Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, dites 14, 14, c'est le dernier soir, madame, messieurs, vous nous écoutez sur la chaîne 16 et nous sommes avec Sabrina Birlin-Bouillet ce soir avec Véronique Jacquet, avec Gilles-William-Golnadel, avec Geoffroy Lejeune, avec Joseph Masses-Caron et avec Yoann Ouzahi.
00:19Et à partir de demain, sachez d'ailleurs qu'à 20h30 on sera avec Sarah Knafow, en duplex, en direct, elle est députée européenne comme vous le savez, c'est le dernier soir, c'est pas fréquent de changer de chaîne.
00:33Ça fait un peu mal au cœur.
00:35On va pas s'en rendre compte nous vraiment de changer de chaîne, mais les citateurs, oui, et on va passer donc à partir de demain.
00:41On était combien à quel numéro ?
00:43Vous le saviez même pas, peu importe, oubliez-le, l'important c'est le chiffre.
00:48Mais je le regrette déjà.
00:50Je trouve que c'est un joli chiffre 14, je pense qu'il va porter bonheur.
00:55Ça a de l'importance, sincèrement.
00:57Alors ça c'est une discussion, est-ce que les audiences vont changer ? Je pense pas que ça ne change pas rien.
01:02Il y en a qui espèrent.
01:03Enfin les gens nous écoutent, quand ils vous voient, ils savent sur quelle chaîne nous sommes et sur d'autres chaînes, j'imagine, j'espère qu'ils vous écoutent pas par hasard.
01:13Donc c'est sur la chaîne 14, donc la probabilité est grande que ça ne change rien.
01:17On est ce soir très inquiets et on envoie vraiment toutes les bonnes ondes possibles à notre ami Christophe Beaugrand et à son mari qui ont été victimes d'un violent home-jacking cette nuit à leur domicile à Sèvres.
01:32Vous le connaissez Christophe Beaugrand, il est journaliste, animateur également, c'est un garçon de grand talent qui est dans le groupe TF1 qu'on peut écouter également lors de l'émission Les Grosses Têtes.
01:45Et hier soir à 3h du matin, quoi, dans la nuit en tout cas, Sabrina, vous allez nous rapporter les faits parce que ces home-jacking, c'est souvent dans une maison plus que dans des appartements.
01:57Dans une maison.
01:58Mais ça fait, effectivement, c'est effrayant.
02:00C'est effrayant.
02:01C'est arrivé à 4h du matin précisément.
02:03Donc en semaine, ce jeudi, Christophe Beaugrand et son mari est dormé au premier étage.
02:07Quand ils ont entendu un bruit au rez-de-chaussée, ils se déplacent, ils regardent et puis ils voient un groupe d'individus qui est entré dans la maison.
02:15Des individus cagoulés avec des clubs de golf à la main.
02:19Alors aussitôt, Christophe Beaugrand, lui, court dans la chambre de leur enfant de 6 ans pour le protéger.
02:24Ils vont trouver réfugié sur le toit.
02:26Quant au mari de Christophe Beaugrand, lui, il retourne dans la chambre pour prévenir les secours.
02:31Mais les individus le retrouvent, le poursuivent et vont le frapper avec les clubs de golf.
02:37Puis ils vont le jeter par-dessus le balcon.
02:39Il fait une chute de près de 3 mètres.
02:42Il va être transporté à l'hôpital.
02:44On en sait un peu plus sur son état de santé.
02:46Il souffre d'une plaie sanglante sur le crâne côté droit.
02:50De nombreuses plaies partout sur le corps et une blessure conséquente au milieu du dos.
02:54On ne sait pas quelles seront les conséquences de toutes ces blessures.
02:57Mais voilà, les individus, ils sont en fuite.
03:00Aucune interpellation pour le moment.
03:02Et une enquête est ouverte par le parquet de Nanterre pour vol aggravé et violence aggravé.
03:07Quand il tombe d'un balcon, visiblement de 3 mètres, il va vers des voisins pour demander secours ou il est inanimé à ce moment-là ?
03:19Parce que j'ai entendu ce matin qu'il était allé chercher du secours.
03:23Donc il était en état manifestement de pouvoir y aller.
03:27Là-dessus, on a des sources divergentes.
03:28Certains nous disent qu'il avait trouvé refuge chez les voisins, donc en se déplaçant.
03:31Et d'autres que les voisins sont arrivés et ont été alertés.
03:34Il faut savoir qu'il a quand même parvenu à appeler les secours.
03:37Nous savons aussi qu'il y avait une alarme.
03:40Alors, est-ce qu'elle était branchée ou non ?
03:42Mais ce logement était équipé d'une alarme.
03:44Et finalement, le butin, il est maigre.
03:46Ils sont partis dans la précipitation.
03:48Tout ne devait sans doute pas se passer comme ça pour ces individus.
03:50Ils ont volé le portefeuille de Christophe Beaugrand avec tous ses effets personnels à l'intérieur.
03:55Et donc son mari, Gislain Beaugrand-Gérin, a décidé, évidemment, a été fortement blessé.
04:02Je vous propose d'écouter Éric Henry qui représente les policiers
04:07et qui parle de ces violences des auteurs qui sont de plus en plus importantes,
04:13en tout cas de plus en plus violentes.
04:15C'est un phénomène qui a augmenté ces dernières années,
04:17mais qui tend à se stabiliser là depuis peu.
04:21Néanmoins, c'est la violence des auteurs qui est exponentielle.
04:26C'est en ce sens que les homejackings sont extrêmement inquiétants,
04:34peignants psychologiquement pour les victimes,
04:37parce que les auteurs sont prêts à faire preuve d'une violence inouïe
04:41à l'encontre des victimes ou des membres de la maison,
04:44y compris des enfants, malheureusement, s'il faut,
04:47pour obtenir ce qu'ils sont venus chercher.
04:50Il y a déjà eu l'utilisation de tasers,
04:52donc des pistolets à impulsion électrique, de marteaux.
04:55Là, on l'espèce aussi de club de golf.
04:58Donc ce sont quand même des moyens d'utilisation de violences
05:02qui sont extrêmement forts, qui sont extrêmement circonstanciés
05:07et qui, évidemment, terrorisent les victimes.
05:11Alors, on rappelle par exemple que Bernard Tapie et son épouse
05:14avaient été homejackés et que jamais on n'a retrouvé les auteurs.
05:20C'était il y a plusieurs années.
05:22Donc on ne retrouve pas toujours ces auteurs.
05:25Et ils avaient été traumatisés, l'un et l'autre.
05:28Et on se souvient des photos de Bernard Tapie et de son épouse.
05:32Généralement, on les retrouve dans les trois mois.
05:34C'est là que les investigations vont le plus vite.
05:37C'est dans les trois premiers mois.
05:3870% de ces affaires sont résolues dans les trois premiers mois.
05:45Ça n'empêche pas que ça recommence, malgré tout.
05:48Je vois une photo que me donne à l'instant Benjamin Aneau.
05:53Je la reçois vraiment à l'instant.
05:55C'est Gislain Beaugrand qui est sur son lit d'hôpital.
06:00Et je vois qu'il a posté cette photo il y a quelques minutes.
06:04On va peut-être la voir d'ailleurs.
06:07Chers amis, voisins, collègues, après quelques points de suture à la tête
06:10et une opération du bras, je vais pouvoir sortir dès ce soir de l'hôpital.
06:14Valentin et Christophe Vombien, merci à toutes et tous
06:17pour vos si nombreux appels et messages.
06:19Écoutez, je suis rassuré.
06:20Parce que d'abord, la photo, effectivement, est rassurante.
06:23Le visage, effectivement, lorsqu'on parlait de club de golf sur la tête
06:28où le visage, on pouvait craindre le pire.
06:30Quelques points de suture à la tête, ce n'est pas anodin, bien évidemment.
06:34Mais le fait, alors une opération du bras, le fait qu'il puisse sortir ce soir
06:37est un signe, par définition, très positif.
06:41Donc c'est la meilleure nouvelle qui pouvait nous arriver à l'instant.
06:45Et cette publication Instagram à quelques minutes.
06:48Vous vous rendez compte à quel point ils vont avoir peur maintenant ?
06:50Peut-être qu'ils vont rentrer chez eux ce soir en ayant la peur au ventre
06:52que ces deux individus reviennent ?
06:54Ils vont se poser la question tout le temps.
06:56Alors je pense qu'on est traumatisés à vie.
06:58À vie.
06:58Ils ne l'oublieront jamais.
06:59À vie, c'est ce que disent.
07:00Alors écoutez, tous ceux qui sont hommes, Jackie, tous ceux qui disent ça.
07:04Mais bien sûr.
07:04Il y a un avant et un après.
07:05C'est un traumatisme.
07:06Mais bien sûr.
07:07Alors qui est touché, Eric Henry, qu'on a écouté il y a quelques instants ?
07:11Qui est touché ?
07:12Beaucoup de personnalités, bien sûr, pour plusieurs raisons.
07:14Écoutons-le.
07:15Ça touche deux catégories de personnes.
07:20Les célébrités, les personnalités publiques et des personnes aisées,
07:27vivant dans des communes riches et disposant de biens luxueux.
07:34Ne pas exhiber sa vie sur les réseaux sociaux.
07:38Rester très prudent.
07:39Première chose, mettre une alarme avec télésurveillance ou des alarmes avec télésurveillance.
07:49Bien fermer sa porte d'entrée et toutes les ouvertures de la maison.
07:54C'est quelquefois des victimes complies.
07:59Ce sont trois mesures de précaution importantes pour limiter la possibilité d'être un jour victime de ce genre de méfaits.
08:08Et l'autre chose qui m'intéresse, c'est les condamnations pour ceux qui ont fait ce type d'actes.
