Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Il est 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour face à Philippe Devilliers.
00:05Cher Philippe, bonsoir !
00:08Bonsoir Ayotte, bonsoir Geoffroy Lejeune et bonsoir aux téléspectateurs sur la...
00:14Léon.
00:15La Léon, la 14 effectivement.
00:19C'est la chaîne du Saint-Père en quelque sorte, Philippe Devilliers.
00:22On n'est pas sur France Télévisions.
00:24Non, on n'est pas, ou quoi que, peut-être qu'à travers les questions...
00:29Il faut venir sur la 14 tout de suite.
00:32Ils vont se dire, mais qu'est-ce qui se passe là ?
00:34Mais attendez, donc peut-être qu'à travers les questions que je vais vous poser,
00:38vous allez vous dire, mais attendez, peut-être sur France Inter.
00:41Il manquait le petit bandeau d'ailleurs.
00:43Écoutez, vous avez vu la...
00:45C'est un peu la panique.
00:47La VAR, la vidéo assistance, pour être sûr de ça ?
00:50On va regarder Philippe Devilliers.
00:53Alors Philippe Devilliers, il y a deux ans quasiment, jour pour jour,
00:56on faisait notre première émission ensemble, en direct un vendredi.
01:03Vous étiez revenus spécialement pour cet événement.
01:06C'était les émeutes dans toute la France après la mort de Naël.
01:10Et j'ai pensé à ça parce que deux ans plus tard, à la suite,
01:13et on va y revenir en longueur ce soir,
01:15de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions,
01:18Paris a été le théâtre de violences contre les policiers et de saccage.
01:21Alors ce que je vous propose, c'est qu'on revoie en séquence,
01:25on va tendre l'oreille pour se rendre compte de ce que nous avons vécu
01:27le week-end dernier à Paris.
01:29« On a sauvé, on a sauvé !
01:56Ouah ! Ouah ! Ouah !
02:01Ouah ! C'est crouté !
02:03N'écris sa mère ! Vas-y, n'écris sa mère !
02:05Et parmi tous les témoignages cette semaine,
02:24Philippe Devilliers, je vous propose d'écouter celui de Reda Bellage.
02:27C'est un responsable du syndicat de police unité.
02:30Il était présent sur le périphérique le samedi soir.
02:33Et il a dit mot pour mot sur Europe 1, j'ai vu la mort. Écoutez.
02:37Oui, j'ai vu la mort sur le périph', oui.
02:39En fait, les mecs, ils étaient en T-Max.
02:43On aurait dit une brave M.
02:44C'est choquant, mais on aurait dit une brave M.
02:46Des mecs super organisés.
02:47Ils avaient tous des mortiers.
02:49Ça tirait sur les voitures.
02:51La porte-maillot était fermée.
02:52Pour créer des raisons de sécurité.
02:54J'ai eu le malheur que Oise nous sorte au Parc des Princes.
02:59Et là, j'ai vu une favelas, en fait.
03:01J'ai vu une favelas.
03:03J'ai vu des fumigènes partout.
03:04J'ai vu des collègues courir partout.
03:06J'ai vu des individus violentés, des policiers.
03:08J'ai vu des familles qui étaient là pour s'amuser,
03:11qui ne pouvaient pas s'amuser, qui ne pouvaient pas s'exprimer.
03:13J'ai vu des mecs qui regardaient.
03:14J'étais obligé de...
03:15Je ne vais pas vous le cacher, j'ai enlevé mes lunettes.
03:17Parce que j'ai dit, au moins, si on me reconnaît,
03:19je pense que l'Uber, le pauvre, sa voiture, elle va se faire défoncer.
03:23Moi, peut-être aussi.
03:24Geoffroy Lejeune.
03:26Philippe, question très simple.
03:27De quoi ces deux nuits de terreur que nous avons vécues sont-elles le nom ?
03:31Je pense que c'est un marqueur, un marqueur de la marée montante.
03:48Un marqueur indélébile.
03:52Un marqueur, c'est quand on comprend plus tard
03:56qu'entre l'avant et l'après, il n'y a rien de comparable.
04:02Il s'est passé quelque chose de grave.
04:07Un marqueur indélébile.
04:12C'est-à-dire que cette nuit redoublée d'angoisse, de terreur, d'épouvante,
04:22restera, dans l'histoire de France,
04:26comme un deuxième marqueur en un an.
04:32Le premier marqueur, c'est la cérémonie des Jeux.
04:37Et si je fais la comparaison,
04:39c'est pour une raison simple que je vais vous expliquer.
04:43En fait, c'est la deuxième nuit allégorique.
04:48C'est la deuxième nuit qui nous projette dans un imaginaire post-français.
04:56La première nuit, la cérémonie des Jeux,
05:01c'était l'allégorie d'une destruction esthétique
05:08de l'imaginaire du peuple français.
05:12Et la deuxième nuit, la nuit redoublée qu'on vient de vivre,
05:18c'est l'allégorie de la destruction physique des espaces de civilité du peuple français.
05:26On a eu le nihilisme festif, exubérant, du saccage de la mémoire.
05:35Et on a eu, là,
05:42le nihilisme festif et exubérant du saccage de la victoire.
05:50Après l'humiliation de la grandeur de la France,
05:57la prédation, la partition naissante.
05:59Après l'allégorie de nos abaissements,
06:05voici venir l'allégorie de nos renoncements et de nos ensauvagements.
06:11Pourquoi je parle d'un marqueur ?
06:13Parce que nous avons vu,
06:19nous avons eu sous les yeux,
06:23la manifestation inédite
06:25du tribalisme de conquête territoriale.
06:32Je pèse mes mots.
06:36Et par rapport à ce qu'on a vécu l'année dernière pour ma première émission,
06:40à laquelle j'ai pensé,
06:43évidemment, en vous écoutant à l'instant,
06:47je me suis dit,
06:49au fond, c'est la troisième étape de la sécession.
06:58La première étape,
07:01je l'ai vécue de près,
07:02c'était en 2005.
07:03On a appelé
07:06les troubles
07:08les émeutes.
07:11Mais cette première étape
07:13avait une caractéristique,
07:14la nappe d'huile bouillante
07:17était circonscrite
07:19à la Seine-Saint-Denis.
07:21Et il n'y avait pas
07:22de revendication de souveraineté.
07:26La deuxième étape,
07:27ce sont les émeutes de 2023,
07:30avec un changement
07:33de gré
07:34et de nature.
07:36C'est-à-dire que
07:37la nappe d'huile bouillante
07:40était cette fois-ci
07:41étendue à toute la France,
07:43à de très nombreuses villes de France,
07:47avec une revendication de souveraineté
07:49dans les quartiers perdus.
07:52Et là,
07:53on a la troisième étape.
07:56Cette troisième étape
07:57qu'on a vécue
07:58lors de ces deux nuits successives,
08:00qu'est-ce qui s'est passé ?
08:03On est passé
08:04de l'émeute
08:06à la meute.
08:08C'est-à-dire qu'ils ont quitté
08:10leur quartier souverain
08:11et ils ont investi
08:16les villes et la capitale,
08:18symboliquement,
08:19Paris.
08:19et c'est-à-dire que
08:26l'identification
08:27à la victoire
08:29a connu une transmutation
08:32alchimique
08:33qu'il faut bien analyser
08:35pour voir en quoi
08:36quelque chose de nouveau
08:38s'est passé.
08:38Il y a eu trois gestes,
08:42trois signes
08:43inédits.
08:47Le premier,
08:48c'est le pillage.
08:49Mais pas un pillage
08:50classique.
08:53Dans l'histoire,
08:54on a connu le pillage
08:55après la défaite
08:57de Sigagrius,
08:58le chef franc
08:59qui donne deux jours
09:00pour la robrie,
09:01la déroberie.
