- 12/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonsoir à tous, c'est Elisabeth Lévy, Gilles-William-Goldadel, Geoffroy Lejeune, Joseph Masses-Caron et Yohannouzaï sont avec nous ce soir pour évoquer l'actualité avec cet incroyable crash.
00:11Une personne a survécu au crash d'un avion. Je crois que c'est sans doute une première, en tout cas c'est extrêmement rare, surtout lorsque tous les autres sont décédés.
00:21A destination de Londres, l'avion s'est écrasé aujourd'hui avec 242 passagers et membres d'équipage après son décollage et un homme, Ramesh Bouchard-Vada, 38 ans, est rescapé.
00:34Et vous avez sans doute vu cet homme qui a échappé à la mort. Je vous propose de voir le sujet de Maxime Leguay.
00:43Un appareil réduit en cendres, carbonisé par l'explosion survenue au moment du crash.
00:49Il est 13h39 ce jeudi, heure locale, lorsque le vol Air India 171 décolle de l'aéroport d'Amedabad, avant de s'écraser quelques instants plus tard sur une faculté de médecine du nord-ouest de l'Inde.
01:03A son bord, 242 passagers et seulement un survivant miraculé, selon les autorités indiennes.
01:10Le ministre de l'Aviation s'est rendu sur les lieux de l'accident.
01:13Je suis totalement bouleversé par l'incident qui s'est produit aujourd'hui près de l'aéroport d'Amedabad.
01:21C'est tragique et horrible.
01:23Mes condoléances, mes prières et mes pensées vont aux familles des victimes et nous essayons de leur apporter toute l'aide possible.
01:29L'avion avait comme destination finale l'aéroport londonien de Gatwick et transportait 53 passagers de nationalité britannique.
01:37A Londres, le ministre des Affaires étrangères a réagi.
01:40Mes pensées accompagnent ceux qui ont été touchés par le tragique crash d'avion.
01:45Je peux confirmer que le ministère travaille en urgence avec les autorités locales pour soutenir les ressortissants britanniques et leurs familles
01:52et a mis en place une cellule de crise à la fois à Delhi et à Londres.
01:56La direction de l'aviation indienne précise que le pilote avait plus de 8000 heures de vol à son actif
02:01et qu'un signal de détresse a été envoyé depuis l'avion au moment du décollage.
02:05Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances et les raisons qui ont conduit à la catastrophe.
02:11Et il y a des images de ce survivant, de ce miraculé, absolument sidérant quand même.
02:19Parce qu'en plus, là on le voit allongé, mais on a vu des images où il marchait.
02:25Il marchait, il allait rejoindre évidemment les secours.
02:31Donc c'est absolument, je ne sais même pas, les conditions dans lesquelles...
02:35C'est pro-destin ce monsieur, mais...
02:36Le karma.
02:37Je ne sais pas, mais en tous les cas c'est la fin d'une légende urbaine.
02:40Vous savez, on disait toujours que les seuls survivants dans les crashs d'avion, c'était les passagers du fond.
02:45Et il était aux 11 ans.
02:48Et c'est un Boeing quand même, ça c'est quand même...
02:51Alors, encore une fois un Boeing.
02:52Voilà ce qui va être dit.
02:53C'est-à-dire Boeing ayant eu, à partir des années 2000, des dizaines et des dizaines d'accidents et d'accidents.
03:02Et là l'avion manifestement, il n'arrive pas, on voit sur l'image, il n'arrive pas à prendre son envol, il n'arrive pas à décoller.
03:07En fait, c'est le cauchemar que tout le monde vit lorsqu'il monte dans un avion, de voir un avion ne pas prendre son envol.
03:18C'est-à-dire qu'on sait bien que ce sont les premières minutes qui sont les plus importantes.
03:21Et il y a toujours une petite, j'imagine, appréhension.
03:25Moi je confesse, c'est très craintif au décollage.
03:28J'ai même pris des stages pour ça.
03:30Non.
03:31Alors que vous me savez, en principe, courageux physiquement.
03:35Mais si on pouvait éviter de faire des plaisanteries sur...
03:39C'est pas moi ?
03:40Non mais je dis, très sincèrement, je compte jusqu'à 100 au moment du décollage.
03:47C'est vrai ?
03:47Ah oui, je ne suis pas bien.
03:48Alors que l'avion reste toujours le moyen de transport le plus sûr au monde.
03:51C'est ce que je me dis.
03:52Et de très, très, très loin.
03:53Et de très, très loin.
03:54Mais c'est vrai que...
03:56Et en même temps qu'on parlait des 53 passagers de Londres à Gatwick qui vont apprendre la mort d'un des leurs,
04:03je pensais à Nicolas Sarkozy qui raconte ça incroyablement d'ailleurs en 2009.
04:08le Rio-Paris.
04:09C'est lui qui annonce en 2009, il est donc président de la République, qui annonce dans la salle de Roissy à ceux qui sont en face de lui.
04:22Il va à Roissy et il dit qu'il n'y a probablement aucun survivant.
04:26Il le dit en ces termes-là, me semble-t-il.
04:27Il y a le Concorde qui s'est écrasé aussi de Paris.
04:29Oui, c'est un autre chose.
04:31Mais là, il y avait en face de lui, il y avait des familles.
04:37Donc tu es en train d'apprendre aux gens qui vont mourir, plus exactement des gens de...
04:42Et d'ailleurs...
04:42Des familles, ceux qui sont morts.
04:44Dans le même genre qu'Arma, je me rappelle, à l'époque, on avait interviewé des petits jeunes.
04:49Il y avait quelqu'un qui voulait absolument monter dans cet avion.
04:52Et les petits jeunes, ils leur avaient vendu, des petits jeunes qui pouvaient prendre 24 heures de plus,
04:57ils avaient vendu leur billet à ce monsieur.
05:00Et là, on se dit aussi, c'est comme le karma.
05:04Bon, direction Neugent.
05:05Le collège de Neugent a rouvert ses portes aujourd'hui, jeudi, deux jours après le meurtre d'une surveillante.
05:11Afin de lui rendre hommage, une minute de silence a été observée dans tous les établissements scolaires du pays à midi.
05:15Je vous propose de voir le sujet de François Tiskevitch.
05:19Je vous invite maintenant à observer une minute de silence.
05:23Il est midi dans ce collège de Marc-en-Barreul.
05:26Comme dans tous les établissements scolaires du pays, une minute de silence est observée en mémoire de Mélanie.
05:35Quelques heures plus tôt à Nogent, le collège Françoise Dolthor ouvre ses portes aux élèves,
05:40escortés par des gendarmes et la protection civile.
05:43Un retour forcément chargé en émotions pour les collégiens et leurs parents.
05:46Ça va me faire bizarre de ne plus voir Mélanie, les récréations.
05:51J'ai peur que ça recommence, mais sinon je sais qu'il y a les surveillants qui sont là.
05:57Il y a le personnel du collège, donc on est quand même un peu en sécurité malgré ce qui s'est passé mardi.
06:02Elle a été choquée, oui, bien sûr, comme beaucoup d'élèves.
06:06Enfin, c'est pas quelque chose qui se passe très souvent, c'est pas quelque chose qu'on a envie de voir non plus.
06:12Puis ici, on est en Haute-Marne, c'est pas le genre de choses qui se passent non plus.
06:15Au sein de l'établissement, une cellule psychologique est activée au moins jusqu'à la fin de la semaine
06:20et l'emploi du temps des élèves est adapté aux circonstances, comme nous l'explique cette collégienne.
06:25On a fait des mots, des choses pour Mélanie, pour la famille Mélanie.
06:29C'était plus un poème, expliquer que c'était une jeune femme extraordinaire, elle rigolait, elle était souriante, elle aidait tout le monde.
06:38Une marche blanche est organisée par les proches de Mélanie, ce vendredi à 18h, au départ du collège de Nogent.
06:46Et j'apprends à l'instant, c'est le Figaro qui donne cette information, une loi transpartisane pour interdire la vente de smartphones au moins de 15 ans.
06:56Et c'est la socialiste Aïda, Adizébeth et le député d'Horizon, Jérémy, Patrier, Lettus, qui vont déposer une proposition de loi transpartisane dans les prochains jours.
07:09L'initiative a de quoi surprendre, dit le Figaro. Elle est pourtant révélatrice d'une assemblée nationale sans majorité.
07:14Le smartphone est une bombe à retardement, une armée de destruction massive du lien entre les enfants et les parents, de l'attention du sommet et de l'estime de souhait de ça.
07:21C'est vraiment n'importe quoi. Je ne peux pas vous dire autre chose. C'est n'importe quoi.
07:27Les parents doivent simplement surveiller l'utilisation du smartphone de leur enfant.
07:32En fait, c'est comme si vous disiez, je vais supprimer toutes les voitures s'il y a des accidents.
07:37C'est ça qui est lié. Et on est aujourd'hui avec des députés de ce type qui font de la com.
07:44Je suis moins sévère que vous. D'abord, c'est impossible à faire. Vous allez interdire les smartphones à au moins de 15 ans ?
07:51Pardon, mais très sincèrement, je n'ai pas réfléchi beaucoup, mais ça ne me choque pas. Il y a beaucoup de parents, je sais que M. Lejeune ne fait pas partie de ceux-là,
08:00qui n'ont pas le courage d'interdire à leurs enfants l'usage, à partir d'un certain âge, du smartphone. Je trouve que ça n'est pas ridicule.
