00:00Europe 1 Soir.
00:0219h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Et je salue Catherine Ney, bonsoir chère Catherine.
00:06Bonsoir Pierre, bonsoir Olivier.
00:08Politicien d'Artigolles.
00:10Bonsoir Catherine, bonsoir Pierre.
00:12Alors voilà donc Michel Barnier
00:14qui est sur un déplacement
00:16à Bruxelles
00:18notamment sur l'accord du Mercosur
00:20qui ne sera donc pas signé, c'est ce qu'a
00:22dit le Premier Ministre.
00:24Et puis il y a cette rumeur comme quoi
00:26devant une poignée
00:28de députés de la Commission
00:30économique, et bien Michel Barnier
00:32aurait souhaité une candidature
00:34commune du camp macroniste
00:36avec la droite républicaine
00:38pour 2027 de façon à ce qu'il y ait
00:40un candidat et non pas
00:42la guerre des roses comme c'est généralement le cas
00:44à chaque élection présidentielle.
00:46Écoutez ce qu'en dit
00:48Michel Barnier au micro Europe 1
00:50à Bruxelles, c'était tout à l'heure.
00:52Je ne veux pas me mêler d'élections présidentielles
00:54j'ai simplement dit une chose qui est simple
00:56c'est que dans ce socle commun
00:58et je rencontre les parlementaires
01:00j'essaie de favoriser, de participer
01:02de contribuer à une culture
01:04d'union, de compréhension, de respect
01:06et nous allons y arriver
01:08j'ai simplement dit que
01:10le succès de ce gouvernement
01:12que j'ai l'honneur de diriger avec des équipes plurielles
01:14qui doivent apprendre à travailler
01:16ensemble, ce succès là
01:18il est fondamental pour
01:20quel que soit le candidat, un succès
01:22en 2027
01:24c'est ça que j'ai dit, je ne me suis pas permis
01:26de souhaiter qu'il y ait
01:28un seul candidat, même si je pense que l'unité
01:30est toujours nécessaire.
01:32Oui, il dit ça, il dit ça, il dit rien quoi.
01:34C'est ça Olivier d'Artigolle ?
01:36Il dit sans le dire, je le crois.
01:38Je le crois sincèrement.
01:42Je pense que
01:44ça ne correspond pas à son
01:46personnage aujourd'hui
01:48et à son calendrier, il a tellement de
01:50difficultés
01:52concrètes, immédiates
01:54à commencer par le budget
01:56que je ne l'imagine pas se projeter
01:58sur ce calendrier là.
02:00En gros, il ne fait pas des réunions Tupperware pour dire
02:02on va mettre qui à la présidentielle en 2025 ?
02:04Ce n'est pas raccord à ce que je ressens
02:06depuis qu'il est à Matignon.
02:08Moi je suis d'accord, je crois tout à fait ce qu'il dit
02:10alors là, pourquoi c'est interprété comme ça
02:12ce qui est vrai
02:14par exemple Nicolas Sarkozy
02:16ne sait se dire que tous ces gens
02:18qui sont aujourd'hui des candidats, il y en a plusieurs
02:20et chacun à sa chapelle
02:22si vous ne revenez pas dans la même cathédrale
02:24les conclusions c'est que
02:26ça va favoriser les extrêmes
02:28ça c'est sûr comme analyse
02:30mais là, le Premier Ministre
02:32aujourd'hui, avec le budget
02:34qui n'est toujours pas voté à l'Assemblée
02:36pour l'instant, il essaie au contraire
02:38de solliciter chaque partie
02:40du bloc central
02:42de dire à Wauquiez, à Attal
02:44faites-moi des propositions et après
02:46je vous les donnerai, vous pourrez
02:48voir que Laurent Wauquiez a communiqué
02:50sur les retraites
02:52il a été à TF1, pour bien savoir
02:54que c'était lui, puis il a reposé une question
02:56mais ça vous a surpris ?
02:58que Wauquiez aille à TF1
03:00pour annoncer ce qu'aurait dit un ancien ministre
03:02je vais dire, il l'a annoncé
03:04parce que le Pré s'était en accord avec
03:06Matignon
03:08c'est assez inhabituel, vous êtes d'accord ?
