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François Rollin
Europe 1
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09/05/2025
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🗞
News
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00:00
Je suis très très heureux de recevoir celui qu'on appelle souvent professeur,
00:03
mais qui est un comédien, un humoriste, un amoureux de la langue française
00:07
et du non-sens qui fait sens.
00:10
Bonjour François Rollin.
00:11
Bonjour.
00:12
Merci d'être avec nous ce matin.
00:14
Avant de parler du film avec Juliette Armanet,
00:17
qui fera l'ouverture du Festival de Cannes,
00:19
partir un jour, qu'on a beaucoup aimé ici,
00:21
et qui sortira mardi partout en France,
00:23
d'abord on va dresser votre portrait sonore des petits sons
00:26
pour mieux vous connaître, et voici le premier.
00:30
Évidemment.
00:34
Vous vous souvenez de ce générique de Merci Bernard ?
00:36
Merci Bernard, réalisé par Jean-Michel Ribes,
00:39
où au départ vous étiez juste scénariste, c'est ça ?
00:41
Vous écriviez pour les autres ?
00:43
Alors dans Merci Bernard, j'ai un petit peu écrit et un petit peu joué,
00:46
et c'est dans Palaz, j'ai un petit peu joué et beaucoup écrit.
00:50
C'est ça, parce qu'au départ vous participez à quelques sketchs comme comédien,
00:53
avec des pointures quand même, dans Merci Bernard,
00:55
il y avait Jacques Villeray, Pierre Desproges, Daniel Prévost,
00:58
qui n'était pas encore pas, quoi.
01:02
Et dans Palaz, il y avait encore plus de stars,
01:04
même on nous l'a même reproché.
01:06
C'est vrai qu'il y avait des guests tout le temps, quoi.
01:09
Et dans Palaz, vous jouiez, évidemment, c'est là qu'est né, même,
01:13
le professeur Rollin.
01:14
Le professeur Rollin a eu toujours quelque chose à dire.
01:18
La dernière fois que j'ai bouffé du phoque, c'était en 1947,
01:22
et j'ai tout gerbé dans l'évier.
01:24
Dans l'évier ?
01:26
Oui, enfin, c'était une espèce de grand lavabo que j'avais installé.
01:29
Bonsoir !
01:30
Le professeur Rollin, Palaz, vous avez développé ce personnage.
01:35
Et alors, évidemment ça, on s'en souvient tous,
01:38
mais moi j'aimerais que vous nous parliez d'une autre émission,
01:39
arrivée plus tard, François Rollin, moi j'en loupais pas une,
01:43
et on n'était pas si nombreux.
01:44
Comme prévu, je suis en duplex,
01:47
comme on dit dans le jargon technique, en duplex ici.
01:50
Quel est l'avantage pour moi que vous soyez en duplex ?
01:52
Eh bien, je suis entouré d'une foule compacte,
01:54
je dis bien entouré, d'une foule compacte.
01:57
Est-ce que vous êtes...
01:58
Vous m'entendez ?
02:00
Vous m'entendez ?
02:01
François ?
02:01
Oui, je vous entends, il se voit un petit peu.
02:03
Est-ce que vous êtes avec ce qu'on appelle les gens de la rue,
02:05
qui est une chose qu'on cherche depuis des années ?
02:07
Tout à fait, c'est tout à fait la situation
02:09
dans laquelle je suis, c'est ce duplex
02:11
qui nous permet de nous rapprocher des gens.
02:13
François, vous pourriez vous arrêter là,
02:15
que ce serait déjà une réussite.
02:16
J'en suis conscient, Édouard.
02:20
Ne surjouez pas vos réponses, François.
02:23
C'était exceptionnel, vous vous souvenez ou pas de quelle émission ?
02:26
Ça c'est, on est sur Nova ?
02:29
Ah non, on est sur France 2.
02:30
Ah oui, Le Grand Plongeoir.
