- 02/05/2025
📌 Épisode 1 : • https://dai.ly/x9ivcky
📌 Épisode 3 : • https://dai.ly/x9ivf1e
📌 Épisode 4 : • https://dai.ly/x9ivgds
👉 Pour ne rien louper des podcast du Club des Dératiseurs, n'hésitez pas à vous abonner ➡️ / @hamelin-info et à activer la cloche 🔔
🎧 Être technicien hygiéniste , ce n’est pas une étiquette. C’est une exigence au quotidien.
Dans ce deuxième épisode du Club des Dératiseurs, Kevin Granada et Romain Lasseur abordent un sujet de fond : 👉 Les compétences nécessaires quand on est un dératiseur 2.0
Et pour y répondre, Romain ne mâche pas ses mots : l’expertise ne se résume pas à un Certibiocide, un CV ou un diplôme.
Ce qui fait la légitimité d’un dératiseur, c’est sa capacité à penser différemment, à se former en continu, à communiquer efficacement et à remettre ses pratiques en question.
💬 Au programme de la discussion :
🤔 Pourquoi le Certibiocide ne garantit pas la compétence réelle sur le terrain
🤔 Le rôle de la formation continue et de la spécialisation dans les métiers de la dératisation, désinsectisation et désinfection
🤔 Ce qui distingue un applicateur hygiéniste exécutant d’un professionnel de l’hygiène publique reconnu
🤔 Comment les enjeux éthiques, sociétaux et réglementaires redéfinissent les pratiques dans la gestion des nuisibles
🤔 Ce que signifie, concrètement, élever le métier au rang d’expertise
🧭 Un échange sans faux-semblants, entre deux professionnels de la gestion des nuisibles.
Ce n’est pas une leçon, c’est un déclic.
🎧 Être technicien hygiényste , ce n’est pas une étiquette. C’est une exigence au quotidien.
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Dans ce deuxième épisode du Club des Dératiseurs, Kevin Granada et Romain Lasseur abordent un sujet de fond : 👉 Les compétences nécessaires quand on est un dératiseur 2.0
Et pour y répondre, Romain ne mâche pas ses mots : l’expertise ne se résume pas à un Certibiocide, un CV ou un diplôme.
Ce qui fait la légitimité d’un dératiseur, c’est sa capacité à penser différemment, à se former en continu, à communiquer efficacement et à remettre ses pratiques en question.
💬 Au programme de la discussion :
🤔 Pourquoi le Certibiocide ne garantit pas la compétence réelle sur le terrain
🤔 Le rôle de la formation continue et de la spécialisation dans les métiers de la dératisation, désinsectisation et désinfection
🤔 Ce qui distingue un applicateur hygiéniste exécutant d’un professionnel de l’hygiène publique reconnu
🤔 Comment les enjeux éthiques, sociétaux et réglementaires redéfinissent les pratiques dans la gestion des nuisibles
🤔 Ce que signifie, concrètement, élever le métier au rang d’expertise
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Catégorie
📚
ÉducationTranscription
00:00On se retrouve pour le deuxième épisode, donc la deuxième partie, on est toujours avec Romain
00:11Lasseur. On va parler précisément comment devenir un expert. Aujourd'hui notre métier évolue beaucoup,
00:17les compétences nécessaires évoluent avec leur temps. Est-ce que Romain tu peux nous parler un
00:24peu des compétences qu'on peut avoir besoin ? Aujourd'hui quand on est dératiseur 2.0, quand on
00:31est dératiseur, quand on est entrepreneur, quand on est chef d'entreprise, quelles sont les compétences
00:35à avoir ? Au-delà des compétences techniques, on sait qu'on a parlé un petit peu de formation,
00:41on a parlé de certification et il y a un impact un petit peu plus global je pense à avoir aujourd'hui
00:47des personnes qui nous écoutent, quels conseils on peut leur donner sur cet aspect compétence.
