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00:00Bienvenue à la grande interview sur ces musées et européens, vous êtes la porte-parole du gouvernement.
00:03Beaucoup de sujets à vous soumettre ce matin sur le plan international et national.
00:07Et tout d'abord, ce rapport choc, il était annoncé depuis des semaines par le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot.
00:12Finalement, il a été dévoilé ce matin sur le site du Figaro, rapport sur l'entrisme des frères musulmans Madame Prima,
00:19et qui doit d'ailleurs être présenté au Conseil de Défense demain.
00:23Un rapport montrant la volonté d'instaurer la charia en France.
00:25Très concrètement, je le dis à nos auditeurs et téléspectateurs qui le découvrent en même temps,
00:29ce sont 139 lieux de culte touchés par cette mouvance, 21 établissements scolaires,
00:34au moins 280 associations qui oeuvrent comme une organisation secrète et tentaculaire,
00:39avec des ramifications partout, des subventions multiples.
00:43Un rapport très documenté par les renseignements.
00:46Est-ce que vous diriez qu'il peut y avoir, qu'il devrait y avoir un avant et un après, ce rapport ?
00:51Je crois oui, qu'il y aura une prise de conscience de l'ensemble de la population sur les faits réels.
00:56Nous ne sommes pas dans les on-dit, nous ne sommes pas dans les perceptions,
00:59nous ne sommes pas dans une tentative politique de quelque sorte que ce soit.
01:04Nous sommes dans des faits qui sont documentés, qui sont anonymisés pour des raisons de sécurité naturellement,
01:10mais qui montrent l'ampleur de la difficulté à laquelle nous faisons face.
01:15Nous le ressentions, j'allais dire nous les élus, puisque j'étais élue locale également,
01:19nous les élus locaux, nous ressentions quelque chose de pas très sain en réalité,
01:23mais sans percevoir la réalité du danger.
01:27Ce rapport vient corroborer des faits réels et va nous permettre d'agir.
01:35C'est très important, vous dites des faits réels.
01:37On apprend aussi que les outils de l'État de droit, qui doivent nous protéger,
01:42parfois agissent comme des entraves et qu'il y a même une prudence de certaines administrations
01:47qui encouragent ces entraves avec le risque et la crainte de réaction victimaire.
01:53En gros, le fameux procès, entre guillemets, d'islamophobie qui serait fait.
01:57Oui, l'islamophobie est un concept qui est utilisé, en fait, de façon victimaire
02:02pour justement justifier un certain nombre d'actions.
02:06Je pense que ce rapport va apporter de la clarté et va nous permettre,
02:10soit d'utiliser tous les outils juridiques qui sont en notre possession,
02:14soit d'améliorer la loi et de nous permettre d'aller plus loin
02:18dans les outils qui sont nécessaires pour garder notre État laïque.
02:24Tout en respectant, je dois le dire, parce qu'il ne faut pas faire d'amalgame ou de mélange.
02:27C'est ce qui est dit d'ailleurs, c'est qu'une majorité, évidemment, des Français musulmans
02:30vivent leur foi.
02:31Naturellement.
02:32Mais malgré tout, il y a aussi des subventions, par exemple,
02:35puisque vous citiez des organisations, financement de l'Union européenne,
02:39qui vont directement dans les poches de ces associations également.
02:42Tout doit être remis à plat.
02:43Oui, il faut être remis à plat.
02:44Il y aura un conseil de défense demain.
02:46Je pense que la volonté du gouvernement s'affichera, j'en suis persuadée,
02:50pour aller dans le sens d'une plus grande fermeté,
02:52moins de naïveté et plus d'outils efficaces.
02:54Alors, moins de naïveté, peut-être aussi dans les négociations à l'international,
02:57Sophie Prima, sur l'Ukraine.
