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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjaber est avec nous ce soir, Gilles Willard-Colnadel, Georges Fenech et Paul Melun.
00:06L'actualité ce soir c'est Marine Le Pen, Marine Le Pen qui était à Montmoren sur Vernisson dans le Loiret lors d'un rassemblement avec les alliés européens.
00:15Et ça m'avait frappé il y a quelques jours lorsque Marine Le Pen était allée sur France 2 je crois, elle était assez offensive et manifestement c'est une stratégie qu'elle semble mettre en place ces jours-ci.
00:24Quelque chose d'assez offensif et effectivement quand on est offensif c'est contre Emmanuel Macron.
00:30Écoutez ce qu'elle a dit cet après-midi.
00:33Et d'ailleurs qui peut croire sérieusement que la France d'Emmanuel Macron pourrait mener une guerre d'ampleur quand il est déjà incapable de gérer le chaos qui règne les soirs de match à 200 mètres de l'Elysée.
00:47Si j'ai un tweet à lui proposer pour ce qui se passe en matière sécurité en France ce ne serait pas champion mon frère.
00:52Comment ne pas considérer les envolées guerrières du Président comme des postures tartarinesques quand le narcotrafic contrôle des parties entières du territoire ?
01:05Quand des hordes barbares peuvent en toute impunité médiatique et judiciaire mettre à sac la capitale de la France ?
01:11Quand la République n'est même plus capable de débarrasser nos sites touristiques les plus prestigieux de ses armées de vendeurs à la sauvette agressif ?
01:23Quand la France est insultée à longueur de journée ?
01:29Et quand les peines prononcées contre les délinquants sont dérisoires au regard de la gravité des souffrances infligées à notre société ?
01:38Nous remettrons la France en ordre !
01:41Bon la première lame était de Marine Le Pen, la deuxième lame toujours aujourd'hui et toujours à Mormont-sur-Vernisson, la deuxième lame est de Jordan Bardella.
01:49L'Europe entière, mes amis, a vu méduser ce déferlement de violence au cœur de la capitale à l'occasion du sacre du PSG en Ligue des Champions.
02:06Deux décès, des dizaines de blessés, plus de 560 interpellations qui ne se sont soldées que par une dizaine de déferments devant la justice.
02:15Nous le disons aujourd'hui avec la plus grande clarté, ce désastre sécuritaire non anticipé aurait dû à minima provoquer la démission du ministre de l'Intérieur.
02:36Chaque événement populaire, chaque fête devient le prétexte au déploiement d'une armée de casseurs dont les profils sont en grande partie les mêmes.
02:44Il faut le dire, une grande partie de ces éruptions de violence est liée à l'immigration anarchique que nos dirigeants ont tolérées et continuent encore aujourd'hui d'accepter.
02:55A l'occasion de ces émeutes, tous les Français ont pu voir que les belles paroles du ministre de l'Intérieur jamais suivies d'actes n'arrêtaient pas les délinquants.
03:04Seule l'action ferme de l'État, déterminée, implacable, pourra demain mettre un coup d'arrêt à cette sauvagerie.
03:11Et croyez-moi mes amis, à la tête de l'État, nous n'aurons avec Marine pas la main qui tremble lorsqu'il s'agira de rétablir l'ordre,
03:21de conduire en prison ce qui touche à nos policiers, de contrôler nos frontières et d'expulser les délinquants et criminels étrangers.
03:28Ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui s'est passé à Paris la semaine dernière et de voir ce qui s'est passé hier soir.
03:35Qu'est-ce qu'il y avait hier soir à Paris ?
03:38Il y avait les supporters portugais qui ont manifesté parce qu'il se trouve que l'équipe de football du Portugal a gagné la Ligue des Nations.
03:45Il n'y avait pas 100 personnes, il y avait beaucoup de monde sur les Champs-Elysées, sans un souci.
03:50Ce sont peut-être des supporters portugais du Portugal, pourquoi pas ?
03:55Plus sûrement, je pense que ce sont des Français issus de l'immigration portugaise, mais c'est la deuxième, troisième génération.
04:03Ce qui m'a frappé, c'est que vous voyez des enfants avec leurs parents et tout ça se passe joyeusement.
04:08Donc quand j'entends dire que le football est responsable de débordements, ça m'agace parce que ce n'est pas le football.
04:14La preuve, c'est qu'hier soir, il n'y avait absolument aucun souci.
04:17Ce n'est pas non plus toutes les immigrations, puisqu'il n'y a pas de souci manifestement avec les Portugais hier soir, qu'on peut saluer d'ailleurs.
04:23La communauté portugais, c'est comme on dit, même s'il n'y a pas de communauté a priori dans la société française.
04:28Donc on voit bien que...
04:30Et là, il n'y avait pas non plus des problèmes de...
04:32Il n'y avait pas des mesures de sécurité particulières.
04:35Bon, je ne suis pas sûr que ce soit M. Retailleau la semaine dernière qui soit...
04:38Il n'y avait pas 5 000 policiers, non ?
04:39Qui soit responsable.
04:41C'est que vous avez un autre univers, on va le dire comme ça.
04:45Et le Portugal, en plus, qui donne un exemple en matière de lutte contre l'insécurité.
04:52Le Portugal est devenu un des pays d'Europe les plus sûrs, ça c'est certain.
04:56Non, mais ce que vous dites, c'est très dérangeant en fait, Pascal,
04:59parce qu'en fait, on l'a tous dans notre tête ce que vous dites.
05:04Mais comment le matérialiser, comment le formaliser par des mots ?
05:08C'est ça toute la difficulté.
05:09Vous voyez ce que je veux dire ?
05:12Est-ce qu'il y a une catégorie d'origine immigrée qui se spécialise dans ces affrontements ?
05:19Ou bien...
05:19Manifestement, oui.
05:21Eh bien alors, disons-le.
05:23Manifestement, vous avez, comment dire, une partie sans doute de l'immigration
05:29qui a une revanche, pourquoi pas, parce que ça peut être un moteur puissant ?
05:33Pays colonisés.
05:34Ou en tout cas, ex-pays colonisés.
05:35Il y a un sentiment de revanche, en tout cas, qui a été aussi élevé au lait victimaire
05:40depuis de nombreuses années.
05:42Il y a des problèmes sociaux, bien sûr, économiques, tout ça est vrai aussi.
05:45Il y a aussi des rapports avec la famille, ce n'est pas les mêmes choses.
05:48Tout le monde sait que le rapport à la famille au Portugal n'est pas exactement le même.
05:53Les gens sont extrêmement soudés.
05:54Il suffit d'aller au Portugal huit jours pour constater que la famille...
05:58Bon, là, on est souvent sur des familles différentes, éclatées, etc.
06:02Donc, il y a beaucoup d'explications.
06:05Oui, mais regardez la Belgique.
06:06La Belgique n'a pas été un pays colonisateur.
06:08Non, ça n'a rien à voir avec la Belgique.
06:09Et ils ont des problèmes avec cette communauté-là également.
06:12Donc, vous voyez, les critères que vous avancez ne sont pas...
06:15Enfin, moi, je constate qu'hier soir, il n'y a pas de problème, et qu'la semaine dernière...
06:20Mais ça, on le constate tous, même si c'est politiquement incorrect de le reconnaître,
06:24on le constate tous.
06:25Après, moi, je pense quand même que la thèse du poids historique est quand même importante.
06:28C'est-à-dire que la relation franco-portugaise à travers les siècles n'est pas tout à fait la même
06:32que la relation franco-algérienne, franco-marocaine, même si avec le Maroc, c'était un protectorat.
06:36Mais c'est quand même des histoires douloureuses qui se sont terminées dans la violence, dans le sang.
06:41Ce n'est pas la même chose avec les portugais, ce n'est pas la même chose avec les immigrés italiens,
06:44les immigrés espagnols.
06:45C'est des immigrations qui n'ont rien à voir et qui n'ont pas aussi les mêmes proximités culturelles
06:50que les immigrations d'Afrique du Nord.
06:52Donc, je pense que la réponse, elle est à trouver par là, oui, bien sûr.
06:55Gilles William ou Sabrina ?
06:57D'abord, je trouve que les discours prononcés par Marine Le Pen et M. Bardella,
07:07même s'ils ont une fonction un peu tribunitienne, c'est un discours public,
07:11sont à la hauteur des énormités qui ont été proférées par le président de la République.
07:17C'est tout.
07:18Pardon, rien ne m'a choqué sur le fond de ce qui a été dit.
07:22Maintenant, vous, l'exemple du Portugal, il est pertinent, effectivement.
07:29Oui, parce que c'est à la même heure.
07:32Non, mais...
07:32Je réfute l'explication un peu commode, un peu facile de M. Melun sur le poids de la colonisation.