08:15Mais faisons déjà appliquer la loi qui les interdit aux collèges et aux lycées. Le problème, c'est qu'il y a une loi déjà pour cela, ou une circulaire.
08:21Ce n'est pas suffisant. Il est mis en examen pour meurtre. Mais il a 14 ans, il est en prison ? Oui, c'est possible.
08:32Mais dans une prison ? Oui, c'est une prison particulière pour jeunes. Il n'est pas enfermé en même temps que des délinquants de haut vol.
08:40Il n'est pas au beau maître. Il n'est pas au beau maître. Il est dans un quartier pour jeunes. J'imagine que je ne sais pas où il est.
08:45Oui, dans ces cas-là, comment ça se passe ? Parce que c'est une prison.
08:49Ça s'appelle une prison. Il est en détention.
08:53Donc il est en détention provisoire dans une prison française. Mais forcément, dans une prison, il y a très peu de gens qui sont des mineurs en France.
08:59Il y en a peu, mais il y en a quand même.
09:00Donc forcément, il est non pas au contact, mais dans le même lieu où il y a d'autres prisonniers qui sont des annuels.
09:07Mais il y a des quartiers pour mineurs, c'est ça que tu nous dis ?
09:09Ce qui me frappe dans cette affaire, c'est la tentative désespérée d'un grand nombre de personnes de trouver des raisons, d'expliquer cette horreur par des troubles mentaux
09:23et de rechercher avec une lanterne, s'il y a 10 ans, 20 ans, que sais-je, sa famille.
09:28Vous savez, maintenant, en généalogie, vous pouvez remonter loin. Vous pouvez remonter pratiquement un siècle.
09:34S'il y a un traumatisme qui se fait...
09:36Pardonnez-moi, mais les gens qui réfléchissent à ça, vous êtes sur 4 générations sur l'émotion.
09:41Oui.
09:41Et sur les séquelles émotionnelles. Sur 4 générations.
09:44Ceux qui s'intéressent notamment à la mécanique quantique.
09:46Je connais très bien, mais je vais vous répondre.
09:48Je vais vous répondre ce que je réponds à toutes ces personnes, à toutes les personnes qui me disent ça.
09:53Je dis oui, sans doute.
09:54Mais toutes les autres personnes qui ont connu ce type de traumatisme ne sont pas passées à l'acte.
09:59Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir pourquoi c'est passé à l'acte.
10:01Et là, dans l'affaire qui nous intéresse, qui est très importante,
10:05c'est que vous avez un assassin qui revendique, qui dit « je suis responsable de mes actes ».
10:12Et vous avez tout autour les gens qui essayent de le déresponsabiliser.
10:15Mais c'est normal, Joseph, on a un crime sans pourquoi.
10:17Mais oui, mais parce que ça inquiète tellement.
10:20Mais c'est normal qu'on soit inquiet.
10:21Un crime sans pourquoi, ça inquiète.
10:23Bon, maintenant, il ne faut pas faire écouter le fait qu'il y ait des crimes sans pourquoi.
10:27En tout cas, ce pourquoi qu'il y ait la psychologisation en permanence.
10:31C'est l'étranger de Camus.
10:33C'est l'absurde, c'est le meurtreau.
10:36Le mal sans raison.
10:40Mais oui, le mal existe.
10:41Bon, alors, le mal existe.
10:44Ségolène Royal a dit « non, ne faites pas de minutes de silence imposées dans tous les établissements scolaires sur l'afrodrame de nos gens.
10:50C'est n'importe quoi, laisser les enfants et les adolescents tranquilles au lieu de les plonger dans un stress en les forçant à penser à un drame horrible ».
10:55C'est formidable d'ailleurs.
10:56On n'a que des gens qui sont formidables.
10:58Donc, Mme Ségolène Royal a dit « il ne faut surtout pas que vous pensiez à ça ».
11:03Je pense qu'au contraire, il faut plutôt penser aux choses qui vont mal, généralement.
11:07En tout cas, quand elles vont mal, il faut être lucide, forcément.
11:10Mais en revanche, je voulais vous faire écouter Marie-Estelle Dupont sur « les ados et les enfants sont comme les autres ».
11:17Je le dis pour Benjamin Aneau, c'est le deuxième passage.
11:21Marie-Estelle Dupont, j'ai trouvé éblouissante ce matin dans notre émission.
11:25Éblouissante, pour tout vous dire, sur l'analyse qu'elle porte sur la société.
11:29Et elle, elle trouve, pardonnez-moi, des raisons, des explications.
11:32C'est un peu facile de dire…
11:34Pardonnez-moi, j'ai écouté dans toute la séquence, parce que j'adore Marie-Estelle Dupont,
11:37et elle est plus nuancée que ce que vous allez présenter.
11:39Mais ce n'est pas grave.
11:40Allons-y.
11:40Écoutez, si vous avez trouvé qu'elle était nuancée ce matin,
11:44alors là, je prends à témoin les téléspectateurs.
11:46Écoutez.
11:48On a horizontalisé complètement la relation entre les adultes et les enfants,
11:52au nom du jouir sans entrave.
11:54Donc les enfants et les ados seraient des adultes comme les autres.
11:57Non, ce n'est pas le cas, et ils n'ont pas de discernement,
11:59et ils ne peuvent pas anticiper les conséquences de leurs actes.
12:02On a fait sauter les interdits structurants,
12:04on a tué toutes les figures d'autorité,
12:05on s'est mis à mépriser la connaissance,
12:07l'idéologie est rentrée à l'école.
12:09Si bien qu'on a des jeunes aujourd'hui,
12:11on le voit en thérapie,
12:12nous, on est en difficulté parce qu'ils n'ont pas de vocabulaire.
12:15Donc, quand ils vont mal, ils disent
12:17« je vais mal, mais je me sens vide ».
12:18Et quand on leur dit « il y a quoi dans ce vide »,
12:20il n'y a pas de mot pour qualifier le vide.
12:23Et c'est ça qui est très préoccupant,
12:24c'est que je crois qu'on est passé d'une société du langage et du récit
12:27à une société de l'algorithme,
12:28et l'algorithme y conduit à de la violence.
12:31Bien sûr, elle a raison sur le vide.
12:34Non mais attendez, on ne trouve pas les assassins.
12:36C'est ce que j'ai dit hier,
12:38Dostoyevski, il parlait des possédés.
12:41Aujourd'hui, ces personnes sont des dépossédés,
12:43c'est-à-dire qu'il y a un vide intérieur.
12:45Et d'ailleurs, c'est tellement vrai, pardonnez-moi,
12:47qu'ils adoptent...
12:48Il n'y a aucune psychologisation chez Dostoyevski,
12:51pardonnez-moi, Elisabeth.
12:52Non mais le vide intérieur...
12:53La parole d'ordre.
12:54Il me semble que le vide en question
12:59vient avant tout de ce que les enfants
13:02considèrent aujourd'hui les adultes,
13:04leurs parents, comme particulièrement immatures.
13:07Je pense que c'est dans le vide,
13:08dans l'immaturité des adultes,
13:11que les enfants sont un peu dans le vertige.
13:15Alors écoutez, c'est très marrant ce que vous dites,
13:17parce que...
13:17Si j'ose dire...
13:18C'est très marrant.
13:19Non, c'est pour ça que j'ai dit si j'ose dire.
13:21Je me suis repris.
13:22Mais parfois, on est obligé de se reprendre.
13:25Écoutez, Marie-Estelle Dupont,
13:26cette fois-ci le premier passage
13:28que je voulais vous faire écouter,
13:31où elle parle de société malade
13:32avec ce symptôme que vous venez de décrire.
13:35Ça prouve que c'est une femme avisée.
13:37Vous savez que les enfants,
13:38dans une famille dysfonctionnelle,
13:39souvent, c'est eux qui portent le symptôme.
13:40C'est-à-dire la famille va bien dans son délire
13:42et c'est l'enfant qui voudrait être sain
13:44qui développe un symptôme.
13:47Eh bien, je crois que notre société
13:48est comme une famille malade
13:49dont certains jeunes manifestent la symptomatologie.
13:52Alors, il y a eu évidemment le Covid,
13:53où on les a privés de tout ce dont ils avaient besoin
13:56pour devenir des adultes équilibrés
13:58au nom de ne pas tuer les personnes âgées, etc.
14:02Mais je crois aussi qu'il y avait eu
14:04un autre pas de franchie précédemment,
14:07entre 2000 et 2010,
14:09où on ne s'est pas rendu compte,
14:11avec l'arrivée des technologies
14:12et de l'optimisme technologique
14:13de ce qu'on était en train de mettre
14:15dans les mains de nos enfants.
14:18Oui, mais moi, je pense qu'on y vit.
14:20Je crois que...
14:21Elle a raison, mais l'assassin
14:22n'était pas dans une famille dysfonctionnelle.
14:24Vous n'en savez rien, moi non plus.
14:26Je ne veux pas aller trop loin.
14:28Pardonnez-moi, c'est tous les éléments
14:29dans le début de l'enquête, le monde.
14:31Mais évidemment, si on le trouvait absolument...
14:34Moi, je vais vous montrer des familles dysfonctionnelles
14:37où l'apparence est parfaite.
14:39Oui, ça ne se voit pas l'intérieur.
14:40Là, vous, surtout vous,
14:42que vous disiez ça à vous,
14:43qu'avez lu des romans et des romans encore...
14:46Moi, ce qui me frappe,
14:47c'est la volonté de trouver
14:50des éléments qui nous rassurent.
14:52Mais c'est parce que...
