- 30/05/2024
Avec Bernard Montiel, animateur
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2024-05-30##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2024-05-30##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann
00:05 Bonjour à toutes et à tous, jeudi 30 mai, pour ceux qui habitent la moitié nord du
00:10 pays, on dirait pas que nous sommes le 30 mai, il pleut, il pleut, il fait froid, chanceux
00:16 et heureux habitants du sud qui avaient du soleil, on vous en dit bonjour Gilles.
00:20 Je vous truite la vidéo en ce moment.
00:21 Ah bah tout le monde ne parle que de ça, tout le monde ne vous parle que de ça.
00:24 Bonjour Bernard Montiel.
00:25 Bonjour.
00:26 Bah vous avez sorti la petite veste aussi.
00:28 Bah écoutez c'est l'hiver donc je m'habille en conséquence, plus je pâle, plus froid
00:32 mon âge.
00:33 C'est quand même spécial, bah oui oui oui, c'est un âge avancé.
00:36 À nos âges dirais-je.
00:37 Merci, ça commence.
00:38 Les grands du rire à partir de samedi prochain, samedi premier lundi.
00:45 Ça vous plaît, c'est bien ringard, il y a des chanteurs.
00:47 Mais pourquoi dites-vous que c'est ringard vous, il commence Gilles.
00:50 Mais non mais Valérie elle aime bien ce genre de chanteurs, il y a du Michel Sardou.
00:52 Où vous avez vu que c'est ringard, la nostalgie heureuse, les belles images que nous proposons
00:56 grâce à Mémé Hiba qui est un grand producteur.
00:59 C'est très agréable cette émission, je vous l'ai dit je la défend.
01:01 Je vais vous dire j'en suis très fier, il y en a 10, elles sont magnifiques ces émissions.
01:05 Regarde la tête qu'il me fait Gilles.
01:07 Non mais oui, mais je sais.
01:08 Est-ce que vous l'avez vu au moins ?
01:09 C'est tellement cool de revoir les inconnus dans le même sketch, 10 000 fois.
01:12 Mais c'est un plaisir, mais vous n'avez aucune sensibilité Gilles en fait.
01:18 Non mais c'est vraiment sympa de se replonger.
01:22 Franchement ça commence à celle qu'on a pu voir dans la session d'Alida.
01:26 On avait la première avec Dalida.
01:28 Franchement c'est super et moi je ne suis pas d'accord avec vous Gilles, les sketches
01:32 des inconnus c'est absolument génial.
01:34 C'est culte.
01:35 J'en ai redécouvert quelques-uns.
01:36 Comment ça redécouvert ?
01:37 Mais oui.
01:38 Ah bon ?
01:39 Ah bah si, si, si.
01:40 Mais quels vous avez redécouverts ? Ils sont tous connus ?
01:42 Non, non, ils sont tous connus, ils ne sont pas tous connus.
01:44 Ce sera samedi prochain, on vous retrouve évidemment chez Cyril Hanouna, on vous retrouve
01:48 sur Olympia TV.
01:49 Ce soir en direct.
01:50 Ah oui alors ce soir en direct c'est exceptionnel.
01:53 C'est la première fois, c'est le concert en direct depuis l'Olympia de Christophe
01:57 Willem sur Olympia TV.
01:59 Ça, ça va être très très bien.
02:00 Et juste avant j'ai fait son entretien, une interview avec lui.
02:03 Bon, on va parler de toute cette actualité dans un instant avec vous et on va commencer
02:08 avec le zapping.
02:09 Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:13 Il y a parfois des moments d'espoir quand on entend un membre de la France Insoumise
02:18 raisonnable et raisonné.
02:19 Hier, Alexis Corbière était en larmes sur BFM, interrogé par Maxime Switek.
02:24 Et ce à l'occasion de la projection d'un film sur Gaza à l'Assemblée Nationale
02:29 hier soir.
02:30 Il était vraiment en larmes.
02:32 Écoutez.
02:33 J'ai trois enfants, je supporte mal de voir des images d'horreur.
02:36 Je vous le dis, alors, pardon, je suis ému en le disant, mais je comprends que ça existe,
02:41 il faut le montrer, mais moi surtout ces réseaux, pardon, je le dis avec une forme d'émotion,
02:46 ça me horrifie.
02:47 Donc je comprends, ça peut être utile à titre personnel, pardonnez-moi, de la même
02:50 façon qu'il y avait un film qui avait été montré après le 7 octobre, qui était horrible.
02:53 Moi, me taper une heure et demie, voir des corps démembrés, des femmes éventrées,
02:59 je n'ai pas besoin de ça.
03:01 Mais je veux dire, le fait qu'il y ait à l'Assemblée Nationale, ces documents qui
03:05 soient montrés me semblent utiles.
03:06 Maintenant, le pays se fracture sur cette question.
03:09 Lorsqu'on manifeste sa solidarité avec la Palestine, on n'est pas immédiatement frappé
03:12 de l'infamie que des antisémites et de la même façon que quand on est indigné par
03:16 le 7 octobre, est-ce qu'il y a eu lieu ? On n'est pas immédiatement génocidaire, comme
03:19 certains peuvent le dire.