00:53qui vont faire rayonner un peu notre métier. En fait, c'est un cocktail qui est compliqué à
01:00composer entre être technicien, professionnel, chef d'entreprise et puis réussir à prendre un
01:10petit peu de hauteur et à observer les mutations qui s'offrent à notre métier, qui sont aussi des
01:16mutations beaucoup plus générales dans la société. On parle notamment du digital, on parle notamment de
01:20l'automatisation des process, du RSE. Si on fait une petite rétrospective sur les 30 dernières
01:28années de notre métier, c'est un métier qui est en forte croissance, ça c'est sûr. C'est un métier
01:33qui suscite des vocations, c'est un métier qui suscite de la création d'entreprises. Notre secteur
01:37d'activité, notre filière en ce moment crée beaucoup d'entreprises là où d'autres secteurs
01:40sont, on constate une plus grande morosité. Mais on doit quand même reconnaître que pendant de
01:49nombreuses années, les gens sont venus un petit peu par hasard dans ce métier là, parce qu'en
01:52reconversion, parce qu'une opportunité d'un cousin ou d'un frère qui montait une entreprise, donc on
01:56s'y est mis plutôt par défaut. Je rappelle historiquement qu'il y avait un diplôme qui permettait de pouvoir
02:05ouvrir une entreprise anti-parasitaire qui s'appelait le DAPA, qui était un diplôme d'entreprise
02:11et non pas forcément un diplôme individuel. Aujourd'hui, on est passé au certibiocide. C'est
02:15plutôt une bonne évolution. Le certibiocide chez nous, c'est trois jours, valable cinq ans, y compris
02:20pour le renouvellement. Et malheureusement, c'est encore trop souvent pris comme la seule
02:27obligation pour le professionnel pour pouvoir rentrer dans le métier. De passer son certibiocide
02:31de passer son certibiocide et d'omettre un petit peu, de se former techniquement, d'être curieux
02:36sur notre métier. Même si aujourd'hui, beaucoup d'informations circulent, circulent notamment sur
02:44les réseaux, sur notre métier. Donc c'est vrai qu'on est en France. En France, on fait ce qui est
02:50obligatoire et potentiellement ce qui ne l'est pas, on le fera plus tard quand on aura le temps. Mais on voit
02:55bien que certibiocide, ça veut dire quoi ? Certificat pour les professionnels utilisateurs de produits,
03:01à destination professionnelle. Donc on voit bien qu'en France, on est encore très tourné sur le
03:06professionnel à un certificat qui lui permet d'utiliser des produits. Or aujourd'hui, la transition, ça va
03:12être de faire en sorte que ce professionnel se distingue un petit peu du produit. Qu'il ait accès à une
03:17boîte à outils qui conserve du biocide, qui conserve des pièges, qui intègre beaucoup de solutions. Mais
03:23également que le professionnel existe en tant que tel. C'est-à-dire qu'il soit capable de s'adresser à son
03:29client, qu'il soit capable de comprendre une problématique, qu'il soit capable de l'observer,
03:34mais qu'il soit capable également de dire non, je ne traite pas ce chantier parce qu'il y a un risque
03:37d'intoxication secondaire, il y a un risque de contact avec l'insecticide et donc je vais aller
03:43utiliser un autre produit. Donc en fait, tout ça dans un monde 2.0 dans lequel on a l'arrivée du digital,
03:51l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'arrivée de la connectivité à distance. Donc oui, par quoi d'autre que la
04:00formation ? Notre métier va évoluer. En fait, c'est clairement par la formation continue.
04:04Formation continue, la curiosité, la formation interne dans les entreprises, ça c'est sûr. Et alors là, je ne vous
04:09parle pas, et en tout cas, je ne te parle pas de l'enjeu du challenge RSE qui se pointe chez nous avec des
04:15techniciens et des professionnels qui font des bornes et des bornes et des bornes avec leur bagnole.
04:18Les formations, c'est super important parce que même après 12-13 ans d'expérience que j'ai,
04:24à chaque fois que je refais une formation technique sur un sujet précis ou sur un nuisible précis,
04:30tu apprends des choses tout le temps en fait. Il y a peut-être des choses que par l'expérience,
04:35tu n'y avais pas pensé ou tu as un éclair de réca parce que tu alignes une situation,
04:41une expérience que tu as eue et tu dis, ah, c'est peut-être pour ça. Enfin, la formation continue,
04:45moi, je pense qu'il faudrait faire au moins 2-3, au moins 2-3 par an, c'est bien quoi.