09:02Le pillage,
09:03c'est classique
09:03dans les guerres.
09:04Depuis les francs,
09:07les gaux,
09:07etc.
09:09On donne deux nuits
09:10de pillage.
09:11C'est ce qu'a fait
09:11Clovis à 60.
09:14On donne deux nuits
09:15et après,
09:15c'est fini,
09:16on partage le butin.
09:18Et on s'enrichit.
09:19Mais là,
09:19ce n'est pas du tout
09:20ce pillage-là.
09:21Non,
09:21c'est un pillage collectif,
09:24joyeux,
09:27pratiqué comme un exercice
09:29de revanche post-coloniale.
09:33Un exercice
09:34jubilatoire.
09:37Le pillage.
09:39C'est-à-dire que
09:39quand on voit le type
09:40qui frappe
09:40un abribus,
09:43c'est une jouissance.
09:46C'est-à-dire qu'il frappe
09:48quelque chose
09:49qu'il déteste.
09:51Et il fait payer
09:52des siècles
09:57d'humiliation.
09:59C'est une revanche.
10:00la deuxième,
10:03le deuxième signe,
10:03le deuxième geste,
10:05qui est encore plus important,
10:07c'est la confrontation
10:08avec les forces de l'ordre.
10:11Conçue
10:12comme des bandes rivales
10:15et qui sont
10:16elles-mêmes dépassées.
10:17c'est-à-dire qu'en fait,
10:21il y a face à face
10:22des délinquants,
10:25des assaillants,
10:27et ils n'essayent pas
10:27d'éviter les forces de l'ordre
10:29comme d'habitude.
10:31Ils essayent
10:32d'aller à leur contact.
10:34Et ça,
10:34c'est nouveau.
10:36On est maintenant
10:37dans le face à face
10:38pour parler
10:38comme Gérard Collomb.
10:39Et puis,
10:41le troisième signe,
10:45c'est que,
10:47en réalité,
10:49on est dans
10:50une conquête invasive.
10:53Je m'explique.
10:55Quelque chose
10:55qui est passé inaperçu.
10:58On a vu sur CNews
11:00des commerçants,
11:03des restaurateurs
11:04qui étaient interviewés
11:05trois jours avant,
11:06deux jours avant,
11:06la veille.
11:07Et on leur dit,
11:09alors,
11:09vous fermez ?
11:10Oui, on ferme.
11:10On nous a conseillé
11:11de fermer.
11:12Le préfet de police
11:13nous a demandé de fermer.
11:14Le ministère de l'Intérieur
11:15nous a demandé de fermer.
11:17Ah bon ?
11:19En d'autres termes,
11:21on n'est plus chez nous.
11:23C'est-à-dire qu'on demande
11:24aux commerçants,
11:25aux habitants,
11:26aux restaurateurs
11:26de prendre la précaution
11:28de fermer.
11:31C'est-à-dire que
11:31le chez-soi
11:32a changé de résident.
11:36Le souverain
11:37a changé de titulaire.
11:41Alors,
11:41c'est quoi,
11:42finalement,
11:43le marqueur ?
11:45Le marqueur,
11:47c'est deux choses
11:48nouvelles
11:50qui resteront
11:52dans l'histoire de France.
11:55La première chose nouvelle,
11:57c'est que le rapport
11:58de force est inversé
11:59pour la première fois.
12:01premièrement,
12:05on a vu
12:07l'impuissance publique.
12:105 000 policiers,
12:12ça n'a pas suffi.
12:14La bonne volonté
12:15du préfet de police
12:16n'est pas en cause,
12:17mais voilà,
12:185 000 policiers,
12:19ça ne suffit plus maintenant.
12:22C'est-à-dire que ça ne suffit plus
12:23pour maîtriser le territoire.
12:27C'est-à-dire que les forces
12:27de l'ordre ne maîtrisent plus
12:29le territoire.
12:29Ça, c'est le premier élément.
12:32Deuxième élément,
12:35quand il y a eu la parade,
12:37on a pratiqué,
12:40et vous le savez,
12:40Eliott,
12:40puisqu'on en a parlé
12:41au téléphone,
12:42le confinement sécuritaire
12:44pour la première fois.
12:45C'est-à-dire qu'on a
12:46parqué les gens
12:47pour éviter
12:48les débordements,
12:51comme on dit.
12:53On a parqué les gens.
12:54Est-ce qu'on a parqué
12:55les gens quand Saint-Étienne
12:56est revenu
12:57après sa défaite
12:58devant Bayern
13:00en 1976 ?
13:02Non.
13:02Est-ce que l'équipe
13:03Black-Blanc-Beur,
13:04qui était pourtant
13:04une esquisse
13:06de multiculturalisme
13:07dans le football,
13:08on n'a pas parqué les gens ?
13:10Là, on a parqué les gens.
13:12Confinement sécuritaire,
13:13ça porte ce nom-là.
13:14Et puis,
13:15troisièmement,
13:16l'abdication judiciaire.
13:17Donc,
13:18quand on se dit
13:18que le rapport de force
13:19s'est inversé,
13:21l'État régalien
13:21s'est effondré.
13:23En quelques heures,
13:25il était absent.
13:27Il était agarre.
13:29L'État régalien.
13:31Et la deuxième chose
13:32qui a changé,
13:33durablement,
13:35c'est que depuis
13:36ces deux nuits
13:39d'émeute,
13:40il y a un mot
13:41qui est en train
13:41de disparaître.
13:44C'est le mot
13:45vivre ensemble.
13:48Bientôt,
13:49dans quelques semaines,
13:50dans quelques mois,
13:50dans quelques années,
13:51quand le mot vivre ensemble
13:53sera utilisé
13:54comme une espèce
13:57de statue désuée
13:58d'une société
13:59qui est maintenant
14:00derrière nous,
14:01les gens
14:02éclateront de rire.
14:04Et c'est déjà commencé.
14:05Ah, le vivre ensemble,
14:06on l'a vu,
14:07le vivre ensemble.
14:08La classe politique,
14:09pendant 50 ans,
14:10nous a promis
14:10le vivre ensemble.
14:11La classe politique,
14:12elle a menti.
14:13la classe politique,
14:16l'avenir
14:18la désignera du doigt.
14:21Depuis 50 ans,
14:22mesdames, messieurs
14:23les politiques,
14:24vous avez parié
14:25sur l'immigration invasive.
14:30Et maintenant,
14:30ce n'est pas vous
14:31qui payez l'addition,
14:32ce sont les Français,
14:34impuissants.
14:36Et si je suis heureux
14:37de faire cette émission,
14:40et en même temps ému
14:41en vous parlant ce soir,
14:43c'est parce que
14:44j'ai conscience
14:44d'être un des rares,
14:46un des derniers
14:47ou un des premiers
14:49porte-parole
14:50de cette France vaincue
14:52et qui ne veut pas mourir.
14:54Vous avez parlé,
14:55Philippe Devilliers,
14:55des marqueurs,
14:57de ce marqueur historique.
14:58On va revenir
14:59point par point
15:00sur ce que vous considérez
15:02comme étant des faillites.
15:04Et vous souhaitez revenir
15:05sur les nombreuses faillites.
15:07Et on dit
15:07aux téléspectateurs,
15:09vous avez voulu
15:09analyser en longueur
15:12les faits
15:14qui se sont produits
15:14ce week-end.
15:15Et selon vous,
15:18ça a été
15:19le théâtre des violences.
15:20Il y a d'abord
15:21dans ces faillites
15:22la faillite médiatique.
15:23Une partie de la presse
15:24qui a voulu peut-être
15:25minimiser les faits.