03:20 C'est la première fois, quelqu'un qui dit que ce n'est pas un génocide de la France
03:26 insoumise, ça a été très, très revé.
03:29 Raphaël, Rachel, Raquel Garrido et lui sont un peu en retrait.
03:33 Ils sont en retrait, d'ailleurs, ils ont été mis en retrait de l'Alephi à cause
03:36 justement de leur position, qu'ils ont des bonnes positions.
03:38 Et il était hier un peu, il était très ému.
03:43 Vous, comment vous... parce qu'il y a eu beaucoup de débats, n'en touche pas à mon
03:46 poste sur ce sujet-là.
03:47 Il y a eu beaucoup de débats, notamment encore un hier soir.
03:49 Il y a eu un échange entre Polska et...
03:52 C'est intéressant ce qu'elle a dit, Nadine Mourano.
03:54 Je crois surtout que c'est très compliqué.
03:58 Je crois que ce qui est le plus important, c'est qu'un enfant juif ou un enfant palestinien,
04:04 c'est la même chose.
04:05 Je veux dire, ce sont des enfants ou des femmes.
04:07 Je crois que de toute façon, c'est un drame qu'on est en train de vivre là-bas, que tout
04:10 ça est épouvantable, qu'il faut vraiment cesser le feu immédiat, le plus vite possible,
04:15 et qu'il y aura des choses à régler, notamment Netanyahou, qu'il faudra virer sans doute,
04:19 parce que c'est pas possible.
04:20 Et si on fait un État palestinien, c'est pour ça que le président Macron ne veut
04:23 pas le faire ou le reconnaître tout de suite.
04:25 C'est prévu, c'est engagé, mais simplement ça va pas non plus faire la fête Ouamass,
04:29 qui est quand même un groupe terroriste.
04:31 On va pas l'oublier.
04:32 Vous discutez avec lui de ce genre de sujet ?
04:33 Pas du tout.
04:34 Depuis sa diffusion mardi soir sur M6, le cri d'espoir de la mère de Lina a ému toute
04:40 la France.
04:41 Elle est convaincue que sa fille est vivante.
04:43 Hier soir, Touche pas à mon poste a d'ailleurs rediffusé ce moment fort de l'émission
04:48 de Julia Courbet que vous avez peut-être vu avec la maman de Lina.
04:51 J'appelle toute personne qui aurait un renseignement, qui saurait quelque chose, qui aurait vu quelque
04:58 chose, qui aurait un doute sur quelque chose.
05:00 J'ai vraiment besoin de savoir.
05:03 On a tous besoin de savoir, nous, sa famille, ses amis.
05:07 On a besoin de Lina.
05:08 On a besoin qu'elle soit près de nous.
05:10 On veut savoir, on veut comprendre.
05:13 On veut qu'elle revienne.
05:16 Je vous en supplie, vraiment, appelez, n'hésitez pas, osez.
05:22 Ce sont des appels anonymes, vous ne risquez rien.
05:24 Vous pouvez appeler.
05:26 Hier, vous avez discuté avec Michel Marie durant l'extrait.
05:30 Je vous ai senti…
05:31 Oui, c'est un drame épouvantable cette histoire.
05:34 Quand on ne sait pas ce qui arrive.
05:35 Évidemment, la mère est dans la détresse totale et la famille aussi sans doute.
05:37 Alors, on rappelle cette histoire aussi où elle a été violée à une époque.
05:41 On est sur la recherche justement de ces deux garçons-là.
05:43 Je ne comprends pas que ça n'ait pas été fait avant.
05:46 Je suis très surpris.
05:48 Je me demande vraiment comment ça fonctionne.
05:49 On ne sait pas forcément tout non plus.
05:51 Mais c'est vrai qu'il y a des nouvelles pistes.
05:53 Elle a disparu sur la route d'un allant à Strasbourg, où elle a retrouvé son petit
05:56 ami, etc.
05:57 On nous évoque souvent ces faits de société dans TPMP.
06:00 Et il n'est pas du genre à se morfondre ou à baisser les bras face à son handicap.
06:04 Philippe Croison et Philippe Cavre-Rivière viennent de sortir un cahier de vacances.
06:09 Ils étaient invités hier de Sète-à-Vous.
06:11 Et Philippe Croison était heureux d'être vanné par Philippe Cavre-Rivière.
06:16 Vous aimez à ce point vous faire vanner par Philippe Cavre-Rivière ?
06:19 C'est que du bonheur parce qu'on change l'image.
06:22 Si on ne nous vanne pas, nous les personnes en situation de handicap, les personnes capables
06:25 autrement comme j'aime dire, on ne fait pas partie de la société.
06:28 Donc le fait qu'on nous vanne, qu'on puisse s'amuser de tout ça...
06:30 Mais traiter à égalité ?
06:31 Bien sûr, mais largement.