02:32
Le Grand Plongeoir.
02:33
J'ai fait beaucoup de choses avec Édouard Berre,
02:36
qui est beau.
02:39
C'est un grand coup de talent.
02:41
Et notamment en radio,
02:42
c'est pour ça que j'ai pensé d'abord à tout ce qu'on a fait à Nova.
02:46
En radio, il est absolument sidérant.
02:48
Pour moi, pardon Thomas,
02:49
mais c'est vraiment un des champions nationaux de la radio.
02:53
Juste derrière, il y a tout.
02:55
Mais loin derrière.
02:56
Mais là, c'était une émission qui était génialement foutrac, diffusée.
03:02
Donc, vous remplacez, en fait, tout le monde en parle, d'Ardisson.
03:05
Un été, vous l'avez fait.
03:07
Alors, ça n'a pas eu un succès fou, je me souviens de ce Grand Plongeoir.
03:10
Mais moi, je trouvais ça très audacieux de la part de France 2,
03:13
de diffuser ça, parce que ça partait dans tous les sens, cette émission.
03:16
Oui, alors c'est aussi une des qualités, si on peut dire, d'Édouard.
03:19
C'est qu'il a un crédit, une entre-jean, il a la carte depuis très longtemps.
03:24
Ça ne me dérange pas.
03:26
Tant mieux pour lui, et tant mieux pour moi quand je suis avec lui,
03:28
parce que c'est comme ça qu'il a réussi à s'infiltrer dans la grille assez grillagée de France 2.
03:36
Tout le monde est tellement timoré, tout ça.
03:39
Et lui, on lui a fait confiance.
03:41
Et ce que j'aime bien aussi chez Édouard, décidément, je veux dire,
03:43
c'est que quand on lui donne de la liberté, il s'en sert.
03:47
Parce que souvent, il y a des gars qui sont un petit peu foufous,
03:50
et puis on leur donne une case,
03:51
et puis ça se met à ressembler à une émission de Stéphane Bern, comme une autre.
03:56
Non mais voilà, c'est-à-dire, on l'embrasse très standard, bien sûr.
03:59
Et là, bon, c'est sûr, Édouard, quand on le laisse en liberté,
04:04
il gambade, et il laisse tout le monde gambader.
04:07
Mais la question que je me pose à chaque fois quand je regardais ça,
04:09
c'est à quel point est-ce que c'est improvisé, à quel point est-ce que c'est préparé ?
04:13
Alors, non, non, c'est vraiment ce que j'en sais.
04:16
Je ne suis pas dans son cerveau, mais...
04:17
Et vous, là, par exemple, ce sketch qu'on vient d'entendre.
04:19
C'est improvisé, tout ça, c'est improvisé.
04:21
Moi-même, je ne fais que de l'improvisation,
04:23
et justement, c'est bien, par exemple,
04:25
j'ai fait beaucoup d'improvisation au Festival de Montreux,
04:27
où j'ai fait beaucoup de prestations tout seul,
04:29
et plein de fois, on m'a demandé le texte,
04:31
et j'ai dit, mais non, il n'y a pas de texte, c'est une improvisation.
04:33
Et les gens ne le croient pas.
04:34
Mais non, c'est dingue, parce que c'est d'une fluidité.
04:36
Alors, une improvisation seule de vous, déjà, c'est très fluide,
04:39
mais que vous deux, vous soyez tous les deux en impro,
04:42
et que ça soit fluide, et que ça fonctionne,
04:44
c'est quand même assez incroyable, ça.
04:45
Oui, mais ça, c'est justement la bonne qualité d'une impro,
04:48
c'est que ça va vite, c'est qu'on se connaît bien,
04:51
et puis ça, là-dessus, Edouard, oui, c'est un partenaire formidable.
04:55
Avec qui vous avez fait beaucoup de spectacles, aussi, et de cinéma.