08:17Et dans l'affaire Bruno Guillon, est-ce que Bruno Guillon a été home-jacké également ?
08:22Je suis sûr de ça.
08:23Les condamnations ne sont pas...
08:26Home-jacké en présence de sa femme et de son fils.
08:29Donc les condamnations, ce n'est pas 20 ans de prison.
08:32Alors c'est parfois 3 ans, 5 ans.
08:36Alors que ce serait possible, pénalement.
08:39Ce qu'il en est, c'est que pour vol aggravé, violence aggravée, ça peut aller en fonction de l'ITT,
08:43donc de la gravité de la blessure, ça peut aller jusqu'à 30 ans.
08:48Mais ça n'est pas jamais jusque-là.
08:51N'y comptez pas.
08:52Ce qui est très inquiétant également, c'est l'amateurisme de ces nouveaux groupes.
09:01Quand vous tombez sur des professionnels, pardon de le dire, ils savent se retenir, etc.
09:05Avec eux, vous avez vu, ils arrivent avec des cannes de golf,
09:08ils trouvent le moyen, c'est très intelligent de leur point de vue,
09:11que l'un des conjoints soit à l'extérieur et qu'il peut donner justement l'alerte.
09:18C'est quand même pas...
09:19Mais on n'a pas affaire à des grandes intelligences.
09:21Et ces gens-là sont encore plus dangereux, sûr.
09:24Vous voyez, dans l'affaire Bruno Guillon,
09:27les prévenus ont été condamnés à des peines de 3, 5, 6, 7 ans et 12 ans pour la plus lourde.
09:32Donc ils étaient quand même plusieurs.
09:33Il y en a un qui n'a eu que 3 ans.
09:35D'abord, ils n'ont pas eu tous la même peine.
09:37Et au cours de l'audience, Bruno Guillon et son épouse sont revenus bouleversés sur le cambriolage
09:40qui avait eu lieu dans la nuit du 27 septembre 2023.
09:44Le couple et leur fils de 14 ans avaient été menacés, séquestrés par 3 hommes.
09:48C'est la base.
09:49C'est les chauffards d'aujourd'hui.
09:51Vous voyez ce que je veux dire ?
09:52Ceux qui brûlaient les pieds.
09:54Donc ils sont capables de menacer l'enfant pour que la personne dise où il a un coffre.
10:00Et s'il n'a pas le coffre, le malheureux, il pense qu'il a quand même un coffre.
10:03Ça va très loin la torture.
10:04Regardez la photo de Gilles Baud-Grand.
10:06Là aussi, c'est une pratique qui provient du Brésil, du Mexique.
10:09Regardez cette photo.
10:10Il a posté et en signe quand même de rassurer ses nombreux amis.
10:16On pense à Christophe, on pense à Gislain, bien évidemment.
10:19Et ces informations d'il y a quelques minutes sont, de ce point de vue-là, rassurantes sur le plan physique, sur le plan psychologique.
10:26Hélas, les traumatismes sont importants.
10:27Non, je disais juste que c'est des pratiques qui viennent notamment du Brésil, du Mexique.
10:32Là-bas, ils sont monnaies courantes, malheureusement.
10:34À la fois l'objectif et aussi la prise d'otages.
10:36Et là, les prises d'otages, on commence, enfin, et les enlèvements, on commence en France à avoir ce type de phénomène.
10:42Oui, mais alors justement, au Mexique et au Brésil, comment se défend-on de ce genre de choses ?
10:47Eh bien, on construit des quartiers pour les riches avec des grillages de 6 mètres de haut.
10:52Et c'est Fort Knox, quoi.
10:53Voilà vers quelle société nous allons.
10:56Mais justement, nous avons parlé de justice avec M. Retailleau qui a pris la parole ce matin.
11:00Et on écoutera Rémi Hedis, qui est quand même le deuxième magistrat le plus important de France.
11:08Et qui a sans doute pris la parole ce jeudi pour répondre à ce qu'avait dit M. Darmanin lundi et mardi.
11:15Et on est d'accord.
11:16Médiatique, de manière générale.
11:18Oui, mais on se demande qui dit, c'est-à-dire qu'il n'a pas dit exactement le contraire de Gérald Darmanin,
11:24mais c'est une manière de dire on fait ce qu'on veut et ce que vous dites, on s'en fiche.
11:28À grands traits.
11:29À grands traits, comme toujours.
11:31Donc je vous propose d'écouter M. Retailleau d'abord.
11:35La police, la gendarmerie, il y a eu une réponse sécuritaire très ferme.
11:39Mais il faut qu'ensuite la réponse judiciaire soit au niveau.
11:41Mais les procureurs de la République qui ont fait beaucoup de comparutions immédiates, ça veut dire quoi ?
11:45Ça veut dire que, un, ils considéraient qu'il y avait des preuves.
11:48Et ça veut dire, deux, qu'ils considéraient que le trouble à l'ordre public était suffisamment grave
11:52pour qu'ils prennent cette décision d'une comparution immédiate.
11:56Donc beaucoup de magistrats font leur travail.
11:58Simplement, je pense, et j'appelle vraiment leur attention,
12:02il viendra un jour où les policiers et les gendarmes ne s'en sentiront pas suffisamment protégés.
12:07Le sursis, ce n'est pas suffisant.
12:09Tant que vous n'avez pas une sanction qui soit certaine, immédiate, très ferme, ce n'est pas possible.
12:16Il y a trop d'écarts entre les peines encourues, telles que le code pénal le dit,
12:22les peines qui sont prononcées et les preines qui vont être exécutées.
12:27Alors la France entière a trouvé que les peines n'étaient pas suffisantes.
12:31Mais M. Hetz, on y trouve qu'elles sont suffisantes.
12:34Et plus gravement, il a cette phrase que vous allez entendre dans quelques instants.
12:38Il dit qu'il y a une différence entre les images et la réalité.
12:41Bon, mais les images, c'est la réalité. A priori, c'est les faits.
12:45On ne les invente pas.
12:46Donc écoutez Rémi Hetz.
12:49Il y a eu en effet des actes tout à fait inadmissibles à la suite du match.
12:54Et il fallait bien sûr les réprimer.
12:57C'est ce qu'a fait l'institution judiciaire.
13:00Elle s'est mise en ordre de marche.
13:02Et dès lundi, il y a eu des comparutions immédiates
13:05qui ont permis de juger un certain nombre d'auteurs de faits de violence.
13:12Mais je voudrais quand même m'inscrire en faux,
13:14de façon très catégorique,
13:16contre le prétendu laxisme des juges.
13:19Alors le mot n'a jamais été prononcé,
13:21mais c'est celui que vous entendez, monsieur le procureur.
13:23Les juges font leur travail.
13:25Quand je dis les juges, ce sont les procureurs et les juges.
13:29Il y a eu des sanctions, des sanctions individualisées.
13:33La difficulté dans ce type d'affaires,
13:34et moi je l'ai bien connue lorsque j'étais procureur de Paris il y a quelques années,
13:38c'est qu'il existe...
13:39Vous étiez notamment procureur de Paris au moment des Gilets jaunes.
13:42Au moment de la crise des Gilets jaunes.
13:44C'est qu'il y a un décalage très fort
13:46entre les images de ces violences
13:49vues à la télévision
13:50et parfois la réalité des faits que l'on reproche.
13:55Ce qu'on juge, c'est une personne,
13:57un homme ou une femme qui se trouve dans le box
14:00et à qui on impute un fait ou des faits précis,
14:03parfois d'ailleurs avec des difficultés de preuves
14:05parce que les enquêtes sont conduites dans des délais très courts
14:07et parfois les preuves sont relativement légères.
14:11Les juges comprennent et entendent ce besoin de fermeté
14:16et en l'espèce, les peines qui ont été prononcées
14:19ne sont pas des peines légères.
14:21Certaines sont des peines avec sursis,
14:24certaines sont des peines fermes.
14:26Toute la gamme a été utilisée.
14:28Pas tout à fait.
14:29Sur 29 condamnations, je crois,
14:31il y a 3 ou 4 peines de prison,
14:34il y a des travaux d'intérêt généraux.
14:36Mais pourquoi un procureur défend-il les juges ?
14:38Je pensais que les procureurs parlaient des procureurs.
14:40C'est-à-dire que le procureur pourrait s'occuper de savoir
14:42est-ce que les procureurs ont fait appel ou pas ?
14:44Pourquoi le procureur parle-t-il des juges ?
14:45C'est une bonne question, d'autant plus que les procureurs
14:48ne sont pas véritablement des magistrats
14:50dans l'esprit même de la Cour européenne des droits de l'homme
14:53puisqu'ils sont quand même sous une sorte de hiérarchie.
14:57Mais cela étant, M. Hayd, c'est un magistrat de qualité.
15:01Mais, pardon de le dire, d'abord,
15:03il n'y a aucune raison qu'on ne puisse pas critiquer les politiques
15:07et ne pas pouvoir critiquer le corps des magistrats.
15:12Ces gens-là ne sont pas en sucre, premièrement.
15:15Et la seule...
15:16On n'aurait pas le droit de critiquer la décision de justice.
15:19La seule décision de justice, je l'avais fait remarquer,
15:22qu'on peut critiquer, c'est dans l'affaire de Loxquarnet
15:24où le type quand même a eu le maximum.
15:26Mais comme c'est une affaire particulière, on va dire,
15:29là, on a le droit de la critiquer.
15:30C'est quand même étrange.
15:32Mais surtout, pardon...
15:33Mais je ne comprends pas son argumentation.
15:34Parce que vous dites que ça va législater de qualité, j'en doute pas.
15:37Mais vous dites qu'il y a une différence entre les images
15:39et la réalité des faits.
15:40Et je ne juge pas les faits, on juge un homme.