15:26Et d'ailleurs,
15:27je vous propose
15:27d'écouter le coup de colère
15:28du journaliste
15:29Laurent Tessier.
15:32C'était sur Europe 1.
15:33Écoutez.
15:33J'ai donc écouté en entier
15:35la matinale de nos confrères.
15:38Le monde merveilleux
15:40du 7h10 de France Inter.
15:42J'ai comptabilisé
15:42leur temps passé
15:43à parler des violences,
15:45des interpellations
15:45dans les journaux,
15:46les éditos,
15:47les débats,
15:47la revue de presse.
15:483 minutes et 5 secondes
15:50en 3 heures d'émission.
15:52Seulement 3 minutes
15:53et 5 secondes.
15:54Voilà comment s'ouvrait
15:55la matinale à 7 heures.
15:56A la une de l'actualité
15:57ce matin,
15:58un président nationaliste
16:00à la tête de la Pologne.
16:01Il ira dans le Donbass aussi.
16:03L'actualité,
16:04c'est aussi le Sénat
16:05qui se penche aujourd'hui
16:06sur la fast fashion,
16:07l'immunothérapie
16:08et puis les supporters parisiens
16:10qui ont fait le plein d'émotions,
16:11presque le trop plein
16:12après ce week-end de célébration
16:14qui s'est achevé
16:15au Parc des Princes.
16:15Un sujet en fin de journal
16:17sur la fête dimanche soir
16:18au Parc des Princes.
16:19Rien sur les boutiques pillées
16:20samedi soir.
16:21Les deux morts,
16:21les voitures brûlées,
16:22les forces de l'ordre agressées,
16:23les tirs de mortier,
16:24le scénario de guerre civile
16:25ont fait le service minimum
16:26en lancement.
16:27Samedi soir,
16:28des incidents ont entaché
16:29les célébrations jugées
16:30inacceptables par Emmanuel Macron
16:32qui assurent que les auteurs
16:33seront poursuivis et punis
16:35mais hier,
16:36rien n'est venu perturber
16:37la grande journée de fête à Paris.
16:39Vous vous rendez compte
16:39de ce que dit la journaliste dimanche ?
16:41Rien n'est venu perturber
16:42la grande journée de fête.
16:44Geoffroy Lejeune.
16:45C'est vrai qu'on a assisté
16:46notamment au début de la semaine
16:47à une omerta quasi totale
16:48sur les événements
16:50dont vous venez de parler,
16:51Philippe.
16:51En quoi, selon vous,
16:52est-ce révélateur
16:53d'une faillite médiatique ?
16:56Alors,
16:58une fois n'est pas coutume,
16:59mais je vais quand même
17:00parler de la maison.
17:04Parce que, en fait,
17:05CNews a sauvé l'honneur.
17:09Pendant longtemps,
17:10pendant plusieurs heures,
17:12il n'y a que CNews
17:12qui a parlé de ce qui s'est passé.
17:15Et après,
17:15ça a suivi forcément un peu.
17:19Ça veut dire qu'en fait,
17:20CNews est une tête de pont
17:22je dis bien une tête de pont.
17:26Et derrière,
17:28il y a des lapins chasseurs
17:31mais qui suivent ces news.
17:39Avec, dans les rédactions,
17:41des journalistes honnêtes,
17:44ce qui n'est pas un plus honasme,
17:45et qui disent à leur rédacteur en chef,
17:49attends, on ne peut pas quand même,
17:51sinon les gens vont aller sur CNews.
17:55C'est ça qui s'est passé.
17:58Et si vous reprenez les titres,
18:00le monde, le parisien,
18:01le parisien,
18:01la liesse,
18:04la joie,
18:05l'ivresse,
18:05un événement majeur,
18:10je me souviens d'un expert
18:12qui fait profession
18:17de décompter les crimes
18:19depuis 50 ans,
18:21j'oublie son nom,
18:24Alain Boer,
18:24ça vaut mieux pour lui.
18:27Il a expliqué,
18:29c'est vraiment une soirée merveilleuse,
18:31il n'y a pas un nuage,
18:32il n'y a pas eu un débordement.
18:34Et la presse, en fait,
18:39a pratiqué un double mensonge.
18:43Vous savez, au catéchisme,
18:45vous avez appris,
18:48il y a le mensonge par action,
18:49le mensonge par omission,
18:50là, ils ont fait les deux.
18:52Alors d'abord,
18:53le mensonge par omission,
18:55la liesse,
18:56la joie,
18:57la victoire,
18:59à rien sur les déprédations,
19:02à rien sur les troubles,
19:03à rien sur les violences,
19:04ou alors,
19:05au mieux,
19:06ou est-ce France,
19:07des tensions,
19:09des débordements.
19:12Et comment appeler les casseurs
19:15des voyous ?
19:16Et on ramène ça
19:17à une catégorie précédente,
19:19pourquoi pas les apaches,
19:21au début du siècle, etc.
19:23Pour qu'on puisse invisibiliser,
19:26comme on dit dans le métier.
19:29Ça, c'est le mensonge par omission.
19:31Il dure.
19:32C'est-à-dire qu'en fait,
19:33ils n'en ont jamais parlé.
19:34Bon.
19:36Après, il y a le mensonge par action.
19:39C'est encore plus flagrant.
19:41Quand la presse a décrit
19:42la parade,
19:46la presse,
19:46unanime,
19:47a dit
19:47que c'était un moment
19:48d'ivresse populaire.
19:50Vous vous souvenez de ce mot ?
19:52Alors qu'on voyait que les gens
19:53étaient parqués
19:54et qu'il n'y avait aucune ambiance.
19:57C'est-à-dire que ça n'a rien à voir
19:58avec ce qu'a pu être l'ambiance
20:02de 98, par exemple.
20:04rien à voir.
20:06Mais il fallait absolument expliquer
20:09que la réussite est totale
20:11et qu'il y a eu juste des débordements
20:13avec quelques petits voyous
20:14et des trublions.
20:15Alors la question
20:18que je me suis posée,
20:21c'est pourquoi
20:22ces mensonges ?
20:23Pourquoi la presse française
20:24est comme ça ?
20:26Je crois qu'il y a deux raisons.
20:28Il y a d'abord
20:28le réflexe du journaliste.
20:29Le réflexe du journaliste,
20:33en fait,
20:34c'est le principe de Lazareff
20:36qui disait
20:36un homme,
20:38non,
20:39un chien qui mort,
20:39un homme,
20:40ce n'est pas une information.
20:41Un homme qui mort,
20:42un chien,
20:42c'est une information.
20:43Et en fait,
20:44il reprenait l'idée de Voltaire
20:46qui, de son temps,
20:47exprimait très bien ça.
20:49Il en voulait un jésuite
20:50qui s'appelait Fréron
20:51et Voltaire écrit
20:54l'autre soir,
20:56au fond d'un vallon,
20:57un serpent piqua Jean Fréron
20:59que, croyez-vous qu'il arriva,
21:00ce fut le serpent qui creva.
21:02Donc là,
21:02il y a une information.
21:04Et donc,
21:05l'idée du journaliste,
21:07c'est d'aller chercher
21:07l'anormalité,
21:10surtout que le journaliste
21:14est formé
21:14à détester la société
21:16dans laquelle il est,
21:17à la détruire,
21:18à la reconstruire,
21:20à partir de la harangue
21:23de Bodo,
21:25qui, en juin 68,
21:27a expliqué
21:28à tous les juges,
21:30vous allez changer
21:31de métier.
21:32Maintenant,
21:33la victime,
21:33c'est le délinquant
21:34et le délinquant,
21:35c'est la victime.
21:36Pourquoi ?