04:57
Et l'immense Grand Medze, qui, malheureusement, s'est arrêté un peu brusquement,
05:03
mais pendant quatre ans, on a fait des Grands Medze.
05:06
Et ça, beaucoup de gens s'en souviennent,
05:08
beaucoup de spectateurs, et aussi beaucoup de gens qui ont participé,
05:11
parce qu'on a...
05:12
Et ça, c'était aussi un espace de jeu, un espace de liberté,
05:16
dont on a profité.
05:18
Comme des films aussi un peu foutraques,
05:20
mais que moi, j'ai adoré, comme La Bostella, ou Aquabon.
05:23
Voilà, on s'est régalé aussi.
05:25
Allez, un dernier extrait.
05:26
S'il y a un artiste, mais qu'il n'y a pas de public,
05:30
on ne peut pas dire qu'il y ait véritablement spectacle.
05:33
C'est le cas, notamment, d'un artiste seul dans sa salle de bain.
05:38
À l'inverse, s'il y a un public, mais qu'il n'y a pas d'artiste,
05:42
on ne peut pas dire non plus qu'il y ait à proprement parler spectacle.
05:45
C'est le cas, en particulier, d'un public seul dans sa salle de bain.
05:49
Donc, pour qu'il y ait effectivement spectacle,
05:52
il faut que tout le monde aille à la salle de bain.
05:56
Ça, c'est un extrait de votre tout premier spectacle, François Rollin.
06:02
C'était « Hirondelle de saucisson ».
06:03
Ah oui, d'accord.
06:04
En 1990, déjà, le titre est formidable.
06:06
« Hirondelle de saucisson » mis en scène par Jean-Michel Rime, déjà.
06:10
Et c'est vrai que vous avez inspiré, mis en scène,
06:12
ou co-écrit beaucoup de spectacles pour plein d'artistes,
06:16
comme Chantal Latsou, comme Bigard,
06:18
mais aussi des plus jeunes comme Arnaud de Samer, Vincent Dedienne,
06:20
qui sont un peu vos héritiers, quelque part, aujourd'hui, on peut dire ça.
06:23
Oui, Pierre Palmade aussi.
06:26
Oui, j'ai écrit vraiment pour beaucoup, beaucoup.
06:29
Non, je ne sais pas s'ils sont mes héritiers,
06:31
mais moi, je suis un bon équipier pour écrire en groupe,
06:35
ou pour écrire à quatre mains,
06:37
parce que quand je veux dire des trucs à moi tout seul,
06:40
j'ai des espaces.
06:42
Donc, quand je travaille avec quelqu'un,
06:44
je ne suis pas là pour vendre une camelote
06:45
et puis qu'il lui dise « Ah ben non, tu prends trop de place ».
06:47
Non, non, je me glisse dans son costume et je me mets au service de ça.
06:51
C'est ça même qui est agréable.
06:52
Donc, quand j'ai travaillé avec Jean-Jacques Vannier
06:54
ou avec Jean-Marie Bigard,
06:56
j'écris du Jean-Jacques Vannier et j'écris du Jean-Marie Bigard.
06:58
C'est ça, vous adaptez très bien.
06:59
Voilà, et après, d'ailleurs, c'est comme pour la proie,
07:02
après les gens, ils disent « Ah, on reconnaît vraiment ta plume, Jean-Marie ».
07:05
Et puis, il lui dit « Non, non, mais ça, ce bout-là, c'est Rolin qui a écrit,
07:08
il dit « Non, non, ben attends, c'est ton copain,
07:10
mais toi, on reconnaît ta plume, c'est agréable ».
07:13
Allez, on va parler dans un instant de ce très beau film « Partir un jour »
07:16
qui explore notamment le thème de la relation père-fille
07:20
qui sera diffusé en ouverture du Festival de Cannes
07:22
et en salle dans toute la France.
07:24
On revient dans deux minutes sur Or.
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