15:42Mais on juge quand même des faits.
15:43Il se trouve qu'un OQTF...
15:44Mais je suis désolé de le dire.
15:46Je n'ai pas vu, mais un OQTF
15:48qui est pris en flagrant délit de pillage
15:51et qui n'est pas condamné à de la prison ferme
15:53et qui se retrouve en liberté,
15:56j'ai beau ne pas voir les images,
15:58je peux quand même me représenter
15:59ce que je n'ose appeler un laxisme.
16:02Mais cette question n'a pas été posée à M. Hett.
16:04Sur France Inter, on peut se passer.
16:06Non, mais bien évidemment.
16:08Et c'est pour ça d'ailleurs que M. Hett peut-être y va.
16:10Le gendarme qui s'est trouvé en coma artificiel
16:12parce qu'il a été frappé,
16:14je ne l'ai pas vu en situation de coma artificiel,
16:16mais j'ai suffisamment d'imagination
16:18pour me le représenter quand même.
16:21Donc pardon, mais je ne suis pas...
16:23Mais toute la...
16:25Non, mais ce qui est terrible,
16:27voilà, c'est pour ça aussi qu'il va sur France Inter,
16:30le média et le message.
16:32Bien sûr, on est d'accord.
16:34Non, mais quand on entend Rémi Hett,
16:36on se dit qu'effectivement,
16:38une partie des magistrats sont déconnectés de la réalité,
16:41ne voient pas ce que voient la majorité des Français.
16:44Et Gérald Darmanin a compris quelque chose,
16:45mais c'est ce qu'avait compris quelque part Nicolas Sarkozy aussi,
16:47c'est que compte tenu du fait que ces magistrats
16:50ne protègent...
16:52Une partie de ces magistrats ne protègent plus les Français,
16:54en réalité,
16:55il faut les contraindre.
16:56C'est le principe des peines minimales,
16:57c'est-à-dire contraindre les magistrats.
16:59Des peines minimales,
17:00ils n'auront pas le choix.
17:01Ils seront obligés de les prononcer.
17:02Mais il a raison.
17:03J'entends.
17:03Alors, est-ce qu'on peut aussi imaginer
17:05que parce que Gérald Darmanin a parlé lundi ou mardi,
17:08les juges ont nargué le pouvoir
17:11et les avocats parfois se sont servis d'ailleurs.
17:13À l'audience, c'est ce que quelqu'un nous disait hier,
17:16à l'audience, on a dit attention,
17:17si vous sanctionnez fortement mon client,
17:20ça veut dire que vous êtes aux ordres de M. Darmanin.
17:22Ils sont malins les avocats.
17:23Moi, c'est comme ça que je l'entends.
17:24Hier, en milieu d'après-midi,
17:27on a eu les réquisitions
17:28et il y avait beaucoup de demandes de prison ferme
17:29et après, les verdicts, les jugements,
17:32il n'y en avait pas.
17:32Donc moi, je l'ai interprété comme ça,
17:33exactement comme vous.
17:34Ensuite, ce qui est assez amusant avec Rémiette,
17:36c'est que la grande manipulation consiste en général
17:39à expliquer aux gens qu'ils n'ont pas vu
17:40ce qu'ils ont vu.
17:41Et là, pour la première fois,
17:42de manière chimiquement pure,
17:43il le dit exactement comme ça.
17:44Il dit, mais vous n'avez pas vu ?
17:47Il y a un grand décalage entre les images et les faits.
17:50Non, il n'y a pas de décalage, en fait,
17:51puisque ça a été filmé.
17:53Je terminerai juste par le William,
17:55mais en disant une chose,
17:56c'est que le politique se fait narguer
17:58par le judiciaire en ce moment,
18:01mais le politique a le pouvoir de contraindre le judiciaire.
18:03C'est ce que disait Johan.
18:04C'est-à-dire que s'il décide demain
18:05de faire en sorte que la loi ne soit plus interprétable
18:07et que le juge n'ait pas la latitude
18:10de ne pas donner à la loi.
18:11C'est le seul moyen.
18:11Il n'y en a pas d'autre.
18:13Mais je vous assure que...
18:14Avec ce débat sur les images,
18:15il y a aussi quand même quelque chose
18:17que pointe Rémi Hayes,
18:18mais on voit qu'il valide.
18:20C'est-à-dire qu'il dissocie la personne
18:23qui est dans le boxe de la sauvagerie collective
18:26dont il a pu être capable
18:27et qui traduisent justement les images.
18:30C'est-à-dire que les images traduisent
18:31une sauvagerie collective.
18:32Et lui, il dit, non, non,
18:33ce n'est pas la même réalité
18:34entre celui que je vois en face de moi
18:36et qu'on condamne
18:37et ce qu'il a pu faire en groupe.
18:38Ça pose problème.
18:39J'ai repris votre idée ce matin
18:41de si on est policier en 2025.
18:43Ce que vous disiez hier.
18:45Avec les trois faits.
18:46Oui, alors, il y en avait au moins deux.
18:48Le troisième, vous avez pris au troisième.
18:50Oui, évidemment,
18:51si vous êtes policier en 2025,
18:52mais il y a de quoi s'interroger.
18:55C'est-à-dire comment on arrive ?
18:55Les policiers, d'ailleurs,
18:56je suis flot.
18:58Je voulais le montrer,
18:59je suis flot.
19:01L'écusson, c'est ça ?
19:02L'écusson, je suis flot.
19:04En hommage à Florian.
19:06En soutien.
19:07À Florian, je suis flot.
19:09Et je vais vous le montrer.
19:09Je vous le montrerai demain matin.
19:11Non, non, c'est...
19:12Il y a un moment donné,
19:14je ne sais pas,
19:15qu'est-ce qu'on va faire ?
19:15Est-ce qu'il faudrait créer maintenant
19:17des forces de l'ordre
19:18pour protéger les forces de l'ordre ?
19:19Enfin, je veux dire,
19:19on en arrive à ce degré d'absurdie.
19:22Bon, on marque une pause, en tout cas.
19:24On est avec Sarah Knafow,
19:25dans une seconde.
19:26Elle va réagir, forcément,
19:28sur cette actualité.
19:29Elle est dans l'Hérault, figurez-vous,
19:30à Villeneuve-les-Béziers.
19:33Elle est députée au Parlement européen
19:34ce soir, dans l'Hérault,
19:36pour une rencontre avec des militants
19:38et des sympathisants du mouvement.
19:40Je ne sais pas si elle est déjà,
19:41d'ailleurs, en place ou pas.
19:42Si elle est en place,
19:43on peut la saluer.
19:44Elle n'est pas en place.
19:45Mais après la pause,
19:46elle sera avec nous.
19:48Merci beaucoup, Sabrina.
19:49Merci, Pascal.
19:49Merci et bonne soirée.
19:50A tout de suite.
19:51Sarah Knafow est avec nous.
19:56Elle est dans l'Hérault,
19:56à Villeneuve-les-Béziers.
19:58Elle est ce soir dans une rencontre,
20:00à la rencontre de militants
20:01et de sympathisants du mouvement.
20:03Bonsoir, Sarah Knafow,
20:04et merci d'être avec nous.
20:05Alors, j'ai l'impression
20:10qu'on ne vous entend pas.
20:12Et en tout cas,
20:13j'ai ce sentiment,
20:14je demande à la régie,
20:15est-ce que le second...
20:16Alors, on ne vous entend pas.
20:18On me confirme qu'on ne vous entend pas.
20:19Eh bien, on va faire des réglages,
20:21si vous voulez.
20:22Et dès que ces réglages,
20:24j'allais dire, seront réglés,
20:25mais dès que les réglages seront...
20:26C'est une allitération assez élégante.
20:28Dès que ces réglages seront faits,
20:30nous pourrons écouter Sarah Knafow.
20:32Avant cela, on écoutait Rémi Etzzi,
20:35il y a une seconde.
20:35Écoutez, Maurice Berger,
20:36qui est vraiment remarquable,
20:38qui parle d'une justice
20:39qui n'est pas à gravité,
20:41qui ne répond pas à la gravité des actes.
20:43Il était avec Christine Kelly hier.
20:44Écoutez.
20:46La justice actuelle
20:47prend des décisions,
20:49les exemples que vous avez donnés,
20:51qui ne correspondent pas
20:52à la gravité des actes.
20:54C'est-à-dire qu'elle est déconnectée
20:57de la gravité.
20:58Je vais donner un exemple.
21:01Je travaille en réadaptation fonctionnelle
21:03où je reçois des victimes.
21:05Il y a un monsieur qui a été mis au sol.
21:07On a joué au football avec sa tête.
21:09Donc il a d'énormes dégâts cérébraux.
21:11Et les deux agresseurs
21:13ont eu zéro jour de prison ferme.
21:15On est dans une culture de l'impunité
21:17au lieu d'être dans une culture
21:18de la responsabilité.
21:20Et l'impunité est à tous les étages.
21:22une peine qui va être atténuée.
21:27Tentative d'homicide qui devient
21:28un coup et blessure volontaire.
21:31Ensuite, le juge d'application des peines
21:32que j'appelle un juge d'atténuation des peines.
21:35Etc.
21:35Et on arrive au résultat final.
21:39Vraiment, ce qu'il dit,
21:40c'est une parole de bon sens d'ailleurs.
21:42Et c'est très intéressant ce qu'il dit
21:43à chaque fois sur ces sujets-là.
21:45Sauf que c'est partiellement faux.
21:46Pardon de le dire et de me répéter.
21:48Il y a de l'impunité par rapport
21:50au violent, sanglant.
21:52Par rapport à la délinquance financière.
21:56Où là, ils travaillent bien,
21:58ils mettent le compte.