07:46En réalité, le venin de l'antifrance, et d'une certaine manière, les immigrés n'y sont pas pour grand-chose,
07:55a été inoculé constamment par l'extrême-gauche médiatique et par l'extrême-gauche politique de la France insoumise.
08:03Mais sur fond, la colonisation suffit.
08:04Mais pas seulement, ils ont expliqué tranquillement que le beau Français, avec son béret, c'était un sale raciste, style Dupont-Lajoie.
08:20Mettez-vous à la place des gens, quand on vous dit ça...
08:23Et puis, ce n'est pas la peine de travailler, vous ne pouvez pas vous en sortir, on ne vous recrutera pas.
08:28Mais n'importe quelle communauté cèderait à ça.
08:32Donc, la semaine dernière, ou je ne sais pas, il y a 15 jours, c'était l'antifrance qui était dans la rue,
08:38à cause, très largement, de certains Français.
08:42Et pourquoi les Français d'origine portugaise ne réagissent pas de la même manière ?
08:48Mais on a expliqué que les Français étaient anti-arabes, M. Pro.
08:52Ils n'ont pas dit qu'ils étaient anti-lusitaniens.
08:54Pardon, ce n'était pas ça.
08:56Non, M. Donc, je suis désolé.
08:58Il y a eu des périodes où il y a eu...
08:59Bon, Sabrina Medjeber.
09:01Oui.
09:02Non, mais c'est vrai, la ringardisation du Français et donc du Blanc faisait partie, effectivement,
09:07de ce qu'on a inoculé dans, évidemment, les cerveaux de ces jeunes
09:13qui s'est métabolisé en cessation communautaire.
09:16Et ça, c'est une réalité.
09:18Moi, j'en fais partie.
09:19Je suis une enfant issue de l'immigration.
09:20Et pourtant, mon pays, c'est la France.
09:23Donc, je n'ai pas de détestation de la France.
09:24Et je suis issue de l'immigration algérienne.
09:26Et moi, le discours victimaire postcolonial, c'est un discours que je ne peux plus entendre,
09:31en fait, Paul.
09:32Mais vous l'avez entendu.
09:33Bon, écoutez Emmanuel Macron.
09:34Parce que quand on voit ce qui se passe en Algérie, les manifestations qui ont lieu en Algérie,
09:38elles ne sont pas dirigées contre la colonisation.
09:40Elles sont dirigées contre la corruption de la caste au pouvoir.
09:43Maintenant, par rapport à l'analogie qu'on peut faire avec la communauté portugaise,
09:48la communauté portugaise, elle a fui.
09:50Pourtant, la dictature de Salazar, elle s'est installée.
09:53Elle a travaillé.
09:54Elle n'a pas été chouchoutée par une certaine partie de la politique de gauche
09:57et un certain laxisme de la justice de gauche comme étant des pauvres petites victimes de la société.
10:03On ne les a pas...
10:05Comment dire ?
10:05Ils ont travaillé.
10:06Ils ont souvent travaillé dans le BTP, souvent travaillé dans le ménage.
10:09Ils ont même été caricaturés, ringardisés.
10:11Eux aussi ont subi des bonnes formes de racisme absolument dans les années 90.
10:16Et pourtant, c'est une communauté qui s'est intégrée par le travail,
10:18ce dont on rêve en France aujourd'hui,
10:20mais qui n'est pas possible en partie à cause de la gauche.
10:22Écoutez, Emmanuel Macron, on ne s'intéresse pas...
10:24On ne s'intéresse d'étire là que ce qui va mal.
10:27Et puis, ça fait écho à...
10:28Effectivement, certains préfèrent pendant ce temps-là Brenoachet.
10:30Alors, ce qui est extraordinaire, c'est Brenoachet.
10:33Abominable.
10:34Je trouve que ça révèle tout, Brenoachet.
10:36D'abord, parce que Brenoachet, c'est plus doux que lavage de cerveau, quand même.
10:38Mais il le traduit quand même.
10:39Il le traduit obligément.
10:41Oui, mais Brenoachet.
10:42Et surtout, ça montre vraiment...
10:44Parce que tout le monde ne connaît pas le mot Brenoachet.
10:47D'accord ?
10:48C'est un langage de young leader.
10:50Voilà.
10:51Ça va laver le cerveau.
10:52C'est drôle.
10:53Il y a le brainstorming, il y a le brouche.
10:55Moi, ma conviction, c'est que quand il le dit, il n'est pas déconnecté.
10:59Je ne crois pas que c'est ça.
11:00Il le dit parce que ça l'amuse.
11:02Ah bon ?
11:03De provoquer.
11:03Non, mais moi, je trouve que ça est amusant.
11:05Je pense qu'on est sur des psychologies.
11:08ça l'amuse.
11:09Je ne fais pas la même.
11:10Il n'amuse de se moquer de ce qui s'est passé.
11:12Il y a cette dimension de provoquer.
11:16Je n'ai pas de preuve de ce que je vous dis.
11:17Je ne fais pas du tout la même analyse que vous.
11:18Je n'ai pas de preuve.
11:19Je n'ai pas de preuve.
11:19Non, mais pardon.
11:20Je trouve que ça s'adique.
11:20Mais j'ai lu des romans.
11:22Toutes ces déclarations.
11:23J'ai lu des romans et Stéphane Frey.
11:24J'ai lu Stéphane Frey.
11:25Non, monsieur Pro.
11:27Et j'ai une approche.
11:28Toutes ces déclarations des dernières semaines vont dans le même sens.
11:33Là, ce sont les faits divers.
11:36C'est champion mon frère.
11:37On parlera de Gaza.
11:39Il était un peu à la rue sur le plan de la popularité.
11:44Il est en train.
11:44Moi, je pense qu'avec toutes ces déclarations-là,
11:47vous allez voir peut-être, allez savoir,
11:49un petit frémissement sondagier,
11:51façon Villepin, façon Mélenchon.
11:54Il y a un marché.
11:55Pardon de vous le dire.
11:56Il y a un marché.
11:57Il a dit le contraire.
11:58Lundi, il a dit le contraire sur les événements graves.
12:01Il a dit que c'est des événements graves.
12:02Écoutez ce qu'il a dit, Breno Haché.
12:07On vit dans une société qui a des défis.
12:09On a un défi démographique, écologique, technologique,
12:14d'unité du pays, parce qu'il y a en effet de la violence,
12:17mais qui vient aussi de division, qui vient...
12:20Bon, tout ça sont des problèmes de fond.
12:22Et moi, je trouve, dans nos débats publics,
12:24d'abord, on ne s'intéresse qu'à ce qui va mal.
12:26Et on a cette espèce de passion pour le drame permanent,
12:30et pas assez aux débats qui nous permettent collectivement de faire mieux.
12:34Il y a Jean-Noël Mirand, qui est un journaliste,
12:35qui m'envoie à l'instant, c'est drôle d'ailleurs,
12:37on n'a pas le temps de le montrer,
12:38mais qui m'envoie un destin de chaque faisant de 1967.
12:41Donc vous avez un Vietnamien qui dit
12:43« Vive le Vietnam ! »
12:45Et la légende, c'est « Valeureux patriote ».
12:47Il y en a un autre qui dit « Vive le Parc du Gall »
12:50et « Valeureux patriote ».
12:52Vive la RDA, « Valeureux patriote ».
12:55Vous avez compris le sens du dessin.
12:58Tous les nationaux saluent leur pays.
13:01À chaque fois, la légende, c'est « Valeureux patriote ».
13:03Et puis il y a le Français qui dit « Vive la France ! »
13:05« Vieux concardier chauvin, xénophobe et présumé facho ».
13:09Bien sûr.
13:09Oui, mais on est en 1976.
13:11Oui, mais...
13:12On est en 1976.
13:14Parce que vous pensez que le discours d'extrême-gauche,
13:17il est d'hier matin 9h.
13:19Non, mais c'est très rigolo quand même.
13:21Quand je vous dis qu'on a inoculé le poison...
13:24Vous attribuez pour une chose de la gauche à l'extrême-gauche.
13:28Pas tous ensemble.
13:31Pas tous ensemble.
13:32Quand il disait « Quand je vais en Algérie, je dis l'Algérie, aux Algériens, tout le monde applaudit.
13:38En Afrique, pareil. L'Afrique aux Africains.
13:39Mais quand je vais en France, je dis la France, aux Français, on me traite de facho. »
13:42On va écouter François-Olivier Gisbert, qui était ce matin avec Sonia Mabouk.
13:47Pourquoi c'est intéressant de l'écouter ?
13:49C'est que j'ai l'impression que tout le monde va se lâcher.
13:51Et ce n'est pas une bonne chose non plus de se lâcher sur le président de la République.
13:54Ce n'est pas une bonne chose.
13:55Oui, parce qu'il reste deux ans et qu'il y a un souci.
13:59Ça va être la curée.
14:00Donc ses amis vont évidemment le trahir.
