Y a-t-il une "épidémie de flemme" en France ?

Sud Radio

il y a 9 mois

Avec Céline

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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Il est 7h55. Ça vous fait réagir ? Je vous entends déjà chez vous, dans la voiture.

00:09Vous savez que Sud Radio, pour écouter Sud Radio, ce n'est pas compliqué.

00:12Bon, chez vous, vous avez la radio. C'est la fréquence. Bon. Mais sinon, sinon, vous avez un smartphone.

00:19Vous chargez l'application Sud Radio. Vous savez charger une application.

00:22Vous chargez l'application Sud Radio. Et ensuite, vous appuyez sur l'application.

00:26Et où que vous soyez, vous pouvez écouter Sud Radio et être avec nous. Hein, Benjamin ? C'est bien ça ?

00:32— Oui, tout à fait. Il y en a qui nous écoutent d'ailleurs de Bretagne sur l'application.

00:36— Ah ben, très bien. Très bien. Et à Bordeaux, Céline nous écoute aussi.

00:40— Oui. Bonjour. — Bonjour, ma chère Céline. Ça va ?

00:44— Bonne année à tous. — Et bonne année, Céline. Ça me fait plaisir de vous retrouver.

00:48— Vous avez 3 enfants, Céline. 13, 19 et 20 ans. Est-ce que vous constatez une petite tendance à la flemme ?

00:56— Alors une petite tendance à la flemme est notamment dans le discours. C'est-à-dire que parfois,

01:02ils peuvent vous dire « Ah, j'ai pas mon chargeur de téléphone. Il est en bas. Oh, j'ai la flemme ».

01:08Donc ça se manifeste vraiment par des petites choses et notamment par ce terme un peu omniprésent.

01:16Après, sur le reste, je pense que naturellement, on a tendance un peu à peut-être plus les coucouner

01:22qu'on l'a été dans notre enfance, dans notre adolescence. Donc ça favorise un peu ça aussi. Ça, c'est sûr.

01:31Après, je pense que l'éducation peut pallier en partie et faire en sorte qu'il y ait un certain nombre de sujets

01:39sur lesquels OK, il peut y avoir de la flemme, mais il faut du travail. Donc voilà, à l'école...

01:45— Est-ce qu'il participe par exemple aux tâches ménagères à la maison, Céline ?

01:49— Bon. Alors c'est 3 garçons. Donc j'avoue qu'il faut un peu que je les fouette. Mais j'essaye. J'essaye.

01:55Parce que je me dis pour l'avenir, ça sera un plus si je vais réussir à les caser. Mais donc les tâches ménagères,

02:03j'avoue que c'est pas leur point fort. — Ne vous inquiétez pas, Céline. Ils se caseront tout seuls.

02:06Ne vous inquiétez pas. Ils vous attendront pas pour se caser. Ça, c'est sûr.

02:11— S'ils sont actifs dans les tâches ménagères, ils auront peut-être plus de chance. Leur dossier sera meilleur.

02:14— Ah oui ? Et le sport ? Le sport, c'est la base pour vous aussi, si je suis comme vous ?

02:20— C'est la base. Ouais, c'est la base. Et donc depuis qu'ils sont tout petits, je les ai toujours inscrits au sport.

02:25Et quand ils souhaitaient arrêter le sport, je leur disais OK, mais vous en choisissez un autre.

02:29C'est-à-dire qu'il n'y avait pas d'arrêt de sport sans avoir choisi un autre sport. Et du coup, ils font tous beaucoup de sport.

02:35— Écoutez, moi, j'ai un fils, maintenant. Il est à l'université. Il a 18 ans. Mais il a fait du rugby.

02:41Et à l'âge de 10, 11 ans, il m'a dit « Papa, je voudrais arrêter le rugby ». Là, j'ai dit « Non, il n'est pas question que tu arrêtes ».

02:47J'ai insisté. J'étais très ferme. Et aujourd'hui, il est à l'université. Il continue le rugby. Il se régale.

02:53Et ça lui a fait énormément de bien dans la vie. Donc... Hein, Céline ? — Oui. C'est très structurant.

02:57C'est très structurant, le sport. Notamment par rapport à la flemme. — Mais évidemment. Par rapport à la flemme.

03:03— Et puis un sport collectif, c'est socialement formidable. Ça permet de se faire des copains. Ça permet...

03:10— Tout à fait. — Et puis il y a une solidarité qui existe dans une équipe, quelle qu'elle soit et quel que soit le sport pratiqué.

03:17Donc il faut absolument, absolument... Le sport... Mais c'est indispensable. Et d'ailleurs, la grande faute de tous les responsables politiques,

03:26quels qu'ils soient, c'est qu'on n'encourage pas suffisamment le sport à l'école et on ne donne pas suffisamment la possibilité aux enfants

03:31de faire du sport à l'école. Ça, je ne comprends pas qu'un pays aussi riche que la France soit incapable, incapable de donner

03:39plus de chance aux enfants pour pratiquer du sport à l'école. Mais enfin pour ça... Merci, Céline. — Je vous en prie. Bonne journée.

03:46— Merci. Bonne journée. Nous avons notre gagnant ou notre gagnante ? Non ? Toujours pas ? — Après le journal.

03:51— Ben oui. Il est déjà 7 h 59.

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