21:37Parce que le délinquant,
21:38c'est la victime de la société
21:39et c'est la société
21:40qui est coupable.
21:41En fait,
21:41c'est un rousseauisme,
21:42le journalisme français,
21:44c'est un rousseauisme
21:45réinterprété,
21:47conscience,
21:48conscience,
21:49instinct divin,
21:49immortel et céleste voix.
21:51La société rousseauiste,
21:52c'est la société
21:52qui est coupable.
21:53et il y a une deuxième raison,
21:58c'est que non seulement
21:59les journalistes français,
22:01la presse française,
22:03déteste cette société,
22:05mais elle déteste
22:06la civilisation
22:07qui est derrière,
22:09en fait,
22:10la civilisation chrétienne.
22:11Et donc,
22:12elle est prête
22:12à accepter
22:13l'irruption
22:15de n'importe quel autre
22:17phénomène religieux,
22:18de n'importe quel phénomène extérieur.
22:19Elle est prête
22:21à pratiquer
22:22l'islamo-wokisme
22:25pour détruire
22:27par un hédonisme nihiliste
22:30cette civilisation
22:31qui est en train
22:33de finir sous nos yeux.
22:35Voilà.
22:35C'est ça qu'il faut comprendre.
22:37Or,
22:38l'honneur de CNews,
22:42quand je dis CNews,
22:44l'honneur de tout un groupe
22:45indépendant,
22:47c'est de pratiquer
22:48la liberté d'expression.
22:49Alors,
22:50bien sûr,
22:50on peut faire des critiques
22:51à la marche,
22:54mais la ligne,
22:56c'est la liberté d'expression.
22:58Ici,
22:58on est libre.
23:00Et c'est très important.
23:02Et c'est sur la 14.
23:03Et c'est sur la 14.
23:05On revient dans un instant
23:06parce que vous allez parler
23:07de la faillite politique,
23:09mais également judiciaire.
23:10Et puis ensuite,
23:10vous allez nous apporter
23:11les solutions.
23:12D'ailleurs,
23:13si vous pouvez retrouver
23:15toutes ces émissions,
23:16vous flashez le QR code,
23:17vous le scannez
23:18pour télécharger
23:18l'application
23:19CNews.fr
23:21et revoir en replay
23:2210, 20, 30, 40, 50,
23:25pourquoi pas,
23:26fois face à Philippe De Villiers.
23:28A tout de suite
23:28pour la deuxième partie.
23:2919h30 sur CNews pour la suite
23:35de face à Philippe De Villiers,
23:36toujours avec Philippe bien sûr
23:37et Geoffroy Lejeune.
23:38Philippe De Villiers,
23:39on revient point par point
23:40sur, selon vous,
23:42les faillites
23:43qui ont entraîné
23:44ces violences
23:46en marge
23:47de la victoire
23:48du Paris Saint-Germain
23:49en Ligue des champions.
23:50le Paris Saint-Germain.
23:51Le Paris Saint-Germain
23:52qui est...
23:53Alors moi,
23:53je ne me répéterai pas
23:54parce que je ne l'ai pas dit
23:55depuis le début de l'émission
23:56qui est factuellement
23:57sur le toit de l'Europe
23:58et ça aussi,
23:59ça fait du bien.
24:00Philippe De Villiers,
24:01parlons de...
24:02Vous avez parlé avant la publicité
24:03de la faillite médiatique.
24:05Parlons à présent
24:06de la faillite politique.
24:08Beaucoup ont ciblé
24:08le président de la République
24:09qui promettait dimanche
24:10une réponse pénale implacable.
24:13Écoutez le président de la République.
24:16Les affrontements violents
24:18qui se sont tenus
24:19sont inacceptables.
24:21Avec un bilan lourd,
24:22deux personnes sont mortes.
24:24Une trentaine de policiers,
24:26plusieurs sapeurs-pompiers
24:27ont été blessés.
24:27Je pense aussi
24:28à notre policier
24:30qui est en ce moment même
24:31dans le coma
24:32et qui venait de Rennes
24:33en support
24:34à certains de ses collègues.
24:36Ces incidents sont très graves.
24:38Ils sont inacceptables.
24:39Et ils ont privé
24:42beaucoup trop
24:42de nos compatriotes
24:43de ce qui aurait dû être
24:44un moment de bonheur
24:45et d'insouciance.
24:46Et donc, je vous le dis,
24:47la réponse de l'État
24:48sera à la hauteur.
24:50Nous poursuivrons.
24:51Nous punirons.
24:52On sera implacable.
24:54On sera implacable.
24:55Geoffroy Lejeune.
24:56Oui, semaine très compliquée
24:57pour le président de la République
24:58et pour son gouvernement.
24:59Sommes-nous, selon vous,
25:01face au révélateur
25:02de l'incurie
25:02de la classe politique ?
25:04Ah oui, complètement.
25:05Oui.
25:06Alors, d'abord,
25:07on va commencer par le président.
25:09Dans cette déclaration,
25:13il y a eu trois choses.
25:14Premièrement,
25:14champion, mon frère.
25:17Ce n'est pas très adroit
25:19par rapport à la situation.
25:23Il y a des morts,
25:24il y a des blessés,
25:25il y a des troubles
25:27et il y a l'État régalien
25:28qui est en difficulté.
25:30Champion, mon frère.
25:31Bon, je n'ai pas très bien compris.
25:33C'est la démagogie.
25:34vouloir parler comme tout le monde.
25:40Deuxièmement,
25:41la promesse d'être implacable.
25:42Bon, je ne commande pas.
25:43On va pouvoir y revenir.
25:45On a vu ce que c'était
25:46avec la réponse implacable.
25:48Et puis, troisièmement,
25:50ce qui est souvent passé sous silence,
25:53il a rendu hommage
25:54à l'émir du Qatar
25:56en présence du président
25:58du Paris Saint-Germain.
25:59Et il a dit
26:00« Merci de ce que vous faites pour nous. »
26:03Alors, je voudrais dire
26:03vraiment, c'est bienvenu.
26:06Qatar fait beaucoup pour nous.
26:08D'ailleurs, on l'a vu
26:08dans le rapport
26:09sur les frères musulmans.
26:10Il fait beaucoup pour les banlieues.
26:11Il fait beaucoup
26:12pour les frères musulmans.
26:13Il fait beaucoup
26:13pour le lycée Averroès.
26:15Il fait beaucoup
26:16pour l'Ataka.
26:17Il fait beaucoup
26:17pour l'identité
26:20conquérante.
26:24Le Qatar est généreux.
26:26Il faut le reconnaître.
26:26Mais il ne faut pas
26:29me prendre pour un imbécile.
26:33Voilà.
26:34Alors maintenant,
26:35la classe politique.
26:36La classe politique,
26:38elle feint
26:42de ne pas voir
26:44que nous sommes en train
26:45de passer
26:46d'une société homogène,
26:48dans mon enfance,
26:51par ses voisinages,
26:52par son art de vivre,
26:53par sa civilisation,
26:55à une société tribale,
26:56j'ai utilisé le mot
26:58tout à l'heure,
26:59je le réutilise,
27:00une société tribale,
27:01c'est-à-dire multifracturée,
27:03multiconflictuelle,
27:04multidéculturée,
27:06de très guerres civiles.
27:08La classe politique
27:09refuse de voir cela
27:10et de faire le lien
27:12entre le passé
27:13où nous étions heureux,
27:14en harmonie,
27:16et la situation
27:16dans laquelle aujourd'hui
27:17les Français ont peur.
27:20Peur de sortir de chez eux
27:21parce qu'ils ne sont plus chez eux.