02:59Il y a eu un appel hier entre le président américain et le président russe,
03:04Poutine, qui parle d'une discussion utile,
03:06des discussions, négociations qui pourraient se tenir au Vatican,
03:09à la demande du peuple.
03:10Est-ce que c'est une éventualité qui, vraiment, pourrait se tenir, avoir lieu ?
03:13En tout cas, ça serait un beau symbole,
03:15qu'au moins un cessez-de-feu où des négociations puissent se tenir au Vatican.
03:19Donc, j'en accepte, évidemment, l'augure.
03:21Moi, j'attends les actes, parce qu'il y a beaucoup de discussions dans les dernières semaines,
03:25beaucoup de bonne volonté du président Zelensky,
03:27beaucoup de paroles du président Poutine,
03:29beaucoup d'efforts de l'Union européenne
03:31et également du président des États-Unis.
03:34On voit surtout l'activisme de M. Trump, oui.
03:36Voilà, on va attendre les actes, on va attendre la réalité.
03:39On appelle, évidemment, de nos voeux, le cessez-le-feu pour rentrer dans les négociations.
03:42C'est le préalable, l'essentiel.
03:44Pour l'instant, les bombardements continuent.
03:46Autre front, Sophie Prima, et là, c'est une rare initiative diplomatique.
03:49La France, le Royaume-Uni et le Canada ont donc émis hier soir une déclaration commune
03:54adressant une menace explicite à Israël.
03:56Je la cite, « Si Israël ne met pas fin aux nouvelles restrictions imposées à l'aide humanitaire,
04:01nous prendrons des mesures supplémentaires et concrètes en réponse. »
04:04Netanyahou dit que la France fait le jeu du Hamas et de tout ce qui crie au génocide.
04:10Que répondez-vous ? Que répond la France et la porte-parole du gouvernement ce matin ?
04:13Je réponds que de façon très unanime, nous avons condamné les attaques du 7 octobre,
04:18que nous avons demandé sans cesse la libération des otages israéliens,
04:23mais que nous n'acceptons plus la honte de la rupture de l'aide humanitaire à Gaza.
04:28Vous reprenez le mot du Président.
04:29Je reprends le mot du Président car la situation à Gaza, elle est terrible
04:34et elle est en train de constituer un terreau épouvantable pour les années qui viennent.
04:39Nous condamnons donc cette rupture de l'aide humanitaire qui pousse à la faim, à la soif,
04:45au manque de médicaments, l'ensemble de la population.
04:48Et nous condamnons toutes les déclarations d'Israël concernant la cissure d'année.
04:51C'est bien clair, ça peut aller jusqu'à des sanctions à l'endroit d'Israël.
04:54Là, on prend un cap, ça peut aller jusqu'à des sanctions qui reviendront évidemment au Président de la République,
04:58au ministère des Affaires étrangères, de décider.
05:01Mais nous souhaitons que cette situation s'arrête immédiatement.
05:05Elle contrevient, elle viole tout le droit international.
05:08Elle est, d'un point de vue humanitaire, absolument épouvantable.
05:11Et je répète, nous avons été unanimes lorsqu'il s'agit de la sécurité d'Israël,
05:17de reconnaître la atrocité.
05:18Donc vous estimez que ce qui est dit par M. Netanyahou,
05:20le reproche qui est fait est totalement injustifié que...
05:23M. Netanyahou doit revenir à une position qui est une position de l'ordre de l'humanitaire.
05:29Il y a des populations palestiniennes qui sont en train de mourir de faim, de soif.
05:33C'est inacceptable.
05:34Mme Prima, politique internationale, politique nationale, tout autre chose,
05:39après la très large victoire de Bruno Rotailleau,
05:41vous avez chaleureusement félicité le nouveau patron DLR et ministre de l'Inter.
05:45D'ailleurs, vous-même, en tant que membre DLR, vous l'aviez soutenu dans cette campagne,
05:49donc tout est logique.
05:49Et vous avez déclaré ceci, plus que jamais, il peut, il doit rester au gouvernement.