06:32 À ceux qui disent "le pauvre, comment il fait avec son handicap ?"
06:36 Vous répondez "n'oubliez pas que je n'ai jamais eu d'entorse depuis 1994".
06:38 C'est sur mes comptes réseaux sociaux, je dis "ouais, ça fait 30 ans que je n'ai pas
06:43 sorti les poubelles".
06:44 Ni vider de la vaisselle.
06:45 Exactement.
06:46 Tout va bien quoi.
06:47 Je n'ai pas marché sur un Lego.
06:49 Ça, ça me fait rire.
06:51 Moi, je suis très fan de Philippe Cavre-Rivière, je dois dire.
06:54 Et de Philippe Croison.
06:55 Mais lui, il a un humour extraordinaire.
06:57 Une auto-dérision.
06:58 Après avoir traversé quand même, il le dit, des périodes très, très...
07:02 Évidemment.
07:03 On a lancé une invitation pour le cahier, on va essayer de les recevoir.
07:07 Cher Bernard, vous qui avez révélé le mois dernier avoir acheté une maison à 2 millions
07:12 d'euros, n'en touche pas à mon poste.
07:14 Je dois vous dire que...
07:15 Vous aimez parler d'argent, vous aussi ?
07:17 Oui, mais je n'ai pas de papillon.
07:19 Je dois vous avouer que vous êtes un petit joueur face à Mbappé.
07:25 Il a acquis un petit pied-à-terre, comme dirait Philippe Croison, à Madrid pour 11
07:31 millions d'euros.
07:32 C'est une sublime maison et je connais le quartier en plus.
07:34 Elle est dans le quartier de la Finca, c'est un peu le Beverly Hills de Madrid.
07:40 C'est une belle petite cabane, déjà la maison, 1200 m2 construit sur un terrain de 3000 m2.
07:46 7 chambres, chacune avec sa salle de bain indépendante, des installations sportives
07:51 à foison, piscine intérieure et extérieure, chacune avec son système de chauffage.
07:55 Sauna, salle de sport, terrain de foot, bien sûr, terrain de basket aussi, et même un
07:59 petit terrain de golf.
08:00 C'est la seule du voisinage à en avoir un.
08:02 C'était une exigence de l'ancien propriétaire, Garrett Bale, l'ancien attaquant gallois
08:07 du Real Madrid, qui a quitté sa maison en même temps que le club il y a deux ans.
08:11 Bale a vendu sa maison, nous dit la presse espagnole, 11 millions d'euros.
08:15 Mbappé, si c'est bien lui, aurait donc négocié ferme.
08:18 Et oui, vous connaissez bien.
08:20 Ce n'est pas surprenant.
08:21 Non, ce n'est même pas très cher.
08:22 Ce n'est même pas très cher avec le fric qu'il gagne.
08:25 Et attendant, je vais vous dire, c'est un des plus grands joueurs que nous ayons.
08:29 Je regrette que nous l'ayons perdu.
08:30 Je vois à la fin même des supporters l'ont insulté.
08:34 C'est minable.
08:35 Ça a été le plus grand buteur chez nous.
08:36 Je suis désolé.
08:37 C'est un grand monsieur, Mbappé.
08:38 En plus, il est très sympathique et il donne beaucoup d'argent aux associations.
08:41 Alors tout le reste, c'est du blabla.
08:42 Et La Finca, alors ?
08:43 La Finca, oui, je connais.
08:44 Je connais pour différentes raisons.
08:46 Pourquoi ?
08:47 Parce que j'ai des amis qui ont des maisons là-bas, mon ami.
08:50 Je ne vais pas mentir, je ne mente jamais.
08:52 Entre riches.
08:53 Non, vous savez que j'aimerais être beaucoup plus riche que ça, parce que je ne suis pas
08:57 riche.
08:58 C'était grâce à TF1.
08:59 Et La Finca, c'est un lieu incroyable.
09:01 Moi, j'ai eu aussi l'occasion d'y aller.
09:03 Ah, vous voyez, vous vous cachez en revanche.
09:05 Qui c'est, vos amis là-bas ?
09:07 Qui sont vos amis ?
09:08 Ah oui, pourquoi vous ne le dites pas ?
09:09 Le lieu est fabuleux.
09:10 Et alors, vous ne fréquentez que des riches, vous aussi ?
09:11 Comme ça, vous ne payez pas la table, le resto ?
09:12 Non, mais je pouvais être en reportage.
09:14 Moi, je ne crois pas que vous étiez aussi en reportage à La Finca.
09:16 Il n'y a rien à faire là-bas.
09:17 C'est le désert, à part des belles baraques.
09:19 Patrick Rouget en a parlé dans son grand journal.
09:24 Manu Chao a accepté de donner un concert dans un petit village de 350 habitants à
09:30 Valère dans le Lot.
09:31 Hier, dansait à vous Pierre Lesqueur à présenter son nouvel album et son nouveau single.
09:36 Manu Chao.
09:37 C'est nouveau ? Il n'a pas compris le mot ?