14:53Pardonnez-moi, parce que...
14:54Oui, mais il faut que la parole tourne.
14:56Eh oui.
14:56Il faut que d'autres puissent s'exprimer.
14:58Ce qu'on ne peut pas voir,
14:59c'est que le mal existe.
15:00Mais je sais, vous le dites tous les soirs.
15:02Le mal existe.
15:02Évidemment.
15:03C'est vrai, d'accord.
15:04C'est-à-dire, bah oui.
15:05La première ruse du mal,
15:06c'est de nous faire croire qu'il n'existe pas.
15:08Ça va de soi.
15:08Et vous avez peut-être raison, d'ailleurs.
15:10Vous avez peut-être raison, mais...
15:11C'est dommage que je chale votre jeu.
15:12Vous avez mangé du miel ce soir.
15:16Laissé parler Geoffroy,
15:17il ne s'est pas exprimé.
15:18Il est 20h21,
15:19Geoffroy n'a pas dit un mot.
15:21Il le dit bien.
15:22Il n'y a rien, il le dit bien.
15:23Je vais faire raison sur le mal
15:25et sur le fait qu'il faudrait débattre de ça.
15:28Mais moi, en fait,
15:30je vous ai regardé ce matin
15:30pendant une heure et demie.
15:31De 9h à 10h30.
15:33J'ai regardé l'émission
15:34et j'ai été sidéré de bout en bout
15:36par ce que vous disiez.
15:39Je passe sur Claude Lemel
15:40parce que c'était extraordinaire.
15:43Mais quand vous parlez de ce sujet-là,
15:45je me suis dit qu'on a zéro réponse.
15:48On ne sait même pas
15:49quelles questions poser.
15:52Et en fait,
15:54quand on est journaliste,
15:56on se dit
15:58que mon métier était de poser des questions.
16:01Si j'étais face à Gérald Darmanin,
16:03Bruno Retailleau, Emmanuel Macron,
16:05je lui dirais
16:06qu'avez-vous fait,
16:07qu'avez-vous manqué
16:08et je ne sais pas quoi
16:10leur poser comme question.
16:11Je veux dire,
16:12moi, j'ai le sentiment,
16:15quand même,
16:16je ne veux pas tout politiser,
16:17mais que le pauvre royaume de France,
16:20ce n'est pas totalement étonnant.
16:22Je ne dis pas que je...
16:23Ce n'est pas totalement étonnant
16:24qu'on ait des enfants sans loi
16:27dès l'instant où le roi
16:29est un enfant lui-même.
16:32Mais là, vous donnez une explication
16:33qui vous arrange.
16:34Je vous donnez une explication politique.
16:35Est-ce que vous croyez...
16:36Vous expliquez que ça,
16:37ce n'est pas possible.
16:38Est-ce que vous pensez...
16:40Non, mais vous pensez...
16:41Arrêtez.
16:42J'ai le William,
16:42ce n'est pas bien.
16:44Je dis...
16:44Non, non, vous pouvez dire
16:45tout ce que vous voulez.
16:46Je le dis.
16:46Je considère que ça n'est pas
16:48un hasard cosmique.
16:49Je considère que ça n'est pas...
16:50Je ne parle pas de cette affaire-là.
16:52Si, vous en parlez,
16:53alors n'en parlez pas.
16:55Parce que...
16:55Alors, je voulais dire...
16:57Emmanuel Macron n'est pour rien
16:59dans la mort de cet enfant.
17:00Dites-le.
17:01Je dis simplement,
17:03c'était pour pousser ma réflexion
17:04sur l'immaturité de la société.
17:07Nous avons...
17:09Nous sommes dans un royaume
17:10où le roi est un enfant.
17:12Pardon, c'est quoi l'immaturité ?
17:13C'est pas l'immaturité.
17:14C'est le problème.
17:14Je voudrais que vous me définissiez.
17:16Vous, vous considérez
17:17comme quelqu'un de mature ?
17:19Je ne suis pas un modèle
17:22de maturité,
17:24mais je pense par exemple
17:25que mon langage,
17:28que mes prises d'opposition
17:30ne sont pas sinueuses.
17:32Je pense que je prends
17:33mes responsabilités.
17:34Pour vous, c'est la maturité ?
17:35C'est une preuve de maturité,
17:38oui, par exemple.
17:39Mais pardon,
17:40est-ce que tu souffres
17:41quand on te réponde ?
17:42Parce que...
17:43Oui, je souffre déjà.
17:44Non, mais notre problème,
17:45en fait, c'est qu'effectivement,
17:46très souvent,
17:47il y a une cause politique
17:48ou une cause sociétale
17:51à ce qui se passe.
17:53Là, on est désemparé
17:54parce qu'on ne peut pas
17:54effectivement trouver
17:55un coupable direct.
17:56Ce qui est probable,
17:58c'est qu'il y a une responsabilité...
17:59Comment ?
17:59C'est l'étranger.
18:00Moi, ce matin,
18:01j'ai cité des bitch boys.
18:01Il y a une responsabilité
18:02collective quand même.
18:03Oui, alors...
18:04Mais attendez,
18:05je vais juste au bout
18:06de cette phrase-là.
18:08Il y a une responsabilité
18:09collective, probablement,
18:10je le dis avec prudence,
18:12dans le fait que nous avons
18:13créé des générations,
18:14peut-être pas l'entièreté
18:15des générations,
18:16une partie des générations
18:17sans sur moi,
18:18sans contrôle,
18:19sans autocontrôle.
18:21Vous avez parlé de Camus,
18:22vous connaissez la phrase
18:23du père,
18:23un homme, ça s'empêche,
18:24on a créé des hommes,
18:26des jeunes hommes
18:27qui ne s'empêchent pas.
18:28Et je pose une question,
18:29ne criez pas tous,
18:30je me demande
18:31s'il n'y a pas en plus,
18:32pas dans cette affaire-là,
18:33mais souvent dans un certain
18:34nombre d'affaires
18:35qui mettent en scène
18:36des jeunes hommes,
18:37une crise de la masculinité
18:38qui est assignée
18:39à résidence de prédateurs,
18:41de toxiques, etc.
18:42Je ne sais pas si vous avez
18:43des amis qui ont des ados,
18:45des ados...
18:46Oui, j'en ai.
18:47J'ai deux ados.
18:48Des garçons,
18:48des garçons.
18:49Non, j'en ai.
18:50Ah bah oui,
18:50eh bien,
18:51mais ils sont élevés,
18:53ils sont élevés.
18:54Je vois les garçons,
18:55quelle mauvaise allusion,
18:56à mon avis,
18:57ils ont un sur-moi.
18:58Mais non, mais bon.
19:00Oui, enfin,
19:00je...
19:01On va marquer une pause.
19:02Ah bon ?
19:02On va marquer une pause.
19:03Mais ce matin,
19:04il se trouve qu'on a
19:05les Beach Boys.
19:07J'ai cité la chanson
19:08phare des Beach Boys,
19:10God only knows.
19:13Seul Dieu le sait.
19:15Et cette chanson,
19:16elle veut bien dire
19:16ce que ça veut dire.
19:17Seul Dieu le sait.
19:18Et Brian Wilson est mort.
19:21Hier,
19:21c'est une des plus belles chansons,
19:23avait dit Paul McCartney.
19:24Et on l'a passé d'ailleurs ce matin,
19:25je ne sais pas s'il l'a avec nous,
19:26Benjamin Oum,
19:26mais on pourra l'écouter en revenant.
19:28God only knows.
19:30Seul Dieu le sait.
19:31Voilà.
19:32C'est sûr que parfois,
19:33il n'y a pas vraiment de réponse.
19:34Mais il n'empêche que c'est aussi
19:35avec un couteau et le cousteau,
19:36il fait sens dans la société d'aujourd'hui.
19:38Il y a un phénomène des couteaux.
19:40De mimétrie.
19:40Et il y a quand même un phénomène.
19:42Et les parents, forcément,
19:43forcément,
19:45oui,
19:46la responsabilité.
19:47La pause,
19:48je suis désolé.
19:49Ah bon ?
19:50Vous, vous avez le droit de parler,
19:51mais moi...
19:51Oui, c'est le principe en fait.
19:53Sauf si vous voulez lancer la pub,
19:56vous-même.
19:57C'est maintenant la pub.
20:00Voilà,
20:01c'est cette chanson.
20:02Ça, c'est la chanson des Leach Boys.
20:05Paul McCartney disait
20:06que c'est la plus belle chanson
20:07jamais écrite au monde.
20:09Vous la connaissez cette chanson ?
20:10Oui, la raison.
20:11Non, mais ce n'est pas le refrain, ça.
20:13Maintenant,
20:14ce n'est pas le refrain.
20:15Il était jaloux en fait.
20:17Oui.
20:17Il a écrit après l'écran.
20:18C'est un camp de peinture.
20:19J'ai raison.
20:21Bon.
20:2320h27, la pause.
20:25A tout de suite.
20:25Le problème de la violence à l'école
20:37n'est pas nouvel.
20:3813 plans de prévention et de lutte contre celles-ci
20:41ont été pris par les différents ministres
20:43de l'éducation nationale depuis 1986.
20:46Vous entendez bien ?
20:47Depuis 1986, il y a eu Langue en 92,
20:50Bayrou en 95, 96,
20:52le plan Allègre-Royal en 97,
20:55Allègre en 2000, Langue en 2000,
20:56Ferry la même année encore en 2000,
20:58Darkos en 2002,
21:00De Roby en 2006,
21:01Châtel en 2009 et 2010.