27:22et pire que ça,
27:27la classe politique,
27:28sans exception,
27:29la classe politique au pouvoir,
27:32sans exception,
27:34elle a refusé
27:35de faire le lien
27:36entre les événements,
27:39les émeutes
27:40du 31 mai
27:41et la politique migratoire
27:44depuis 50 ans.
27:47J'en veux pour preuve
27:48la déclaration
27:50du ministre de l'Intérieur
27:51qui a dit
27:53voilà les barbares,
27:56le mot,
27:57je ne le récuse pas,
27:58au contraire,
27:59mais il dit
28:00voilà les barbares,
28:01voilà le résultat
28:02de la déconstruction,
28:03voilà le résultat
28:04d'une société
28:04qui a perdu
28:05ses murs porteurs,
28:07tiens, tiens,
28:08c'est du combat
28:09pour les valeurs
28:09dans le texte.
28:11La hiérarchie,
28:12l'autorité,
28:14etc.
28:15Sauf que ce n'est pas ça
28:15en fait.
28:17Et j'invite Bruno Rotaillot
28:18à venir
28:21au Puy du Fou,
28:23là le week-end
28:24de la Pentecôte,
28:25il y aura 100 000 personnes,
28:26il n'y aura pas de troubles.
28:27Il y a eu 100 000 personnes
28:28le week-end dernier
28:28à l'Ascension,
28:29il n'y a pas eu de troubles.
28:30Et au Vendée Globe,
28:31il n'y a pas de troubles,
28:32il y a 400 000 personnes
28:32au départ.
28:33Et la Coupe de Monde
28:34de Rugby,
28:36il n'y a pas de troubles.
28:38Et le Tour de France,
28:43il n'y a pas de troubles.
28:44Donc,
28:45ce n'est pas la bonne explication.
28:47En fait,
28:49le 31 mai
28:50aurait dû être
28:52l'occasion
28:53d'une recherche
28:53en paternité,
28:55une recherche en causalité,
28:56une recherche en responsabilité,
28:59de l'attitude criminelle
29:00de la classe politique
29:02qui,
29:04depuis 50 ans,
29:04a abandonné le pays
29:05au nom d'une immigration
29:07invasive.
29:11En fait,
29:13on aurait dû,
29:15cette semaine,
29:17parler de deux choses.
29:18La première,
29:19c'est la faillite
29:20de la politique
29:20d'intégration.
29:24Voilà la société
29:25multiculturelle,
29:27le football multiculturel,
29:28la société multiculturelle.
29:30Il y en a un qui l'a dit,
29:30d'ailleurs,
29:31c'est Cohn-Mendit.
29:32Sauf qu'il a oublié
29:33de dire que la société
29:34multiculturelle,
29:35elle est multiconflictuelle.
29:38Et puis,
29:39deuxièmement,
29:39deuxième échec,
29:40c'est la politique
29:41de l'immigration
29:43massive.
29:46À faire rentrer
29:47500 000 personnes
29:48tous les ans,
29:50on rend
29:51les problèmes
29:52impossibles
29:53à résoudre.
29:56Et donc,
29:57quand on voit
29:58Édouard Chilippe,
29:59qui fait un livre
30:00pour expliquer
30:01qu'il faut faire rentrer
30:04une immigration
30:04supplémentaire
30:05en choisissant,
30:08c'est la traite
30:09retrouvée,
30:10c'est la traite
30:11modernisée.
30:12Vous voyez,
30:12on choisit,
30:13alors dans le temps,
30:13c'était la dentition,
30:14maintenant,
30:15c'est les diplômes,
30:16etc.
30:16on va aller piller
30:17le tiers-monde
30:18parce qu'il nous faut
30:19des médecins,
30:20il nous faut des géomètres,
30:21des informaticiens,
30:23etc.
30:24C'était horrible.
30:25Et là,
30:27tous les jours,
30:27on fait rentrer
30:28des métiers en tension.
30:30Et pourquoi ?
30:31Parce que la Macronie
30:32a besoin
30:33d'avoir des scooters
30:35qui apportent
30:36les sushis
30:36avenue Foch,
30:37d'avoir
30:39pour M. Marx
30:41et les hôteliers
30:42des mecs
30:42qui font la plonge
30:43sénégalais
30:44et qui ne sont pas chers.
30:46Mais c'est horrible,
30:47tout ça.
30:48C'est horrible.
30:49Alors qu'on devrait
30:50avoir une grande politique
30:51de co-développement,
30:52une politique internationale
30:53de rayonnement
30:54en permettant aux gens
30:55qui veulent rester chez eux
30:56de ne pas être déracinés.
30:58C'est ça,
30:59la vraie humanité,
31:00la vraie fraternité
31:01de voisinage.
31:02Donc la classe politique,
31:04elle se déshonore
31:06à ne pas vouloir
31:08regarder en face
31:10le poids
31:11de ces crimes.
31:13Parlons de la faillite
31:14judiciaire à présent,
31:15Philippe Devilliers,
31:16puisque après les violences,
31:17les pillages
31:17qui ont suivi
31:18la finale de Ligue des Champions,
31:19les casseurs
31:20ont écoupé
31:21de peines
31:22que beaucoup considèrent
31:24comme légères.
31:25Il y a eu
31:26beaucoup de peines
31:26de sursis,
31:27très peu de peines
31:27de prison ferme,
31:29il y a eu
31:29des travaux d'intérêt général.
31:32Je vous propose
31:32d'écouter,
31:33tiens,
31:33la procureure de Paris
31:34qui est revenue
31:35parce que même
31:37le ministre,
31:37le garde des Sceaux,
31:39s'est étonné
31:39des peines
31:41en début de semaine
31:41et en quelque sorte,
31:44elle lui a répondu
31:44ce vendredi.
31:47Quand je dis
31:47qu'il ne faut pas
31:48penser l'emprisonnement
31:49comme la peine de référence,
31:50ce que je veux dire
31:51par là,
31:52c'est prenons un exemple
31:53tout à fait concret.
31:54Un pompier
31:55est outragé
31:56lorsqu'il est en intervention.
31:58Moi,
31:58je trouve ça scandaleux.
31:59Est-ce que je dois envoyer
32:01celui qui est outragé
32:02de pompier
32:02tout de suite en prison
32:03s'il a un travail,
32:05si c'est la première fois ?
32:07Ne dois-je pas plutôt
32:08choisir ce qu'on appelle
32:09une peine de travail
32:10d'intérêt général
32:10ou un stage de citoyenneté ?
32:12Ce travail d'intérêt général,
32:14il le fera dans un centre hospitalier
32:15et il verra
32:16quelles sont
32:17les difficultés
32:19des services hospitaliers,
32:20quelles sont
32:20les difficultés
32:21des pompiers.
32:22Et j'espère que
32:22par cette prise de conscience,
32:24ce condamné
32:25ne reviendra plus.
32:27Geoffroy Lejeune,
32:29c'est peut-être
32:29le dernier aspect
32:30de tout ce développement
32:31que vous venez de faire.
32:32Est-ce qu'on assiste
32:33à une faillite judiciaire ?
32:35Ah oui,
32:35carrément.
32:38D'abord,
32:40hier,
32:41on a parlé ensemble
32:43et je vous ai dit,
32:46moi,
32:46de mon temps,
32:49il y avait une règle.
32:52L'État a été corseté
32:54par des règles
32:55qui étaient
32:56des règles
32:56très anciennes.
32:57et il y avait
33:00une règle
33:00pour les politiques
33:02et les juges
33:02qui était la suivante.
33:04Les ministres
33:04ne commandent pas
33:05les décisions de justice
33:06et en contrepartie,
33:09les juges
33:10sont tenus
33:10à l'obligation de réserve
33:11comme la grande muette
33:12et ils n'ont pas
33:13à commenter
33:14les décisions
33:15des politiques.