09:49 C'est un peu la même chose que la dernière fois.
09:52 Mais vous allez avoir du Michel Sardou pendant des heures.
09:54 J'aime beaucoup ça.
09:55 Moi aussi j'aime beaucoup.
09:56 Manu Chao, c'est sympathique.
09:57 Mais ça fait longtemps qu'il n'avait pas fait un album.
10:00 Oui, c'est vrai.
10:01 C'est vrai.
10:02 Il fait des grandes tournées en Amérique du Sud.
10:03 Absolument.
10:04 Il est extrêmement populaire et c'est justifié.
10:06 On se fera une tortilla si vous voulez demain ?
10:08 Tacos.
10:09 Avec du guacamole.
10:10 Allez, on est bien dans les clichés.
10:13 On se retrouve dans un instinct avec Bernard Montiel pour parler des grands du rire à
10:18 partir de samedi prochain.
10:20 Ce sera tous les samedis à 16h.
10:22 Sur C8.
10:23 Sur C8, oui.
10:24 Heureusement que vous êtes animateur.
10:25 Oui, ne vous inquiétez pas, je surveille.
10:26 Il y a du métier.
10:27 Et puis Olympia TV, j'ai reçu quatre demandes qui me disent "mais où on voit Olympia TV
10:32 ?" Sur le My Canal, le Canal Plus.
10:36 Non, non, vous pouvez aller sur votre box.
10:41 Oui, mais ce n'est pas sur Canal, forcément.
10:44 Ça peut être sur la Free, sur Free.
10:47 Allez, on se retrouve dans un instant avec Bernard Montiel.
10:50 A tout de suite.
10:51 Le 10h30, Sud Radio Média.
10:55 Valérie Expert, Gilles Gansman, Radio Média.
10:58 L'invité du jour.
11:00 L'invité du jour, c'est Bernard Montiel.
11:02 Est-ce qu'il a encore besoin de vous présenter, cher Bernard ?
11:05 Il faut, il faut.
11:06 Les grands du rire, c'est sur C8 à partir de samedi prochain avec Isabelle Moriset,
11:11 ex-Karen Scheril.
11:12 Karen Scheril, qu'on doit appeler Karen Scheril, là, justement.
11:15 C'est une demande du producteur.
11:17 Mémé Ibach.
11:18 C'est une revanche pour lui, parce qu'il s'est fait virer un peu comme un malpropre de France Télévisions.
11:22 Exactement, et puis surtout, non seulement il s'est fait virer, mais ils ont fait une ressucée de son émission,
11:26 qui est d'ailleurs bonne, avec notre ami Jean-Luc Lemoyne.
11:29 Et voilà.
11:30 Et d'ailleurs, c'est pour ça, comme on ne veut pas être en concurrence avec eux,
11:32 mais simplement par amitié, c'est ce qu'avait décidé Cyril,
11:35 on est diffusé à 16h, samedi prochain.
11:37 S'il y a eu une rumeur que vous seriez en face...
11:40 Non, parce que ça avait été envisagé aussi.
11:42 Non, parce que ça avait été envisagé aussi.
11:44 Parce que vous savez, on a créé cette émission, on a tourné cette émission, il y en a 10 à diffuser.
11:48 C'était pas très important l'horaire, on savait que c'était le samedi après-midi,
11:51 et puis après du coup, ils ont dû avoir un échange téléphonique.
11:54 Moi-même, je suis très ami avec Jean-Luc, donc il n'était pas question de concurrence de quoi que ce soit.
11:57 C'est au contraire, proposer une offre différente à la suite de Jean-Luc,
12:00 ils vont passer chez nous, j'espère.
12:01 Oui, donc c'est les grands du rire qui renaient, avec des extraits, on le disait peut-être, c'est de la nostalgie.
12:09 Oui, nostalgie heureuse, c'est ce que je disais.
12:11 Moi-même, je regardais l'émission.
12:12 Vous savez, et de la faire, j'ai eu un très très grand plaisir.
12:15 Au-delà des invités que nous avons au plateau, parce que nous avons Anne Roumanoff,
12:18 nous avons Ferdec François, nous avons Jeanne Masse, nous avons Éric Emmanuel Schmitt,
12:21 nous recevons Échevalier Dufiel, ça reste du très populaire, les gens vont adorer.
12:25 En plus, j'espère qu'il va faire encore de la pluie le samedi au moins,
12:28 parce que comme ça, ça va m'arranger s'il pleut encore.
12:31 Mais je veux dire, on a Chantal Ladessou.
12:33 Ça se voit en replay aussi.
12:34 Oui, il y a Chantal Ladessou qui vient, c'est très sympathique.
12:38 Et il y a surtout, je tiens à le dire, je tenais à ce qu'elle soit avec nous,
12:41 Karen Cheryl, puisqu'il faut l'appeler Karen Cheryl dans ces cas-là,
12:44 parce qu'elle est l'ADN de cette émission.
12:46 Et je trouvais ça évident que ce soit elle à mes côtés.