21:02Ça, c'est des plans de violence à l'école.
21:07Donc, ce n'est pas nouveau.
21:09Mais manifestement, ça n'a pas suffi.
21:13Peut-être pouvons-nous écouter Gérald Darmanin
21:16qui, lui, parle de peine minimale au premier fait.
21:20Je veux faire l'inverse de ce qui existe actuellement
21:23qui ne marche pas.
21:24Dès le premier fait,
21:26une peine minimale,
21:27évidemment, la personne est reconnue coupable, bien sûr.
21:30Dès les premiers faits,
21:31dans les infractions comme les rodeos urbains,
21:33comme les vols de véhicules,
21:35comme les vols de portefeuille,
21:37comme les agressions physiques les plus lambda
21:40que les Français malheureusement connaissent,
21:41les ports d'armes comme les ports de couteau, par exemple.
21:44Dès les premiers faits,
21:45il faut condamner fortement.
21:46Ce n'est pas forcément et systématiquement la prison.
21:48La peine minimale, c'est une peine.
21:50Ce n'est pas forcément et systématiquement la prison.
21:53Mais ça peut être aussi la prison.
21:54Ça peut être des peines de 15 jours,
21:56de 3 semaines, d'un mois.
21:57De quelques jours même ?
21:58Aujourd'hui, c'est totalement interdit par notre code pénal.
22:01Il a raison.
22:02Moi, je trouve que c'est une très bonne idée.
22:04Pareil, écoutez, Madame Le Pen,
22:06je pense que sa proposition peut être intéressante.
22:09Il faut donner des consignes au procureur,
22:11à la police et au procureur
22:13pour qu'à chaque fois que quelqu'un est pris avec une arme blanche,
22:15il aille devant le tribunal correctionnel.
22:17Parce qu'encore une fois,
22:18ce sont des choses qui sont graves
22:20et qui n'existaient pas avant.
22:22Deuxièmement, je pense qu'il y a un problème fondamental
22:25de vouloir à tout prix,
22:26et ça a été une philosophie depuis de nombreuses années,
22:28maintenir les élèves violents
22:30et gravement perturbateurs dans l'enseignement classique.
22:32Je vois que j'ai réussi à convaincre
22:33certains dans la classe politique
22:34pour le système néerlandais,
22:37c'est-à-dire la mise en œuvre
22:38de peines courtes,
22:40mais fermes,
22:42dès le premier délit grave pour les mineurs.
22:44Quoi qu'on en dise,
22:44quand on est parent,
22:46on a une obligation de surveillance,
22:48et il y a un article dans le code pénal,
22:50l'article 227-17,
22:51qui dit que s'il y a un défaut de surveillance
22:54qui compromet la santé,
22:56la sécurité ou la moralité de l'enfant,
22:59eh bien les parents sont responsables.
23:00Cet article-là n'est quasiment jamais utilisé.
23:04Donc on a un arsenal juridique,
23:06utilisons-le,
23:08et arrêtons de vouloir inventer des nouvelles choses
23:10qui sont de surcroît inefficaces.
23:12Elle a raison sur beaucoup de plans,
23:13Marine Le Pen,
23:14sauf sur un qui est quand même essentiel.
23:17Elle dit qu'il faut donner des consignes aux procureurs.
23:20Très bien,
23:20mais ce n'est pas parce que les procureurs
23:22requièrent quelque chose
23:23que les juges les suivent.
23:25Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise d'une affaire ?
23:26Vous avez bien vu dans l'affaire de Paris Saint-Germain,
23:29à plusieurs reprises,
23:30les procureurs ont réclamé de la prison,
23:33ils n'ont pas été suivis par les juges.
23:35Je voudrais d'ailleurs savoir
23:36s'il y a eu des appels interjetés à peine.
23:38Parce que le problème,
23:39c'est que ces affaires-là,
23:41elles ne sont pas suivies,
23:42même par là, médiatiquement.
23:45C'est-à-dire qu'il y a eu des peines
23:46qui ne sont peut-être pas suffisantes,
23:48mais est-ce que les procureurs ont interjeté à peine ?
23:50Ça, je ne le sais pas.
23:52Donc je pense que je voudrais un dossier complet
23:54sur les violences du PSG,
23:57le nombre de gens qui ont été en garde à vue,
23:59le nombre de gens qui ont été en déféré,
24:02le nombre de peines,
24:03ceux qui restent encore à comparer, etc.
24:05Mais je voulais vous...
24:06J'ai trouvé...
24:07C'est ça qui est tout à fait extraordinaire d'ailleurs.
24:09J'ai trouvé...
24:11Alors malheureusement,
24:12j'ai perdu ce que je voulais vous montrer.
24:16Mais je vais le retrouver quand même à l'instant.
24:19Voilà.
24:19Il y a une histoire absolument extraordinaire
24:21qui s'est passée.
24:22C'est une tentative d'assassinat sur une élève.
24:24C'est quelqu'un qui n'avait pas de limite.
24:26C'est un élève du Castel à Dijon.
24:28Vous me suivez.
24:29A été interpellé par les policiers
24:31mercredi 4 juin dans l'établissement scolaire
24:33pour avoir écrit sur les réseaux sociaux
24:35sa volonté de tuer la veille une autre élève.
24:38C'est il y a 10 jours.
24:39Bon.
24:40Une semaine plus tard,
24:41il y a eu visiblement une perquisition
24:44et on a trouvé chez cet élève
24:46couteau, machette, etc.
24:48Bon.
24:49Il n'a pas été mis en prison.
24:50Il n'est pas en prison.
24:52Il est poursuivi.
24:52Alors il sera poursuivi par la justice.
24:56Mais effectivement, il est dehors.
24:58Donc je répète,
24:59c'est un élève du Castel
25:01qui a été interpellé par les policiers
25:03pour avoir écrit sur les réseaux sociaux
25:05sa volonté de tuer.
25:07Donc si vous ne prenez pas,
25:08là on est dans le cadre
25:09de ce que disait M. Darmanin,
25:11si vous ne prenez pas immédiatement la solution,
25:15j'ai la dépêche sous les yeux.
25:16Elle est du 7 juin.
25:18Le lycéen, 17 ans,
25:19a été placé en garde à vue à Dijon
25:20pour tentative d'assassinat
25:22après avoir fait part sur les réseaux
25:24de son projet de tuer une autre lycéenne.
25:27Le jeune homme a été interpellé mercredi
25:29dans son établissement scolaire.
25:30Je vous l'ai dit.
25:31La garde à vue pour menace de mort
25:33matérialisée par écrit a été prolongée,
25:35requalifiée par le parquet
25:37de tentative d'assassinat
25:39et introduction d'une arme de catégorie D
25:41dans un établissement scolaire.
25:43Le procureur de la République de Dijon,
25:45Olivier Karakotsch,
25:48a indiqué à l'AFP
25:49qu'il ne souhaitait pas communiquer
25:50sur l'issue de cette garde à vue
25:52s'agissant d'une ouverture d'informations
25:54impliquant de surcroît un mineur.
25:57Une perquisition au domicile du lycéen
25:59a permis de retrouver également une hache
26:00corroborant ses écrits.
26:02Et bien le procureur de la République
26:04ou le juge, je ne sais pas,
26:05c'est le procureur qui décide
26:06de mettre en prison ?
26:08Et bien Olivier Karakotsch,
26:11il met quelqu'un dans la nature,
26:14chez qui on a retrouvé une hache
26:16et qui, sur les réseaux sociaux,
26:18a dit qu'il allait tuer quelqu'un.
26:19C'est le procureur qui requiert
26:20et c'est le juge.
26:21Comment ?
26:21Je trouve ça formidable.
26:22Je n'invente rien,
26:25c'est la France d'aujourd'hui.
26:26Non mais la pauvre,
26:27j'ai oublié son prénom,
26:29celle qui a été brûlée vif par son mari
26:31parce qu'elle voulait vivre comme une française.
26:35On savait que le mari voulait sa mort,
26:37et bien la juge l'a remis en liberté.
26:40Qu'est-ce que je vous dise ?
26:40Oui mais là on est dans un cas très concret quand même.
26:45Pourquoi ce jeune homme ?
26:46Ça me paraît...
26:48Mais là aussi il exprimait dans l'histoire en question.
26:51C'est la même histoire.
26:52Elias, vous savez évidemment,
26:55l'avocat de la mère d'Elias,
26:56c'était l'invité de Laurence Ferrari tout à l'heure,
26:58et vous savez que la mère d'Elias a parlé,
27:00parce qu'aujourd'hui les parents parlent,
27:02les parents des victimes parlent,
27:03ce qui est assez nouveau.
27:04Les libérations.
27:06On l'a écoutée,
27:07elle était chez nos confrères de BFM.
27:09La mère d'Elias,
27:10elle sera, je l'espère d'ailleurs prochainement,
27:11sur notre antenne avec Laurence Ferrari.
27:14Et je vous propose d'écouter l'avocat de la mère d'Elias,
27:18qui était cet après-midi avec Laurence.
27:23La volonté des parents,
27:27c'est de comprendre,
27:29mais aussi d'avancer.
27:30Il y a une phrase qui a été mentionnée dès le début,
27:34par notre intermédiaire,
27:36dans un communiqué de presse,
27:39rédigé avec les parents,
27:41et c'est la phrase qui vraiment les anime depuis le début,
27:45c'est protégeons les vivants.
