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Arno Klarsfeld : «Si on ne peut pas renvoyer les gens chez eux, la seule solution, c'est empêcher les gens de rentrer ou ne faire rentrer que ceux qui ont une chance raisonnable d'obtenir le statut de refugié. Une fois qu'ils sont en Europe, ils sont quasi-invités.»

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Transcription
00:00Une fois que les gens sont sur le territoire, on ne peut plus les expulser.
00:04Tous ceux qui vous disent, comme tous les ministres de l'Intérieur,
00:06que ce soit Rotaillot, Sarkozy, Cazeneuve,
00:10ceux qui n'ont pas de papier auront vocation à retourner chez eux,
00:13c'est du pipeau. Vraiment, c'est du pipeau.
00:16Donc, si on ne peut pas renvoyer les gens chez eux,
00:20en raison des difficultés qui ont été énoncées,
00:22du coup, du fait que les passés consulaires ne se sont pas donnés,
00:28et tout ça, la seule solution, c'est empêcher les gens de rentrer
00:34ou ne faire rentrer que ceux qui ont une chance raisonnable
00:38d'obtenir le statut de réfugié,
00:41et donc que l'étude du statut de réfugié se fasse dans des centres humanitaires
00:47gérés par le CICR, mais en dehors de l'Europe.
00:50Parce qu'une fois que les gens sont en Europe...
00:52C'est ce que propose notamment le Rassemblement National depuis très longtemps.
00:54C'est ce que j'avais proposé avant.
00:56Parce qu'une fois que les gens sont en Europe, on est une démocratie.
01:00Une fois que les gens, ils sont ici, on ne peut pas mal les traiter.
01:03On n'a pas une obligation morale envers les gens qui sont en Afrique.
01:06Il y a tellement de gens en Afrique.
01:08Mais une fois qu'ils sont là, ils sont comme quasi invités.
01:11On ne peut pas mal les traiter, mal les loger ou ne pas les loger.
01:16Donc, on a une obligation morale.
01:17Donc, la seule solution, c'est d'empêcher les gens de rentrer
01:20et de faire rentrer que ceux qui ont une chance raisonnable de mourir.
01:23– Oui, j'entends ça.
01:24– Sous-titrage Société Radio-Canada

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