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Présidentielle 2027 : Marine Le Pen en tête des intentions de vote au premier tour, selon un sondage IFOP
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il y a 1 an
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00:00
Il est 8h13, Françoise Degrois est avec nous. Bonjour Françoise.
00:04
Bonjour cher Jean-Jacques, bonjour.
00:05
Oui, Elisabeth Lévy vous surveille, Françoise.
00:08
Oui, j'ai peur, je tremble.
00:11
La présidentielle. Nous publions un très intéressant sondage.
00:17
Les intentions de votre premier tour d'élection présidentielle, c'est hyphophiducial.
00:21
Nous dévoile ce sondage, pour la première fois,
00:25
ce premier sondage depuis la nomination de Michel Barnier.
00:29
Sans surprise que Marine Le Pen domine les débats.
00:31
Oui, alors Jean-Jacques, avec un score écrasant en 34% au premier tour,
00:35
elle arriverait largement en tête, même si on sait que son problème à elle,
00:38
bien sûr, c'est le second tour et son incapacité à recueillir 50% plus une voix pour devenir présidente.
00:44
D'ailleurs, à ce propos, je ne sais plus combien de fois, Elisabeth, mon cher Jean-Jacques,
00:48
nous avons commenté ce type de sondage avec une Le Pen qui casse la baraque dans les sondages au premier tour
00:53
et qui à la fin perd. C'est arrivé déjà deux fois pour la présidentielle.
00:56
Jusqu'au moment où elle pourrait gagner.
00:58
Voilà, et on disait ça aussi, jusqu'au moment où elle gagnera.
01:01
Le Bloc Central, lui, peut se satisfaire des résultats avec une prime à Édouard Philippe
01:05
qui recueillerait 27% ou Gabriel Attal à 24%.
01:09
Ne riez pas, Elisabeth Lévy...
01:11
Elisabeth... Non, Elisabeth, pardon. Je voulais dire Elisabeth Philippe.
01:15
Édouard Philippe qui fait mieux que Gabriel Attal, ça, ça m'a surpris.
01:21
A moi, ça m'a surpris, mais le premier, parce qu'il a disparu du film
01:24
et paf, il est sorti comme un diable de sa boîte la semaine dernière en disant « je suis prêt ».
01:28
Eh bien, il y a la prime, « je suis prêt », c'est ce que je vous ai expliqué tout à l'heure.
01:31
Et le second, parce que finalement, c'est un bon résultat pour Attal.
01:34
C'est un galop d'essai après un passager Clermont-Tignon
01:36
et on sent quand même que sa construction d'image s'ancre véritablement dans l'opinion durablement.
01:41
À l'inverse, Laurent Wauquiez ne décolle pas malgré ses efforts et ses postures.
01:45
Il reste scotché à 4%, c'est très faible et c'est le paradoxe de la séquence.
01:50
C'est la droite qui domine la vie politique et lui n'en tire strictement aucun profit.
01:54
Ah ça c'est extraordinaire, le premier ministre Michel Barnier, même famille politique,
01:59
Laurent Wauquiez qui est à 4%.
02:01
Non, c'est quand même, oui c'est un paradoxe, vous avez raison.
02:03
Et la gauche, dites-moi, Françoise de Gauger vous fâchez.
02:06
Je le sens régalement, je ne sais pas pourquoi dans ce sujet.
02:09
Elle subit de plein fouet ses divisions.
02:11
Vous savez, même si Jean-Luc Mélenchon a perdu beaucoup de plumes depuis un an,
02:14
il est passé de 13 à 9, eh bien il est leader à gauche à 9%.
02:17
C'est énorme, pourquoi je dis ça ?
02:19
C'est énorme parce qu'il faut regarder le tableau général.
02:22
En 2017 et en 2022, Jean-Luc Mélenchon n'a jamais commencé sa campagne à plus de 7%.
02:27
Là, il est déjà à 9 malgré l'ensemble de ses outrances.
02:30
Face à lui, le PS, François Hollande est à 8%.
02:33
Dans le même sondage, il était à 17 il y a un peu plus d'un an.
02:35
C'est ce que je vous dis, c'est-à-dire qu'il a glissé.
02:37
Mais quand une présidentielle qui y est, s'accompagne, démarre,
02:41
il démarre toujours très bas et il termine à 22%.
02:43
J'espère que ce ne sera pas le cas cette fois-ci, permettez-moi de donner mon avis.
02:46
Le PS, lui paye ses divisions encore et toujours, est allé à la une,
02:49
comme si les socialistes, pour eux, seuls comptaient la vie des socialistes.
02:54
C'est-à-dire que là, on est dans une ébullition politique générale,
02:58
mais les socialistes ne pensent qu'à une chose, c'est à leur congrès.
03:00
C'est tout à fait terrible.
03:01
Fabien Roussel est à 6%, Marine Tourneli à 5%.
03:04
En réalité, Jean-Jacques, ça va vous fâcher peut-être.
03:06
Mais si vous additionnez toutes les forces de gauche,
03:08
vous naviguez entre 26 et 28 et vous êtes largement devant Édouard Philippe.
03:12
Donc la gauche, elle n'aura pas le choix, ce sera...
03:14
Mais comment voulez-vous additionner François Hollande et Jean-Luc Mélenchon ?
03:19
Excusez-moi, ils ont réussi à le faire, pardonnez-moi.
03:21
Mais Mélenchon n'en veut pas !
