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Avec Jean-Philippe Bourgois, agriculteur, fromager (chèvrerie de l'Écaillon), Kristina Pluchet, sénatrice de l'Eure et agricultrice


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##CA_BALANCE-2025-06-10##

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Transcription
00:00Mais qu'est-ce qu'on aime aussi ? Il paraît que c'était ça qui allait faire, que notre avenir allait changer, notre avenir radioélectricité pour rien, grâce aux éoliennes, car le vent souffle les éoliennes.
00:11Sauf que, sauf que, sauf que, et on le sait depuis des années, sauf que le vent ne souffle pas des matins au soir, que les éoliennes donc ce sont des intermittentes.
00:20Et comment voulez-vous ravitailler une nation, un pays, un continent, un monde avec des intermittents ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:27Et qu'est-ce qu'il y a eu alors récemment ? Pourquoi on en parle aujourd'hui ? Eh bien c'est très simple, il s'est passé à Vendugy-sur-Écaillons, dans le nord,
00:37des éleveurs ont vu leur troupeau décimé à quelques mois sans raison apparente.
00:42Alors, sans raison apparente, ils ont cherché Jean-Philippe Bourgois, et puis voilà, vous êtes agriculteur, vous avez la chèvre des Caillons, vous fournissez Rungis,
00:53des grands enseignes, des crémiers, des restaurateurs parisiennes, et puis qu'est-ce qui s'est passé ?
01:00Eh bien, à partir de avril 2024, la production a baissé, on n'a pas bien compris ce qui se passait,
01:08et puis à partir de juillet, août 2024, on a perdu 33 chèvres l'été, et on ne comprenait pas.
01:15Sur un troupeau de combien ?
01:16Sur un troupeau de 200. En clair, entre août dernier et aujourd'hui, j'ai perdu 150 chèvres mortes sur la chèvrerie,
01:24et 5 boucs. Vous savez, faire mourir des boucs sur une ferme, il faut déjà être très fort.
01:30Donc on a cherché l'aliment, on a cherché l'eau, on a cherché les foins, on a tout cherché,
01:35et puis à un moment, à force de chercher, j'ai pris ma responsabilité, j'ai pris 7 chèvres de chez moi,
01:41je les ai mis à 15 kilomètres, puis les chefs qui ne faisaient plus de lait chez moi ont refait du lait ailleurs.
01:46Alors là, mon vétérinaire est compréhensible.
01:47De façon absolue, systématique.
01:49Même alimentation, même eau, tout pareil, même ration, et les chefs se sont mis à faire du lait.
01:54Alors là, je me suis posé quand même des questions.
01:56Et c'est comme ça, forcé de constater qu'en regroupant tout ce qui s'était passé,
01:59on s'est aperçu que fin 2023, début 2024, il y a des éoliennes qui sont arrivées,
02:04et que depuis ce temps-là, les chefs ne produisaient plus de lait,
02:07et en fin de compte, on s'est surtout aperçu qu'on avait des courants vagabonds dans les abreuvoirs.
02:11C'est-à-dire que quand vous prenez un multimètre d'électricien,
02:13et que vous mettez une sonde dans la paille et une sonde dans l'eau, vous avez 0,5 volts.
02:17Alors pour des personnes, ils vont dire 0,5 volts, c'est rien,
02:20mais pour une chef qui a 4 pattes, qui met ses 4 pattes sans ses chaussures,
02:24sans ses chaussettes, directement sur la paille, c'est énorme.
02:27Ça veut dire que tout le courant, quand elle boit de l'eau, traverse son corps.
02:30Et ça, vous avez combien ? Deux éoliennes ?
02:32Non, 11 éoliennes.
02:3311 éoliennes, d'accord.
02:34Qui se sont installées là en 3-4 mois de temps, sachant qu'il y en avait déjà 7.
02:38C'est fou, vous avez donc 130, vous avez perdu 130 bêtes ?