33:16Or là,
33:17on a tout fait sauter,
33:19on est passé
33:20de la séparation
33:21des pouvoirs
33:22au séparatisme
33:23des pouvoirs.
33:24Il est scandaleux
33:28que cette dame,
33:30par ailleurs
33:31très élégante,
33:32puisse s'en prendre
33:35à M. Darmanin,
33:36son garde des Sceaux.
33:37C'est absolument incroyable.
33:38Elle se croit
33:39tout permis.
33:42Alors,
33:43en fait,
33:45aujourd'hui,
33:48la justice
33:49est soumise
33:50à des mouvements
33:51ataxiques
33:52qui la rendent illisible.
33:53exemple,
33:55je viens d'apprendre
33:55tout à l'heure
33:56avant d'entrer
33:57dans le studio
33:57que la petite équipe
34:00qui avait mis des draps
34:01sur les femmes voilées
34:02de Saint-Denis
34:03va peut-être
34:07se prendre
34:07de la prison,
34:08en tout cas
34:08à des réquisitions
34:09très sévères
34:10pour avoir
34:11voilé
34:13les voiles,
34:14les femmes voilées,
34:14qui était une provocation
34:15insensée
34:16au regard
34:17de l'histoire
34:17de France.
34:19Les boulangers,
34:20il y en a 25
34:21qui ont une procédure
34:21contre eux
34:22parce qu'ils ont voulu
34:22ouvrir le 1er mai.
34:25Et là,
34:25la main est lourde.
34:28La main de tennis
34:29est lourde.
34:32La balance
34:33n'a pas hésité.
34:36Et puis,
34:37il y a ce policier
34:38qui a voulu
34:41nous protéger
34:42et qui se retrouve
34:43en cours d'assises.
34:44C'est horrible.
34:45Donc,
34:47où est
34:48la justice
34:49quand,
34:51pendant ce temps-là,
34:53elle multiplie
34:53le sursis
34:54pour les malfrats
34:55en expliquant
34:57que tous ces casseurs,
34:58en fait,
34:59doivent avoir
35:00une nouvelle chance,
35:00etc.
35:01Tout ça vient,
35:01tout ça.
35:03Ça vient
35:04du changement
35:06de doctrine pénale.
35:08Et là aussi,
35:08je vais dire quelque chose
35:09que personne ne veut dire.
35:11Pourquoi ?
35:11Parce qu'il y a
35:12une figure iconique,
35:13c'est Badinter.
35:16Badinter,
35:16il a pris
35:17la défense sociale nouvelle,
35:19la théorie
35:20de Marc Ancel
35:21et l'a adaptée.
35:24Et tout le monde dit
35:25« Ah, Badinter,
35:26Badinter... »
35:28Alors,
35:28qu'est-ce que ça donne,
35:30cette nouvelle
35:31doctrine pénale ?
35:33Dans cette nouvelle
35:33doctrine pénale,
35:35la peine n'est plus
35:36dissuasive,
35:39punitive,
35:40réparatrice.
35:41c'est la réadaptation sociale.
35:44Ce qui faisait dire
35:45à Taubira
35:46« La prison,
35:48c'est une folie. »
35:51Et donc,
35:52dans ce cadre-là,
35:53pour Badinter
35:53et pour tous les idéologues
35:55de la défense sociale nouvelle,
35:57depuis 50 ans,
35:58depuis 60 ans,
36:00la prison,
36:01c'est une folie.
36:03Ce qui compte,
36:03c'est la réadaptation sociale.
36:05D'où la dame,
36:05la procureure,
36:06qui explique
36:07qu'il faut qu'ils fassent
36:08des stages de citoyenneté,
36:09pour nettoyer
36:11le gazon
36:11dans les parcs.
36:17Et donc,
36:17en fait,
36:18dans ce système,
36:20c'est l'inversion
36:20victimaire.
36:23Et en fait,
36:23qu'est-ce qu'ils font,
36:24les juges ?
36:25Ils adaptent
36:26la doctrine
36:27de la défense sociale nouvelle,
36:30c'est-à-dire
36:30qu'ils disent,
36:31en gros,
36:34ces délinquants,
36:35ils ont des excuses
36:36et même des raisons
36:37de faire ce qu'ils ont fait.
36:39Ils ont des excuses
36:40parce qu'ils ont pu
36:42perdre,
36:43parce que les banlieues,
36:44parce qu'ils sont pauvres,
36:44etc.
36:45Et des raisons
36:46parce qu'en fait,
36:47on n'a pas fait
36:47la politique de la ville
36:48comme on aurait dû la faire.
36:50Il faut mettre encore
36:50plus d'argent.
36:51On a mis 200 milliards,
36:52ça n'a pas suffi.
36:54Voilà.
36:54Et donc,
36:55en fait,
36:55c'est une justice dévoyée.
36:58Il faut renverser la pyramide,
37:00remettre la justice d'aplomb.
37:02Ça veut dire
37:02que le sursis,
37:05c'est un permis de récidive.
37:08Il faut supprimer le sursis.
37:09Il faut supprimer les courtes peines.
37:10Il faut faire,
37:11Elliot,
37:12une loi d'exception
37:13qui retrouve l'esprit
37:15de la loi anti-casseurs
37:16pour que toutes les bandes
37:18soient prises dans leur ensemble
37:19et sanctionnées
37:20dans leur ensemble.
37:22Et j'ajoute deux choses,
37:25je crois,
37:26qui vont peut-être
37:26vous surprendre.
37:28Il faut
37:28revoir complètement
37:31l'école de la magistrature.
37:33Complètement.
37:34Il faut la refaire complètement.
37:35Faire rentrer des gens,
37:36un tiers des gens
37:37doivent rentrer par l'extérieur,
37:38des commissaires de police,
37:39etc.
37:40Aérer la justice.
37:42Aérer le prétoire.
37:44L'école de la magistrature,
37:45aujourd'hui,
37:46c'est une école idéologique.
37:48Et deuxièmement,
37:49c'est l'école
37:50du syndicat de la magistrature.
37:51Et deuxièmement,
37:51supprimer,
37:52interdire le syndicat
37:53de la magistrature.
37:54Il y a 33% des juges
37:56qui jugent en fonction
37:57d'une idéologie
37:58que c'est celle
37:58du syndicat de la magistrature.
38:00Or,
38:00le syndicat de la magistrature,
38:01il veut détruire la société.
38:03Autre sujet à présent,
38:04vous l'avez abordé
38:06rapidement,
38:07c'est l'affaire
38:08Naël,
38:09Philippe De Villiers.
38:09Les deux magistrats
38:10instructeurs
38:11du tribunal judiciaire
38:12de Nanterre
38:13ont rendu ce mardi
38:14une ordonnance
38:15de mise en accusation
38:16du fonctionnaire de police
38:17mis en examen
38:17pour avoir tiré
38:19sur le jeune Naël.
38:21Je vous propose
38:21d'écouter
38:21Maître Franck Liénard
38:23qui est l'avocat
38:24de ce policier
38:25mis en cause.
38:26Mon client,
38:27il m'a dit
38:27j'étais un détenu politique,
38:29je serai
38:30un accusé politique.
38:32Il n'a pas dit
38:33un condamné politique,
38:34il a dit
38:34un accusé politique
38:35parce qu'il sait
38:37que,
38:38quels que soient
38:38les recours
38:38que nous ferons,
38:39quelle que soit
38:40la lutte
38:40que nous allons
38:41mettre en place,
38:42il y a de fortes chances
38:43qu'on se retrouve
38:43dans une cour d'assises
38:44un jour.
38:45Et devant cette cour d'assises,
38:47il sera l'accusé politique.