21:59Alors je crois que cette fois,
22:01Sarah Knafow est avec nous.
22:02Elle l'était visuellement.
22:04Elle l'est d'une manière auditive, sonore.
22:07Bonsoir, chère Sarah Knafow.
22:11Bonsoir, Pascal Praud.
22:12Est-ce que vous m'entendez ?
22:13Voilà, je vous entends parfaitement.
22:15Il y a toujours un petit décalage
22:16dans ces cas-là.
22:17C'est pourquoi je ne vais pas
22:19forcément vous interrompre
22:20parce que ça n'est pas agréable
22:23pour le téléspectateur.
22:25Et je vais vous demander en revanche
22:27quel est votre sentiment
22:30sur la séquence qui s'est déroulée.
22:33Séquence globale d'ailleurs
22:34entre ce qui s'est passé samedi et dimanche
22:36sur les Champs-Elysées.
22:37Et puis, cinq jours après,
22:39quatre jours après,
22:41les condamnations que vous avez pu observer.
22:44Écoutez, je vais même commencer
22:48un tout petit peu avant
22:49ce qui s'est passé samedi dernier.
22:51C'est ce qu'on a vu la veille,
22:52ce qu'on savait depuis déjà une semaine.
22:55Et c'est ce que je trouve le plus révoltant.
22:56C'est qu'à chaque événement,
22:58à chaque match de foot,
22:59à chaque finale,
23:00on sait d'avance ce qu'il va se passer.
23:02Alors, tout le monde joue sa partition.
23:04Les commerçants se barricadent.
23:06Le ministre de l'Intérieur prévoit
23:08des forces de l'ordre.
23:08Les tribunaux savent d'avance
23:10qu'ils vont devoir prévoir
23:12des comparutions immédiates.
23:14Les avocats savent d'avance
23:16qu'ils vont devoir être commis d'office
23:17et se présenter dans la nuit
23:18parce qu'il y aura des interpellations.
23:20Et voilà que chacun joue sa partition
23:22et que tout le monde joue son rôle.
23:25Donc, vous avez les casseurs
23:26qui arrivent à l'ordite.
23:28Vous avez les forces de l'ordre
23:29qui sont là.
23:30Vous avez une minorité
23:31qui est interpellée.
23:32Tout le monde sait
23:33qu'ils ne vont pas aller en prison.
23:34Mais pourtant, les juges arrivent,
23:36les avocats arrivent,
23:37les délinquants arrivent.
23:38Ils ressortent quand ils ne ressortent pas
23:40tout simplement libres.
23:41Ils ressortent avec 500 euros d'amende.
23:43Et c'est un phénomène
23:44qui est presque aussi prévisible
23:45que le soleil en été
23:47ou que le froid en hiver.
23:49Et donc, on peut déjà,
23:49vous et moi,
23:50se donner rendez-vous
23:51pour le 14 juillet
23:52puis pour le 31 décembre.
23:55Moi, je peux préparer d'avance
23:56ce que je vais vous dire.
23:57Vous, Pascal Praud
23:58et vous tous sur le plateau,
23:59vous pouvez préparer
24:00vos chroniques d'avance.
24:01Et on est dans cette farce macabre
24:03en France, année après année.
24:05Et on vit la même chose
24:06et c'est peut-être
24:07ce qu'il y a de pire.
24:08Qu'on ait le duo
24:09entre Christiane Taubira
24:11et Christophe Castaner
24:12ou qu'on ait Bruno Retailleau
24:14à l'intérieur
24:15et Gérald Darmanin
24:16à la justice.
24:17Ce qui sont censés être
24:18des hommes de droite.
24:19Et pourquoi,
24:20et maintenant,
24:20c'est la vraie question,
24:21pourquoi est-ce que ça nous arrive
24:23avec cette régularité
24:24de métronome ?
24:25Pourquoi est-ce qu'on sait
24:26d'avance que pour le 14 juillet,
24:27on va vivre les mêmes scènes,
24:29se lamenter des mêmes faits,
24:31s'indigner sur la même impunité ?
24:33Parce que personne ne traite
24:34les causes.
24:35J'entendais ce que disait
24:36M. Berger
24:37peu de minutes avant mon passage.
24:39Je suis entièrement
24:40d'accord avec lui.
24:41Je pense qu'aujourd'hui,
24:42la classe politique
24:43n'a pas encore compris,
24:44en tout cas dans son ensemble,
24:45vous avez des individus
24:46qui l'ont compris,
24:47n'a pas encore compris
24:48que seule la fermeté
24:50pouvait ramener l'ordre.
24:51Il faut comprendre
24:52que la seule chose
24:53qui peut dissuader
24:54ces délinquants,
24:55ces gens violents
24:55qui vont casser des vitrines,
24:57casser des abribus
24:58à la moindre manifestation
24:59qui devrait être
25:00une manifestation de joie.
25:02Ces gens-là
25:02ne comprennent que la force,
25:04que la fermeté.
25:05Pour les dissuader vraiment,
25:07d'abord,
25:07il faut les mettre
25:08hors d'état de nuire.
25:09Il faut qu'ils aient
25:09la certitude
25:10qu'au moindre casse,
25:12au moindre premier délit,
25:14ils seront mis en prison.
25:16Si vous vous dites
25:16qu'ils prennent une peine
25:17même de 5 ans,
25:19imaginez,
25:19c'est 5 fois
25:20un 31 décembre,
25:225 fois un 14 juillet,
25:245 finales
25:24qu'on pourra vivre tranquille.
25:26C'est déjà énorme.
25:27Vous avez une société
25:28qui sera protégée
25:29pendant 5 ans
25:30d'individus violents.
25:31A mon sens,
25:32la deuxième chose,
25:33c'est qu'il faudrait
25:34des peines
25:34vraiment dissuasives,
25:36une amende
25:36vraiment dissuasive
25:37et qu'on soit certain
25:39qu'elle soit payée.
25:40Quand vous avez
25:40un délinquant aujourd'hui
25:41qui sort du tribunal
25:42avec 500 euros d'amende
25:44ou avec un stage
25:46de citoyenneté,
25:47un rappel à la loi
25:47ou que sais-je,
25:48ce qu'il va dire
25:49à ses copains,
25:50c'est j'ai rien eu,
25:51je suis sorti libre,
25:52on ne m'a rien donné.
25:53Pour lui,
25:53ça n'est pas une peine
25:54et on le conçoit
25:55très bien,
25:57pour un délinquant.
25:58Ce qu'il peut comprendre,
25:59c'est une peine de prison,
26:00être enfermé,
26:01être privé de sa liberté
26:02ou alors des amendes
26:03vraiment dissuasives,
26:05c'est-à-dire faire porter
26:05le poids sur les casseurs
26:07de ce qu'ils ont cassé.
26:09Par exemple,
26:09se dire qu'ils doivent payer
26:10trois fois plus
26:11que ce qu'ils auront cassé.
26:12A l'inverse,
26:13là, aujourd'hui,
26:13c'est vous et moi,
26:14c'est les gens
26:15qui sont derrière moi
26:15dont vous avez dit
26:16en effet qu'ils étaient
26:17des sympathisants,
26:18ce sont eux
26:18qui vont payer
26:19pour les méfaits
26:20de ce qu'ont commis
26:21tous les gens
26:21qu'on a vus
26:21sur les images
26:22samedi et dimanche dernier.
26:24Avec leurs impôts,
26:25avec le fruit de leur travail,
26:26ce sont eux
26:26qui vont réparer
26:27tous ces dégâts
26:28parce que tous ces gens
26:29qu'on a vus
26:30ne paieront pas.
26:30Ils diront
26:31qu'ils sont insolvables.
26:32Donc la solution,
26:33c'est des peines
26:33vraiment dissuasives,
26:34des amendes
26:35vraiment effectuées
26:36avec saisie systématique
26:38des biens,
26:39avec retrait des aides sociales
26:40quand les gens ne payent pas,
26:41qu'on en sorte
26:42de ce sentiment d'impunité.
26:43Et dernière chose,
26:44et à mon avis,
26:45c'est même un élément central,
26:47il faut se demander
26:47qu'est-ce qui est vraiment
26:49dissuasif
26:49pour la jeunesse
26:50qu'on a vue dans nos rues
26:51samedi soir.
26:52Et je pense que
26:53quand on connaît cette jeunesse,
26:54on arrive à concevoir
26:55ce qui pour eux
26:56est le pire.
26:57Peut-être que vous le savez,
26:58moi j'ai grandi à leur côté,
26:59j'ai grandi en Seine-Saint-Denis
27:00et je sais que
27:01la plus grande menace
27:02que donnent les parents
27:04à leurs enfants
27:04lorsqu'ils commettent
27:05des actes de délinquance,
27:06lorsqu'ils dealent
27:07en bas des tours,
27:08c'est de leur dire
27:08si tu te comportes mal,
27:10je te renvoie
27:10dans le pays d'origine,
27:12donc je te renvoie au Bled,
27:13en Algérie,
27:13au Maroc, en Tunisie.
27:14Et c'est ce qui leur fait
27:15le plus peur.
27:16Parce qu'ils savent
27:17qu'une fois là-bas,
27:18on ne se comporte pas
27:18de la même manière.
27:19Vous savez peut-être
27:20que beaucoup sont étrangers
27:21ou beaucoup ont
27:22une double nationalité.
27:24Ce sont des gens
27:24qu'on peut renvoyer
27:26dans leur pays d'origine
27:27ou dans le pays
27:27dans lequel ils ont
27:28une nationalité.
27:29Je pense que
27:30beaucoup de gens
27:30peuvent se dire,
27:31mais ils sont de moins
27:32en moins nombreux,
27:33que c'est une mesure
27:34qui serait radicale.