02:43138 chèvres, oui.
02:44138 chèvres.
02:45Et qui sont mortes très rapidement.
02:46Et on s'est aperçu qu'en fin de compte, elles ne buvaient plus d'eau, nos chèvres.
02:48Au lieu de boire d'hîtes, elles buvaient 2,5 litres par jour.
02:51Et alors, vous avez fait donc le lien, vous avez appelé votre...
02:56Vous avez appelé le vétérinaire, on vous a constaté, et le lien a été fait...
03:01Non, le lien n'est pas fait, parce qu'aujourd'hui, je n'ai pas de preuves.
03:03Moi, je vous dis, forcez de constater que, depuis que les éoliennes sont arrivées, voilà ce qui m'arrive.
03:08Et c'est ce que je propose aux deux sociétés d'éoliennes.
03:11J'y coupe les éoliennes ne tournant pas à 100%, on le sait tous.
03:15C'est très facile de couper les éoliennes pendant 3-4 jours, au niveau du compteur EDF,
03:19pour pas qu'il y ait de courant qui circule, et de contrôler si je n'ai pas de courant vagabond.
03:23Moi, je veux simplement contrôler, je voyage que je veux.
03:25Vous demandez à contrôler, et ils l'ont furusé jusqu'à présent ?
03:29On va les rencontrer début juillet, donc on en saura plus.
03:33Mais pour l'instant, ils me disent, non, ce n'est pas nous, on ne comprend pas.
03:35Vous voyez ce qu'il veut dire, le discours habituel.
03:36Parce que des éleveurs comme moi, j'en connais aujourd'hui 15-20.
03:40Qui ont eu les mêmes problèmes ?
03:41Bien sûr, dans tous les départements français.
03:43On n'est pas les seuls aujourd'hui.
03:45Incroyable.
03:46Christina Pluchet, bonjour, Madame.
03:47Bonjour.
03:48Vous êtes sénatrice de l'heure, et vous êtes vous-même agricultrice.
03:51Alors, qu'est-ce qui se passe de ce point de vue ?
03:52Est-ce que vous voyez un peu, peut-être, le tableau,
03:55et d'ailleurs même au niveau national, ces problèmes sont là ?
03:59Qu'est-ce que vous avez constaté, vous-même ?
04:01Écoutez, je crois que ça, c'est un sujet qui ne date pas d'hier.
04:03C'est clair.
04:04Ça fait 30 ans qu'il y a différents cas.
04:07Là, aujourd'hui, ce sont sur des chèvres.
04:09Parce que les éoliennes, ça a commencé il y a 30 ans ?
04:11Pas 30 ans, quand même, moins que ça.
04:13Il y a eu des premiers mâts, peut-être.
04:15Enfin, en tout cas, c'est un sujet sur l'électromagnétisme, en fait, aujourd'hui.
04:19D'accord.
04:20Mais c'est vrai qu'en tout cas, ces dernières années,
04:24toutes ces énergies renouvelables se sont développées de façon verticale,
04:27de façon complètement anarchique, dans la ruralité, exclusivement.
04:32Sans prendre compte, effectivement, sans tenir compte des effets,
04:36effectivement, sur l'élevage de l'électromagnétisme, aujourd'hui.
04:42Alors, il y a eu quelques études qui ont été faites dans ce sens-là,
04:44et qui mettent en avant le fait qu'il y a un problème sur la santé animale,
04:49mais qui disent aussi qu'il faut approfondir les recherches.
04:54Il n'y a pas eu jusqu'à présent une étude qui a montré le lien,
04:58je dirais, une corrélation entre, effectivement, le mal-être animal,
05:02enfin, ce qui se passe, ou la mort d'un chèvre ou autre,
05:05et la présence d'éoliennes à proximité.
05:08Non, on voit, effectivement, le nombre de cas, en tout cas, augmente,
05:12enfin, le nombre de problématiques qu'on a dans les élevages augmente,
05:15depuis que ce développement se fait de façon complètement anarchique.