05:55Est-ce que vous estimez donc, si je vous comprends bien,
05:57que ce score légitime sa stratégie de rester au gouvernement dans votre équipe ?
06:02Il légitime la stratégie qu'avait prise l'ensemble du parti,
06:06de participer à ce gouvernement pour éviter d'avoir un autre gouvernement
06:10dont nous ne souhaitions pas l'arriver.
06:13Et légitime à la fois son action, légitime la décision qui est prise,
06:18le travail que nous effectuons en tant que membre du gouvernement,
06:21de la famille des Républicains.
06:23Je crois que la réponse a été très claire de la part de nos adhérents.
06:26Encore hier, à cette même place, Bruno Rotailleau a rappelé,
06:29et il tenait à le rappeler, il n'est pas macroniste.
06:33Moi non plus.
06:34D'accord.
06:35Ce n'est pas une nouvelle, puisque vous êtes membre DLR.
06:37Mais ça veut dire qu'on peut être ministre clé du gouvernement,
06:40et être un opposant au macronisme.
06:42La question, ce n'est pas être opposant au macronisme.
06:45Le macronisme, probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent.
06:50Ne l'a-t-il pas déjà trouvé ?
06:51Avec la fin du quinquennat, du deuxième quinquennat du président Macron.
06:56La question est de savoir comment on rebâtit la suite.
07:00Oui, bien sûr, dans la situation politique particulière qu'est la nôtre aujourd'hui,
07:04sans majorité absolue à l'Assemblée nationale,
07:07dans une situation de quasi coalition du bloc central.
07:11Oui, le bloc central, d'ailleurs, il y a des crispations à l'endroit de M. Rotailleau.
07:15C'est normal, il agit, et quand on agit, on fait un petit peu de remous sur les bords, c'est normal.
07:20Vous êtes aussi, Sophie Prima, une proche de David Lysnard,
07:22qui a appelé DIA pour l'organisation d'une primaire ouverte,
07:25pour désigner le candidat en 2027 qui irait à une primaire jusqu'à Reconquête.
07:29Est-ce qu'il faut une primaire ?
07:30Certains considèrent que c'est une machine à perdre.
07:32Est-ce que vous estimez que M. Rotailleau, depuis hier,
07:34il a acquis un statut à part qui le place comme le candidat naturel de la droite ?
07:40Bruno Rotailleau, à force de travail et puis par son élection hier,
07:46a effectivement une stature d'abord de patron politique de la droite.
07:51Il a la volonté de reconstruire un corpus idéologique,
07:56une proposition, une vision pour la France,
07:58et c'est là-dessus que se fera la désignation de notre candidat, évidemment.
08:03Donc primaire ou pas ?
08:04Moi, je veux qu'il n'y ait qu'un seul candidat, en réalité,
08:07parce que je trouve que le danger politique est très très fort.
08:10Et donc, c'est à partir du programme qu'on pourra fédérer le plus possible de gens qui partagent.
08:16J'entends, mais est-ce qu'on passe par une primaire ?
08:18On passera par une primaire si rien n'est évident.
08:20D'accord, donc c'est la plus mauvaise solution, mais s'il n'y a pas d'autre choix ?
08:24Je ne sais pas si c'est une mauvaise solution, vous savez,
08:25moi j'ai fait la primaire de François Fillon à cette époque-là.
08:28Ça crée un élan.
08:29Là, Bruno Rotailleau vient de créer un élan pour la droite.
08:32Donc est-ce que cet élan entraînera les autres ?
08:34C'est mon souhait le plus cher.
08:36Si cet élan n'est pas créé naturellement, il faut créer un élan par les primaires.
08:40Mais ça sera une autre décision si elle n'est pas naturelle.
08:43La droite ou les droites ? L'union des droites.
08:46Est-ce qu'il faut appeler à certaines personnalités ?