14:04C'est déjà fait d'ailleurs.
14:05Édouard Philippe en tête.
14:06Et puis les commentaires vont être très rudes.
14:08Nous-mêmes, on est les premiers.
14:09Et ça abîme quand même la France.
14:12Ça abîme.
14:13Parce qu'elle va s'abîmer la France.
14:14Ça abîme quand même.
14:16Non mais je suis d'accord.
14:18Il est président d'un groupe depuis huit ans.
14:21Je suis le premier.
14:23On ne l'insulte pas.
14:24Non, on ne l'injurie pas.
14:26Il est fait, on n'y peut rien.
14:27Je suis d'accord.
14:28Enfin, on dit qu'il dit n'importe quoi.
14:30Et il change d'un groupe de chemise.
14:33Et que le bilan est une catastrophe.
14:35Vous voulez dire quoi d'autre ?
14:37Écoutez, François-Olivier Gisbert.
14:39Je pense que sa parole n'a plus grande importance.
14:43Si vous voulez, c'est ça aussi la réalité.
14:44C'est-à-dire que c'est vrai que vous avez raison.
14:46C'est insultant, méprisant.
14:48Mais en même temps, je pense que les Français ne l'écoutent plus.
14:52Enfin, c'est du bruit.
14:54Vous voyez, il dit une chose.
14:55Il va dire son contraire.
14:56Toute l'idée, d'ailleurs, on a le sentiment, c'est toujours d'occuper l'écran, d'occuper l'espace, d'être sur la photo.
15:02Voilà, c'est ça la réalité.
15:03C'est ça qu'on voit aujourd'hui.
15:04C'est quelqu'un qui veut toujours être sur la photo.
15:07Avec Trump, avec ceci, avec Poutine, tout ce qu'on veut.
15:09Mais tout ça n'a pas de sens.
15:11Ce n'est pas ça, la politique.
15:12La politique, c'est s'occuper des problèmes.
15:15J'ai peur qu'il ait raison.
15:16Mais il a totalement raison.
15:17Je le sais bien qu'il a raison.
15:19Mais c'est ennuyeux.
15:20Il ne faut pas le dire.
15:21J'ai du mal à vous suivre.
15:23Vous avez compris.
15:24C'est suffisamment subtil pour comprendre ce que j'ai dit, qui était assez clair, d'ailleurs.
15:28Il ne demande pas de faire...
15:30En France, on a le droit de critiquer.
15:32Non, mais je ne vous dis pas qu'il n'y a pas de délit d'offense.
15:34Je ne vous dis pas qu'il y a autrefois, il existait un délit d'offense.
15:37Il y a peut-être un juste milieu entre la lit permanente et l'antimacronisme primaire en tout et sur tout.
15:42Et par certains égards, dire qu'il y a des choses qui se sont bien passées, il y en a d'autres qui ne se sont pas passées.
15:45Alors, d'accord, j'entends ce que vous dites.
15:50J'entends Paul Melun, qui est un invité régulier des déjeuners de l'Ève-Madame.
15:56Je voudrais que vous me disiez sérieusement ce qui s'est bien passé en France depuis 8 ans.
16:01Moi, je trouve que sur l'international, il y a des choses que je soutiens.
16:04Sur l'Ukraine, par exemple, sur le soutien à l'Ukraine face à la Russie, avoir remis Trump à la table des négociations.
16:10Ce qui a été fait sur l'IA, le sommet de Chouss-France, je trouve ça très bien.
16:12Ce qu'il dit sur les océans, je trouve ça très bien.
16:14Je peux vous citer des choses, que moi je trouve très bien.
16:16Mais on va reprendre l'insécurité sur l'immigration.
16:19Mais ça donne quoi ?
16:20On va reprendre tous les thèmes.
16:21Sur l'Ukraine, ciasco.
16:23Bon, c'est un ciasco.
16:24Total.
16:25Trump est arrivé, il a dit en 15 jours, je ne résout qu'aucun effet.
16:27C'est un ciasco, c'est que la guerre, elle est là depuis 3 ans.
16:32Visiblement, il n'a pas pesé sur le destin de la guerre.
16:34Nous sommes d'accord.
16:35Zéro.
16:35Bon, sur les océans, il dit ce que tout le monde dit.
16:38Le président de la République, il dit ce que tout le monde dit.
16:40En gros, il faut sauver les océans.
16:42Bon, le sommet sur l'IA, sur Tchouz France, il faut bien que ça soit...
16:46C'est un décembre à en parler, moi je l'avais pas parlé.
16:48Et qu'est-ce que vous m'avez dit encore ?
16:53Non, vous avez cité mes mots.
16:54Non, non, c'était bien, c'était très convaincant.
16:57Vous m'avez retourné comme une crêpe.
17:00Mais non, mais vous vous rendez compte que vous en avez à citer sur le bilan d'Emmanuel Macron
17:05le séminaire sur l'intelligence harnière.
17:10Parce que derrière, il y a des investissements à l'étranger qui ont été faits.
17:12Moi, je l'ai cité.
17:13C'est très bien qu'on parle de ça.
17:14C'est très important, l'IA, et ce sera probablement un grand combat du 21 mai.
17:18On va faire de l'IA pour notre souveraineté.
17:20Je suis d'accord.
17:20Enfin, pardonnez-moi, mais c'est pas un truc de président de la République.
17:25C'est un truc de ministre de l'économie, si tu veux.
17:28C'est pas un investissement, c'est pas une ligne d'un président de la République.
17:32La seule chose que je dis, je ne réclame pas cette démission.
17:35Je suis légaliste.
17:36Il reste mon président.
17:37Encore plus.
17:37Oui, mais la limite, elle est là, monsieur.
17:40La limite, elle est là.
17:41On peut la souhaiter.
17:42Bon, on peut toujours.
17:43Mais ne me demandez pas, parce que là, j'aurais un vrai problème d'imagination de dire du bien.
17:48Sabrina, et on se célèbre aujourd'hui.
17:50Je crois que c'était aujourd'hui.
17:51C'était à cette heure-là ?
17:53Oui, c'est aujourd'hui.
17:54Il est 20h24.
17:55C'était à quelle heure il a pris la parole ?
17:57C'était les Européennes, le soir des résultats des Européennes.
18:01Il a pris la parole à 21h.
18:02Ah bon, certains le savaient dès 18h, mais il a pris la parole à Maxime.
18:05Certains journalistes, bien.
18:06Oui, oui.
18:07Sabrina, il a pas de jeu.
18:08Ce qu'il a dit, j'ai trouvé que c'était vraiment la Maxime la plus lourde de son mandat.
18:13Celle qui m'a mise le plus en colère.
18:15Parce que le timing, la temporalité de cette sortie, là, est une abomination à mon sens.
18:21Et parler de faits divers lorsqu'un jeune homme se fait poignarder, ça nous amène justement à son bilan sécuritaire.
18:28Champion mon frère, c'est plus de 54% d'obligation.
18:32Domicides et de tentatives d'homicides.
18:33Nous sommes les seconds en Europe avec 1,30% de taux d'homicidité derrière la Belgique.
18:39Il y a plus de 111% d'homicides et de tentatives d'homicides, Pascal, chez les mineurs.
18:45Ça, c'est un sujet régalien.
18:47Ça, c'est un sujet qui devrait l'occuper.
18:50C'est lui qui a donné les ministres de la justice.
18:50Je sais des chiffres officiels, ce n'est pas une critique idéologique.
18:54Et il est là depuis 8 ans.
18:55Là, c'est un échec total.
18:56Ah voilà, la sécurité.
18:58Et puis, lavage de cerveau, pardon, le concept de lavage de cerveau.
19:02Moi, je peux vous dire qui fait un lavage de cerveau.
19:05Vous voulez que je vous dise ce qui fait le lavage de cerveau ?
19:07L'audiovisuel de service public, qui voit le...
19:10Mais oui, mais oui, mais tous les jours...
19:14Moi, j'aimerais avoir ma chronique.
19:15Aujourd'hui, j'ai entendu sur le meeting du RN, c'était l'extrême droite.
19:20Ils ont parlé ensuite des insoumis.
19:22Il n'y a pas d'extrême gauche.
19:24C'est un lavage de cerveau continu.
19:25Parlez-moi de l'affiche des LGBT.
19:27C'est un vrai lavage de cerveau.
19:28Mais nous expliquer que parler des crimes qui ont ensanglanté la France,
19:35c'est un lavage de cerveau.
19:36Pardon de le dire, M. Melun, mais je suis obligé de me contenir.
19:40Allez, on marque une pause.
19:42Il y a eu, d'ailleurs, ce soir, vous parlez de la France insoumise.
19:45Je ne sais pas comment ce sera traité.
19:46Mais il y a une journaliste qui a été agressée, une journaliste de France Info,
19:50qui a été agressée par des militants de la France insoumise.