04:49Alors moi, je suis un converti, bien sûr, mais on a aussi un autre problème dans notre secteur
04:56d'activité, c'est qu'on part du principe que c'est un secteur d'activité qui est très spécifique.
05:00On aime bien dire, ah, c'est spécifique, donc les gens ne comprennent pas, donc ça a quelque part une forme de reconnaissance.
05:05Mais on regarde tout le lampadaire, en fait. On forme dans notre métier des professionnels à leur métier.
05:13L'intérêt, c'est qu'il y a beaucoup de formations croisées. C'est comment on va intégrer l'intelligence artificielle
05:16dans nos structures. Alors, je ne parle pas forcément des professionnels, mais là, je m'adresse aux dirigeants.
05:21Tu parles de ce qui est un peu périphérique.
05:22Tout ce qui est périphérique.
05:24Au-delà des formations techniques nuisibles, d'allier en fait d'autres types de formations à notre métier
05:30en prenant un lien précis, quoi.
05:33Tout à fait. Le management dans les structures. On s'aperçoit qu'aujourd'hui, le management, c'est hyper important
05:38parce qu'on est quand même dans une filière dans laquelle il y a un gros turnover,
05:42quelles que soient les entreprises, même celles qui payent bien.
05:45Donc, en fait, on s'aperçoit que le salaire, ce n'est pas forcément le facteur qui fait rester le technicien.
05:49Si on n'a pas de pas, les gens, avec autre chose, il y a comment ces mouvements environnementaux vont impacter nos structures.
05:55Parce qu'aujourd'hui, on est un métier de première nécessité, mais on est très peu.
06:02On parle de 1 500 ou 1 600 entreprises en France.
06:05On est niche par rapport à plein d'autres industries.
06:08Donc, comment on va prendre ces mouvements environnementaux et ces mouvements RSE ?
06:15Quel va être l'impact de ces changements sociétaux sur nos activités ?
06:21Parce que même si on est une activité de première nécessité, comme je pouvais le dire dans le premier épisode,
06:26c'est de se dire qu'on ne peut pas montrer n'importe quoi sur les réseaux.
06:28Notre métier, c'est de réguler. Réguler, ça signifie que de temps en temps, on sacrifie des animaux.
06:33C'est OK, mais ça veut dire qu'il faut le faire avec éthique.
06:36Ça sonne fort quand on dit ça.
06:37Ça sonne fort, mais c'est la réalité.
06:40Aujourd'hui, on est aussi dans une société qui ne veut plus voir la mort en face.
06:44Nous faisons un métier qui régulons pour des questions de santé publique.
06:50Et donc, je pense qu'il faut aussi savoir l'assumer.
06:54Ça veut dire que cette sensibilité sociétale, comment elle va impacter nos activités et comment elle va impacter nos organisations ?
07:01Et comment moi, je vais faire grandir mes professionnels pour qu'ils puissent s'intégrer ces messages-là demain ?
07:04C'est important, je pense, en tant que prestataire, en tant que technicien, quand on est sur des interventions,
07:10de savoir écouter notre interlocuteur, de savoir faire une bonne restitution.
07:16Parce que c'est vrai que le problème qu'on a souvent, c'est que peut-être qu'on n'écoute pas assez nos conseils.
07:21Il faut se demander pourquoi. Pourquoi on n'écoute pas nos conseils ?
07:23Peut-être que c'est tout simplement parce qu'on est incompris ou la pédagogie n'est peut-être pas suffisante.
07:28À mon avis, si on expliquerait mieux certaines problématiques, on aurait plus de retours d'être un prestataire de confiance.
07:37Si le prestataire nous dit qu'il faut faire ça, de comprendre pourquoi, de façon assez simple,
07:43on aurait, je pense, aussi de meilleurs résultats et ça nous emmènerait vers une expertise plus poussée.
07:49On peut avancer, avancer, avancer comme ça.