08:49Je ne veux pas faire de fantaisie de vocabulaire.
08:51Moi, ce que je veux, c'est que notre parti aille chercher tous ceux qui sont partis des partis de droite.
08:56Ceux qui sont partis plus à notre droite,
08:59ceux qui sont partis plus à notre gauche, dans le macronisme, etc.
09:02Je veux qu'on ait un projet qui soit tellement puissant qu'on ne se demande pas d'où on vient.
09:06Donc vous, vous serez la force, l'aimant qui va attirer toutes les autres droites.
09:11On veut être ça.
09:12On veut incarner.
09:13C'est ambitieux pour un parti qui était à 5% au dernier président.
09:17Regardez, Bruno, ce n'était pas évident qu'il gagne cette élection.
09:19Il gagnait 75%.
09:21Il crée un élan dans la droite.
09:23Moi, je pense qu'on a les capacités à proposer une vision pour notre pays
09:27et une vision pour la droite qui soit assez ambitieuse.
09:30Sophie Prima, on poursuit notre entretien sur CNews et Europe 1.
09:33Dans l'actualité, l'interdiction par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
09:37d'activité ludique en prison a été retoquée par le Conseil d'État.
09:40Le ministre avait ordonné, je l'explique rapidement, en février dernier,
09:43l'arrêt en prison de toute activité hors du sport et de l'éducation.
09:47Après une polémique concernant une maison d'arrêt en Haute-Garonne,
09:50le Conseil d'État a désavoué le ministre qui, quand même, dit
09:54« S'il faut, je passerai par la loi. Il faudra légiférer. »
09:59Est-ce qu'au nom des victimes qui peuvent, et on peut le comprendre,
10:01et même des Français qui n'ont rien, d'être choqués par une telle situation,
10:04il faudra peut-être légiférer ?
10:05Alors, d'abord, une petite précision.
10:08Le Conseil d'État, à ma connaissance, n'a pas interdit les activités dites provocantes.
10:12Donc, tout va être dans l'interprétation de provocantes.
10:14On peut considérer peut-être que les massages ou le karting
10:17sont des activités provocantes.
10:19Le garde des Sceaux n'a jamais voulu retirer des activités d'éducation ou de sport
10:23qui participent aussi à l'équilibre.
10:26Dans une prison, il faut des activités,
10:28parce que sinon, la tension monte de façon très importante.
10:30Là, on parle de massage, de soins du visage.
10:32Là, on parle de massage.
10:33Donc, ça, ça n'est pas interdit.
10:34Le Conseil d'État, de ma connaissance et de la lecture que j'en ai,
10:37n'interdit pas cela.
10:39Mais si, effectivement, la loi nous empêche d'interdire ce genre d'activités,
10:44eh bien, nous changerons la loi.
10:45C'est le principe.
10:46Le Conseil d'État agit sur la loi.
10:48Si la loi ne va pas assez loin, nous la changerons.
10:51Ce sera fait.
10:51Dans le domaine économique, Sophie Prima,
10:53la 8e édition du Sommet de Chouze France
10:55est vantée par Emmanuel Macron comme une réussite.
10:58Il y a près de 40 milliards d'euros d'investissement.
10:59Vous-même, vous y serez tout à l'heure ?
11:01J'y étais hier.
11:02Vous y étiez hier avec le Premier ministre ?
11:04Non, j'y étais pour rencontrer des entreprises.
11:06Très bien.
11:06Alors, vous avez dû rencontrer des entreprises,
11:08pour certaines qui ont le sourire,
11:09pour d'autres pas,
11:10parce que la France est une terre d'accueil
11:11pour des investissements étrangers, Madame Prima.
11:13Et en même temps, ça ne masque pas la réalité de notre économie.
11:16Bien sûr, je crois qu'il ne faut pas se priver d'une bonne nouvelle.