19:53Et elle s'est fait traiter de fachos.
19:55Donc, c'est pour vous dire que pour la France insoumise, France Info, c'est des fachos.
19:59C'est très injuste parce que j'ai entendu le commentaire qu'ils ont fait sur Gaza.
20:03Ça n'aurait plus à la France insoumise.
20:06Au-delà de ça, on s'attaque.
20:07On marque une pause.
20:12Giscard d'Estaing aurait dit au début, on parie des gentils, intelligents,
20:16et on finit avec des méchants cons.
20:17C'est ce qu'a dit Valérie Giscard d'Estaing.
20:19Ah bon ?
20:20Oui, c'est Guillaume Durand qui m'envoie ce petit texto pendant qu'il nous écoute.
20:25Parce que figurez-vous que notre émission est écoutée.
20:27Oui.
20:28Guillaume Durand, ce n'est pas rien non plus.
20:30Et elle a été écoutée, la semaine dernière, elle a été écoutée vraiment de manière importante.
20:37On était déjà sur la 14 ?
20:38Le changement de la numérotation, ça n'a pas...
20:40Écoutez, non, oui.
20:43On aurait fait peut-être plus, allez savoir.
20:44Le changement de la numérotation n'a rien fait.
20:48On est sur la 14.
20:49C'est un joli chiffre, 14.
20:50À tout de suite.
20:55Alors, le président disait qu'on ne parle pas que des choses qui vont mal.
20:59Eh bien, moi, ça fait plusieurs fois que je vous parle de choses quand même qui vont bien.
21:03Et il y a quelque chose de positif.
21:05On va entendre Enda Ayari.
21:07Elle a créé le mouvement des patriotes de la diversité, visiblement.
21:10Et elle prend la parole, elle était ce matin chez Jean-Marc Morandini,
21:13pour dire, comme vous d'ailleurs, ça suffit.
21:16Moi, je suis un enfant de l'immigration,
21:17mais je n'ai pas envie de voir d'autres enfants de l'immigration faire n'importe quoi.
21:23Et d'une certaine manière, ce qu'ils font, rejettent ou jettent...
21:27Ah oui, nous sommes des millions, oui.
21:29Exactement, jettent sur nous le discrédit.
21:32Et ça, c'est des voix nouvelles.
21:33Oui.
21:34C'est des voix nouvelles.
21:35Alors, écoutez Enda Ayari, parce que ça, c'est une bonne nouvelle, voyez-vous.
21:39Bien, Pascal.
21:40La révolte contre les manipulations des uns et des autres,
21:44contre ces violences, contre ces gens qui salissent toute une communauté.
21:51Moi, ce que j'ai souhaité avec les patriotes de la diversité,
21:53c'était justement de mettre en valeur les personnes qui sont issues de l'immigration,
21:57qui se lèvent chaque jour pour faire avancer notre pays.
22:01Et en fait, le problème, c'est qu'on ne les entend pas assez.
22:04On entend souvent parler de ce qui ne va pas, de la violence sur les réseaux sociaux, dans les médias.
22:08Mais ces gens-là ne nous représentent pas.
22:10Et au bout d'un moment, il faut aussi faire le ménage au sein de notre propre communauté.
22:15Je ne peux pas me taire, parce que c'est mon pays qu'on est en train de saccager.
22:18On est de plus en plus nombreux à prendre la parole.
22:21Et c'est pour ça qu'avec ce mouvement, on a décidé de se structurer.
22:24Parce qu'en fait, les constats, ça suffit.
22:27Il y en a assez.
22:29C'est très inquiétant.
22:30Et il est temps d'agir.
22:31Il y a une peur.
22:32Dès qu'on ose dire qu'on est français, à partir du moment où on est d'origine maghrébine,
22:38on est insulté de vendu, de sale traître.
22:40Quand on ose, moi, quand j'ai osé mettre le drapeau français sur les réseaux sociaux,
22:44en disant que j'étais fière de mon pays, que j'étais fière d'être français,
22:47je me suis fait insulter par des gens qui, apparemment, haïssent ce pays.
22:52Bon, ça, c'est intéressant, parce que ces voix-là, il me semble,
22:55ça fait une dizaine de jours, maintenant, après...
22:59Mais je comprends sa colère, parce qu'en plus, elle a une histoire particulière, Enda.
23:02En revanche, je ne suis pas d'accord avec le libellé.
23:05Les patriotes de la diversité, ça veut donc dire quoi ?
23:08Que nous ne sommes pas tous des Français ?
23:10Oui, c'est ça.
23:10Et qu'en est-il de ceux qui ne font pas partie de la diversité,
23:13qui sont pourtant patriotes,
23:15et qui sont aux côtés de ceux qui sont justement issus de l'immigration
23:18et qui n'en peuvent plus ?
23:19Il me semble que la République, elle est une et indivisible.
23:21C'est ça, en fait, qui me dérange.
23:22Après, sur le fond, sur le fond, je comprends tout à fait son ras-le-bol,
23:26parce qu'elle en a soupé, Enda, vraiment.
23:29Alors, je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne, effectivement.
23:32Je suis d'accord, alors, ce que je veux dire...
23:33Vous dites parce que tout le monde ne la connaît peut-être pas,
23:36ou son histoire personnelle.
23:37Voilà, mais on le voit, son combat sur Twitter,
23:39elle est une personnalité publique.
23:41Enda, elle a beaucoup souffert, notamment parce qu'elle a porté la burqa.
23:45Bien sûr.
23:45Elle a décidé un jour de l'enlever.
23:47Et suite à ça, elle s'est pris, évidemment, un tomberon d'insultes et de menaces.
23:51Donc, elle est évidemment très respectueuse et très courageuse.
23:54Très, très courageuse là-dessus.
23:56En revanche, c'est le libellé patriote de la diversité qui me dérange,
23:59moi qui réfute toute forme de comité.
24:01Justement, pardon, c'est un moment historique,
24:03c'est la première fois que je suis en désaccord avec toi.
24:07Et du coup, vous la tutoyez.
24:09Exactement.
24:10Ça montre quand même mon irritation.
24:12Non, mais je suis en plus sûre qu'on n'est pas totalement en désaccord.
24:14Non, mais c'est au titre, justement, de personne issue de la diversité qu'elle parle.
24:19Oui, bien sûr.
24:20Non, donc, je veux dire que c'est bien trouvé.
24:22C'est quelqu'un qui vient de loin, Inda.
24:24C'est une vieille amie.
24:25D'ailleurs, elle est de Rouen.
24:27Elle a connu les islamistes.
24:30Elle a, pour son malheur, connu Ramadan.
24:32Mais bien sûr.
24:33Elle porte plainte contre lui pour viol.
24:37Elle connaît bien ça.
24:38C'est quelqu'un qui a été merveilleuse depuis le 7 octobre.
24:40Tout à fait.
24:41Ça m'a touché au cœur.
24:41Tout à fait.
24:42Et c'est quelqu'un d'intelligent.
24:43Donc, c'est à peu près le même mouvement qui existait, qui existe quand même depuis pas mal de temps,
24:49mais dont on parle avec aussi mon ami Chaotique, etc.
24:52C'est quelque chose qui est vraiment très intéressant.
24:57Et je pense aujourd'hui qu'on les écoute davantage.
24:59Ils existaient, mais on les écoute davantage.
25:01Oui, il faut aussi, c'est juste qu'il dit quelque chose.
25:03C'est également grâce à CNews que ces voix-là, aujourd'hui, sont entendues.
25:08Sans doute.
25:08Oui, c'est pas...
25:09Sans doute.
25:09On a fait plein raison.
25:10Ça méritait d'être dit.
25:11Vous avez parfaitement raison.
25:12Bien sûr.
25:13C'est une nouvelle fois très remarquable, ce que vous dites, et très intelligent.
25:16C'est-à-dire que tout le monde, manifestement, n'a pas intérêt à vouloir faire entendre ces voix-là.
25:22Absolument, Pascal.
25:22Et effectivement, nous, sur ce plateau, j'ai envie de dire, nous les faisons entendre,
25:27nous les privilégions, en tout cas, on aimerait les entendre davantage.
25:30C'est vrai, c'est vrai.
25:30Et ce que vous dites est juste.
25:32Ça plus les réseaux sociaux.
25:33Oui, c'est plus facile d'avoir un ennemi, parfois, pour certains.
25:37Bien sûr.
25:37Je suis d'accord avec vous.
25:38Bon, autre thème.
25:40D'abord, on va être solidaires avec notre consoeur Eléonore Bailly, qui est journaliste
25:46de France Info, qui a été agressée pendant un duplex lors d'un rassemblement à l'appel
25:49de la France Insoumise, place de la République, après l'interception du voyer Madeleine.
25:53Vous allez voir la séquence qui est extrêmement violente.