27:48Donc, monsieur le ministre,
27:50aujourd'hui, nous venons vous voir,
27:51parce que que pouvez-vous mettre en place,
27:55et comment comptez-vous à jouir pour protéger ces enfants ?
27:58Et Gérald Darmanin l'a dit,
28:00il y a eu un dysfonctionnement dans cette affaire.
28:02Écoutez-le.
28:03Est-ce qu'il y a des dysfonctionnements ?
28:05Il y en a notamment un,
28:07moi, qui m'a beaucoup choqué.
28:09C'est le fait que ces deux assassins potentiels,
28:16ces deux gamins,
28:17qui étaient déjà très connus de services de police,
28:19n'avaient pas le droit de se rencontrer.
28:21C'était la mesure d'assistance éducative
28:23qui était prononcée.
28:24Et ils étaient ensemble.
28:25D'abord, ils n'habitaient pas très loin de l'autre,
28:26mais surtout, ils étaient ensemble.
28:28Et si jamais un policier les avait rencontrés
28:30avant qu'ils rencontrent Elias,
28:33il ne se serait rien passé.
28:34C'est-à-dire qu'on aurait constaté qu'ils avaient...
28:36Mais je vais vous dire, ça a été le cas.
28:38Oui.
28:39Ça a été le cas.
28:39Ils ont été rencontrés.
28:41Ils n'ont été rencontrés pas une fois, pas deux fois.
28:43Ils ont été rencontrés toutes les semaines.
28:44Non, mais par ailleurs,
28:45il y a d'autres dysfonctionnements.
28:47Par exemple, cette mesure prononcée par la justice
28:49n'était pas dans la connaissance des policiers,
28:51dans ce qu'on appelle le FPR,
28:52le fichier des personnes recherchées.
28:54Donc, quand même il y aurait eu un contrôle,
28:55il n'est pas certain que les policiers
28:57ou les gendarmes auraient constaté
28:59qu'ils violaient leurs mesures d'assistance éducative.
29:01Mais imaginons que le policier le connaisse
29:03et il aurait rencontré ces deux gamins.
29:06Il aurait dit,
29:07vous n'avez pas le droit d'être ensemble.
29:08Il n'y a pas de sanction qui est prévue aujourd'hui
29:10dans le Code des mineurs
29:12quand on viole sa mesure d'assistance éducative.
29:15Genre, tu n'as pas le droit d'être avec ton copain
29:17avec qui tu as déjà fait des 400.
29:18Donc, en fait, tu n'as pas le droit,
29:19mais si tu le fais, il t'arrivera à rien.
29:20En fait, c'est une mesure prononcée par l'autorité,
29:23nous, l'État, la justice,
29:25et puis il n'y a pas de conséquences
29:26quand on viole cette autorité.
29:27C'est terrible parce que
29:28la justice, pour ne pas prononcer de peine de prison,
29:32prononce des peines alternatives,
29:33mais n'a pas les moyens de contrôler
29:34ces peines alternatives.
29:35Donc, ça ne sert absolument à rien.
29:37Là, en l'occurrence,
29:38ils avaient interdiction de se rencontrer,
29:39mais dans la mesure où vous ne contrôlez pas,
29:41ils font ce qu'ils veulent.
29:42D'ailleurs, ils habitaient à quelques mètres
29:44l'un de l'autre.
29:45Il y a de l'idéologie aussi.
29:46Rappelez-vous la mère du 14e.
29:47Moi, il me semble qu'ils habitent
29:48même dans le même immeuble.
29:49Je crois que c'est ça.
29:51La seule chose, c'est que le juge,
29:52j'espère qu'il a lu le dossier.
29:54J'espère qu'il a lu le dossier.
29:56Quand il y a un dossier,
29:57la personne qui a prononcé,
29:58j'espère qu'il a le dossier.
30:00Tout simplement pour s'apercevoir
30:01que les deux enfants vivaient
30:03dans le même immeuble.
30:03À la même adresse.
30:04Oui, mais il n'y a rien de pire
30:06que des décisions d'autorité sans frais.
30:08Ça, il n'y a plus pire.
30:10Sans frais.
30:11Sans frais, c'est-à-dire sans conséquences
30:12en cas de non-respect
30:14de la décision prise par une autorité.
30:16C'est la vanité même de l'autorité.
30:19Mais ce que je veux dire,
30:19là où je pense que vous faites erreur,
30:22c'est quand vous dites
30:22que maintenant, les parents parlent.
30:26La nouveauté,
30:27et je pense que ce n'est pas
30:28sur toutes les chaînes,
30:29c'est que les parents,
30:31qui ne sont pas uniquement
30:32dans le fatalisme...
30:35Vous n'aurez pas ma haine.
30:36Oui.
30:36Bien.
30:37Maintenant, certaines chaînes
30:39les écoutent.
30:40Et avant, ils étaient mis de côté.
30:42On ne voulait entendre,
30:44on ne veut entendre que les parents
30:46qui sont effectivement
30:46dans le fatalisme,
30:48on ne veut pas se venger,
30:49on ne veut rien, etc.
30:50C'est ça, la nouveauté.
30:51Mais je pense qu'il y a toujours
30:52eu des parents
30:53qui n'acceptaient pas
30:56leur pauvre sort.
30:58Autre sujet, une affiche.
31:00Cette histoire de non-éloignement,
31:04moi, je trouve ça,
31:05et qu'on puisse en effet
31:07prendre ces décisions
31:07sans qu'il y ait une sanction,
31:09pardonnez-moi,
31:09c'est incompréhensible.
31:11C'est incompréhensible.
31:12Je sais très bien
31:12qu'on ne touche pas aux juges,
31:13je sais très bien
31:14qu'on ne touche pas aux avocats,
31:15je sais très bien qu'on ne...
31:15Mais pardonnez-moi,
31:16c'est incompréhensible.
31:18On ne touche qu'aux victimes.
31:19On touche effectivement
31:20qu'aux victimes.
31:21Oui.
31:22Autre sujet,
31:23une affiche,
31:24et vous allez la voir,
31:25plein cadre,
31:26présentant un événement
31:27prévu à Perpignan,
31:28fait polémique.
31:29Et ça, c'est passionnant.
31:30Parce que sur l'affiche,
31:32le député de la France insoumise,
31:34Raphaël Arnaud,
31:35que vous voyez,
31:37il apparaît à côté
31:37d'une intervenante
31:39dont le visage est...
31:41Ce n'est pas même
31:42qu'il est masqué,
31:43c'est que...
31:43Il n'existe pas.
31:44Il n'existe pas.
31:45Il n'existe plus.
31:46La dame est invisibilisée.
31:48Elle s'appelle Chérine.
31:49Le maire et reine
31:50de la ville Louis Alliot
31:51a pris un arrêté
31:52d'interdiction
31:52et dénonce une provocation.
31:54Donc, je le répète,
31:55vous avez deux hommes
31:56qui sont pris en photo
31:57et Chérine,
32:00cette femme,
32:01on ne montre pas sa photo,
32:03on a dessiné son visage,
32:06on a dessiné son corps.
32:07Donc, c'est une conférence
32:09sur l'islamophobie
32:10et c'est à Perpignan.
32:12Vous vous rappelez Roubaix ?
32:14Les poupées de Roubaix ?
32:16Là, en tout cas...
32:17Les poupées de Roubaix,
32:18son visage.
32:18Oui, enfin là,
32:19on a un responsable politique
32:21élu qui valide ça.
32:22Bien sûr,
32:22mais je dis...
32:23Je vais dans votre sang,
32:24je dis juste
32:25que c'est une référence.
32:27Louis Alliot a dit
32:28j'ai demandé l'interdiction
32:29de cette conférence
32:30et j'ai pris un arrêté
32:30d'interdiction.
32:31Jean-Philippe Tanguy
32:32du RN a dit
32:33c'est officiel
32:33et les filles
32:33sont devenues complètement zazins
32:35quand l'interdiction officielle
32:36des non-voilés
32:37à leur meeting.
32:38Florence Bergeau-Blacquer
32:39a dit le député
32:41du parti
32:41proto-islamiste
32:43et les filles
32:43participent à des conférences
32:45organisées par les frères musulmans
32:46où les visages des femmes
32:47sont masqués.
32:48Que croyez-vous
32:49qu'il fera
32:50si vous votez pour lui ?
32:52Louis Boyard a dit...
32:54Alors, Louis Boyard
32:54nous a ciblés manifestement.
32:56Il a dit
32:56CNews lance systématiquement
32:58des campagnes de harcèlement
32:59contre les femmes voilées
32:59qui choisissent
33:00d'apparaître publiquement.
33:01L'intervenante a donc
33:02choisi de se protéger
33:03de ne pas apparaître sur le musulman.
33:06Mais rien n'arrête
33:06CNews
33:07qui recrée
33:07une nouvelle campagne
33:08de harcèlement.
33:09Les musulmans
33:09n'ont pas le droit d'exister
33:10tous les prétextes
33:11sont bons
33:12pour vomir
33:12leur islamophobie.
33:13Soutien à Chérine
33:14et aux jeunes insoumis
33:15de Perpille.
33:17Je précise
33:17pour infirmer
33:19ce que dit
33:19Louis Boyard
33:20que Chérine en question
33:21est déjà apparue
33:23sur des affiches
33:24avec son visage
33:25son vrai visage
33:26sa photo
33:27donc elle a déjà accepté
33:28d'apparaître
33:29donc le fait
33:29qu'elle n'y soit pas
33:30et qu'elle soit caricaturée
33:32de cette manière-là
33:32c'est-à-dire représentée
33:33avec un simple dessin
33:34est quelque chose
33:35de volontaire
33:36et manifestement
33:37d'approuvée
33:37par la France insoumise.