03:10mais tout est inhabituel en ce moment
03:12ce qui a été le plus drôle, c'est qu'ayant fait son numéro
03:14à TF1
03:16il propose une question au Premier Ministre
03:18sur les retraites
03:20qui lui a répondu
03:22Michel Bardi, je n'ai pas été étonné
03:24par votre question, mais évidemment il était au courant
03:26et donc il a essayé de
03:28sur-profiter de cette intervention
03:30mais il a dit la même chose à Gabriel Attal
03:32qui lui, lui a fait des propositions
03:34plutôt en disant, mais des mises en garde
03:36sur surtout pas charger la barque
03:38des entreprises, bon mais pour l'instant
03:40Gabriel Attal n'est pas venu à la télévision pour dire
03:42regardez ce que j'ai gagné, mais en tous les cas
03:44ce que veut le Premier Ministre
03:46c'est qu'on ne dise pas
03:48qu'il fait abus d'autorité
03:50et il ne veut pas multiplier comme l'avait fait
03:52Madame Borne
03:54en étant à 6
03:56ou 7,493
03:58lui, bien sûr il y aura des 49.3
04:00en décembre, mais d'abord
04:02ça n'aura pas le même impact
04:04parce que ça sera devant
04:06le budget du gouvernement ne peut pas être
04:08dénaturé, c'est sûr que les sénateurs
04:10vont arranger ça et qu'il y aura sûrement des dépenses
04:12des découpes dans les dépenses
04:14enfin on l'espère, et donc
04:16à la fin, ça se terminera par
04:182,493, mais au lieu de
04:206 ou 7, voilà, donc
04:22politiquement, alors vous pensez bien
04:24qu'il n'est pas en 2027, il n'y pense pas du tout
04:26Oui, alors justement, on parlait de Laurent Wauquiez
04:28et de la polémique autour de Laurent Wauquiez
04:30écoutez ce que disait la porte-parole du gouvernement
04:32Maude Bréjon là-dessus tout à l'heure
04:34Ce qui compte, c'est pas la forme
04:36c'est le fond, et ne faisons
04:38pas d'un sujet de consensus
04:40au sein du bloc commun, un sujet de discord
04:42ce qui compte pour
04:44le gouvernement, et je crois ce qui compte pour l'ensemble
04:46des parlementaires, c'est qu'on a là
04:48une mesure de compromis qui a pu être trouvée
04:50grâce au débat, et qui permet
04:52de protéger les retraités les plus
04:54modestes, et je pense que c'est une chose extrêmement
04:56importante. Maude Bréjon à l'issue
04:58du conseil des ministres tout à l'heure
05:00on va s'habituer à cette cacophonie
05:02cacophonie à
05:04c'est peut-être un lepsus révélateur ce que je viens de dire
05:06cette cacophonie
05:08ambiante Olivier Dartigold
05:10Il y aura le moment
05:12budgétaire, en effet
05:14c'est au Sénat
05:16qui peut se régler avec un 44-3
05:18comme sur les retraites
05:20et PLFSS
05:22le projet de loi
05:24de financement à la sécurité sociale
05:26il y a un
05:28moment très fort
05:30qu'on ressent déjà
05:32en province, concernant
05:34la colère des agriculteurs
05:36avec un rendez-vous avec ce G20
05:38sur le Mercosur
05:40où la
05:42ministre de l'agriculture
05:44s'est avancée ce week-end
05:46en indiquant
05:48qu'elle était assez
05:50confiante sur le fait que cet accord ne soit
05:52pas signé, sauf que la France
05:54se retrouve dans une situation
05:56d'isolement, puisque pour
05:58faire tomber un veto
06:00à l'échelle de l'Union Européenne, il faut 4 pays
06:02et aujourd'hui la France n'a pas
06:04les 3 autres pays pour bloquer le processus
06:06Mais M. Barnier encourage les autres pays
06:08il l'a dit tout à l'heure
06:10il a très certainement eu avec
06:12Mme van der Leyen un entretien
06:14aujourd'hui dont le morceau de choix
06:16a été
06:18le Mercosur
06:20mais je ne sais pas
06:22donc s'ils vont obtenir
06:24Oui mais est-ce que s'il ne le dit pas, c'est pas une façon
06:26de dire que c'est déjà
06:28plus ou moins acquis, est-ce qu'il prendrait le risque
06:30de dire je recommande à certains
06:32pays de me suivre
06:34on connait M. Barnier
06:36il connait les couloirs de Bruxelles
06:38il connait tous ses rouages, est-ce qu'il se
06:40hasarderait à dire quelque chose qui n'est pas
06:42déjà à moitié acquis ?
06:44A suivre cher Pierre, je ne partage pas
06:46votre optimisme
06:4819h41, très bien, à suivre
06:50on en parle juste après
06:52une première pause, je vous signale que la grande
06:54interview a lieu bien sûr
06:56du lundi au vendredi à 8h10
06:58sur Europe 1
07:00et sur CNews, Sonia Mabrouk
07:02vous donne rendez-vous
07:04demain, jeudi 14 novembre
07:06avec le ministre de la Justice
07:08Didier Migaud, à tout de suite sur Europe 1