25:55Les journalistes, maintenant, sont agressées.
25:57Et cette jeune femme, Eléonore Bailly, a été traitée de facho.
26:02Je ne pense pas que France Info ait une ligne particulièrement anti-Gaza.
26:11Je ne l'ai pas senti.
26:13Enfin, anti-France Insoumise, plus exactement.
26:16Mais je vous propose de voir cette séquence qui en dit long sur la société d'aujourd'hui
26:21et sur les militants de la France Insoumise.
26:25Vous le voyez, la place s'est remplie.
26:27Il y a actuellement des tambours, beaucoup de keffiers, beaucoup de drapeaux palestiniens.
26:38Et puis, pour le moment, une présence policière plutôt discrète.
26:42On a pu voir uniquement un compartiment de police qui était...
26:48Bon, et elle dit, vous entendez, facho, France Info.
26:54Donc, voilà.
26:57Ils ciblent France Info.
26:59Facho, France Info.
27:00Donc, c'est les militants de la France Insoumise.
27:02Vous imaginez, vous imaginez la réaction médiatique si c'était un militant du Rassemblement National.
27:08Vous imaginez, on va voir comment la presse va traiter cet incident.
27:14Et les syndicats de journalistes.
27:15Voilà, c'est très intéressant.
27:17Je répète que si c'était le Rassemblement National ou LR,
27:22vous auriez demain Mme Le Pen qui serait interrogée en disant
27:26est-ce que vous êtes responsable de ce qui s'est passé ?
27:28Est-ce que vous condamnez ?
27:29Oui, mais même, est-ce que vous êtes responsable ?
27:31Est-ce que vous êtes responsable ?
27:32Donc, c'est quand même une cruelle méprise parce que moi qui écoute...
27:37Oui, mais...
27:38Non, non, c'est une cruelle méprise.
27:39Oui, mais c'est pas... Pardonnez-moi.
27:40Pardonnez-moi, c'est pas le sujet.
27:42Oui, oui, non, mais...
27:43Écoutez, on ne va pas ce soir dire du mal de France Info.
27:45La jeune femme a été agressée.
27:47Pardonnez-moi.
27:48Pardonnez-moi.
27:49Vous me demandez...
27:50Le sujet, c'est l'agression.
27:52Ayant écouté ce que j'ai entendu il y a une heure sur France Info,
27:56vous me demandez un effort méritoire.
27:58Je peux vous le dire.
27:58Écoutez, cette jeune femme a été agressée.
28:00Et je vous demande, effectivement...
28:01Mais ce qui est intéressant, c'est de voir comment...
28:04Alors ça, ça m'intéresse beaucoup.
28:05Parce que la vérité, c'est que si c'était, je vous le répète,
28:08un journaliste qui avait été agressé par LR, par Reconquête,
28:12par Debout la France, pourquoi pas ?
28:13Bien sûr.
28:14Vous imaginez.
28:15Mais vous ne le connaissez pas.
28:16Ils vont dire que c'était quelqu'un qui n'était pas de la France Insoumise,
28:18qui passait par la Parajard.
28:19Vous ne le connaissez pas ?
28:20Et je vais vous dire, ça irait même plus loin.
28:23C'est-à-dire que si c'était quelqu'un de droite,
28:25ou dans un meeting de droite,
28:27ce serait même CNews qui serait responsable.
28:28Allez savoir.
28:29Là, personne ne viendra dire que nous sommes responsables de ça.
28:39Personne.
28:39Mais je souris, mais ce n'est pas drôle,
28:41parce que cette jeune femme, d'abord, elle a réagi comme il faut réagir,
28:43parce qu'elle est agressée.
28:45Bon, ça va être intéressant de voir la réaction.
28:47La violence contre les journalistes est quand même une vieille méthode
28:49d'une partie de l'extrême-gauche, trotskiste,
28:51et même de Jean-Luc Mélenchon,
28:52qui est violent verbalement en permanence avec les journalistes.
28:54On affiche des pancartes avec les photos des journalistes.
28:57Cyril Adouzard avait été victime,
28:59Rutel Krièf avait été victime, vous en avez été victime.
29:01C'est pour ça que les gens demanderaient à...
29:05Mais ils ne lui demanderont pas, Jean-Luc Mélenchon ?
29:06Il faudrait lui demander.
29:08Vous vous souvenez,
29:09vous avez une responsabilité dans la taille de cette journaliste.
29:11Vous vous souvenez,
29:11ceux qui s'en sont pris à des journalistes du magazine Frontier,
29:14à l'Assemblée nationale.
29:15Exactement.
29:16Bien sûr.
29:16Au vu au sud, tout le monde.
29:17Ils passent leur temps à ça.
29:18Bon, Gaza, voyez le bateau Madeleine
29:21et le sujet avec Régine Delfour,
29:22et vous lui dites ce que vous en pensez, Gilles William.
29:24Oui.
29:26Après l'interception du bateau Madeleine par Israël,
29:29Emmanuel Macron demande le retour des six ressortissants français
29:33dans les plus brefs délais.
29:34Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
29:36affirme que les participants à la flottille
29:38avaient été prévenus en amont des risques de leur embarcation.
29:42Mais il annonce également que des agents sont sur place
29:44pour rapatrier les six Français.
29:47Nous avons tenu un discours très clair aux autorités israéliennes
29:51pour éviter tout incident.
29:52et leur annoncer par avance ce que nous avons fait depuis,
29:55c'est-à-dire exprimer notre volonté
29:57d'exercer notre protection consulaire.
29:59Le bateau est parti le 1er juin d'Italie,
30:01avec à son bord 12 militants,
30:03objectif d'énoncer la situation dans la bande de Gaza.
30:07Au cours de la nuit,
30:08la liaison aurait été perdue avec le voilier.
30:11Certains, comme la députée européenne Manon Aubry,
30:14suspectent qu'il ait été intercepté
30:15dans les eaux internationales.
30:17Le bateau de la flottille de la liberté a été arrêté en pleine nuit,
30:22alors que les communications étaient coupées.
30:24Nous n'avons depuis pas de nouvelles de Rima Hassan.
30:26Cette arrestation a été faite en eau internationale.
30:29L'armée israélienne récuse de son côté toute accusation d'arrestation.
30:34Escorté par deux navires de la marine israélienne,
30:37le bateau est entré dans le port d'Ajdod à la nuit tombée.
30:41La difficulté, c'est qu'on a parlé de cette séquence
30:44et d'une certaine manière,
30:45on a fait une forme de publicité à Mme Rima Hassan.
30:47Oui, enfin, je ne suis pas sûr qu'elle soit très bonne.
30:49Honnêtement, d'abord, beaucoup de gens, de bonne foi,
30:53ont compris que ce n'était pas une croisière humanitaire,
30:55mais une croisière publicitaire.
30:57Ils ont trouvé le moyen même de récupérer
30:58des réfugiés soudanais et de les donner aux Libyens
31:02qui les maltraite. Personne n'en parle de ça.
31:04C'est vrai.
31:05Qui les maltraite de manière épouvantable.
31:07Et puis finalement, contrairement aux prévisions apocalyptiques
31:11de M. Mélenchon, où il y allait avoir le feu sur le bateau,
31:16eh bien, ils ont été récupérés.
31:18Je sais que Mme Rima Hassan a eu un sandwich,
31:21œuf dur, tomate avec une feuille de salade.
31:23Je veux dire, au niveau de la bataille des images,
31:26c'est un peu raté.
31:27Et j'ai noté que M. Macron a demandé
31:30à ce que très vite, très vite,
31:33les Français reviennent en France.
31:35Je constate que M. Macron est plus pressé
31:38de voir Mme Rima Hassan d'arriver à Paris
31:41plutôt que M. Boilem Sansal.
31:42Bravo, merci.
31:43Oui, il fallait le dire.
31:45Il fallait le dire.
31:46Oui, il a raison.
31:47De nouvelles de Rima Hassan,
31:49Jean-Luc Mélenchon a écrit il y a quelques minutes,
31:51la police de Netanyahou va livrer les prisonniers
31:53du Madeleine au centre de détention Givonne.
31:57Des rapports d'ONG rapportent des cas de violence
31:59dans ce lieu.
32:00La diplomatie française doit réagir immédiatement.
32:03Il est urgence.
32:03Continuez à suivre sur les réseaux,
32:05rassembler et partager des informations.
32:07Notre mobilisation protège l'équipage
32:08de la flottille de la liberté.
32:10Bon, pour rebondir ce que vous dites,
32:13je n'imagine pas que le président de la République
32:17ne veuille pas voir revenir très vite
32:19sur le sol de France.
32:21Que fait-il ?
32:22Il ne fait pas grand-chose.
32:23Il ne parle pas beaucoup.
32:24Il est très, très, très discret sur le sujet.