33:39Ce n'est pas du tout
33:39parce qu'elle ne veut pas
33:40être vue.
33:40Je précise également
33:41que Louis Alliot
33:43veut interdire
33:44la conférence
33:45et il n'a pas le droit.
33:46Il a expliqué
33:48qu'à son grand regret
33:49elle ne sera pas interdite
33:51parce qu'on lui explique
33:51que c'est dans un lieu fermé
33:52donc on ne va pas pouvoir
33:53l'interdire.
33:53Mais pourquoi
33:54pourrait-il interdire
33:55qu'on interdise la fiche
33:56très bien ?
33:57On ne trouve pas
33:57qu'il faut interdire
33:58la conférence.
33:59Ça n'est pas
34:00dans un lieu fermé
34:01j'ai loué
34:01Geoffroy Lejeune
34:02c'est à l'extérieur
34:02parce que c'est un basculement
34:05inédit en fait
34:06c'est quelque chose
34:06qui ne s'est jamais passé
34:07c'est masquer le visage
34:09d'une femme
34:10qui va prendre la parole
34:12sur une affiche de meeting
34:13sur une affiche de meeting
34:14ça n'est jamais arrivé
34:16en fait chez nous
34:17c'est pas une question
34:19de laïcité
34:19d'islamophobie
34:20de loi
34:22de conseil d'état
34:23ça n'est jamais arrivé
34:25je suis d'accord
34:25mais est-ce qu'on est d'accord
34:26avec ça ou pas ?
34:27Non mais je suis d'accord
34:27est-ce que vous croyez
34:28quel sera l'effet
34:30de l'interdiction ?
34:31Non mais c'est dans la lune
34:32Est-ce que c'est ça
34:33qu'il faut faire ?
34:34Le seul débat
34:35que j'ai avec vous là
34:36c'est ça
34:36Il va falloir dire stop
34:37Est-ce que Geoffroy
34:39peut-être ?
34:39Mais comment voulez-vous
34:41dire stop ?
34:42C'est d'autres mœurs
34:43une autre culture
34:44un autre rapport au monde
34:46qui est importé
34:47sur le sol de France
34:48et qui ne correspond
34:49ni à son histoire
34:50ni à son identité
34:51et vous avez aujourd'hui
34:53sur le sol de France
34:54une autre culture
34:56d'autres mœurs
34:56si vous avez la solution
34:58dites-la
34:59Non mais vous savez très bien
35:00on le demande
35:00enfin en tous les cas
35:02moi je le demande
35:02vous savez très bien
35:03que déjà il n'y aura pas de solution
35:05tant qu'on n'arrêtera pas les flux
35:06tant que vous continuez
35:07Alors vous avez raison
35:08le premier chose à faire
35:10c'est d'arrêter
35:11les 500 000
35:12ou les 400 000
35:13ou les 300 000
35:14Je ne dis pas que c'est une solution
35:15mais c'est le début
35:16en tous les cas
35:17on n'en trouvera pas sinon
35:19c'est la première condition
35:20Mais c'est alors donc
35:21vous avez des
35:22ce qu'il faut dire à monsieur Boyard
35:24Peut-être il faut interdire
35:25j'en sais rien
35:26mais vous ne pouvez pas interdire
35:28Peut-être j'en ferai
35:29je sais j'en sais rien
35:30Allez-y pardon
35:32Merci
35:33Vous ne pouvez pas interdire
35:35le voile en France
35:36dans la rue
35:36c'est ce qu'a dit
35:37le maire de Meaux
35:38monsieur Copé
35:39comment
35:40mais c'est impossible en fait
35:41Mais là c'est au-delà
35:42de la question du voile
35:43C'est impossible
35:43vous avez aujourd'hui
35:45je le répète
35:46sur le sol de France
35:47c'est une autre culture
35:48d'autres mœurs
35:50un autre rapport
35:51un autre rapport
35:53aux femmes
35:54un autre rapport
35:55à la famille
35:55c'est un autre monde
35:57donc voilà
35:59et qui a raison
36:00qui a tort
36:00personne n'a raison
36:01personne n'a tort
36:02c'est autre chose
36:03Alors nous avons quand même
36:03il y a quand même
36:04une raison
36:04il y a quand même
36:06un point sur lequel
36:06on a raison
36:07on a le droit
36:07de vouloir conserver
36:08les mœurs françaises
36:09en France
36:09Mais la loi du nombre
36:11la loi du nombre
36:12cher ami
36:13la loi du nombre
36:14le nombre
36:15il n'y a qu'une vérité
36:16pardon de vous dire
36:19que Nasser
36:19avait interdit
36:20le voile en Égypte
36:22et il y avait
36:24je pense
36:24le nombre aussi
36:25donc c'est aussi
36:26une question de volonté
36:27et par ailleurs
36:27on est fondé
36:28à défendre notre culture
36:29en fait
36:29donc on est fondé
36:30à dire non
36:30à dire
36:31oui mais c'est trop tard
36:33il fallait le faire
36:34bien avant
36:35oui mais non
36:36en fait
36:36moi j'aime beaucoup
36:37Jean-François Coté
36:38j'ai peu d'estime pour lui
36:40mais par contre
36:41je l'ai écouté dire
36:42que maintenant
36:43c'était ridicule
36:44de
36:45de vouloir
36:47interdire le voile
36:48et je ne suis pas d'accord
36:49avec lui en fait
36:49il faut dire aux gens
36:50la France
36:51ça n'est pas le voile
36:52alors vous allez
36:53interdire le voile
36:54dans la rue
36:54mais Pascal
36:55parce que comment vous faites
36:56vous allez faire la police
36:57du voile
36:58vous allez mettre
36:58des policiers
36:59dans la rue
36:59moi je suis
37:01je peux
37:01comment
37:02comment
37:03vous êtes
37:07alors vraiment
37:09je réponds
37:10mais non c'est vrai
37:11en fait moi je ne fais pas
37:12de la politique
37:13donc si je faisais
37:14de la politique
37:14je vous dirais
37:15oui
37:15tout de suite
37:16bien sûr
37:17évidemment
37:18parce que vous interdisez aux gens
37:19vous les empêchez
37:21vous les arrêtez
37:22vous les faites rentrer
37:24chez eux
37:24vous
37:25dans leur maison
37:27il se trouve que
37:29ce n'est pas mon métier
37:30en fait
37:30et donc du coup
37:31moi je fais
37:32je suis journaliste
37:34je fais
37:34je fais de la politique
37:36différemment
37:36je pense que je fais
37:38du combat culturel
37:38et mon objectif
37:41c'est de faire comprendre
37:42aux gens
37:43et aux musulmans
37:43notamment
37:44que leur intérêt
37:46n'est pas
37:46de porter le voile
37:47s'ils sont venus en France
37:48s'ils ont voulu être français
37:50venir en France
37:51partager
37:53mais c'est des enfants
37:53ils n'ont rien demandé
37:54ils sont nés ici
37:55ils ont 14 ans
37:56ils ont 15 ans
37:57ils n'ont pas venus en France
37:58ils incarnent
37:59ou ils illustrent
38:00une autre culture
38:01mais en fait
38:02si vous dites ça
38:03vous avalisez le fait
38:05qu'ils vont être français différemment
38:09et c'est déjà une réalité
38:12et bien c'est pas ce que je veux
38:14moi non plus je ne veux pas
38:15moi j'étais
38:16je préférais
38:17je préférais l'assimilation
38:19et bien il faut
38:20je préférais l'assimilation
38:21ils ont le droit d'être musulmans
38:23c'est pas un problème
38:23bien sûr
38:24ils sont au sujet avec ça
38:25ils peuvent prier le dieu qu'ils veulent
38:26et qu'ils peuvent aller à la
38:29ils peuvent faire leurs 5 prières par jour
38:31c'est pas un sujet
38:32en revanche par contre
38:33la France c'est un
38:34c'est quelque chose
38:35d'exceptionnel en fait
38:37il faut leur expliquer ça
38:38il faut leur donner
38:39mais ça fait 50 ans
38:41qu'on explique
38:41que la France
38:42c'est qu'on dit n'importe comment
38:43au 18ème et au 19ème siècle
38:45vous avez un président de la république
38:47qui parle de crime
38:48contre l'humanité
38:49comment voulez-vous
38:50mais nos élites
38:50expliquent depuis 50 ans
38:52que la France
38:52c'est n'importe quoi
38:54c'est ce que je viens de vous dire
38:55oui bah voilà
38:56donc
38:57non mais est-ce que je peux faire
38:58une autre objection
38:59ça marche pas en fait
38:59est-ce que je peux faire
39:00dans l'identité française
39:02il y a quand même la liberté
39:03il y a quand même le fait
39:04de vivre dans une société libérale
39:05moi je ressens
39:06comme une punition
39:07contre moi
39:08le fait qu'on soit obligé
39:10qu'on serait obligé
39:11de faire des choses
39:11comme tu viens de le dire
39:12par exemple
39:12d'entrer dans les maisons
39:13pour moi
39:14je n'ai pas envie
39:15de vivre dans une société
39:17dictatoriale
39:18parce qu'on n'est pas capable
39:19d'imposer notre culture
39:20en France
39:20Louis Alliot a pris la parole
39:22sur ce sujet