27:35Mais il faut se souvenir
27:36que l'un à l'avoir proposé
27:38parmi les premiers,
27:38c'était François Hollande.
27:40François Hollande,
27:40en 2015,
27:41au lendemain des attentats,
27:42qui avaient proposé
27:44de déchoir
27:44de leur nationalité française
27:46ceux qui étaient complices
27:47ou auteurs
27:48de ces attentats.
27:49Je pense qu'aujourd'hui,
27:50il faut traiter
27:50de la même manière
27:51des gens que nous avons
27:52accueillis généreusement,
27:54à qui nous avons parfois
27:55donné des aides sociales,
27:56des logements sociaux,
27:57notre générosité,
27:58notre capacité d'accueil.
27:59Il faut aujourd'hui
28:00se dire qu'ils n'ont plus
28:01rien à faire chez nous
28:02quand ils agissent
28:03comme ils agissent.
28:04Donc, je vous le redis,
28:06pour rester dans le cadre
28:06évidemment de la loi
28:08et de ce qui nous est
28:08possible de faire,
28:09renvoyer tous les étrangers
28:10au premier délit,
28:12au premier crime
28:12évidemment
28:13et renvoyer
28:14les doubles nationaux
28:15qui commettent
28:16des délits graves
28:16ou des crimes
28:17sur notre sol.
28:18Je pense qu'avec ces mesures,
28:19on arrive à créer
28:20une politique
28:20vraiment dissuasive.
28:22Bon, ça va,
28:23je ne vous ai pas interrompu
28:24et je vous ai dit pourquoi
28:25parce qu'il y a
28:26un petit décalage
28:26et puis ce n'est pas agréable
28:28pour le téléspectateur.
28:30Je vous ai posé une question,
28:31on a un temps de parole
28:32qui est limité,
28:33ma question avait été
28:34de 10 secondes,
28:35vous avez répondu
28:36sur 6 minutes.
28:37Donc, j'aurai le droit
28:38si j'ai bien compris
28:38simplement à une deuxième question.
28:41Mais je voulais préciser
28:42deux, trois choses
28:42par rapport à ce que vous disiez.
28:44C'est que les jeunes gens,
28:45sur les 29 personnes
28:47qui ont été jugées
28:48ces dernières heures,
28:51il n'y a quasiment pas
28:52d'étrangers.
28:53Ce sont des Français
28:53nés sur le sol de France.
28:55c'est Yanis qui a 19 ans,
28:58c'est Alibé par exemple
29:00était un Algérien
29:00en situation irrégulière,
29:02on en avait parlé hier
29:02et on s'étonne même
29:03qu'il reste sur le sol français.
29:05Mais autrement,
29:06c'est Hillel S,
29:07c'est Félix P,
29:09c'est vraiment
29:10beaucoup de jeunes gens
29:11qui sont nés
29:11sur le sol de France.
29:13Et le seul
29:14qui a ciblé
29:16d'une certaine manière
29:17la responsabilité
29:19de ce qui s'est passé
29:20samedi et dimanche,
29:22c'est Éric Zemmour.
29:23Dans la classe politique,
29:24personne n'a utilisé
29:26les mots qu'il a utilisés.
29:28Je voulais vous interroger
29:29là-dessus.
29:30Éric Zemmour a dit
29:31qu'ils viennent
29:31des mêmes quartiers,
29:32des mêmes milieux,
29:33ils sont pour la plupart
29:34des enfants de l'immigration
29:35arabo-musulmans,
29:37qu'ils soient nés ici
29:38ou là-bas,
29:38qu'ils soient étrangers
29:39ou français,
29:39ils détestent la France
29:41et les Français.
29:41Alors, avec Éric Zemmour,
29:43on peut lui reprocher
29:44de généraliser
29:45parce que tous
29:46ne détestent évidemment pas
29:47la France et les Français.
29:48Peut-être que ces jeunes gens-là
29:50ont un sentiment
29:51de revanche,
29:52mais est-ce que vous diriez
29:53que le moteur principal,
29:56consciemment ou inconsciemment,
29:58est précisément
29:59la revanche ?
30:01Je réponds sur votre premier point
30:05sur le fait
30:06qu'il soit né en France.
30:07Vous savez que
30:08dans certains pays,
30:09notamment d'Afrique subsaharienne
30:10et du Maghreb,
30:11pour tous les pays du Maghreb,
30:13la nationalité s'érite
30:14de père en fils
30:15même quand vous n'en faites
30:16pas la demande.
30:16Vous êtes de droit marocain
30:18si vos parents sont marocains,
30:19vous êtes de droit algérien
30:21si vous avez un de vos parents
30:22algérien.
30:23Par conséquent,
30:24vous le savez,
30:24tout en respectant
30:25les conventions internationales,
30:27on peut déchoir
30:28de leur nationalité française
30:29quelqu'un qui a
30:30une deuxième nationalité.
30:32Et je vous rappelais
30:32à dessein le fait
30:33que François Hollande
30:34lui-même les proposait
30:35à un moment
30:36où, vous vous en souvenez,
30:37les attentats étaient
30:38eux aussi commis
30:39par des Français
30:40nés sur le sol de France
30:41qui avaient été
30:42à l'école française.
30:42Et pour autant,
30:43on pouvait les déchoir
30:44de leur nationalité
30:45parce qu'ils en ont deux.
30:46Donc ce que je viens de dire
30:47ne concerne que les binationaux.
30:49Il ne s'agit pas
30:49de faire des apatrides,
30:50il s'agit uniquement
30:51de se concentrer
30:52sur ceux qui sont
30:52soit étrangers,
30:54il y en a beaucoup
30:54dans le lot,
30:55et ça, à mon avis,
30:56c'est le B.A.B.A.
30:57Ça devrait mettre
30:58tout le monde d'accord.
30:59D'ailleurs,
30:59quand on voit les sondages,
31:00vous voyez que 70%,
31:02parfois plus,
31:03des Français sont d'accord.
31:04Donc même à gauche,
31:05ce sont des mesures
31:06qui trouvent des majorités.
31:07Le fait de pouvoir expulser
31:08des étrangers
31:09qui commettent
31:09des délits sur notre sol.
31:11Pour les binationaux,
31:12de la même manière,
31:13si un socialiste
31:13l'a proposé,
31:14je pense qu'on peut
31:15commencer à se dire
31:15que c'est consensuel
31:16dans la société française
31:17et en tout cas,
31:18je prends tous les paris
31:19que les Français
31:20nous suivraient sur ces mesures.
31:21Je reviens maintenant
31:22sur le constat,
31:23sur ce que vous avez dit.
31:24J'ai été très frappée
31:25de voir les différentes explications
31:27qui nous ont été données
31:28par la classe politique.
31:30J'ai entendu
31:30Juliette Méadelle,
31:32donc une femme de gauche,
31:33qui disait que
31:34la raison des émeutes,
31:36c'était la masculinité toxique.
31:39Ça prêterait presque à sourire
31:40si on se disait
31:41que cet aveuglement,
31:42finalement,
31:43ne nous coûtait pas
31:43tellement année après année.
31:45Quand on voit
31:46les scènes
31:48après les matchs de rugby,
31:50je ne pense pas
31:50qu'on voit
31:50beaucoup de vandalisme
31:52et pourtant,
31:53les supporters de rugby
31:54sont tout aussi masculins,
31:56virils
31:56qu'on pourrait imaginer
31:57un supporter de football.
31:59Et pourtant,
31:59on ne voit pas
32:00sur leur chemin
32:01des vitrines cassées,
32:02des abribus massacrés,
32:04des franprix dévalisés.
32:06On n'en voit pas beaucoup.
32:07Quand on entend aussi,
32:08et là,
32:09plus surprenant peut-être,
32:10un Bruno Retailleau
32:11qui nous dit
32:11que l'explication
32:13de ces émeutes
32:15qu'on a vues
32:15dans les rues de Paris,
32:17ce serait
32:17la déconstruction
32:18de la société française.
32:20Donc,
32:20pour faire vite
32:21l'héritage de mai 68,
32:22qui a déconstruit
32:23les valeurs traditionnelles
32:25d'ordre et d'autorité,
32:26là aussi,
32:26il y a de quoi s'étonner.
32:27Parce que quand on regarde
32:28tous les autres sports,
32:30je ne sais pas
32:30si pour la finale
32:31de Roland-Garros,
32:32les commerçants
32:33vont se barricader
32:34à ce point.
32:35Je ne crois pas
32:36que lorsqu'on a
32:37le Vendée Globe,
32:39on trouve
32:39sur les lieux
32:41du Vendée Globe
32:42des endroits cassés.
32:44Je ne crois pas
32:44que sur les routes
32:45du Tour de France,
32:46on voit beaucoup
32:46de vandalisme.
32:47Donc,
32:47on comprend bien
32:48que ce sont des violences
32:50qui ne sont pas
32:50à imputer
32:51à toute la société française
32:53et à vouloir
32:53tous nous culpabiliser.
32:55On voit bien
32:55que beaucoup de Français
32:57élèvent leurs enfants
32:58et continuent
32:58d'élever leurs enfants
32:59dans des valeurs
33:01d'autorité,
33:02de bon sens,
33:03de respect des institutions,
33:04de respect des biens publics.
33:06Et que oui,
33:07il y a une certaine partie
33:08de la société
33:09qui,
33:10pour des raisons
33:10qui dépassent le sport,
33:12parce qu'on voit
33:12les mêmes scènes,
33:13malheureusement,
33:14dans beaucoup
33:15de manifestations,
33:16que ce soit
33:16des manifestations
33:17de la CGT,
33:18que ce soit
33:18le 31 décembre,
33:20j'en parlais tout à l'heure,
33:21que ce soit
33:21pour le 14 juillet,
33:22tous les prétextes
33:23sont bons
33:24pour attaquer
33:25tous les représentants
33:26de la France.