32:27Il est beaucoup plus prolixe
32:29vis-à-vis d'un État agressé
32:30plutôt que vis-à-vis d'une dictature.
32:32C'est tout ce que je constate.
32:33J'entends.
32:34Ça, je peux entendre ce que vous dites.
32:35Mais ça n'enlève pas la première phrase que j'ai dite.
32:39Oui, enfin, ça...
32:39Encore heureux qu'il soit content
32:42de revoir un jour M. Boilem Sansal.
32:44Pardon, Pascal Praud,
32:45les faits sont têtus.
32:46Pardon, Pascal Praud,
32:48le ministre des Affaires étrangères
32:49a qualifié M. Xavier Driancourt
32:52qui, lorsque M. Boilem Sansal
32:54a été emprisonné
32:55en tant qu'ancien ambassadeur de France en Algérie
32:57qui a donné des pistes,
32:58d'être un agent de l'extrême droite.
33:01Donc, pardon, les faits sont têtus.
33:02Non, mais c'est vrai,
33:03je voulais modérer la parole
33:06de notre ami Golnadel,
33:09mais je dois me ranger
33:10et que cet argument
33:12pèse tout son poids dans ce débat.
33:15La droite européenne,
33:17donc, qui était réunie aujourd'hui.
33:19La droite européenne,
33:20elle était réunie.
33:22On a entendu tout à l'heure Marine Le Pen.
33:25Mais avant cela,
33:26avant de parler de la droite européenne,
33:27pardonnez-moi de l'auteur présumé
33:29du meurtre de Benoît,
33:3017 ans, tué à Dax,
33:31en marge de la victoire du PSG,
33:32qui s'est rendu lui-même,
33:33d'ailleurs, au commissariat de Bordeaux.
33:35Le suspect de 16 ans
33:35faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol.
33:39Le père, évidemment, de Benoît,
33:41a pris la parole.
33:42Et ce père, effectivement,
33:43a exprimé sa colère.
33:45J'observe que dans l'espace médiatique,
33:46on n'entend pas beaucoup le père.
33:47On entend toujours les pères ou les mères
33:49lorsqu'ils viennent dire
33:50« Vous n'aurez pas ma haine ».
33:52Alors ça, c'est un discours
33:53qu'adorent les médias.
33:55Ils adorent quand, effectivement,
33:57un père ou une mère
33:58vient de perdre son enfant,
33:59tué, et dit
34:00« Ne récupérons pas d'instrument. »
34:03Vous avez raison.
34:04Alors ça, les médias adorent ça.
34:05Mais là où M. Jardin,
34:07du Bataclan,
34:08ne l'entend pas, lui.
34:09Oui, parce qu'effectivement,
34:10c'est toujours la même chose.
34:11C'est-à-dire que le discours du père,
34:13qui est d'une grande violence,
34:13mais parce qu'il est dans une grande colère
34:15et on peut le comprendre,
34:16ce n'est pas un discours
34:18pour l'espace médiatique.
34:20Écoutez, voyez ce sujet
34:22et nous réagissons ensuite.
34:24Il était le plus jeune,
34:28fiché par Interpol.
34:30Âgé de 16 ans,
34:31il était ciblé par une notice rouge
34:33qui indique le caractère dangereux
34:35d'un individu.
34:37Traqué à échelle mondiale,
34:38il s'est rendu aux autorités samedi,
34:40à Bordeaux.
34:42Le jeune homme,
34:43déjà connu par la police
34:44pour des faits de port d'armes
34:45et suspecté d'avoir tué le jeune Benoît
34:47le soir de la victoire du PSG
34:50en Ligue des Champions,
34:50en lui assénant
34:52deux multiples coups de couteau au thorax.
34:55Lors de son interrogatoire
34:56de première comparution,
34:58le suspect a décidé de garder le silence.
35:00Mais selon les premiers éléments,
35:02les deux jeunes se connaissaient.
35:04Le suspect de 16 ans
35:05aurait donné rendez-vous à Benoît
35:07dans cette petite rue
35:08après lui avoir volé sa casquette
35:10quelques jours auparavant.
35:12Le juge a décidé de retenir
35:13la préméditation
35:14et a mis en examen le suspect
35:16pour assassinat.
35:18Ce dernier risque une peine
35:19de 20 ans de réclusion criminelle
35:20en raison de sa minorité.
35:22Il a été placé
35:23en détention provisoire.
35:26Une liste tragique
35:28qui continue
35:30de s'écrire au sang,
35:33par le sang de ces jeunes.
35:35Il ne se passe plus d'une semaine
35:36qu'on n'est pas un Elias,
35:38un Benoît, un Thomas.
35:40Et pendant ce temps-là,
35:41on continue à dire
35:43il faudrait, il faut.
35:45Je commence un petit peu
35:46à me lasser d'entendre
35:47garde des sceaux,
35:49par exemple,
35:50dire il faut faire.
35:51Fais-le.
35:52Au pouvoir, tu le fais.
35:54Il faut le faire.
35:56Il faut trancher,
35:57il faut agir.
35:57Il faut faire.
35:58Il faut du courage.
35:59La réforme Belloubet,
36:00elle est très mauvaise.
36:01On l'abroge.
36:01Abroger, là.
36:02Bien sûr.
36:02Il faut l'abroger.
36:04Parce que, voilà,
36:05parce que pendant ce temps-là,
36:06il y a des jeunes qui meurent
36:07parce que d'autres
36:08n'ont pas été arrêtés
36:09suffisamment.
36:10Voilà.
36:11Exactement.
36:12Mais c'est juste...
36:12La différence, c'est que je pense
36:13qu'aujourd'hui,
36:13on est dans une séquence
36:14où on ne peut pas faire
36:15ce qu'on veut, forcément.
36:17Mais alors, plus personne
36:17n'est responsable de rien.
36:18Mais il faut deux choses.
36:21Évidemment, un référendum.
36:22La chose la plus importante,
36:24c'est un référendum sur la Constitution
36:25pour expliquer que la Constitution,
36:27d'abord,
36:27elle passe devant les lois européennes.
36:29Ça, c'est la première chose.
36:31Ne comptez pas une réforme
36:31avant 2027.
36:32Non, mais ça, c'est la première chose.
36:33Oui, mais il faut un référendum.
36:34Tout à fait.
36:35Donc, il faut un changement de...
36:36Bon, ça, c'est vraiment une chose
36:37mais essentielle.
36:38De dire maintenant
36:39et quand une loi européenne
36:40ou quand une loi européenne
36:42ou un traité européen...
36:43Antérieur.
36:44Bon, ça, c'est la première chose.
36:45C'est extrêmement important.
36:46C'est pas essentiel,
36:47c'est existentiel.
36:48Comment ?
36:48C'est très important.
36:49C'est pas essentiel,
36:49c'est existentiel.
36:51Existentiel.
36:51Et vous préférez, donc voilà.
36:53Mais tout le monde,
36:55on dit tous la même chose,
36:56d'ici 2027,
36:57il ne va pas se passer grand-chose.
36:59C'est pour ça qu'on peut...
37:00La faute à celui
37:00qui a fait la distribution.
37:01On n'a pas réclamé le départ
37:02de qui que ce soit
37:03mais quelque part,
37:04on peut le souhaiter.
37:05Ben voilà.
37:06Bon, la droite européenne,
37:07justement,
37:08les groupes patriotes
37:09pour l'Europe du Parlement européen
37:10s'est donné rendez-vous
37:11dans le Loirès au lundi.
37:12Un an après les élections européennes,
37:14le Rassemblement national
37:15et ses alliés ont organisé
37:16une fête de la victoire.
37:18C'est à Mont-Orman,
37:19sur Vernisson,
37:21et c'est près de Montargy.
37:22De nombreux dirigeants de droite
37:23s'étaient donnés rendez-vous.
37:25Et il y avait notamment
37:26Victor Orban,
37:27il y avait le vice-président
37:28du Conseil des ministres italien,
37:30Matteo Salvini,
37:30il y avait le leader
37:31du parti espagnol Vox
37:33Santiago Abascal.
37:35Et je vous propose
37:35peut-être d'écouter
37:36Marine Le Pen
37:38sur les mouvements patriotes
37:40contre,
37:41elle voit,
37:42l'Union européenne notamment,
37:44contre les mouvements patriotes.
37:49L'Union européenne
37:51coche toutes les cases.
37:53C'est un empire marchand,
37:55wokiste,
37:56ultra-libéral.
37:57Et parce que c'est sa nature,
37:58sa volonté,
37:59c'est un empire
38:00contre nos nations.
38:03C'est un empire
38:03qui manipule
38:05et menace,
38:05ordonne et désordonne,
38:07impose et opprime.
38:10Cette servitude programmée,
38:11nous ne l'acceptons pas.
38:13Là, c'est intéressant
38:15parce qu'on est évidemment
38:16à la tribune,
38:18mais ce n'est pas wokiste.