05:18Vous voyez, on ne prend pas en compte, aujourd'hui, effectivement,
05:20dans les études environnementales, de la présence d'élevage.
05:25On rapproche de plus en plus les mâts, si vous voulez, aussi des maisons.
05:29Enfin, tout ça est un réel problème.
05:31C'est pour ça que moi, je me suis permis tout de suite,
05:34parce que j'ai été sollicitée par votre fille,
05:36et puis sensibilisée, forcément, par cette problématique,
05:39parce que je suis agricultrice aussi avec mon mari.
05:42Donc, je suis montée au créneau, je me suis un petit peu penchée sur le sujet,
05:46et j'ai écrit à la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevar,
05:49qui, j'en suis sûre, sera très réceptive,
05:52pour lui demander, effectivement, d'approfondir, aujourd'hui.
05:55Les experts le disent eux-mêmes, d'approfondir les études,
05:58mais aussi d'avoir des études qui soient faites par des gens
06:00qui soient indépendants.
06:04– Ah ben, il vaut mieux, il vaut mieux, c'est clair.
06:06– Mais ça, c'est un vrai sujet aussi.
06:08Il faut qu'ils soient libres de toute pression extérieure,
06:11ce qui n'est pas forcément le cas aujourd'hui.
06:12– Et d'un certain nombre de lobbies, d'ailleurs, dans tous les domaines,
06:15qui fonctionnent avec beaucoup, beaucoup d'efficacité.
06:18– Exactement.
06:18– Mais dites-moi, l'agriculteur que vous êtes, Jean-Philippe Bourgois,
06:22est-ce que vous avez vu avec d'autres agriculteurs,
06:24est-ce qu'il y a eu quand même concertation pour se dire,
06:26écoutez, posons le problème, que vous ne soyez pas seuls à poser le problème,
06:29et que les agriculteurs en France, bon, on ne va pas parler du problème
06:33de l'agriculture en France, on sait ce qui se passe, et on sait.
06:36Et d'ailleurs, de façon, à titre personnel, je trouve hallucinant
06:40que la France, qui est l'un des plus grands pays agricoles du monde,
06:43soit obligée d'importer la moitié de...
06:46Bon, on ne va pas revenir là-dessus, parce qu'on pourrait passer des heures là-dessus,
06:49mais est-ce qu'il y a eu une concertation avec d'autres agriculteurs ?
06:53– Donc, on a téléphoné à pas mal d'agriculteurs pour avoir leur avis.
06:57– Oui. – Certains, à chaque fois qu'ils ont voulu, on va dire,
07:01attaquer les éoliennes, c'est des procédures qui durent 8, 10, 12, 13 ans,
07:06vous voyez ce que je veux dire ?
07:06C'est très compliqué, très cher, sachant qu'on perd de l'argent tous les jours.
07:10Moi, je n'ai pas voulu rentrer dans ce débat-là, parce que je n'ai pas le temps,
07:13et puis moralement, c'est très compliqué.
07:15J'ai déjà essayé de résoudre le problème, c'est-à-dire qu'en fin de compte,
07:17aujourd'hui, nous, par exemple, on a, avant de communiquer,
07:20vous voyez, par exemple, avec vous, on a d'abord essayé de résoudre le problème depuis 6 mois,
07:23c'est-à-dire qu'un jour, il y a une personne âgée qui m'a dit,
07:25mais tu devrais mettre des bassines d'eau, au lieu d'utiliser la brevoire,
07:28mettre des bassines d'eau et mettre de la menthe dans l'eau.
07:30Un truc complètement fou.
07:31Alors, pourquoi la menthe ?
07:32Vous voyez, si moi, je vous donne un verre avec du chlore ou de la jambelle,
07:34monsieur, vous n'allez pas trop aimer.