33:27Et quand on voit
33:27en effet
33:28des pompiers
33:29qui sont pris à partie
33:30et menacés de mort,
33:32là, on comprend
33:32qu'en réalité,
33:33ça dépasse
33:34la simple révolte
33:35contre l'ordre,
33:36contre la police,
33:37mais que toute uniforme
33:39qui rappelle la France
33:40est prise à partie.
33:41Donc oui,
33:42je pense que
33:42chez Reconquête,
33:43nous sommes les seuls
33:43à assumer ce diagnostic,
33:46mais que nous ne sommes
33:46pas du tout les seuls
33:47dans la population française
33:48et que ça fait du bien
33:49à beaucoup de monde
33:50et sans doute
33:51à des gens
33:51qui vous regardent
33:52d'entendre des gens
33:53poser le juste diagnostic
33:55et ne pas se contenter
33:57de causes trop faciles
33:59qui nous empêcheront
33:59de régler le problème.
34:01Merci beaucoup,
34:02Sarah Knafow.
34:03Les téléspectateurs
34:05sont habitués
34:05à cette expression
34:06du temps de parole
34:07que nous utilisons
34:09beaucoup
34:09sur la chaîne 16 aujourd'hui
34:11et 14 à partir de demain
34:12puisque nous serons
34:14sur la chaîne 14.
34:15Donc malheureusement,
34:16je suis obligé
34:17d'interrompre
34:17cette conversation
34:19ou cet entretien
34:20plus exactement.
34:22C'est vrai que
34:22lorsqu'on est comme ça
34:24en duplex,
34:25c'est délicat
34:26d'entamer un dialogue
34:28et d'échanger
34:30des points de vue
34:31ou d'avoir une parole
34:32plus contradictoire
34:33que je ne l'ai eue
34:33pendant ces 10 minutes.
34:36Mais on vous attend
34:36avec plaisir
34:37bien sûr
34:38sur ce plateau.
34:39Merci en tout cas
34:40Sarah Knafow
34:41d'être passée
34:42ce soir par
34:43le plateau
34:44de CNews.
34:46Merci beaucoup.
34:47Je vous vois
34:48en train de
34:48dodeliner.
34:49Oui, je dodeline.
34:50J'opinais largement
34:52du chef.
34:53Je pense que
34:54Sarah Knafow
34:55a oublié
34:56dans son inventaire
34:57la vision
34:58extatique
34:59du président
35:00de la République
35:01le soir
35:02en question
35:02où il était déjà
35:03et considérait déjà
35:04que c'était merveilleux,
35:06formidable
35:06et un jour de gloire
35:07alors que nous savions
35:09déjà que ça se passait
35:10très mal.
35:10Alors écoutez,
35:12moi j'ai trouvé
35:12Michel Enfray
35:13ce qu'il a dit
35:13c'est quand même
35:13très intéressant
35:14parce que là aussi
35:15je voudrais demain
35:16que la presse travaille
35:18c'est beaucoup lui demander
35:19mais les condamnations
35:22pendant les Gilets jaunes
35:23je voudrais une expertise
35:25le nombre de condamnations
35:26qui ont été faites
35:27pour quel motif
35:29et faire un parallèle
35:30avec les condamnations
35:31qui ont été faites
35:32pour les exactions
35:34de samedi et dimanche
35:35parce que c'est
35:36Michel Enfray
35:37qui lève
35:38d'une certaine manière
35:39ce lièvre
35:39est sans doute
35:40ou peut-être
35:41a-t-il raison
35:42le boxeur
35:43il avait pris
35:43de la prison ferme
35:44le boxeur des Gilets jaunes
35:45c'est pour ça
35:46écoutez ce qu'il dit
35:48même les condamnations
35:49il se faisait tirer dessus
35:49avec du LBD
35:50donc il y avait une réponse
35:51mais c'est pour ça
35:52que j'aimerais
35:53qu'on fasse un parallèle
35:54mais pour le journal du dimanche
35:56voilà quelque chose
35:57d'intéressant
35:58combien il y a eu
35:59de condamnations
36:00parce que c'est peut-être
36:01plus un papier
36:01d'ailleurs pour la presse écrite
36:02combien de condamnations
36:03pour le journal du dimanche
36:04merci de dévoiler
36:08un peu longtemps
36:09à l'avance
36:09le sommaire du journal du dimanche
36:11ça sera ça ?
36:12oui bien sûr
36:12on est au plein
36:13alors ça c'est très intéressant
36:15je ne le savais même pas
36:16mais au contraire
36:17il y aura un très très bon édito
36:18sur Philippe Labrou
36:19aussi dans le JDD
36:20oui
36:21vous êtes gentil
36:23j'espère que je ne vous ai pas
36:27mis en difficulté
36:27en disant cela
36:28écoutez Michel Onfray
36:29en revanche
36:30ce qui se passe en France
36:32c'est ce que Bruxelles
36:33souhaite voir
36:35advenir
36:35et on n'a pas les moyens
36:37sauf à vouloir vraiment
36:38sortir de ce dispositif
36:39de faire quoi que ce soit
36:40quand il s'agit
36:41de temps en temps à la marge
36:41quand il s'agit des gilets jaunes
36:43ou quand il s'agit des paysans
36:44on envoie des blindés
36:45et puis on arrache des yeux
36:46et on fait sauter des mains
36:47là je n'ai pas vu
36:49quelque chose
36:49qui ressemblait à ça
36:50donc tout ça procède
36:51d'une idéologie
36:52j'ai vu tout à l'heure
36:53sur le sujet
36:55des informations
36:56que la gauche
36:58est contre
36:59ce que la droite propose
37:00mais elle fait exactement
37:01la même chose
37:02quand elle est au pouvoir
37:02donc globalement
37:03la gauche
37:04quand elle est dans l'opposition
37:05elle est de gauche
37:05puis quand elle est au pouvoir
37:06elle gouverne exactement
37:07de la même manière
37:08donc il ne faut pas s'étonner
37:09qu'il n'y ait pas d'alternative
37:10qu'il n'y ait pas de proposition
37:11extrêmement concrète
37:13et radicale
37:14radicalement
37:14il faudrait par exemple
37:15enlever le pouvoir au juge
37:16en disant
37:16les juges ne vont pas avoir
37:17d'autre pouvoir
37:18que celui que le peuple
37:19leur donnera
37:20comme aux Etats-Unis
37:21vous demandez au peuple
37:22de voter pour ses juges
37:23plutôt que de laisser faire
37:24de telle sorte
37:24que vous ayez
37:25un pouvoir dans le pouvoir
37:27que vous ayez
37:27l'ARCOM qui est le pouvoir
37:28sur les médias
37:29que vous ayez les juges
37:30qui est le pouvoir
37:30sur la justice
37:31que vous ayez
37:32un certain nombre d'individus
37:33qui disposent du pouvoir
37:34malgré le peuple
37:35sans le peuple
37:36ou contre le peuple
37:37et ça c'est intéressant
37:38parce qu'il y a eu un échange
37:39avec André Valigny
37:40on lui a posé la question
37:41est-ce que vous voulez
37:42élire les juges
37:43il a dit
37:44ah non non
37:44il y aura des juges populistes
37:45c'est formidable
37:46je voudrais rassurer
37:48c'est juste le peuple
37:49qui est élu
37:50je voudrais quand même
37:51rassurer monsieur Valigny
37:52quand bien même
37:53les juges seraient élus
37:55dans le cadre du corps
37:56des magistrats
37:57le microcosme
37:59resterait le microcosme
38:00aux Etats-Unis
38:01vous voyez bien
38:03que les juges
38:04sont tout le temps
38:05en train de contredire
38:06ce que fait monsieur Trump
38:07ça ne changera pas
38:08à mon avis
38:09immensément le problème
38:10et vous connaissez
38:11Dominique Simonneau
38:12qui est contrôleuse générale
38:13des lieux de prison
38:14cette fois
38:15c'est une ancienne
38:16qui en est enchaînée
38:17elle est formidable
38:18et elle est contre
38:19le général des prisons
38:20mais elle a écrit
38:20un livre contre la prison
38:21elle est contre la prison
38:23mais il faut libérer
38:24toutes les
38:24il faut ouvrir
38:25toutes les portes des prisons
38:26elle est étrange
38:27cette dame
38:28écoutons-la
38:28c'est étrange
38:30et je trouve
38:31qu'on devrait
38:31vider les prisons
38:33au lieu de parler
38:33de construire des prisons
38:35vous savez
38:35j'ai toujours le même exemple
38:37la prison de Mulhouse
38:38Lutherbach
38:39elle a été inaugurée
38:40en décembre 2021
38:42annoncée par
38:43Michel Alliot-Marie
38:44garde des Sceaux
38:45en 2008
38:46c'est vous dire
38:47que c'est pas demain
38:49donc je trouve
38:51qu'on devrait faire
38:52comme au temps du Covid
38:52vider les prisons
38:54tous les jours
38:56il y a des détenus
38:56qui sortent
38:57on est d'accord
38:57et bien ils pourraient sortir
38:59encadrés par les services
39:00pénitentiaires
39:01ou sous bracelet électronique
39:03en leur enlevant
39:04un mois
39:04un mois et demi
39:05de leur fin de peine
39:05je ne parle pas
39:07des normes criminels
39:08je parle de ceux
39:09qui remplissent les prisons
39:10qui sont l'immense majorité
39:11qui sont des petits délinquants
39:13et qui emmerdent les gens
39:14au quotidien
39:15en fait c'est ceux-là
39:16qui les emmerdent de plus
39:17pardonnez-moi d'être trivial
39:18comme ça
39:18mais toute cette petite délinquante
39:20est par quoi pire
39:21c'est tellement délirant
39:22le mot que j'ai employé
39:24il est léger
39:25qui l'a fait traîne
39:26c'est monsieur
39:27c'est monsieur Macron
39:28monsieur Macron
39:30donc elle est contre les prisons
39:31alors qu'elle est censée
39:32surveiller les prisons
39:33et il utilise un argument
39:36qui n'est pas faux
39:37beaucoup utilisent des arguments
39:39il y a effectivement
39:40trop de gens en prison
39:41mais pourquoi il y a trop
39:42de gens en prison
39:43parce que monsieur Macron
39:44avait promis
39:45de construire des maisons
39:47des prisons
39:47qui ne sont pas construites
39:48c'est pour ça qu'on a
39:50le taux le plus important
39:51d'Europe
39:51parce qu'on a
39:52on a moins de prisons
39:53on peut donc privatiser
39:54vraiment là
39:55on ne peut pas
39:55imaginer privatiser
39:57faire un grand nombre
39:58de privatiser
39:59ça serait mieux que ça
39:59en tous les cas
40:00moi je suis d'accord avec vous
40:01moi je pense qu'aujourd'hui
40:02il faut des solutions
40:03nouvelles et radicales
40:05et c'est là que les politiques
40:06parfois ont des solutions
40:07anciennes
40:07il y a déjà des politiques
40:08ça aurait plus de sens
40:09pour la construction
40:10des prisons
40:11des appels d'offres
40:12privatiser
40:12quel serait le problème
40:13pour la privatisation
40:14il y aurait toujours
40:15les arguments de
40:16ça échappe au contrôle de l'Etat
40:17mais alors moi je suis d'accord
40:18avec vous
40:18quand on voit l'Etat
40:20la manière dont il gère les choses
40:21100% d'accord avec vous
40:22et je trouve ça plus cohérent
40:23que sur les autoroutes
40:24juste parce qu'elle
40:25je vous ai retrouvé le titre
40:25elle a écrit l'introduction
40:26d'un livre en 2014
40:27qui s'appelle
40:28sur la prison de points
40:29du droit à l'évasion
40:30je trouve ça exceptionnel
40:31bon et bien
40:32notre ami Gauthier Lebrette
40:34lui va arriver
40:35sur ce plateau
40:36je voulais vous parler
40:39parce que ce matin
40:39on a reçu
40:40bonsoir
40:40bonsoir
40:41Gauthier
40:42ce matin j'ai reçu
40:43les avocats
40:45de
40:45la mère d'Elias
40:48et Alias
40:49qui a écrit
40:50la mère d'Elias
40:51qui a écrit une lettre
40:52absolument déchirante
40:54elle veut savoir
40:57ce qui s'est passé
40:58et elle regrette
40:59la couverture
41:00médiatique
41:01qui est proposée
41:03pourquoi a-t-elle pris la parole ?