07:50Je pense que tu as raison et malgré tout, quand on nous considère comme un prix ou comme un simple prestataire de service
07:59ou sous-traitant, bien souvent, ça veut dire qu'on n'arrive pas à distinguer chez nous la différence entre notre métier
08:06et les autres prestataires de service qui peuvent s'adresser aux entreprises.
08:10C'est-à-dire que c'est aussi à nous de sortir de la bataille des prises, de sortir de la bataille de la sous-traitance,
08:15de sortir de ces batailles-là pour faire un vrai métier de biologiste en faisant comprendre à nos interlocuteurs
08:21qu'on agit sur la biologie, on est sur du vivant, on est sur une science qui n'est pas tout à fait exacte,
08:26sur une compréhension qui peut être compliquée et donc on ne ressemble pas aux autres prestataires.
08:30Et ça, c'est à nous de faire notre révolution.
08:33Et dans la droite ligne de ce qu'on appelle le CEPA aujourd'hui, qui était déjà un très bon socle pour les entreprises...
08:38Ça, ça peut être un des atouts pour se conduire à l'expertise.
08:43Aujourd'hui, il y a ce qui se démarque un peu, c'est le CEPA peut-être aussi...
08:46Oui, c'est déjà un atout d'organisation interne de l'entreprise, des processus internes de l'entreprise.
08:50C'est une démarche qualité, c'est une démarche d'amélioration continue.
08:53Mais à cette démarche d'amélioration continue, j'y mettrais une démarche beaucoup plus globale de...
08:58OK, sociologiquement, comment notre société, elle évolue et comment je dois former,
09:01comment je dois faire grandir mes professionnels de manière à ce qu'ils puissent en face à ces nouveaux challenges.
09:06Parce que dans le CEPA, justement, tu dois justifier aussi de formation, justement,
09:10de formation continue, plus de processus, je crois.
09:14Oui, aujourd'hui, dans notre secteur d'activité, c'est fait à minima.
09:16C'est un papier qu'on met dans un dossier personnel.
09:18Et puis souvent, les gens restent là.
09:19Et c'est dommage parce que la transition de notre métier,
09:22elle va se faire par un mouvement collectif,
09:24certes orchestré au niveau national par notre syndicat, ça c'est sûr.
09:28Mais en termes d'exigence sur l'adaptation des professionnels de l'hygiène demain
09:33à ce que va devenir la société, on est en train d'aller vers une bipolarité
09:39entre les gens qui ont déjà eu à faire face à des espèces animales envahissantes
09:43et ceux qui n'ont pas de problème.
09:45Ceux qui n'ont pas de problème, globalement, ils sont contre la chimie,
09:47ils sont contre le fait de réguler des animaux.
09:51Et puis ceux qui ont des problèmes, il faut à tout prix intervenir avec le bazooka.
09:54C'est-à-dire que c'est à nous de vraiment niveler ces niveaux-là,
09:57c'est de vraiment niveler cette information-là.
09:59Et globalement, c'est par une sensibilisation plus importante des professionnels de l'hygiène
10:06et de les conditionner à ce que va devenir la société demain.
10:10Et quand on en parle à plein de chefs d'entreprise de notre secteur d'activité,
10:13ils nous disent, ben non, on n'a pas le temps, on n'a pas de financement.
10:17Et puis globalement, c'est quand même des journées de perdu.
10:20Donc quand on en est là, ouais, en fait, il faut qu'on se remonte tous les manches,
10:25il faut qu'on ait un discours de réalité comme on a aujourd'hui.
10:27Je suis assez connu pour ne pas forcément mâcher mes mots,
10:31mais je pense qu'il faut qu'on prépare notre secteur d'activité
10:33à ce que va devenir la société demain, à ce que sont les appels d'offres,
10:37à la manière dont il faut que ça bouge, à la manière dont on doit sensibiliser les politiques
10:40et à la manière dont on doit œuvrer pour que notre métier soit reconnu, soit visible,
10:46mais qu'on ait également des professionnels dignes de ce nom.
10:48Pour être un expert, il faut se former.
10:55Quelles sont les compétences pour se diriger vers la conscience ?
10:58Bon, expert, c'est un grand mot, parce qu'il faut beaucoup d'expérience.