07:36Et donc, si je vous mets une petite goutte de citron,
07:38l'eau va tout de suite mieux passer, vous voyez ce que je veux dire ?
07:40Et bien, la chèvre, là, elle, dans sa mémoire,
07:42elle a toujours pensé, ça fait 6 mois qu'elle pense
07:44qu'elle se prend un petit coup de jus quand elle boit de l'eau.
07:46Donc, elle ne voulait plus boire d'eau.
07:47Et donc, on a mis une bassine d'eau avec que de l'eau,
07:50puis une bassine d'eau avec un petit peu de menthe.
07:51Elles se sont remises à consommer de l'eau.
07:53Et donc, aujourd'hui, les chefs sont passés de 2,8 litres d'eau
07:56à 9,7 litres d'eau, et donc à refonduler.
07:59Donc, maintenant que ça va mieux,
08:00mais je n'ai pas résolu mon problème,
08:01j'ai toujours du courant vagabond dans mes après-voix,
08:03mais j'ai résolu mon problème,
08:04donc j'ai dit, maintenant, je vais communiquer.
08:06Et il y a plein d'agriculteurs qui me disent,
08:07merci, merci Jean-Philippe,
08:08parce que tu essaies de faire bouger les choses.
08:10Eux, ils n'en peuvent plus,
08:11parce que vous voyez ce que je veux dire.
08:12C'est-à-dire qu'en fait,
08:14vous n'utilisez plus les abreuvoirs,
08:16vous utilisez bassines.
08:17Et on remplit de l'eau dans les bassines,
08:18comme vous arrosiez votre jardin avec un jet d'eau.
08:21Vous voyez, exactement pareil.
08:21Ça veut dire que l'eau du réseau
08:23n'est plus en contact avec l'eau de la bassine.
08:26Par contre, c'est une grosse contrainte,
08:27parce qu'on remplit 5, 6 fois par jour.
08:29Bien sûr.
08:30Toutes les bassines partout, avec de la menthe.
08:32Alors, on a eu la chance aussi,
08:33dans cette belle histoire,
08:33enfin, dans cette histoire un peu dramatique,
08:35mais dans cette histoire,
08:36c'est qu'on a une usine du Havre
08:38à qui j'ai téléphoné,
08:39qui m'a dit
08:39« Ah ben, monsieur, pourquoi on va vous aider ?
08:40On va vous donner une palette de menthe. »
08:41Ils m'ont donné une palette de menthe.
08:42Et là, demain, il arrive une deuxième palette de menthe
08:45pour nous aider à alimenter nos chèvres.
08:47Vous voyez ?
08:47Comme quoi, ça, c'est formidable.
08:49Non, mais ce que vous êtes en train de dire,
08:50parce que quand on essaie de voir,
08:52quand on essaie d'innover,
08:53quand on essaie, en tout cas, de se bagarrer
08:54et de trouver des solutions,
08:56vous voyez, il faut inventer.
08:57On tourne et on des chemins de traverse.
09:00Mais, madame la sénatrice, quand même,
09:02qu'est-ce qui fait qu'il y a
09:06cette espèce de laisser-faire ?
09:08On dit « Oui, il y a des problèmes. »
09:09Mais bon, écoutez, on continue comme avant.
09:11Regardez le budget qui va être alloué
09:13aux éoliennes et aux énergies renouvelables.
09:15Alors qu'on sait aujourd'hui,
09:17et vous l'avez dit hors antenne,
09:19quel est aujourd'hui le taux de pollution
09:22des autres énergies,
09:24y compris le nucléaire et autres ?
09:26Écoutez, aujourd'hui,
09:28je pense qu'il y a un peu d'idéologie
09:29qui s'installe,
09:30parfois au sein de nos ministères,
09:34il faut le dire.
09:36Ce qui pose vraiment problème,
09:38parce que beaucoup de choix aujourd'hui,
09:40politiques sont souvent faits
09:42sans études d'impact.