11:19Et le fait que nous soyons, pour la sixième fois,
11:21le premier pays en Europe
11:23en termes d'attractivité des investissements étrangers,
11:26il faut s'en féliciter.
11:27Il n'y a pas tant de bonnes nouvelles générales,
11:29ni dans le monde, ni en Europe, ni en France,
11:31pour se priver de celle-ci.
11:33Moi, j'ai vu beaucoup de chefs d'entreprise hier
11:35qui sont extrêmement intéressés
11:38pour venir investir en France,
11:40dans des secteurs d'activité qui sont à la fois innovants,
11:43mais aussi, j'ai été très surprise,
11:45dans des secteurs d'activité plus classiques.
11:47Donc ça, c'est une bonne nouvelle.
11:48Ça ne masque pas, effectivement,
11:49comme vous le disiez,
11:50un certain nombre de nuages
11:51qui viennent sur notre industrie.
11:54Je pense à l'industrie pharmaceutique,
11:55je pense, bien sûr, à l'automobile,
11:57où là, il va falloir qu'on ait une action
11:58vraiment très, très forte de l'Union européenne
12:01pour protéger un certain nombre de productions.
12:04Mais vous parlez d'une réindustrialisation,
12:05d'un prix.
12:06Oui.
12:07Mais alors, très concrètement,
12:08est-ce que, selon vous, en France,
12:09il y a plus d'usines qui ouvrent ou qui ferment ?
12:11Il y en a plus qui ouvrent
12:11que d'usines qui ferment.
12:13Et pourtant, la production industrielle
12:14est inférieure à ce qu'elle était en 2017.
12:16Oui, parce que, vous savez,
12:18ce sont des mécanismes
12:19qui sont des mécanismes de long terme.
12:21Il y a 10 ans ou 15 ans, 20 ans,
12:23on a dit qu'on veut une France
12:24sans industrie, sans usine.
12:25Et donc, effectivement,
12:27on n'a pas pris peut-être
12:28les bonnes orientations
12:29et on a, avec l'Europe,
12:30des problèmes de compétitivité.
12:32Aujourd'hui, on retrouve des mécanismes
12:35qui sont des mécanismes d'industrie,
12:36de réindustrialisation.
12:38Donc, on a plus d'usines qui ouvrent
12:39Vous maintenez qu'il y en a plus
12:40qui ouvrent que celles qui ferment.
12:42Et d'ailleurs, l'ordre...
12:43Certains économistes,
12:43vraiment, le contestent.
12:45Je ne vais pas faire une exégèse des chiffres.
12:47Ce sont les chiffres que j'ai.
12:48Pas de tableau de bord.
12:49Et sur l'emploi industriel,
12:51c'est le seuil, d'ailleurs,
12:52qui est à peu près stable,
12:53voire légèrement positif,
12:55malgré, effectivement,
12:56les nouvelles que nous apprenons
12:57et qui sont des mauvaises nouvelles sectorielles.
13:00Il faut vraiment que l'Europe se réveille,
13:02nous protège,
13:03et la France, là-dessus,
13:03est très alente.
13:05En tout cas, il y a des colères
13:07qui pourraient converger.
13:08On parle de la déception.
13:11Même le mot est peut-être
13:12trop en deçà de la réalité,
13:13puisque les agriculteurs parlent de trahison.
13:15Mais je voudrais d'abord insister
13:16sur les taxis, Mme Prima,
13:18ce qui s'est passé hier
13:18dans la capitale,
13:19quand même assez inédit,
13:20des manifestations avec 64 interpellations,
13:23et puis des rassemblements
13:23un peu partout en France.
13:25Je précise que les taxis
13:26prévoient de manifester encore
13:28toute la semaine
13:28contre le projet de l'assurance maladie,
13:30qui instaure un modèle unique
13:31pour le transport des malades
13:33par les chauffeurs conventionnels.
13:34Alors, il y a deux sons de cloche.