12:49 J'étais heureux d'être choisi.
12:50 Mais quand on m'a dit "Qu'est-ce que tu penses si tu le fais avec Karen ?"
12:52 J'ai dit "Bien sûr !"
12:53 Et Mémé Hibach a soutenu cette...
12:55 Parce qu'elle était là avant, et puis elle a cette mémoire aussi.
12:59 Et puis elle fait partie de cette histoire aussi.
13:01 Je veux dire, quand elle parle, elle parle bien, elle sait de quoi elle parle.
13:04 Elle-même a fait partie de tous ces grands shows télévisés qui nous font rêver.
13:09 Que ce soit les duos de Dalida avec Petula Clark qu'on revit,
13:13 ou alors les grands moments aussi, Freddie Mercury avec Monsiac Cabaret.
13:17 Bien sûr qu'on les a vus sans doute, mais quel plaisir de les revoir.
13:20 Je vous assure, moi je le redis sincèrement,
13:22 grand bonheur de refaire ces émissions, il y en a dix.
13:25 Et moi-même je vais les revoir.
13:26 - Oui, vous trouvez que c'est trop vu ?
13:29 - Non, non, non, non, j'ai trouvé que comme c'est un peu un copier-copier,
13:33 - C'est pas un papier collé, c'est l'original.
13:36 - Oui, c'est un... de France 3, je pense...
13:39 - C'est l'original.
13:40 - Oui, mais vous auriez pu amener des modifications, des choses...
13:43 - Nous, les modifications, il y a une façon de présenter qui est très différente.
13:46 On fait plus comme avant.
13:47 Bonjour mesdames, bonjour mesdemoiselles, bonjour messieurs,
13:49 on est très heureux de passer l'après-midi avec vous.
13:51 - Parce que vous avez vu le ton.
13:52 - Là on y va direct et quand on va...
13:53 - C'est vrai.
13:54 - Non, non, c'est très direct.
13:55 - Les interviews, je suis d'accord que les interviews sont différentes.
13:57 - C'est une grande bosseuse, Karen, Karen Chéri, Isabelle Morizet.
14:00 C'est une grande bosseuse, elle travaille super bien.
14:02 Ce que j'aime chez elle, c'est qu'elle est brillante,
14:04 elle est très cultivée, elle est très élégante, et moi j'aime ça.
14:07 J'ai toujours aimé les duos, de toute façon,
14:09 et je tiens toujours à faire des duos.
14:10 D'ailleurs, il y aura peut-être quelque chose qui va arriver bientôt.
14:12 - Vous allez chanter ?
14:13 - Comment ?
14:14 - Vous allez chanter ?
14:15 - Heureusement que non, vous avez le temps que nous avons, il est gentil.
14:18 - Duos d'animation.
14:20 - Oui, j'aime ça.
14:21 - Mais c'est pas facile les duos.
14:22 - Non, il faut s'adapter.
14:23 - Parce qu'il faut s'adapter, il faut...
14:24 - J'ai beaucoup ri avec Karen, justement, au début,
14:26 parce que je suis assez ferme, je dois dire, assez directif.
14:29 Je suis assez directif.
14:30 Parce qu'au début, elle démarrait d'une certaine façon.
14:33 Parce que ça faisait un petit moment qu'elle n'avait pas fait de la télévision,
14:36 donc elle avait un peu peur au départ, Karen, et c'est normal.
14:38 Et puis, alors là, c'est la fille intelligente qui capte tout, tout de suite.
14:42 - Elle est pêchue, ouais.
14:43 - Mais attends, il n'y a aucun problème, on n'a eu aucun problème.
14:45 On a beaucoup ri, on s'est beaucoup amusé,
14:47 et puis tout ce qu'elle rajoutait aux invités durant les interviews,
14:50 elle était très bonne.
14:51 Moi, j'étais un bonheur de travailler avec elle,
14:52 en plus, elle est gracieuse, quoi.
14:54 - Elle vous a chanté "Au chéri, chéri" ?
14:57 - Bien sûr, tous les jours.
14:59 ♪ Chéri, chéri ♪
15:00 ♪ Les paroles de ma vie ♪
15:03 ♪ C'est un soleil ♪
15:06 - Voilà.
15:07 Mais elle ne voulait plus, à une époque, qu'on l'appelle Karen Chéri.
15:10 Là, elle a repris son nom, elle s'est pédophilisée.
15:12 - Elle ne voulait pas, c'est vrai qu'elle n'y tenait pas,
15:14 mais bon, là, il était logique qu'elle reprenne son nom de star de l'époque,
15:17 de la chanson.
15:18 C'est ce moment-là qu'elle a vécu, elle aussi.
15:20 C'est pour ça que quand elle en parle, elle sait de quoi elle parle.
15:22 Ce n'est pas compliqué.
15:23 Quand on voit les images, et elle a toujours une anecdote,
15:25 on est beaucoup dans l'anecdote, on raconte des choses très personnelles.