09:44Là, on a le cas, vous voyez,
09:45sur ce problème d'élevage
09:49qu'on a aujourd'hui de M. Bourgois.
09:54C'est en quelque sorte peut-être une alerte.
09:55Vous savez, les animaux,
09:57des récepteurs sensoriels
09:58qui sont hyper développés,
09:59beaucoup plus développés que nous,
10:0110 à 20 fois plus développés.
10:03Donc, vous voyez,
10:04tout ce développement
10:05qui n'est pas mesuré,
10:08je pense qu'il peut aussi avoir
10:11un impact aussi sur la santé.
10:13Parce que s'il y a un problème
10:14sur la santé animale,
10:15ce n'est pas sans conséquence
10:16sur la santé humaine,
10:17de toute évidence.
10:18Nous, on perçoit les choses
10:19de façon moindre.
10:21Mais non, je pense que tout ça,
10:22c'est une forme d'idéologie
10:24assez dangereuse aujourd'hui,
10:25coûteuse, effectivement,
10:27alors même qu'on n'a pas
10:28de complexe à avoir.
10:29Aujourd'hui, on a un mixte électrique
10:31qui était à 95% décarboné.
10:34J'ai envie de vous dire,
10:35une pause s'impose.
10:36Surtout qu'effectivement,
10:38vous connaissez comme moi
10:40la situation financière de l'État.
10:43Donc, je pense qu'il est temps
10:44aujourd'hui de flécher
10:45l'argent public
10:46là où il y a des priorités.
10:47La sécurité, la justice,
10:49l'école, la santé,
10:51ça, ce sont vraiment
10:52des priorités aujourd'hui.
10:53Et sur les énergies renouvelables,
10:55une pause s'impose.
10:56Certes, une pause s'impose,
10:57mais je crois que vraiment,
10:59peut-être qu'il faut encore aller faire.
11:01Personnellement,
11:01il faut aller encore
11:02un peu plus loin
11:02parce qu'il n'y a pas
11:03que les bêtes
11:04qui sont touchées
11:04par ces énergies renouvelables.
11:07Quand on voit que,
11:08du point de vue d'électricité,
11:10le prix étant celui qu'il est,
11:11qui a quadruplé encore,
11:13et pourquoi ?
11:14Bon, on ne va pas revenir là-dessus.
11:15Mais surtout, surtout, surtout,
11:17on voit très très bien
11:18que quand il n'y a pas de vent
11:19ou quand il n'y a pas de soleil,
11:21on fait quoi ?
11:21Eh bien, on arrête tout
11:24et on fournit en gaz
11:25et en pétrole.
11:27C'est ce qui est ça,
11:28le n'importe quoi.
11:29Donc, il faut poser la question
11:31au fond
11:31et il faut y arrêter.
11:32Moi, je crois,
11:33vraiment le délire.
11:34Et quand vous revenez à ça,
11:36je crois qu'avec vos agriculteurs,
11:38vous voyez ce que vous avez fait
11:38avec la passine d'eau de menthe ?
11:40Non, mais voilà une initiative
11:42formidable.
11:44Mais après ça,
11:45que les agriculteurs,
11:46j'espère,
11:46enfin, mettent dans leur...
11:49Je veux dire,
11:50pour poser la question.
11:51Mais vraiment,
11:52poser la question,
11:53vous savez.
11:53Enfin, je ne veux pas vous donner
11:54l'union fait la force.
11:55Il n'y a que ça qui joue aujourd'hui
11:56et la pression qui joue aujourd'hui.
11:58Et vous allez faire une campagne
12:00auprès du Sénat,
12:01enfin, de vos collègues,
12:02etc. là-dessus ?
12:04Écoutez, oui,
12:05à l'heure du budget,
12:06oui, moi,
12:06j'essaie en tout cas
12:08d'ouvrir les yeux
12:09à un certain nombre de parlementaires
12:10sur cette problématique.
12:12Voilà.