41:05je vous propose
41:05d'écouter
41:06Johanna
41:06Ostrovka
41:07qui est l'une
41:09des avocats
41:10de
41:11la mère d'Elias
41:12la mère d'Elias
41:14veut prendre la parole
41:15parce que
41:16certes
41:16il y a cette souffrance
41:18insurmontable
41:18en tant que parent
41:19il y a cette solidarité
41:20qui est extrêmement présente
41:22au sein de la famille
41:22mais il y a une volonté
41:24de comprendre
41:25c'est-à-dire
41:26qu'on a actuellement
41:27une information judiciaire
41:28en cours
41:29on a une instruction
41:30en cours
41:30qui fait son travail
41:31un juge d'instruction
41:32qui est très présent
41:32et qui
41:33recherche
41:36la vérité judiciaire
41:37à travers
41:38ce dossier
41:39à travers
41:39les interrogatoires
41:40qui mènent
41:40à travers
41:41les expertises
41:42les actes d'enquête
41:43les commissions
41:43rogatoires
41:44mais il y a une volonté
41:46aussi de s'interroger
41:47très clairement
41:48sur
41:49les maillons
41:50de la chaîne
41:51sur les mineurs
41:53qui sont suivis
41:53depuis le début
41:54et
41:55finalement
41:56il y a des failles
41:57il y a des failles
41:58dans ce système
41:59dans cette chaîne
42:00dans ces maillons
42:01et on cherche
42:02à les comprendre
42:03pourquoi
42:04parce que
42:05on le sait
42:05ces deux mineurs
42:07n'avaient pas le droit
42:07d'être en contact
42:08ces deux mineurs
42:09avaient une interdiction
42:10formelle
42:11par le juge
42:12d'être en contact
42:14or finalement
42:15ils ont bafoué
42:16toutes les règles
42:17et tout le monde
42:18ils ont fait fi
42:19de tout le monde
42:20de l'autorité
42:21de tous
42:21pour continuer
42:22de se rencontrer
42:23et nous on cherche
42:24à savoir qui
42:25certes
42:27peut-être que se poseront
42:28ensuite des questions
42:29de responsabilité
42:30mais il y a vraiment
42:31ce besoin
42:31de comprendre
42:33qui s'est moqué
42:34d'Elias
42:35la mère d'Elias
42:37a donc écrit
42:37le jour de la fête
42:38des maires
42:39dans le Figaro
42:39cette lettre déchirante
42:41où elle écrivait
42:41les médias
42:42qui n'ont pas eu
42:42l'honnêteté
42:43d'écrire les mots
42:43machette et achète
42:45préférant minimiser
42:46l'acte en parlant
42:47de couteau
42:47en écrivant
42:48qu'Elias a refusé
42:49de donner son téléphone
42:50portable
42:51mais qui refuserait
42:52de donner son téléphone
42:53face à deux individus
42:54armés
42:55d'une achète
42:56et d'une machète
42:57sortis de son étui
42:58écoutez Nicolas Gutz
43:00parce que c'est
43:00le deuxième avocat
43:02de la mère d'Elias
43:03et il pointe
43:04la responsabilité
43:05des médias
43:06ça fait un certain
43:08nombre d'années
43:09que le problème
43:09il est latent
43:11et on a l'impression
43:12à travers les médias
43:13et certaines utilisations
43:14de vocables
43:16minimisant la responsabilité
43:17de chacun
43:17si vous voulez
43:18on a l'impression
43:18qu'il faut cacher
43:19certaines choses
43:20alors que nous
43:21nous considérons d'abord
43:22que c'est beaucoup plus
43:23respectueux
43:23de la parole des victimes
43:25que d'exprimer
43:25avec exactitude
43:26les éléments factuels
43:28fondamentaux d'un dossier
43:29et puis plus généralement
43:30en fait
43:31pourquoi
43:31c'est pas en mésinformant
43:34et c'est pas en fuyant
43:35une réalité
43:35que vous allez
43:36efficacement affronter
43:38en fait
43:38et c'est pas
43:38obtenir un discours
43:39ultra sécuritaire
43:40que d'exprimer cela
43:42moi ce que je recherche
43:43avant tout
43:43c'est la justesse
43:45dans l'expression
43:46et l'objectivité
43:47pour qu'on ait
43:48de vraies solutions
43:49à adopter
43:50voilà
43:50donc oui
43:51il y a un problème
43:51de mésinformation
43:52je crois qu'il est important
43:54de rechercher
43:55l'enjeu derrière
43:56en fait
43:56diffuser
43:58communiquer
43:59informer
44:00tout dépend
44:01ce qu'on veut montrer
44:01derrière
44:02est-ce qu'on veut montrer
44:03transmettre simplement
44:05une information
44:05ou est-ce qu'on a envie
44:07de faire
44:07de la com
44:08du sensationnel
44:10du
44:11voilà
44:13apporter
44:14une certaine image
44:15de révolte
44:17ou faire passer
44:17ces messages
44:18politiques
44:19ou autres
44:20derrière
44:20et en fonction de ça
44:21effectivement
44:22et bien les médias
44:23vont soit nous contacter
44:24ou ne pas nous contacter
44:26et vont communiquer
44:27d'une certaine
44:29ou d'une autre façon
44:30puisque
44:31on l'avait vu
44:32précédemment
44:33à la suite
44:35du meurtre
44:36d'Elias
44:36il a quand même
44:38été mis en avant
44:39par certains médias
44:40qu'il y avait
44:40une remise
44:42du téléphone
44:43qui ne s'était pas faite
44:44et qui aurait peut-être
44:45justifié
44:46qu'il ait pris un coup
44:47ça c'est juste
44:48inadmissible
44:49c'est inaudible
44:50la plus lourde responsabilité
44:52est celle de l'AFP
44:53dans cette affaire
44:54parce que l'AFP
44:55avait connaissance
44:55du communiqué de presse
44:56des avocats
44:57le communiqué
44:58parlait
44:59d'une machette
45:00utilisée pour tuer
45:01Elias
45:01l'AFP a volontairement
45:03transformé le mot
45:04machette
45:04en couteau
45:05parce que naturellement
45:06dire qu'il a été tué
45:08avec une machette
45:09ça donne une idée
45:09peut-être de ceux
45:10qui l'ont agressé
45:11de ceux qui l'ont tué
45:12donc volontairement
45:13par idéologie
45:14vous vous rendez compte
45:15à quel point c'est grave
45:16l'AFP a volontairement
45:17transformé le mot
45:18machette
45:19en couteau
45:20c'est gravissime
45:21et la même chose
45:21avec l'épaule
45:22c'est-à-dire
45:23il a pris un coup de couteau
45:23à l'épaule
45:24en fait il s'est fait
45:24trancher la gange
45:25par une machette
45:25et nous sommes
45:28dans ce climat-là
45:29aujourd'hui
45:30et on l'a vu
45:31avec Crépol
45:32le fameux livre
45:33d'ailleurs de Crépol
45:34je crois qu'ils en ont vendu
45:35moins de 300
45:36à l'arrivée
45:36350
45:37qui a fait le tour
45:39de tout
45:40le service public
45:41France Inter
45:42France Télévisions
45:44etc
45:44ils en ont vendu
45:45350
45:45c'est le plus gros échec
45:47de l'édition française
45:48depuis 50 ans
45:49non mais c'est
45:50j'exagère
45:51évidemment
45:52mais c'est invraisemblable
45:54donc vous avez
45:55effectivement
45:56un journalisme idéologique
45:58qui est en marche
45:59et qui refuse
46:01le réel
46:01ce matin
46:02on était avec Charles Rochman
46:03c'était formidable
46:04si vous pouviez réécouter
46:05l'émission de ce matin
46:06sur le réel
46:07c'était vraiment
46:08extrêmement intéressant
46:09qui peut contester
46:11que ce que nous disons là
46:12c'est la merde
46:13il y a un grand article
46:15dans le monde
46:16qui critique
46:18la Hongrie
46:19parce que le service
46:21public audiovisuel
46:22hongrois
46:23est entre les mains
46:24du pouvoir
46:26de monsieur Orban
46:27ils sont très sévères
46:28envers l'audiovisuel
46:30public hongrois
46:31au niveau des libertés
46:32écoutez
46:33nous sommes tous
46:34des hongrois
46:34bon