38:48Et peut-être
38:49est-ce que la personne
38:50qui sera intelligente
38:52et courageuse
38:52et qui dira stop,
38:54peut-être que ce sera
38:55un citoyen tout simplement.
38:56Un citoyen,
38:57membre du jury
38:57qui comprendra
38:58que les prévisions légales
39:00sont faites pour être appliquées
39:01et qui comprendra
39:01que ce tir
39:02a permis de sauver
39:03beaucoup de vies.
39:05Geoffroy Lejeune.
39:06Philippe,
39:06vous le savez,
39:07cette décision
39:08elle a suscité
39:08un émoi assez important
39:10parmi les policiers.
39:12Est-ce que cette émotion
39:13vous paraît justifiée ?
39:15Tout à fait, oui.
39:16Parce que moi,
39:17j'appartiens à une famille
39:18de soldats
39:22depuis longtemps.
39:26Et j'ai entendu
39:28pendant toute mon enfance
39:29et maintenant
39:31pendant toute ma sénescence
39:33avec mon frère Pierre,
39:36chef d'état-major des armées,
39:38une phrase qui est revenue
39:39et qui a été prononcée
39:40par Delattre,
39:41qui a été le formateur
39:43de mon père
39:43comme jeune capitaine.
39:45Et Delattre disait
39:46attention,
39:46un soldat
39:47ne tue pas.
39:50Un soldat
39:50met hors d'état
39:51de nuire.
39:53Et ça,
39:53c'est la doctrine
39:54de force de l'ordre,
39:55en fait.
39:56Et faire passer
39:57les soldats,
39:58faire passer
39:59les gendarmes,
40:00faire passer
40:00les policiers
40:01pour des gens
40:02qui se réveillent
40:02le matin
40:03et qui se disent
40:06aujourd'hui
40:07je vais pouvoir
40:08sortir mon arme,
40:09je vais pouvoir
40:09tuer.
40:10C'est un scandale.
40:12C'est ne pas
40:12les connaître
40:13et c'est
40:15un mépris insupportable.
40:17Il faut que tous
40:18les citoyens
40:18se lèvent
40:19et se tournent
40:19vers les forces
40:20de l'ordre
40:20en leur disant
40:21on sait que vous êtes
40:22le dernier rempart
40:24de notre sécurité.
40:25Alors vous êtes
40:26trop précieux
40:27pour qu'on ne vous soutienne pas.
40:30Qu'est-ce qui s'est passé
40:31dans l'affaire Naël,
40:32l'archange,
40:33vous vous souvenez ?
40:33Mbappé.
40:35Petit ange.
40:36Petit ange, oui.
40:39Alors,
40:40donc un délinquant
40:41qui refus
40:43d'obtempérer,
40:45donc il est en infraction,
40:47il roule à 116 à l'heure
40:48dans les rues de Nanterre,
40:53il manque d'écraser
40:55une dame
40:56avec son enfant
40:57et un cycliste
40:58et en face de lui
41:00il y a une place,
41:01il y a d'abord
41:02un passage piéton
41:04rempli de monde
41:05et une place
41:06noire de monde.
41:08Voilà le contexte.
41:09En face,
41:10on a le policier.
41:12Le policier,
41:13il est accusé
41:13de deux choses.
41:14Premièrement,
41:15d'une intention homicide.
41:18Quand on regarde
41:18ses états de service,
41:20il a été en Afghanistan,
41:21il n'a jamais sorti
41:21son arme,
41:22etc.
41:23C'est un homme
41:25impeccable.
41:27Et ce qu'il a fait,
41:28en fait,
41:28il a utilisé son arme
41:30parce qu'il ne pouvait
41:31pas faire autrement.
41:32et pour protéger
41:33les gens.
41:34Même pas pour se protéger,
41:35pour protéger
41:36les innocents.
41:38Et ça va plus loin.
41:41On l'accuse
41:41de ne pas avoir
41:42respecté la loi,
41:43mais c'est le juge
41:43qui ne respecte pas
41:44la loi.
41:45Il y a une loi de 2017
41:46que j'ai lue
41:47et relue
41:48avant de venir ici
41:49et qui dit
41:50que le policier
41:51peut utiliser
41:52son arme
41:54s'il a besoin
41:57en cas de nécessité
41:58absolue.
41:59donc
42:00le procès
42:02qui est fait
42:02à ce policier
42:04est un procès
42:05inique
42:06mais ça a des conséquences.
42:09Ça a deux conséquences.
42:13Et je pense que
42:13les policiers
42:14qui m'écoutent
42:15là en ce moment
42:15ont conscience
42:18de ce que je vais dire.
42:21Première conséquence,
42:22c'est la défaite
42:23de l'État régalien.
42:24C'est la défaite
42:25en fait
42:25de l'autorité.
42:27Pourquoi ?
42:29Parce que maintenant
42:29on sait
42:30que la présomption
42:31d'innocence
42:32elle existe
42:35pour tout le monde
42:36sauf pour les policiers.
42:40Et c'est M. Macron
42:41qui a dit
42:42ce qui a été fait
42:44est inacceptable.
42:47Inexcusable.
42:48Donc il a brisé
42:49la présomption
42:50d'innocence
42:50pour ce policier
42:51et pour tous les policiers.
42:52deuxièmement
42:53il n'y a plus
42:53de légitime défense
42:54pour les policiers
42:55et troisièmement
42:56le parquet
42:56maintenant on le sait
42:57c'est plus
42:59la défense
43:00de la société
43:00c'est un pilori.
43:03Deuxième conséquence
43:04c'est la victoire
43:06des émeutiers
43:07des malfrats
43:08des délinquants.
43:10Pourquoi ?
43:11Parce qu'en fait
43:11on leur dit
43:12il y a un privilège
43:13immunitaire pour vous
43:14et vous avez raison
43:15de dire la police tue
43:16car il y a eu
43:17violence politière.
43:19Voilà
43:20le discours
43:20mélenchoniste.
43:23Et qu'est-ce qu'on dit
43:24aux policiers ?
43:25On leur dit
43:25écoutez
43:26il vaut mieux
43:26pas utiliser
43:27vos armes
43:27et il vaut mieux
43:29laisser partir
43:30les racailles.
43:31C'est-à-dire qu'en fait
43:32on désarme la police
43:33on la désarme
43:34physiquement
43:35et moralement
43:35et juridiquement
43:36alors même
43:38quel est le dernier
43:39rempart ?
43:41Et je terminerai
43:42en disant ceci
43:42c'est très grave.
43:43Max Weber avait dit
43:44la caractéristique
43:46de l'état
43:46de la puissance publique
43:47c'est le monopole
43:48de la violence légitime.
43:49Là il n'y a plus
43:51de monopole
43:52de la violence légitime.
43:55Philippe De Villiers
43:56nous commémorons
43:58l'anniversaire
44:00de la chute
44:01de Constantinople.
44:03C'est l'événement
44:04qui a selon vous
44:05une portée historique
44:07majeure
44:07pour l'Europe
44:08d'aujourd'hui
44:08et vous avez souhaité
44:10en faire votre
44:11votre apologue.
44:12C'est le moment
44:13pendant cette émission
44:15on respire un peu.
44:17Vous n'allez pas
44:18respirer longtemps.
44:23Vous allez voir pourquoi.
44:25Philippe c'est à vous.
44:28Nous sommes au printemps
44:291453
44:31la ville de Constantinople
44:36qui est un symbole
44:39de puissance
44:40et de grandeur
44:41la capitale millénaire
44:42de l'empire byzantin
44:43est menacée.