03:23
On peut y rester jusqu'à demain.
03:26
On peut enjamber et refaire la matinale directement tous les deux.
03:29
En tout cas, la gauche n'aura pas le choix, elle devra s'unir autour de candidats
03:32
ou mourir pour la troisième fois à la présidentielle.
03:35
Cette présidentielle qui, pour vous, Françoise, est un véritable poison.
03:39
Oui, Elisabeth, vous êtes d'accord et vous aussi.
03:41
On ne pense qu'à ça !
03:43
A peine élu, on pense déjà à sa réélection.
03:45
Et nous, les amis, nous sommes aussi responsables en une minute.
03:50
Parce que nous, les étorialistes, les analystes,
03:53
pourquoi est-ce que nous sommes responsables ?
03:54
Parce qu'au fond, nous n'accordons notre crédit, dans nos invitations même,
03:58
qu'à celui ou celle qui a fait un pas vers la présidentielle.
04:01
On se dit, tiens, celui-là, il est candidat putatif, possible, probable.
04:05
Ce sont eux aussi qui existent à travers nos yeux.
04:08
Plus largement, la séquence, elle nous montre quoi ?
04:10
Que ce régime présidentiel, poussé à son paroxysme par Emmanuel Macron,
04:13
ça ne fonctionne plus, tout est bloqué.
04:15
Donc, quelles solutions ? J'en ai !
04:17
Les constitutionnalistes, si vous voulez m'écouter,
04:19
devenir une véritable démocratie parlementaire,
04:23
en finir avec la monarchie républicaine,
04:25
ou alors s'engager, et là, je suis juppéiste une fois au moins dans ma vie,
04:28
s'engager sur un septennat unique,
04:30
sept ans uniquement consacrés à la gestion du pays,
04:34
sans réélection, possible. Amen.
04:36
Vous en pensez quoi ?
04:37
Vous êtes d'accord sur un septennat ?
04:39
Moi, je suis plutôt pour un régime assez présidentiel.
04:42
Je ne voudrais pas, et c'est une des raisons pour lesquelles, d'ailleurs,
04:46
je ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron démissionne,
04:48
je ne l'ai pas souhaité du tout,
04:49
c'est que si Emmanuel Macron devait démissionner,
04:52
le président de la cinquième perdrait tout pouvoir.
04:55
Et ça, je pense que ce n'est pas souhaitable.
04:57
Donc, non, la chose sur laquelle j'ai envie de réagir,
05:02
là plus sérieusement, en réalité,
05:05
c'est la question de la gauche.
05:07
Parce qu'effectivement, la démonstration de Françoise est implacable,
05:10
si la gauche ne s'unit pas,
05:12
elle sera à poil aux prochaines élections.
05:14
Mais, mais, je pense que si la gauche ne se désunit pas,
05:19
s'il n'y a pas une clarification,
05:20
s'il n'y a pas une séparation très claire,
05:23
eh bien, la gauche ira à sa perte de toute façon,
05:26
car on ne peut pas faire confiance à des gens
05:29
qui le matin vous disent le 7 octobre, machin, nanin,
05:32
prennent la main sur le cœur,
05:34
et le lendemain disent, ah bah oui, les réalités électorales,
05:37
on va dans les bras de Mélenchon.
05:39
Donc, j'aimerais avoir votre...
05:40
Parce que je sais qu'in fine,
05:42
on n'aime pas cette gauche,
05:44
cette gauche de la basse, je dirais, pour aller vite.
05:48
On ne l'aime pas.
05:49
Et donc, comment on fait ?
05:51
Alors, je voulais répondre là-dessus,
05:52
parce que ce qui est intéressant, Jean-Jacques,
05:54
c'est que dans ce sondage, François Ruffin n'est pas testé.
05:58
J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt l'édito d'Elisabeth,
06:01
et j'entends tout à fait ce qu'elle dit.
06:03
Je pense que c'est tout à fait opportuniste,
06:05
la rupture de François Ruffin,
06:06
parce que pendant des années, il sait quand même...
06:08
Est-ce que lui anticipe lui-même la présidentielle anticipée ?
06:11
Je suis d'accord.
06:12
Il me semble que la social-démocratie,
06:14
aujourd'hui, n'a plus qu'un seul choix.
06:16
Elle doit défaire Jean-Luc Mélenchon
06:18
en mano-à-mano, dans un combat,
06:20
et ce seul combat là, c'est la présidentielle.
06:22
Il n'y aura aucune autre façon de rompre
06:26
que de rompre dans un mano-à-mano,
06:28
avec deux candidats.
06:29
Ça veut dire pas candidat unique, alors ?
06:30
Bah écoutez, en tout cas, pas avec Mélenchon.
06:31
Si tu veux dire mano-à-mano, ça veut dire qu'il faut qu'il ait...
06:33
Non, ça veut dire un candidat unique,
06:35
comme toujours,
06:36
communiste, vert, parti socialiste,
06:38
face à Jean-Luc Mélenchon.
06:40
Bien sûr, comme en 2012 !
06:42
Mais en 2012, Hollande fait ça.
06:44
On peut critiquer François Hollande,
06:45
mais il défait Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche.
06:48
Je suis désolé.
06:49
Il est 8h20 !
06:50
On se retrouve, ne vous inquiétez pas,
06:52
on se retrouve bientôt, tout de suite,
06:53
en deux minutes, trois minutes.
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