38:20L'Union européenne
38:21n'est pas 100% wokiste.
38:22et elle n'est pas non plus
38:24ultra-libérale.
38:28Ce n'est pas ça
38:28l'ultra-libéralisme.
38:31Elle est d'essence libérale.
38:33J'aimerais qu'elle le soit plus.
38:35Ça ne me frappe pas beaucoup
38:38que l'Union européenne
38:39soit très libérale.
38:41Je ne vois pas
38:43que l'Europe
38:44soit un empire non plus.
38:46Un empire
38:46au sens de
38:47la salisation
38:48des États
38:48qui le composent.
38:49Un empire
38:50aux pieds fragiles
38:51par rapport à Trump
38:53ou aux Chinois.
38:55Ce qui est intéressant,
38:57je trouve,
38:57dans l'exposé de Marine Le Pen,
38:58c'est qu'à mon avis,
38:59une majorité de Français
39:00et peut-être même d'Européens
39:02partagent son constat.
39:03La question que je me pose,
39:04c'est comment se fait-il
39:05qu'une majorité des Français
39:06partagent ce constat
39:07contre le wokisme,
39:08etc.
39:09et que pour autant,
39:10ces parties-là
39:10ne soient pas au pouvoir
39:11pour la réception
39:12de ces...
39:12On leur annule
39:14le référendum.
39:15On fait des coalitions
39:17factices contre eux.
39:19Ce n'est pas facile.
39:20On a toute une presse
39:21publique contre eux.
39:23Ce n'est pas facile.
39:23Alors, écoutez le deuxième passage
39:24que je voulais vous faire écouter
39:26contre les mouvements patriotes
39:28et elle le dit
39:29à l'Union Européenne
39:30et contre ces mouvements.
39:31Marine Le Pen.
39:33Voyez ce qui s'est passé
39:34en Roumanie.
39:35Voyez les tentatives
39:36d'interdiction ici et là.
39:38Les persécutions judiciaires
39:39partout
39:40contre les mouvements patriotes.
39:41Et regardez
39:42ce qui se passe en France
39:44où l'on veut interdire
39:45en violant
39:46tous les principes du droit
39:47à la principale opposante
39:49que je suis
39:49de se présenter
39:50à l'élection présidentielle.
39:54Ce n'est pas seulement,
39:58mes amis,
39:58une profonde
39:59et scandaleuse injustice.
40:01C'est un mauvais coup
40:02à la démocratie.
40:04Ni ici,
40:05ni nulle part en Europe.
40:06Nous les laisserons
40:07interdire au peuple
40:08de choisir
40:09leur dirigeant.
40:10Bon, c'est vrai
40:11qu'il y a le sentiment
40:13chez les Français
40:15que les petits hommes gris
40:17au-delà des politiques
40:18ont capturé le pouvoir
40:19pour eux,
40:20la technocratie.
40:21Et au fond,
40:22moins ils entendent le peuple,
40:23plus ils sont contents.
40:25Et ça,
40:25c'est depuis le Covid.
40:27Le Covid,
40:28c'est une rupture.
40:29Ils ont mis tout le monde
40:30dans les maisons.
40:32Ils se sont rendus compte
40:33que ça ne bougeait pas,
40:34que les Français
40:35étaient très résilients,
40:36personne ne bougeait.
40:37Et maintenant,
40:38ils avancent
40:38de cette manière-là.
40:41Il y a la technocratie,
40:42il y a la médiacratie.
40:44Il n'y a pas
40:44que la technocratie.
40:46Et la médiacratie,
40:47quand Marine Le Pen
40:48prend l'exemple
40:49de la Roumanie,
40:50c'est quand même exemplaire.
40:52C'est quand même
40:52une élection
40:53qui a été annulée
40:56sous prétexte
40:57non prouvé
40:58qu'il y avait
40:58des ingérences étrangères.
41:00Je n'ai pas entendu
41:02l'essentiel
41:03de la presse française
41:04se rebeller.
41:05C'est les mêmes.
41:06On vit,
41:06pardon de vous le dire,
41:07on vit dans un univers
41:08extrêmement inquiétant.
41:10Mais dans cet univers
41:13de la technocratie,
41:16de la médiac
41:17ou médiocratie,
41:18la hantise numéro un,
41:20c'est Marine Le Pen
41:20au pouvoir.
41:22Donc tout sera bon
41:23pour qu'elle ne vienne pas.
41:27Marine Le Pen,
41:28c'est Trump,
41:28c'est les mêmes.
41:29pour le...
41:31Alors d'ailleurs,
41:32les programmes sont différents,
41:33mais c'est exactement
41:33la même chose.
41:34Donc Trump,
41:35c'est le diable,
41:36Marine Le Pen,
41:36c'est le diable,
41:37et Victor Orban
41:39est le diable,
41:39etc.
41:40Chez nous,
41:40la justice est indépendante.
41:42Ah bon ?
41:42Oui.
41:43Vous avez vu
41:43que votre ami Soulard,
41:44qui est le premier...
41:45Le premier président.
41:47Et à qui il a parlé ?
41:48Mediapart.
41:49Et ça...
41:50Mais dans quel pays
41:51on est...
41:52Attendez.
41:53Dans quel pays on est ?
41:54Intéressant que Soulard.
41:55Que monsieur Soulard,
41:56premier magistrat de France,
41:58donne une interview
41:59à qui il la donne ?
42:00À un média d'extrême-gauche,
42:01à Edouard Plenel ?
42:03Mais enfin...
42:03Et...
42:05Je termine.
42:06Et le ministre de la G6
42:08ne dit rien ?
42:09Non.
42:09Et ça vient après
42:10l'interview
42:12de monsieur Réminet,
42:13le procureur général,
42:14Cassation,
42:15après les déclarations
42:17et les communiqués
42:18de madame la procureure
42:20de Paris,
42:20Laure BQO,
42:22il y a une montée
42:23en puissance,
42:24je dirais,
42:24du corporatisme judiciaire
42:26au plus haut niveau
42:27pour dire à qui
42:28s'adresser à qui ?
42:29Au ministre,
42:30c'est plus votre affaire
42:31la justice.
42:32C'est nous qui dirigeons.
42:33C'est pas que le...
42:33C'est nous qui déterminons
42:35la poésie.
42:36Et notre justice,
42:37elle est bonne.
42:37Elle est pas la justice.
42:39C'est pas vrai.
42:40Elle est indépendante.
42:40Jean, c'est pas que le corporatisme.
42:42C'est l'idéologie aussi.
42:43C'est l'idéologie.
42:43Bien sûr.
42:44Mais vous, là encore,
42:46c'est M. Soulard.
42:47Oui, Christophe Soulard.
42:49Vous imaginez
42:49s'il donnait par exemple
42:50son interview,
42:53alors je ne sais pas,
42:53à présent ?
42:54National Hebdo,
42:55ça existe encore.
42:56Je crois à présent.
42:57Oui, mais...
42:58Voilà.
42:59À présent.
43:00Mais les gens diraient...
43:01Oui.
43:02Déjà,
43:03lorsqu'Emmanuel Macron
43:04a eu le malheur...
43:06Le malheur actuel.
43:07Voilà.
43:08Vous finissez mes phrases,
43:09j'adore.
43:09Mais si ça m'est parlé
43:12à ma place comme ça,
43:12ça sera plus rapide.
43:14Mais un jour actuel.
43:15Je vais dire.
43:16Il y a les idres.
43:18Quand il a parlé
43:19à Valeurs Actuelles,
43:20déjà il s'est fait...
43:21Alors Actuel,
43:22c'est le droit de droite,
43:23sans doute.
43:24Mais...
43:25Mais qu'il parle,
43:26la métier de part.
43:26C'est formidable d'ailleurs.
43:27Mais ce monde,
43:28j'assure,
43:28ce monde est formidable.
43:29Mais il faudrait
43:29qu'il parle aux autres aussi.
43:30Mais il ne parlera jamais aux autres.
43:32Il est libre de parler à qui il veut.
43:36C'est vrai que ça pose question.
43:37Et puis on est libre
43:38de donner notre...
43:38Le média...
43:39Mais ils ne viendront jamais ici.
43:41Jamais ils ne viendront pas.
43:41C'est dommage
43:42parce que j'ai invité
43:42Madame Lorbicot.
43:43Vous savez que Madame Lorbicot,
43:44ça fait plusieurs jours
43:45que je le dis.
43:45Nous l'avons invité,
43:47c'est Thomas Bauder
43:47qui m'a raconté ça,
43:48qui dirige la rédaction.
43:50Elle n'a même pas répondu.
43:51Et elle est allée à BFM
43:52le lendemain.
43:54Elle n'a même pas répondu.
43:55Est-ce que les invocations
43:56vont dynamiter son récit dominant ?