15:27 Moi, je raconte des choses sur Céline Dion, parce que je la connais bien,
15:30 ou sur Johnny, qui était mon pote.
15:33 On ne peut pas dire ami, on ne peut pas dire être ami avec Johnny.
15:35 On peut dire complice ou compagnon de route, mais pas ami.
15:37 - Vous avez vu la révélation de Brigitte Lehae,
15:39 qui dit qu'elle a eu une liaison, enfin une aventure avec lui en 77.
15:44 Il était avec qui, Johnny ?
15:45 - Avec Sylvie Vartan, à ce moment-là.
15:46 - Avec Sylvie Vartan, en 77 ?
15:47 - Oui. - Oh my God !
15:48 - Oui, parce qu'ils se sont quittés avec Sylvie en 80.
15:50 Donc, il était avec Sylvie.
15:52 - Donc, il n'était pas très...
15:53 - Mais ce n'est pas nouveau, les infidèles.
15:54 - Oui, oui, oui.
15:55 - Ce n'est pas la première et la dernière.
15:56 - Ce n'est pas la première.
15:57 Mais vous savez qu'en réalité, il s'est marié quatre fois, Johnny.
15:59 Parce que Nathalie Baye, il ne l'a pas épousée.
16:00 - Oui.
16:01 - Il s'est marié quatre fois.
16:02 - Avec Babette.
16:03 - Il y a eu Babette Etienne.
16:04 Alors, Sylvie, Babette Etienne.
16:05 - Deux fois Adeline.
16:06 - Deux fois Adeline, une fois à Vegas.
16:09 Et ensuite, Laetitia.
16:10 - Pourquoi pas un one man show, nous demande Stéphane ?
16:12 Un peu comme Michel Drucker.
16:13 - Un one man show pour moi ?
16:14 - Pour vous raconter toutes vos histoires ?
16:15 - Non, non, non, non.
16:16 - Vous ne voyez pas monter sur scène ?
16:17 - Non, parce que je me ferais assassiner très, très vite.
16:18 Après, je serais dans la brigade de Novocail, tout ce que je sais.
16:19 Je ne dis rien.
16:20 Ou presque.
16:21 Non, non, non, je m'amuse beaucoup.
16:22 40 ans de carrière.
16:23 - Vous avez bien aimé balancer.
16:24 À une époque, d'ailleurs, vous étiez généré pour ça.
16:25 - Mais je continue.
16:26 Oui, on m'invite pour ça en général.
16:27 - Non, mais raconter des anecdotes qui ne sont pas forcément des choses.
16:37 - Non, mais vous savez, dire des choses, ce n'est pas forcément balancer.
16:39 On me pose des questions, je réponds, c'est tout.
16:42 Je ne veux porter tort à personne, mais je pourrais.
16:44 - Mais vous vous montrez.
16:45 - C'est genre la menace.
16:46 - Bon, bah, c'est formidable.
16:47 - Il y en a qui a dit que j'étais bourré l'autre jour.
16:48 - Oui, il y a un éditeur qui dit, quand vous êtes un jour bourré sur le plateau.
16:49 - Mais les gens n'ont pas le recul de ça.
16:50 - Oui, mais c'est repris par les réseaux sociaux.
16:51 - Oui, mais c'est repris par les réseaux sociaux.
16:52 - Oui, mais c'est repris par les réseaux sociaux.
16:54 - Oui, mais c'est repris par les réseaux sociaux.
16:57 - Je sais.
16:58 - Donc, ils ne savent pas forcément quelle est la réalité.
16:59 - Même pas la presse.
17:00 - La presse aussi ?
17:01 - Oui.
17:02 - Non, mais ça m'est égal, tout ça, de toute façon.
17:03 Parce que je vais vous dire, ce qui est arrivé, c'était juste, un soir, je suis arrivé
17:07 de très, très bonne humeur.
17:08 J'avais une très bonne nouvelle, c'est-à-dire que je vais avoir sans doute une autre émission.
17:12 - Vous allez dire, vous allez y être papa, non.
17:13 - Non, non, non, pas papa, non.
17:14 Et je n'y tiens pas.
17:15 - Non.
17:16 - Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'étais très heureux, j'ai rigolé.
17:20 Et comme Cyril me titille sans arrêt, Cyril Hanouna me titille sans arrêt, et j'adore
17:24 ça, et on adore ce jeu tous les deux, d'ailleurs, on se balance plein de vacheries.
17:27 Pour ça, quand il me demande "alors, vous avez une maison là-bas, vous ? Et vous ? Et
17:31 votre taux ?" Enfin, vous voyez, on se titille sans arrêt sur, voilà.
17:34 Et là, j'étais de très bonne humeur, c'est tout.
17:36 Non, je ne bois pas.
17:37 Et d'ailleurs, on peut le dire, nous sommes assez amis, Valérie, et vous savez très
17:40 bien que je ne bois pas.
17:41 - Et donc, vous n'étiez pas torché ?
17:42 - Mais pas du tout.
17:43 - Pas du tout.
17:44 - Mais pas du tout.