46:35allez à Budapest
46:38passez un week-end
46:39à Budapest
46:40tranquille
46:40et puis après
46:41vous verrez
46:42si après un match
46:43de football
46:43il y a ce qui se passe
46:45à Paris
46:46parce que c'est pas
46:47je veux dire
46:48c'est pas la dictature
46:50d'aller à Budapest
46:51vous pouvez marcher
46:52très librement
46:53il n'y a personne
46:54il ne vous abrivera rien
46:54il y a des élections
46:55l'année prochaine
46:55et Victor Orban
46:56peut les perdre
46:56exactement
46:57ne pensez pas
46:59que ce pays
47:00est une dictature
47:02et que les gens
47:03ne peuvent pas sortir
47:03et la Hongrie
47:04c'est pas l'Allemagne de l'Est
47:06et c'est pas l'URSS
47:06du tout
47:07il est souvent accusé
47:08d'antisémitisme
47:08Orban
47:09alors que les juifs
47:10à Budapest
47:10je pense
47:10sont parmi les plus hauts
47:11et l'équipe israélienne
47:13peut jouer au foot
47:14quand elle ne joue pas
47:16en Belgique
47:17elle avait joué
47:17à Débressen
47:18vous avez parfaitement raison
47:20elle avait joué
47:21à Débressen
47:22parce que
47:22c'était quand même
47:23unique au monde
47:23c'est à dire que
47:24la Belgique
47:25c'est la première fois
47:25que ça arrive
47:26ne pouvait pas
47:27accueillir
47:28sur son propre sol
47:29organiser
47:31sur son propre sol
47:32un match
47:33en l'occurrence
47:33Belgique-Israël
47:34et il a fallu
47:35que Belgique-Israël
47:36soit organisé
47:37en Hongrie
47:38vous avez résumé
47:41tout
47:41en disant ça
47:41c'était quelque chose
47:42qui évidemment
47:43n'est jamais arrivé
47:44bon
47:45monsieur Lebray
47:46écoutez on n'en sort pas
47:48on aura fait la semaine
47:49sur le laxisme judiciaire
47:50mais maintenant
47:50on vient de nous dire
47:50les yeux dans les yeux
47:51non la justice
47:52n'est pas laxiste
47:53mais c'est Rémi Hette
47:54c'est formidable Rémi Hette
47:55c'est la phrase de Peggy
47:56qu'on cite
47:57il est important
47:58de dire ce qu'on voit
47:59mais surtout
48:00de voir ce qu'on voit
48:00bon alors monsieur Rémi Hette
48:02lui il ne voit pas
48:02ce qu'il voit
48:03il suffit juste
48:04il y en a un
48:04en mandat de dépôt
48:05il vous explique
48:07monsieur Rémi Hette
48:09je lui dis
48:09mais je voudrais
48:10qu'il vienne
48:11qu'il vienne
48:12sur ces news
48:13d'abord peut-être
48:14qu'il nous convaincrait
48:15dans un rapport
48:16contradictoire
48:17je m'aperçois
48:18que tous ces gens-là
48:19vont chez France Inter
48:20il dit sur RTL
48:21ah non France Inter
48:21France Inter
48:22il n'y a pas de question
48:24il n'y a pas de question
48:25donc c'est simple
48:26il n'y a pas de question
48:27contradictoire
48:27sur France Inter
48:28il n'y a même pas les faits
48:29l'excellente chronique
48:30de Laurent Tessier
48:30sur Europe 1
48:31où on nous disait
48:32que dimanche
48:32tout s'était bien passé
48:33donc vous pourriez dire
48:35l'interroger quand même
48:38lui dire par exemple
48:39ce que disait
48:39Gilles William
48:40vous dites monsieur
48:41le procureur
48:42que ce n'est pas sévère
48:44j'entends ce que vous dites
48:45mais comment vous expliquez
48:46qu'un Algérien
48:46en OQTF
48:47soit libre
48:48en train de piller
48:49ah ça c'est
48:51une bonne question
48:52monsieur le procureur
48:52celui qui était en situation
48:53régulière avec un visa
48:55on lui conserve son visa
48:56alors que le procureur
48:57avait demandé
48:57qu'on lui fasse sauter son visa
48:59et pourquoi vous
49:00monsieur le procureur
49:01défendez-vous les juges
49:02alors qu'a priori
49:03vous parlez des procureurs
49:04est-ce que les procureurs
49:05par exemple
49:05ont tous fait appel
49:06voilà une question intéressante
49:07à poser à un procureur
49:08et Pascal il y a une phrase
49:08qu'on n'a pas suffisamment soulignée
49:10c'est la phrase
49:11qui a été relevée
49:11par notre journaliste
49:12Tanguy Hamon
49:12il a entendu
49:14les plaidoiries
49:15des avocats
49:15des casseurs
49:16il disait
49:17au juge
49:18si vous condamnez
49:19vous êtes à la botte
49:20de Gérald Darman
49:21je l'ai dit
49:22je l'ai dit
49:23cher ami
49:23je l'ai dit
49:24je l'ai dit
49:24on va vous écouter
49:26jusqu'à 23h
49:27moi je vous écoute souvent
49:27entre 23h et minuit
49:28également avec
49:29Julien
49:30oui avec Julien
49:31et il y a avec Eric Revelle
49:32c'est un moment assez intéressant
49:33de zapping du jour
49:35et je trouve que c'est assez brillant
49:37ce que vous faites ensemble
49:38c'est bien aimable
49:40je vous en prie
49:44bon vous savez que demain
49:45alors parfois on change d'heure
49:47oui là on change de canal
49:49on change de
49:51on ne change pas de présentateur
49:53mais on change de numéro
49:55absolument
49:55et on est numéro
49:5614 demain
49:57dernière soirée sur la 16
49:59et alors on sait à partir de quelle heure
50:01je crois que c'est dans la nuit
50:02moi aussi je me suis posé cette question
50:03on m'a répondu que c'était entre minuit et 2h du matin
50:06j'aimerais que vous soyez plus précis
50:07oui
50:07faites attention que
50:08non non c'est pas pendant mon émission
50:10attention que ça n'arrive pas à 22h
50:14soyez vigilants
50:15parce que si on retrouve
50:18le canal 14
50:20je ne sais pas ce que c'était avant
50:21c'était la 4
50:21France 4
50:22France 4
50:22et ça marchait bien France 4 ?
50:24je ne crois pas
50:25et qui va hériter de notre maison ?
50:29on ne le dit pas
50:30on leur souhaite
50:31on leur souhaite bonne chance
50:32non on leur souhaite de prendre le canal 16
50:34mais par contre il faut leur dire
50:35ils ne prendront pas les téléspectateurs
50:36écoutez
50:36voilà
50:37c'est sûr que certains vont être surpris
50:39moi j'ai une pensée à ma grand-mère
50:41j'essaie de lui expliquer depuis
50:42quand ils vont entendre que la justice a été sévère
50:45depuis lundi dernier
50:45ça va leur faire un choc
50:46ils ont changé CNews
50:48ah hier ils disaient le contraire
50:51franchement
50:52c'est pas
50:52là moi je ne comprends plus rien
50:54Jean-Marc Leluche était à la réalisation
50:58David Donnelly était à la vision
50:59merci à Greg Pocidalot
51:01merci à Benjamin Aneau
51:02Lucas Consalves
51:03Félix Perola
51:04toutes ces émissions sont à retrouver sur
51:06CNews.fr
51:08alors ce qu'ils vont tomber
51:09sur Catherine Tricot
51:11à la fin
51:11de
51:13Catherine Tricot
51:16c'est
51:16fait ma joie
51:17on l'aime beaucoup
51:17à Catherine Tricot
51:18elle est magnifique
51:19donc quand ils vont
51:20voilà
51:22ils vont confondre peut-être
51:23avec Gilles William
51:24comme la belle
51:24oui sûr
51:25mais oui
51:26mais j'ai le droit d'évoluer
51:27exactement
51:28exactement
51:29bon bah écoutez
51:31Bonne
51:32nous c'est un plaisir
51:32de vous connaître sur la 16
51:33madame, messieurs
51:34et j'espère qu'on aura autant de plaisir
51:36à vous connaître sur la 14 demain matin
51:37avec Gauthier dans une seconde
51:39bonne soirée
51:40Sous-titrage Société Radio-Canada
51:40Sous-titrage Société Radio-Canada
51:41Merci