39:22regardez vous en perdez
39:23votre crayon
39:25oui
39:25écoutez Louis Alliot
39:27j'ai reçu un coup de fil
39:29de la préfecture
39:30qui me dit
39:30qu'elle n'a pas les moyens
39:31d'interdire cette
39:32c'est pas une conférence
39:33c'est une manifestation
39:34c'est une conférence déguisée
39:36sur
39:38dans un quartier prioritaire
39:40et dans une zone
39:41d'ailleurs
39:41de sécurité
39:42et donc je trouve ça
39:44assez aberrant
39:45que cette manifestation
39:47se tienne
39:47on sait très bien
39:48que la fille a fait
39:49le choix du communautarisme
39:51et j'allais dire
39:52flatte un certain nombre
39:55d'écoles
39:56de pensée islamistes
39:58dont les frères musulmans
40:00et d'autres
40:01et que dans cet espace
40:02j'allais dire
40:03idéologique
40:04politique
40:05et religieux
40:06et bien
40:07ils en sont
40:07les principaux ambassadeurs
40:09mais malheureusement
40:10aujourd'hui
40:11dans une ville
40:11comme Perpignan
40:12et bien
40:13on fait venir
40:14un fichier S
40:15député
40:16très connu
40:18aujourd'hui
40:19pour agiter
40:20j'allais dire
40:21le séparatisme
40:22en quelque sorte
40:23et continuer
40:25à diviser
40:26la population française
40:27et à monter
40:27la population
40:28les uns
40:29contre les autres
40:30LFI
40:32ne flatte pas
40:33les islamistes
40:34comme le dit
40:34Louis Alliot
40:35le projet du LFI
40:36c'est de livrer
40:37notre pays
40:37aux islamistes
40:38c'est pas la même chose
40:39autre sujet
40:41dans l'actualité
40:42l'organisation
40:43d'extrême gauche
40:43la jeune garde
40:44a été dissoute
40:44ce matin
40:44au conseil des ministres
40:45c'est Bruno Retaille
40:46qui l'a annoncé
40:47provoquant l'ire
40:48de la gauche
40:49et de l'extrême gauche
40:49notre organisation
40:50Lyon Populaire
40:51d'extrême droite
40:51a également été dissoute
40:53je me félicite
40:55que les organisations
40:55la jeune garde
40:56et Lyon Populaire
40:57a été dissoute
40:57ce matin
40:58au conseil des ministres
40:58ne rien laissait passer
40:59a dit Bruno Retailleau
41:00une cuillère pour papa
41:01une cuillère pour maman
41:02à chaque fois
41:02ils font le coup
41:03à chaque fois
41:03qu'ils veulent interdire
41:04un groupe d'extrême gauche
41:06qui a prouvé
41:06sa dangerosité
41:07ils en trouvent un
41:08d'ultra droite
41:09peut-être qu'il est très dangereux
41:10mais franchement
41:11la ficelle commence
41:12je connaissais pas Lyon Populaire
41:13mais bon
41:14faire l'apologie
41:14de la collaboration
41:15avec le nazisme
41:16non mais bien sûr
41:17je dis simplement
41:17qu'à chaque fois
41:18ils font le coup
41:18non enfin c'est pas très grave
41:20non mais c'est pour ça
41:21que j'ai souri
41:22ils ont différé
41:23pour urgence palestine
41:26il y avait aussi
41:27urgence palestine
41:28non mais alors
41:28écoutez
41:29il faut reconnaître
41:30que comme ils sont pas
41:31habitués
41:32à ce que le privilège rouge
41:34soit écorné
41:35le fait effectivement
41:36qu'une association
41:37violente
41:38fascisante
41:40si j'ose dire
41:41d'extrême gauche
41:42soit interdite
41:43ils sont pas habitués
41:44et donc d'où
41:45la crise
41:46de nerfs
41:47de M. Mélenchon
41:48ce qui est étonnant
41:49c'est que même Olivier Faure
41:50M. le ministre de l'Intérieur
41:51ne dissout pas les consciences
41:52et la résistance
41:52votre étonnement m'étonne
41:53je ne vois pas la différence
41:55entre M. Mélenchon
41:56et M. Faure
41:56et Marine
41:57et Marine Tondelier
41:58oui
41:59Marine Souvre
42:00Olivier Faure a gagné son congrès
42:01alors maintenant
42:01c'est bateau ivre
42:03Marine Tondelier
42:04ne rien laissait passer
42:05sauf le fascisme
42:06mais il voit du fascisme
42:07partout
42:07quand même très ennuyeux
42:09sauf là où il est
42:10sauf là où il est
42:11bonne remarque
42:12je reviens
42:13Gautier Le Vresse
42:14c'est plus le fascisme partout
42:16le totalitarisme nulle part
42:18le totalitarisme
42:19qui ne voit pas
42:196 passagers du bateau
42:21pour Gaza
42:21dont l'eurodéputé
42:22Rima Hassan
42:23ont été expulsés d'Israël
42:24les 12 passagers
42:25sont désormais interdits
42:26de séjour en Israël
42:27pendant 100 ans
42:28c'est vite passé
42:29c'est vite passé
42:30bon
42:30et
42:32donc elle ne fera pas
42:34son allié
42:34bon
42:34et manifestement
42:36elle est dans un
42:37elle est de retour
42:37elle a atterrivé
42:38elle arrive
42:39elle est allée à la République
42:40ça y est
42:41manifestement
42:41enfin la place de la République
42:42et donc
42:43elle a été dévastée
42:44il y a une lente
42:45oui mais
42:45vous voyez
42:46cette séquence
42:48c'est quand même
42:48une publicité
42:49pour Rima Hassan
42:50mauvaise
42:51non non
42:51elle n'est pas sortie grande
42:52arrêtez
42:53non non
42:53c'est pas vrai
42:54mais vous êtes
42:56si si
42:56c'est une publicité
42:58elle est ce soir
42:58sur la place de la République
43:00elle va être accueillie
43:01en héros
43:03évidemment
43:03non non
43:04vous trompez
43:05je crois
43:05même François Gér
43:06n'a pas osé
43:07célébrer sa gloire
43:09entre sa grève
43:10de la faim
43:11oui
43:11elle a sauté un goûter
43:12si j'ose
43:13d'accord
43:14mais d'accord
43:15mais
43:15William
43:16Pascal a raison
43:17sur un point
43:18je crois pas
43:18je crois que vous
43:19vous trompez
43:20son public a complètement
43:21acheté l'histoire bidon
43:23non mais parce que
43:23tout est faux
43:24le blocus qu'elle doit
43:25être élevé
43:26était déjà levé
43:27elle ramasse des migrants
43:29elle les donne
43:29garde-couche
43:30tout est bidon
43:31tout est faux
43:32et ça marche
43:33sans doute son public
43:34cette société est folle
43:36oui
43:37parce que ce qu'elle a fait
43:38c'est un piège pour les médias
43:40on est les premiers
43:42à tomber dedans
43:43on en parle
43:44non on s'est marré
43:45non c'est bien
43:46je vous donne
43:47mon avis
43:48on a une lecture
43:50factuelle
43:51de ce qui se passe
43:52et une lecture critique
43:53ce qui n'est pas le cas
43:54de tous ceux
43:54qui seront ce soir
43:55sur la place de la République
43:56et on peut s'interroger
43:57quand même sur
43:58comment dirais-je
43:59je vous répète
44:00sur ceux qui ont
44:00leur faculté
44:01je vous répète
44:03qu'à l'arrivée
44:04vous lui faites
44:05une forme de publicité
44:07mais il n'a pas le temps
44:07ça c'est ma conviction
44:09et qu'on est dans une société
44:11où des boyards
44:12ou des
44:12comment dire
44:14ou des Arnaud
44:15ou des Rima Hassan
44:16des gens
44:17des De Logu
44:17des gens effectivement
44:18j'ai vu Kémeric Caron
44:21mon dieu
44:23donc ces gens-là
44:24il y a eu une séquence
44:25hier soir délirante
44:26hier de
44:27Jean-Luc Mélenchon
44:28une sortie
44:29sur Rima Hassan
44:30c'est la nouvelle Jeanne d'Arc
44:32je trouve qu'il était ridiculisé
44:33ah oui
44:34la sortie d'ailleurs
44:35alors tiens
44:36je voudrais qu'on l'écoute
44:36oui
44:36c'est à voir
44:38elle est dans le
44:39je le dis pour Benjamin
44:40j'ai oublié de le dire
44:41à Benjamin
44:41il éructe tellement
44:42on avait prévu ce matin
44:44de passer une séquence
44:45de Jean-Luc Mélenchon
44:46je le dis pour Benjamin
44:47il nous reste combien de temps
44:48il nous reste 4 minutes
44:49on va pouvoir l'entendre
44:49je m'assure
44:50cette séquence est folle
44:51elle est folle
44:51je ne l'ai pas passé ce matin
44:53parce qu'on n'avait pas le temps
44:54on était avec Claude Lemel
44:55on a passé un moment merveilleux
44:56avec Claude Lemel
44:57on a parlé de Jeudassin
44:58et on a préféré
44:59parler de Jeudassin
45:00et de légèreté
45:01plutôt que
45:01Benjamin Mélenchon
45:02vous faites preuve de favoritisme
45:04écoutez
45:04ce qu'il dit hier soir
45:06sur ceux qui parlent
45:07de la croisière Samus