17:45 - Non, mais sans déconner, si vous buvez même un ou deux verres à midi, il était
17:49 quand même 20h ou 19h, 20h.
17:51 Quand même, déjà, l'alcool passe.
17:53 Non, non, mais je ne bois pas, de toute façon.
17:54 - Stéphane, il tient beaucoup, il dit "imaginez vos mémoires Val-de-Lorre, celui qui vous
17:58 éditera sera milliardaire".
17:59 - Il est gentil, quelle bonne idée.
18:00 - Vous n'allez pas faire vivre ?
18:01 - Si, j'avais fait un livre qui s'appelait "Télé-réalité", mais c'est au moment de
18:04 ma rupture avec le clash avec TF1, où j'ai déjà raconté beaucoup de vérités, et
18:08 je n'ai pas été attaqué, alors qu'il y a des choses très solides dedans.
18:11 - Est-ce qu'il y a finalement des stars qui sont sincères, ou tous ont une part d'ombre ?
18:17 - Tout le monde a une part d'ombre, mais heureusement, je crois que chacun a un jardin secret, c'est
18:22 important, c'est ce qui fait la personnalité aussi.
18:24 - Oui, mais là, dans l'idée, c'est est-ce qu'on n'a pas vraiment la vraie image d'eux,
18:30 et on ne les aime pas forcément pour des bonnes raisons quand on les connaît en vrai ?
18:33 - Non, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont l'air sympathiques, et c'est des
18:35 sacrés connards.
18:36 - Oui.
18:37 - Bon.
18:38 - Comme.
18:39 - Ils sont malins, ceux-là.
18:40 - Oui, c'est ça.
18:41 - Et non, il y a des gens qui sont sincères, qui sont heureux de faire ce métier, qui
18:44 le font avec passion et intérêt.
18:46 Moi, pourquoi je suis là, c'est simplement que j'adore interroger les artistes.
18:49 - Oui, et vous les aimez, c'est ça.
18:50 - Oui, j'aime les artistes.
18:51 - Vous êtes sur une radio concurrente, on peut venir vous interroger pendant une heure
18:54 des artistes, des stars de la chanson, des écrivains.
18:57 - Oui, mais par exemple, hier, à Olympia TV, on a eu toute une journée d'enregistrement,
19:00 d'interview, j'adore ça.
19:02 Alors, des domaines très différents, tous les spectacles vivants d'ailleurs.
19:04 J'aime ça.
19:05 Et d'ailleurs, ça, on le retrouve aussi dans les Grands Duriers, à partir de samedi, à
19:10 16h sur C8.
19:11 - Ah, je suis venu pour ça.
19:12 - Ah, non, mais...
19:13 - Je suis venu pour ça, t'es gentil, toi.
19:14 - Non, non.
19:15 - Oui, mais enfin, on a une demi-heure d'interview, donc...
19:17 - Ah bon, oui, mais je peux en raconter encore.
19:19 - On peut parler, on peut...
19:20 - Non, non, mais c'est vrai qu'écrire un livre, non.
19:21 Parce que d'abord, si vous voulez, j'ai la confiance de très nombreuses personnalités
19:25 très importantes, et comme de gens normaux, tout à fait classiques.
19:30 Mais je n'ai aucun intérêt à le faire, je n'ai pas envie de le faire.
19:33 - Dans les Grands Duriers, vous avez redécouvert des...
19:35 Parce que Gilles Meurisseur...
19:36 - Oui.
19:37 - Ah, mais non, mais...
19:38 - Il n'y a que des rediffusions.
19:39 Il y a des choses que vous avez redécouvert.
19:42 - Oui, alors, sans compter que...
19:43 Alors là, franchement, vous voyez, contrairement à Vidéogag à l'époque, où on s'emmerdait
19:46 comme des malades à balancer un texte sur un prompteur, avec mes collègues, là, on
19:50 est là, on reste en plateau et on voit les images.
19:53 - Ah, c'est en continuité.
19:54 - Oui, c'est en continuité.
19:55 - C'est enregistré en continuité.
19:56 - On est là en continuité.
19:57 Et ça, j'adore, on voit les images.
19:59 C'est-à-dire qu'on réagit très spontanément.
20:01 - Donc l'émission est enregistrée en temps réel.
20:02 - En temps réel, complètement.
20:03 Et d'ailleurs, il n'y a pas eu de vraie coupure.
20:05 Si ce n'est une coupure pour une caméra ou une lumière qui a pété ou un raccord maquillage,
20:09 vous voyez.
20:10 - Donc, ce n'est pas des plateaux artificiels.
20:11 - Non, ce n'est pas des plateaux cons.
20:12 Là, on est là en plateau, on revit les moments et c'est pour ça que, du coup, ça nous rappelle
20:16 des anecdotes et qu'on balance.
20:18 On raconte beaucoup de choses, je vous assure.
20:19 On est très impliqués, et surtout Karen, évidemment, qui a aussi vécu ces moments,
20:23 qui, de l'autre côté, côté animation, côté stars, les stars de la chanson,
20:28 les duos qu'elle a faits elle-même avec Claude François.