11:01Oui, c'est un fort mot, parce qu'aujourd'hui, quand tu vas sur les réseaux sociaux,
11:03ils sont experts de tout.
11:05Tu as 68 millions d'experts de la guerre en Ukraine,
11:07tu as 68 millions d'experts du nucléaire.
11:09Donc malheureusement, c'est à l'experte de la dérivatisation.
11:13Alors moi, je dirais déjà être bon professionnel.
11:15Être un bon professionnel, c'est quelqu'un qui est passionné.
11:17Alors effectivement, ça ne passionne pas les foules
11:19quand on dit qu'on est passionné des rongeurs et des insectes.
11:21J'en suis un exemple vivant.
11:24C'est une base, mais déjà, faire son métier avec éthique,
11:26faire son métier avec professionnalisme, le faire avec envie,
11:30c'est déjà la base.
11:31Et pour ça, il faut ouvrir ses écoutilles, être ouvert sur leur monde,
11:35être à l'écoute de ce qui se passe dans la société.
11:38Je vois bien que moi, j'ai eu quelques fois,
11:41ça m'est arrivé dans des conférences, par exemple,
11:42pour prendre un exemple, sur le RSE,
11:45sur la manière dont la vision et la place de l'animal
11:48allaient évoluer en ville.
11:49Et globalement, il y avait la moitié de la salle qui rigolait.
11:51Et aujourd'hui, on y est.
11:53Il n'y a pas beaucoup de conférences comme ça à destination.
11:56C'est souvent à destination du public.
11:58Bien sûr.
11:59Mais il y en a, peut-être que je me trompe, je ne sais pas,
12:01j'ai l'impression en tout cas,
12:02il n'y a pas beaucoup de conférences ou de choses comme ça
12:04à destination des professionnels.
12:06Alors non, on essaie de faire vivre comme toi,
12:09par des webinaires, par un certain nombre d'actions
12:11pour animer notre communauté.
12:12Mais on voit bien que notre travail, Kevin,
12:15je pense que le travail qu'il faut qu'on s'attribue,
12:18et c'est un très bon exemple aujourd'hui,
12:19c'est de faire vivre ça malgré les retours qu'on a.
12:22C'est de se dire, enseigner, c'est répéter.
12:25On ne se prend pas pour des enseignants.
12:26Enfin, on n'a pas cette prétention-là.
12:28Mais c'est de se dire, à force de répéter des messages,
12:32ils sont entendus.
12:32Et moi, il y a 10 ans, on parlait,
12:34un jour, on passera du Pest Control au Pest Management.
12:37On y est aujourd'hui.
12:37Tout le monde parle de Pest Management.
12:39Moins de l'IPM.
12:41Et donc, l'intérêt, c'est qu'on continue ces exercices-là
12:44et qu'on fasse en sorte que notre filière
12:48soit vraiment tournée vers le même objectif,
12:51c'est-à-dire faire monter en puissance
12:52le professionnel de l'hygiène
12:54et pas simplement maintenir ce couple produit professionnel
12:58parce que finalement, ça empêche la montée en compétence
13:01du professionnel que d'être en permanence amalgamé
13:04à l'efficacité ou non du produit.
13:06Donc oui, visibilité du métier, formation, envie, passion.
13:11Effectivement, on voit bien que tout le monde
13:12ne peut pas forcément être passionné de ce métier-là,
13:14mais le faire au moins avec éthique,
13:15avec professionnalisme et éviter le scandale.
13:19Voilà les belles paroles de notre docteur.
13:21Donc si on veut être expert,
13:23en résume,
13:23les compétences à fond,
13:26c'est se former en continu,
13:28être passionné
13:29et bien communiquer.
13:32Et si jamais dans tout ça,
13:34vous prenez l'envie de vendre votre entreprise,
13:37on va en parler sur le prochain épisode,
13:39on va parler de session
13:40avec monsieur Romain Lasser.
13:43Si vous voulez vendre votre entreprise,
13:45pourquoi,
13:46qu'est-ce qu'il faut mettre en œuvre
13:47pour préparer la session,
13:49on en parle tout de suite.
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