43:58Idéologiser ?
43:59Et puis il y a autre chose,
44:01c'est que les questions,
44:03pardonnez-moi de le dire comme ça,
44:04c'est-à-dire qu'ils savent très bien
44:05que les questions
44:07qui seront posées
44:08peut-être sur ce plateau
44:09sont peut-être un peu dérangeantes
44:11pour M. Rémi Hetz,
44:14pour Mme Lorbicot.
44:15Parce que quand on va leur dire...
44:17C'est vous qui preniez cet exemple
44:19qui était excellent,
44:20M. Soulard, je crois,
44:21il disait
44:21il ne faut pas mettre en prison
44:22lorsqu'on peut...
44:24Non, alors, pour être tout à fait juste,
44:27l'interview complète
44:29de M. Soulard
44:30est finalement
44:31assez modérée.
44:34C'est ce qu'a retenu
44:35l'AFP
44:35qui est particulier.
44:37Quand disent que Mme Bécot
44:39se permettait
44:40de donner
44:41son opinion personnelle
44:43sur ce qu'il faudrait faire
44:45ou ce qu'il ne faudrait pas faire,
44:47pardon, je le dis
44:48avec tout le respect
44:48que je lui dois,
44:49elle est là
44:50pour exécuter les textes.
44:52mais je suis d'accord avec vous.
44:55Avec une sémantique.
44:56Mais les procureurs
44:57ne pas parler en fait.
44:59Les procureurs peuvent parler
45:01pour donner
45:02des informations
45:03sur l'affaire
45:04qu'ils traitent,
45:05mais je n'entends pas
45:06qu'un procureur
45:07fasse de la politique pénale.
45:09Je suis désolé de vous le dire.
45:10Je n'ai pas voté
45:11pour un procureur,
45:12il n'est pas légitime
45:13à mes yeux
45:13pour donner son avis
45:15sur la politique pénale.
45:16Il le fait
45:17par le biais syndical.
45:18Il sert l'État.
45:19Il n'est pas là
45:20pour donner son avis.
45:21Le dernier exploit
45:22du parquet de Paris.
45:24Accepter une plainte
45:25d'une organisation
45:26radicale pro-palestinienne
45:27acceptant la notion
45:29de génocide
45:30et classer
45:31et au contraire
45:32classer sans suite
45:34tout ce qui tourne
45:35autour de l'apologie.
45:37Notamment...
45:38Gauthier.
45:39Gauthier Lebray.
45:40Bon, on va terminer
45:40avec plus de légèreté.
45:41Figurez-vous.
45:42Bonjour, monsieur Lebray.
45:43Vous allez bien ?
45:44Vous allez bien ?
45:45Très bien, vous-même.
45:46Bon, vous avez...
45:47Il y a beaucoup d'actualités
45:48ce soir.
45:48Alors, bon,
45:49on a une actualité
45:50très rude ce soir.
45:51On va essayer de finir
45:53avec quelque chose
45:53d'un peu plus léger.
45:54Est-ce que vous avez tous
45:55regardé hier
45:56ce match extraordinaire
45:57de tennis 5h29 ?
45:58Oui.
45:59Bon.
45:59Vous avez regardé
46:00les 5h29 ?
46:01L'intégralité.
46:02C'était formidable.
46:03Ah bon ?
46:03J'ai même mangé
46:04avec une assiette
46:04devant la télé
46:05parce que ça a débordé...
46:07C'est quand même...
46:08C'est sportif de casal.
46:09Ça a débordé
46:09l'heure du repas.
46:10Ce qui m'a valu
46:11quelques...
46:12Quelques fois.
46:13J'ai voté avec nos invités
46:14qui étaient là.
46:15Vous aviez des invités ?
46:16J'avais des invités.
46:17J'ai abandonné mes invités.
46:19C'est assez grossier.
46:20Mais bon,
46:21ils ont compris.
46:22Bon.
46:22Et moi, je trouve...
46:23Je veux dire,
46:24d'abord,
46:24le match était extraordinaire.
46:25Nous sommes d'accord.
46:26On avait peur
46:27après Nadal,
46:29Federer,
46:30Djokovic
46:31qui s'éloignait
46:32de perdre
46:33l'intensité du tennis,
46:35son intérêt.
46:36On retrouve
46:36deux champions incroyables.
46:38Deux ovnis
46:39qui sont descendus
46:40sur la terre
46:40de Roland-Garros.
46:41Yannick Siner,
46:4322 ans
46:44et Alcaraz,
46:4522 ans.
46:46Le match hier,
46:46il est absolument extraordinaire.
46:48Vraiment,
46:48c'est la plus belle finale
46:50de Roland-Garros,
46:50peut-être de tous les temps.
46:51C'est en tout cas
46:52la plus longue
46:53et c'est...
46:55Non mais...
46:55C'est des jeux...
46:56Des renversements de situation.
46:57Exactement.
46:58Bon, ça c'est formidable.
46:59Et puis la classe
47:00de ces jeunes gens
47:00quand ils prennent la parole
47:01ou ils remercient
47:03les ramasseurs de balles
47:05ou ils remercient
47:05l'organisation
47:06ou ils saluent
47:06leurs adversaires.
47:08C'est vraiment...
47:09C'est formidable.
47:10Il n'y a pas eu
47:10des meutes après.
47:11Il n'y a pas eu des meutes.
47:13Non.
47:13C'est comme dans le pèlerinage
47:14de Chartres,
47:14il y avait 20 000 personnes,
47:15il n'y a pas eu des meutes.
47:16Comme quand les pensées
47:17étaient à Boulogne.
47:18On aurait imaginé
47:19à Boulogne...
47:19Exactement.
47:20Le pèlerinage de Chartres,
47:2220 000 personnes,
47:23ça se passe bien.
47:24Il y a des rassemblements
47:26plus populaires.
47:27Alors je vous...
47:27Il y a beaucoup d'images
47:28qu'on a vues depuis hier
47:28mais je voulais simplement
47:29vous montrer Alcaraz
47:30avec les ramasseurs de balles
47:32parce que c'est une image
47:32que j'ai trouvée
47:33tendre,
47:35sympathique
47:36et formidable.
47:37Sous-titrage Société Radio-Canada
47:42C'est parti !
48:12Un jour, Gauthier Le Brette, c'est vrai, les ramasseurs de balles deviennent des champions
48:33C'est très bien, c'est le cycle
48:44Vous allez parler de quoi ?
48:49On va commencer cette émission en apportant notre soutien à notre consoeur de France Info
48:53qui a été agressé place de la République en marge de cette manifestation de la France insoumise
48:59Je vous entendais tout à l'heure dire si c'était dans un meeting de reconquête ou du rassemblement national
49:03Moi je me souviens, je ne crois pas qu'il y a eu d'agression physique
49:07mais les journalistes de quotidien avaient été agressés au moins verbalement dans un meeting de reconquête
49:12J'en avais parlé puisque c'était moi qui étais à ce meeting sur CNews
49:16On va voir si on en parle autant quand c'est un meeting de la France insoumise
49:20Et vous verrez, faites très attention, on entend
49:22parce qu'il va y avoir une tentative sans doute de dire que ce qu'on a vu, on ne l'a pas vu
49:28On entend l'homme dit facho France Info
49:32On l'entend clairement
49:34Donc il ne s'agit pas de dire qu'on pensait que c'était une autre télévision
49:38Bien sûr
49:38Et je vois certains mots s'y apparaître, altercation
49:42Donc on va essayer de dire qu'elle les mette sur un pied d'égalité
49:46parce qu'elle a fait un geste pour repousser l'individu au départ
49:49Oui mais c'est très intéressant et je vous répète, et vous le direz, si ça se passait dans un meeting de droite
49:56Tous les journalistes de France seraient déjà derrière leur écran
50:02Appelleraient les sociétés de journalistes pour dire qu'effectivement le climat anxiogène qui existe en France
50:10conduit à agresser des journalistes et je l'ai dit tout à l'heure, je pense que CNews seraient responsables de cette agression
50:18Là au moins, personne ne nous dira que nous y sommes pour quelque chose
50:23Il est 20h01, c'est donc Gauthier Lebrecht qui va prendre la succession avec eux, vous êtes avec qui ce soir ?
50:31Jean-Claude Dacier
50:32C'est du boulage
50:34C'est du boulage, Vincent Roy, voilà, la bande habituelle
50:39Enfin vous voulez... et encore ?
50:43Éric Tegner aussi comme tous les soirs
50:45Laurent Capra était là, Mathieu Cass était à la vision, Laurent à la réalisation, Timur était au son, merci à Benjamin Nau, à Lucas Consalves, Félix Pérolas
50:54Toutes ces émissions seraient retrouvées sur CNews.fr, rendez-vous demain matin sur la chaîne 14, bonne soirée
51:01Sous-titrage Société Radio-Canada