45:08il éructe
45:10il éructe
45:11et ça
45:12mais c'est effrayant
45:14en fait
45:14cette séquence
45:14c'est effrayante
45:15regardez
45:15vous vous dites
45:17mais comment c'est possible
45:19les voici tous
45:20qui utilisent
45:21les mêmes formules
45:22la croisière Samus
45:24la croisière nous exaspère
45:25voici des gens
45:27qui font des photos
45:27madame Rima Hassan
45:29vient nous vendre
45:30du rouge à lèvres
45:30et tous ces propos méprisants
45:32mais la question
45:33qui se pose
45:34ce n'est pas leur mépris
45:35mais c'est pourquoi
45:36nous méprisent-ils tous
45:37avec les mêmes mots
45:38qui leur distribue
45:40des éléments de langage
45:41à ces pauvres cervelles fatiguées
45:44parce qu'ils ne sont pas capables
45:46d'en trouver tout seuls
45:47alors qu'ils sont déjà
45:48tellement bien payés
45:49tous ceux
45:51que vous avez entendu
45:53parler de croisière
45:55ont récité
45:56des éléments
45:57de langage
45:58qui leur ont été
45:59distribués
45:59demandez-vous
46:01si c'est seulement
46:02l'ambassade d'Israël
46:03qui leur a donné
46:04ou si ce n'est pas
46:05aussi d'autres
46:06voilà la vérité
46:08vous êtes des perroquets
46:10des répondeurs
46:12automatiques
46:13nous vous méprisons
46:14voilà ce que je veux dire
46:16depuis cette tribune
46:17à tous ces gens
46:18pour avoir parlé
46:19comme ça
46:20la croisière
46:21mais vas-y
46:22risque une seule fois
46:23ta vie
46:23pour tes propres idées
46:24et alors on pourra
46:25écouter ce que tu racontes
46:27au lieu d'insulter
46:28ceux qui sont en train
46:29de le faire
46:30rappelez-vous
46:34jeunes gens
46:34rappelez-vous
46:36de leur nom
46:37regardez
46:38leur vilaine figure
46:39souvenez-vous
46:40que s'ils vous ont menti
46:41ce jour-là
46:42c'est que tout le temps
46:44ils sont prêts à vous mentir
46:45tout le temps
46:46ils sont prêts à vous bourrer le crâne
46:47tout le temps
46:48ils sont prêts
46:48à vous voir baisser les yeux
46:50parce qu'ils ne travaillent
46:51que pour ça
46:52qu'est-ce que l'idéologie
46:53de la pensée embarquée
46:55que font ces gens
46:56ils vous injectent
46:57le virus de la soumission
46:59voilà à quoi
47:00ils passent leur temps
47:01ils ne savent faire
47:02que cela
47:03rappelez-vous d'eux
47:04rappelez-vous
47:05de leur visage
47:06et écoutez-moi bien
47:07ne les croyez
47:08plus jamais
47:09sur un seul point
47:10ça rappelle vraiment
47:13les discours des années 30
47:14franchement
47:15c'est Doriot
47:16pardon de vous le dire
47:17c'est Doriot
47:17il n'y a aucune
47:18est-ce que je dois modérer
47:21ce qui vient d'être dit là
47:22est-ce que le modérateur
47:23je ne pense pas
47:24je ne pense pas
47:24c'est de
47:25partir du moment où
47:26Sofia Chikirou a fait pareil
47:27avec Fabien Roussel
47:28j'imagine qu'elle accepte
47:29que la comparaison soit faite
47:30avec Jean-Luc Mélenchon
47:30donc on va modérer
47:31quand même
47:32en disant
47:33les années 30
47:34on va garder
47:34mais Doriot
47:35il signe
47:38il est prêt à en répondre
47:39devant tout ce qu'il vous voulez
47:40à ce stade
47:41mais par exemple
47:41vous accepteriez vous
47:42un échange
47:43avec quelqu'un
47:45de la France insoumise
47:45monsieur Mélenchon
47:46madame Chikirou
47:47monsieur Caron
47:48dès l'instant
47:49où je pense
47:51que je vais m'en sortir
47:53vivant
47:53ce sera avec
47:54beaucoup de plaisir
47:55mais la différence
47:56d'analyse
47:57avec vous
47:58c'est que je pense
47:58que
47:59alors évidemment
47:59s'ils veulent prendre
48:00le pouvoir
48:00ils pourront prendre
48:01le pouvoir
48:02je ne sais pas
48:02mais en termes
48:03de popularité
48:04ils sont en train
48:06par rapport
48:07à l'ensemble du peuple
48:08de se ridiculiser
48:09je ne suis pas certain
48:10Geoffroy Lejeune
48:12ils ne veulent pas
48:13débattre avec
48:13oui je sais
48:14c'est ça le problème
48:15et ils ne voulaient pas
48:16débattre avec Nolo
48:16déjà
48:17Jean-Hugues Mélenchon
48:18parce que Nolo
48:18effectivement
48:19avait des arguments
48:20Joseph, Gauthier
48:21ils ne veulent pas
48:23débattre avec les gens
48:24ce qui rend fou
48:25c'est qu'il y a des gens
48:26qui croient à ces mensonges
48:27à ces balivernes
48:28c'est ça qui moi
48:29me rend fou
48:30c'est qu'il y a des gens
48:30pour le croire
48:31des gens qui vont ce soir
48:33aller applaudir
48:33Rima Hassan
48:34de la République
48:35parce que la réalité
48:36c'est qu'il y a dans ce pays
48:37à peu près 600 000 juifs
48:38et 6 millions de musulmans
48:39mais s'il y avait
48:40600 000 musulmans
48:41et 6 millions de juifs
48:42la réalité c'est que
48:43M. Mélenchon
48:44il porterait une kippa
48:45c'est pas sûr
48:45voilà la réalité
48:46ça je crois
48:47je crois
48:48c'est pas sûr
48:49je crois que c'est la réalité
48:51la radicalité
48:52la radicalité
48:53moi je ne pense pas
48:54il préfère
48:56plutôt à une certaine
48:57modération
48:58et une certaine humanité
48:58mais là où Yohan a raison
48:59c'est que c'est incroyable
49:00monsieur
49:01c'est fini
49:02c'est fini
49:03c'est fini Elisabeth
49:04oui oui
49:05vous aviez un très beau costume
49:06ce soir
49:07vous trouvez aussi
49:07beaucoup de compétences
49:08c'est le sur-so-coeur
49:10c'est assez heureux
49:12avec la chemise
49:13qu'est-ce que vous en pensez ?
49:15Benjamin Nau
49:16me dit que ça passe pas
49:17très bien à la télévision
49:18c'est pas conseillé
49:19ça s'appelle le sur-so-coeur
49:20je vais me plaindre
49:22auprès de lui
49:23qui me l'a fait acheter
49:23dans une maison
49:24c'est du taff-taff de bohème
49:26non mais il me l'a fait
49:27alors je ne veux pas
49:28me répondre devant la clientèle
49:29vous allez parler
49:30schématologie
49:30c'est du chachelis
49:34merci
49:34vous n'avez aucun scrupule
49:35ça c'est pas quelque chose
49:40que vous aimez
49:41vous avez une ristourne
49:42ça c'est
49:43un des rares costumes
49:44que vous avez payé
49:45parlez d'un fils de confectionneur
49:49bon monsieur
49:51Lebray
49:52alors restez bien avec nous
49:55parce que ça va être
49:55tout à fait passionnant
49:56on va évidemment parler
49:58de l'actualité
49:59devant cette mairie du 11ème
50:00où l'espace est occupé
50:01par 250 migrants
50:02mais ensuite
50:03on vous diffusera
50:04en exclusivité
50:05un extrait
50:07des extraits
50:07du documentaire
50:08réalisé par frontière
50:09d'Eric Tegner
50:09qu'on a tous les soirs
50:10dans 100% politique
50:11sur la route des Balkans
50:12et vous allez voir
50:13des extraits absolument
50:14hallucinants
50:15sur le rôle des passeurs
50:16sur la manière
50:17dont la France
50:17est un pays attractif
50:18pour l'immigration
50:20sur les hôtels
50:21qui jouent un rôle
50:22sur les ONG
50:22c'est proprement dingue
50:23et à 22h évidemment
50:25on suivra
50:25parce qu'on est bien obligé
50:26de le faire
50:27pour avoir un regard
50:27objectif et critique
50:28sur ce qui se passera
50:29place de la République
50:30et le retour de Rima Hassan
50:31Merci cher Gauthier
50:34Demain c'est Elliot Deval
50:35qui sera là
50:35demain matin
50:36exceptionnellement
50:37le vendredi matin
50:40ce sera l'ami Elliot
50:41et demain soir
50:42évidemment
50:42et également
50:43ce sera lui
50:45et avec vous
50:46bien sûr
50:47pour toute la soirée
50:48Stéphane Levar
50:49était à la réalisation
50:50Philippe était à la vision
50:51Jean-François Couvlar
50:52était au son
50:52Merci à Benjamin Nau
50:54à Lucas Bisutile
50:55Félix Perola
50:55Toutes ces émissions
50:56sont à retrouver
50:57sur cnews.fr
50:59Bonne soirée à tous
51:01et merci pour cette semaine
Recommandations
3:09
|
À suivre
1:29:32
1:36:56
1:24:26
52:22
46:09
1:25:12
51:03
1:25:30
1:32:06
1:24:14
2:04:45
1:36:04
1:08:01
52:26
43:30
43:40
59:23
1:24:37
3:46
1:24:07
1:00:16