13:36Pas ceux qui disent c'est injuste,
13:37pas ceux qui disent attention,
13:38c'est un peu scandaleux
13:39ce lamento
13:40de la part des taxis d'Ixit,
13:43par exemple, ce matin,
13:44l'opinion.
13:44Quel est votre avis ?
13:45Oui, mon avis,
13:46c'est que,
13:47comme pour toutes les dépenses de l'État,
13:49les dépenses de santé,
13:50on ne s'interdit aucune analyse.
13:52Et dans l'analyse,
13:53on voit deux choses.
13:54D'abord,
13:54le coût des transports sanitaires,
13:56je veux le dire
13:56à ceux qui nous écoutent,
13:58c'est 6 milliards par an,
13:59et ça a progressé
14:00de façon spectaculaire
14:01dans les dernières années.
14:03Par ailleurs,
14:03nous savons qu'il y a
14:04quelques poches de fraude
14:06à droite à gauche,
14:07donc nous regardons
14:08effectivement tout cela.
14:09Les chauffeurs de taxi
14:10ont par ailleurs
14:11des revendications,
14:12notamment par rapport
14:13à des contrôles
14:14sur d'autres types
14:15de transports sanitaires,
14:17donc nous allons regarder
14:18avec le ministre des Transports
14:19et Mme Vautrin,
14:20ministre de la Santé,
14:21ce qui peut être fait
14:23de ce côté-là,
14:24mais on ne s'interdit pas
14:25de regarder la tarification
14:26qui aujourd'hui présente
14:28quelques curiosités.
14:29Curiosités.
14:30Voilà.
14:31En tout cas,
14:32quelques éléments
14:33où on peut optimiser
14:34les dépenses.
14:34On a bien compris.
14:35On a tous besoin
14:36aujourd'hui que l'argent public
14:37soit bien dépensé
14:39et dépensé à sa juste place.
14:41Donc garder la qualité
14:42du service
14:42pour les gens
14:43qui ont besoin
14:43de transports sanitaires
14:44et en même temps
14:45s'assurer que c'est bien dépensé.
14:46Bien dépensé
14:47et malgré le risque
14:49d'une gilet jaunisation
14:50comme on le dit,
14:51puisqu'on voit
14:51dans certaines régions
14:52une convergence
14:53entre agriculteurs et taxis.
14:54Vous voyez d'ailleurs
14:55des proximités,
14:56des parallèles
14:57entre les deux revendications ?
14:58Non, il n'y a aucune proximité
14:59entre les deux revendications.
15:01Les agriculteurs
15:02ont des revendications
15:02sur le texte,
15:04sur les contraintes,
15:05la levée des contraintes
15:06qui est aujourd'hui
15:06à l'Assemblée nationale.
15:08Je veux leur dire
15:08que le gouvernement
15:09est déterminé à le porter.
15:10Annie Gennevard
15:11est vraiment déterminé
15:12à le porter.
15:12C'est passé en commission,
15:13Madame la porte-parole
15:14quand même.
15:14Allons-nous dire encore
15:15les contraintes
15:16et les normes
15:16pour nos agriculteurs ?
15:17Oui, ce n'est pas le sens
15:18du tout de ce que veut faire
15:19Annie Gennevard
15:20dans le sens de la proposition
15:21de loi largement adoptée
15:23au Sénat.
15:24Et donc, le gouvernement
15:25sera très attentif
15:26à ce que l'équilibre
15:27revienne dans la discussion
15:28à l'Assemblée nationale
15:29et puis après
15:30dans le cadre
15:31de la commission mix-paritaire.
15:32Eh bien, nous y sommes
15:32attentifs également.
15:33Merci Sophie Prima.
15:34Merci Sonia.
15:35C'était votre grande interview.
15:36Je vous dis à bientôt
15:36et bonne journée.
15:37Bonne journée.
15:38Merci Sophie Prima.
15:39Merci Sonia Mabrouk.