12:12Il y a aussi un rapport
12:14assez alarmant
12:15aujourd'hui
12:16pour appuyer
12:17aujourd'hui nos propos.
12:18C'est un rapport d'EDF
12:19qui vient de mettre en avant.
12:21C'était en février.
12:22C'est resté un peu sous silence.
12:24Mais le fait qu'aujourd'hui,
12:25toute cette injection
12:27dans notre réseau électrique,
12:28vous savez,
12:30d'énergie renouvelable,
12:31impose à notre réseau
12:33beaucoup de variations.
12:35Et donc,
12:37ça induit un problème,
12:38effectivement,
12:39de sécurité électrique
12:42et de fonctionnement aussi.
12:45Aujourd'hui,
12:46une centrale nucléaire,
12:47vous voyez,
12:47on est obligé
12:48à ne fonctionner plus
12:48à 100% de leur capacité
12:50parce qu'il y a un excédent
12:51d'énergie renouvelable.
12:52Ce qui fait qu'elles sont obligées
12:53de faire du start and stop
12:55en permanence.
12:56On les ferme de temps en temps
12:57pour laisser fonctionner
12:58les énergies renouvelables.
12:59Sauf qu'aujourd'hui,
13:00c'est problématique,
13:01même en termes
13:02de sûreté nucléaire à terme.
13:04Et donc,
13:05vous voyez,
13:05l'idéologie va,
13:07contre-carre,
13:09va au-delà,
13:09effectivement,
13:10de cette problématique.
13:10En tout cas,
13:11n'en tient pas compte.
13:12Et ça,
13:13c'est un vrai sujet aujourd'hui.
13:14Il faut ouvrir les yeux.
13:15L'idéologie tue les chèvres
13:16et l'idéologie fragmente
13:18les humains,
13:19ce qui est aussi important.
13:20Pour le moment,
13:23pour finir juste,
13:24Jean-Philippe Auguard,
13:25vous attendez quoi,
13:27en fait ?
13:29Soit du gouvernement,
13:30soit des autorités,
13:31vous attendez quoi ?
13:32Par rapport à ce message,
13:34c'est aussi,
13:34nous,
13:34en passant sur les radios,
13:38c'est aussi d'informer
13:38les jeunes agriculteurs
13:39d'être vigilants
13:40parce qu'il y a beaucoup
13:41de jeunes qui s'installent
13:41sans savoir ces problèmes-là.
13:43Et ça,
13:43c'est hyper important
13:44de leur dire,
13:44attention,
13:45ça peut arriver.
13:46Il y a même des agriculteurs
13:47qui mettent une éolienne
13:48sur le terrain
13:48par raison financière,
13:50vous voyez ce que je veux dire,
13:50pour financer le remboursement
13:51sans savoir les dangers.
13:53Donc ça,
13:53c'est important.
13:54Au-delà de ça,
13:54j'aimerais bien
13:55que les politiques
13:56prennent conscience
13:57et approfondissent les études.
13:59Et puis dernier point,
14:00que là,
14:01par rapport à mon cas,
14:02que les deux sociétés d'éoliennes
14:03viennent constater
14:04et raisonnablement disent
14:06ok, on arrête,
14:07on regarde,
14:08et on va voir.
14:08On va voir si c'est nous,
14:09si c'est pas nous.
14:10Et qu'ils acceptent.
14:10Et ils ont peur en fin de compte
14:11parce qu'ils se disent
14:12si jamais c'est nous,
14:12ça peut faire jurisprudence.
14:14Et là,
14:14ça fait peur à tout le monde.
14:15Et oui,
14:16ça fera jurisprudence.
14:17Vous voyez ce que je veux dire ?
14:18Et là,
14:19pour l'instant,
14:19il n'y a personne
14:20qui a gagné
14:20à cause de ça.
14:22Écoutez,
14:27Jean-Philippe Bourgois
14:27et merci Christina Pluchet.
14:29Merci.

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