44:46Elle est menacée
44:47par un nouveau sultan
44:48il a 20 ans
44:50il s'appelle
44:52Mehmet II
44:53il conduit
44:56les destinées
44:56d'un empire
44:57qui serait encore
44:59plus grand
45:00encore plus prestigieux
45:03s'il pouvait s'emparer
45:04de ce qu'on appelle
45:05la deuxième Rome.
45:08La deuxième Rome
45:09c'est Constantinople.
45:10Or lui
45:12il rêve
45:13de changer de capitale
45:14Andrinople
45:16la capitale
45:16sans prestige
45:17il rêve
45:18d'une capitale
45:19de notoriété mondiale
45:20Constantinople
45:22il rêve aussi
45:25que
45:25la prise de la ville
45:27puisse assurer
45:28le contrôle
45:30l'accès
45:31des détroits
45:32du Bosphore
45:33et il sait que
45:37c'est l'ultime étape
45:39avant
45:40de pouvoir aller
45:42voir la première Rome
45:45pas la deuxième
45:46la première
45:47pour prendre la première Rome
45:49la Rome chrétienne
45:50et pour la soumettre
45:51voilà le
45:53Kriegspiel stratégique
45:55alors
45:59en fait
46:00le rapport de force
46:01là encore
46:02souvenons-nous
46:04de ce que j'ai dit tout à l'heure
46:05le rapport de force
46:06quand il est inversé
46:07c'est pas bon
46:08là le rapport de force
46:11il est complètement déséquilibré
46:13le siège va durer
46:1855 jours
46:19et au petit matin
46:23du 29 mai
46:24le djihad final
46:26commence
46:27c'est le coup de grâce
46:29l'empereur Constantin
46:32qui
46:34défend
46:36sa ville
46:38en demeure
46:41l'âme
46:43il est l'âme
46:44de la défense
46:45il a l'épée
46:46le bouclier à la main
46:47il résiste
46:48il se bat
46:50poitrine à l'air
46:53et il reçoit
46:55un coup mortel
46:56il tombe par terre
46:59et il est décapité
47:02sa tête est apportée
47:05au sultan
47:06en forme de trophée
47:08et à partir de cet instant
47:10cet empereur
47:12sans visage
47:13sera la figure mythique
47:14de tout l'empire
47:17et de toute la ville
47:19mais ça ne suffit pas
47:21les remparts cèdent
47:23les portes s'ouvrent
47:27la ville est prise
47:29mais mettre le conquérant
47:31entre
47:32d'un pas solennel
47:34dans la basilique
47:36sainte sophie
47:37il leur donne
47:39la transformation
47:41de la basilique byzantine
47:42en une mosquée
47:43les immenses
47:49mosaïques
47:50dorées
47:50sont
47:52masquées
47:53par des plâtres
47:54et tout autour
47:56de la mosquée
47:57aux quatre angles
47:58sont érigés
47:59à la hâte
48:00quatre minarets
48:02symbolisant
48:04la primauté
48:05de l'islam
48:07sur l'héritage chrétien
48:09tous les palais
48:10byzantins
48:11sont immédiatement
48:12transformés
48:12en bazar
48:13ottoman
48:14la langue
48:16turque
48:17et la langue arabe
48:18supplantent
48:20la langue grecque
48:21les habitants
48:23ceux qui n'ont pas pu
48:24fuir
48:26ou ceux qui n'ont pas
48:26pu
48:27ceux qui ont échappé
48:30à la mort
48:31sont transformés
48:35en dhimi
48:36c'est-à-dire
48:38qu'ils payent
48:38un tribut
48:39et les enfants
48:40eux sont enlevés
48:41pour devenir
48:42des janissaires
48:42c'est-à-dire
48:43des guerriers
48:43de l'islam
48:44c'est-à-dire
48:47qu'en fait
48:48le sultanat
48:49turco
48:50musulman
48:52se substitue
48:54à l'empire
48:56chrétien
48:57hellénistique
48:58c'est le début
48:59d'une confrontation
49:00longue
49:01douloureuse
49:02entre
49:03la chrétienté
49:04et l'islam
49:05mais pour l'occident
49:07la chute
49:10de Constantinople
49:11est une catastrophe
49:12paradoxalement
49:15cette catastrophe
49:16va forger
49:17une unité
49:17une identité
49:18chrétienne
49:19européenne
49:20face
49:21à
49:22cet
49:23empire
49:25musulman
49:26universel
49:28qui monte
49:29et qui va
49:30de victoire
49:30en victoire
49:31chers amis
49:36nous sommes là
49:38devant
49:38un miroir
49:40caléidoscopique
49:42prémonitoire
49:44la question
49:47que vous pouvez
49:48vous poser
49:48que beaucoup
49:49de téléspectateurs
49:50et d'auditeurs
49:51d'Europe 1
49:52se posent
49:53elle est la suivante
49:54où sera
49:55la prochaine
49:56Constantinople
49:57en effet
50:00l'historien grec
50:03Polybe
50:04a dit
50:05et redit
50:06et il faut le relire
50:07la chose suivante
50:09toutes les sociétés
50:11obéissent à la même loi
50:12lorsqu'elles ont cessé
50:14de vivre
50:15de leur raison
50:16d'être
50:16et que
50:18la raison
50:19l'idée
50:20qui les a fait naître
50:21leur est devenue
50:23comme insupportable
50:24alors
50:26elles se démolissent
50:27de leur propre main
50:28et
50:31elles sont prêtes
50:31pour l'invasion
50:33merci beaucoup
50:37Philippe De Villiers
50:38pour cette
50:39nouvelle émission
50:41on se retrouve
50:41évidemment
50:42vendredi prochain
50:42vous connaissez déjà
50:44l'Apolloque
50:45pour vendredi prochain
50:46ou pas ?
50:47non
50:48pas encore
50:48merci Geoffroy Lejeune
50:50merci
50:51vous pouvez évidemment
50:53retrouver
50:53cette émission
50:55sur cnews.fr
50:56vous pouvez scanner
50:57vous le voyez apparaître
50:58attendez
50:58juste ici
50:59le QR code
51:00vous savez comment ça fonctionne
51:01le QR code
51:02ou pas Philippe
51:02vous avez juste
51:03à faire un professionnel
51:04évidemment
51:05je me rappelle
51:05attendez
51:07quand je dis ça
51:08c'est parce que
51:09c'est comme si vous me disiez
51:10est-ce que vous savez
51:11comment on allume
51:11les projecteurs
51:12au plus du fou
51:13alors ça
51:14je me serais jamais
51:15j'ai vécu le passage
51:16il y a quelques années
51:16de Philippe à l'iPhone
51:17ça a été six mois de rigolade
51:18maintenant ça va mieux
51:21vous pourriez quand même
51:23faire peut-être
51:23l'Apolloque un jour
51:24sur le 31 mai 2025
51:27un soir de Munich
51:28un match
51:30épique
51:31peut-être qu'un jour
51:33vous nous le raconterez
51:33merci à tous les deux
51:35je voudrais faire une émission
51:36on l'a croisée tout à l'heure
51:38Jacques Vendroux
51:39avec Jacques Vendroux
51:40et bien on va l'organiser
51:41sur le foot
51:42mais parce que vous êtes
51:43une encyclopédie du football
51:45oui mais mon propos
51:46ne sera peut-être pas orthodoxe
51:48je serais là pour jouer
51:50justement le médiateur
51:52en disant
51:52vous êtes maître de vos propos
51:54cher Philippe de Villiers
51:56merci à tous les deux
51:57dans un instant
51:58c'est l'heure des pros
52:00sur CNews
52:01la chaîne 14
52:02à tout de suite
52:03à tout de suite
52:03merci à tous les deux
52:04merci à tous les deux
52:05merci à tous les deux

Recommandations