20:30 Et à un moment, on balance un duo d'elle avec Claude François, c'est magnifique.
20:33 Alors qu'elle est d'une humilité, elle n'avait même pas dit "c'est moi en travaillant sur l'émission".
20:36 J'ai dit "dis donc, Judith Isabelle, tu aurais pu me dire que tu avais chanté avec Claude François quand même ?"
20:39 Tu vois, des choses qu'on a oubliées.
20:41 Ça, j'avais oublié, voyez, par exemple.
20:43 Donc, on va revivre des moments.
20:44 Je vous dis, c'est une espèce de nostalgie, peut-être heureuse en tout cas.
20:47 C'est un bonheur total cette émission, vraiment.
20:49 16h, 18h, sur C8, tous les samedis.
20:52 - Est-ce qu'à l'époque, vous avez présenté des...
20:54 Moi, j'ai cette nostalgie-là, en revanche, chacun a sa nostalgie.
20:57 Moi, j'ai une nostalgie des podiums qui voyageaient l'été,
21:01 les podiums européens, les grands podiums où les venettes venaient.
21:05 Et vous avez déjà présenté des podiums à l'époque ?
21:07 - Oui, j'ai présenté, j'ai fait des podiums.
21:08 J'ai fait des podiums, alors j'ai fait des podiums en tant que chanteur.
21:10 Ça, c'était pas la meilleure idée.
21:12 - C'est vrai ? - Bah oui, j'ai fait un titre.
21:13 - Un titre ? - Absolument fou de vous.
21:15 - Oui, oui. - Non ?
21:16 - On peut le demander ? - Non, non, non, ne te casse pas la tête, le réalisateur.
21:20 - Bah si, quand même, ça a eu son succès. - C'est rigolo.
21:23 80 021, oui.
21:25 Et pourtant, ils l'ont mis dans Bi des musiques, c'est vexant.
21:28 - C'est très vexant, oui. - C'est très vexant.
21:30 Non, c'est formidable, oui, ces podiums.
21:31 Et moi, j'aime le contact avec les artistes aussi,
21:33 mais avec le public, avec les gens.
21:35 Vous savez, moi, je vis normalement, je fais mes courses,
21:37 je bourse sur le marché comme tout le monde, et j'adore ça.
21:39 J'en ai l'impression, vous savez,
21:41 parce qu'on passe à la télé, que moi, j'entre le soir,
21:44 là, hier soir, je me suis fait une salade de tomates de merde,
21:46 - avec du thon. - C'est pas la saison trop, encore.
21:48 - Si, les petites tomates sont bonnes. - Oui, les petites tomates.
21:51 - 99 centimes qui viennent d'Espagne ? - Un peu plus cher.
21:54 - Ah, bon, d'accord. - Franchement, c'est un peu plus cher.
21:56 - Mais non, pas forcément d'Espagne, non, c'est samedi.
21:59 - Donc, tomate-thon, hier soir ?
22:00 - Tomate-thon, hier soir, c'est intéressant, ce que je vais vous raconter.
22:02 - Oui, c'est passionnant.
22:03 - Mais non, et pour te dire, les gens, ils imaginent,
22:05 "Ah, il doit aller encore dans l'Ukraine, ou je sais pas où,
22:08 "il doit dîner avec je sais pas qui."
22:10 Non, non, non, moi, j'ai une vie tout à fait normale,
22:13 en plus, je bosse beaucoup, malgré ce qu'a tendance à dire Cyril Hanouna,
22:16 il dit sans arrêt que je fous rien, même hier soir, Nadine Morano a dit
22:19 "Mais j'ai travaillé avec Bernard Monti à l'époque, sur l'enfance."
22:22 Et c'est vrai, mais moi, je le dis pas.
22:24 Et c'est Nadine qui l'a dit, et tout de suite,
22:26 Cyril réagit, il dit "travailler", c'est un mot qu'on ne connaît pas avec Bernard.
22:30 - Bah, si, si, moi, je vous connais encore une fois très bien,
22:32 et je sais que vous travaillez énormément.
22:34 On va marquer une pause, et on se retrouve dans un tout petit instant
22:37 avec Bernard Montiel pour parler des grands du rire sur C8.
22:40 À 16h ! - Tous les samedis !
22:42 - Tous les samedis, à tout de suite.
22:44 - Le 10h midi, Sud Radio Média,
22:48 Valérie Expert, Gilles Gansman.
22:51 - Je préfère.
22:52 - Sud Radio, le supplément média.
22:55 - Le supplément média avec Bernard Montiel pour parler des grands du rire sur C8,
23:00 à partir de samedi prochain, ce sera tous les samedis après-midi, à 16h,
23:04 entre 16h et 18h ? - Absolument.
23:06 - Ça dure deux heures. - Ça dure deux heures.
23:08 - Deux heures, des extraits, d'émissions, d'archives, d'interviews.
23:11 On évoquait, il n'y a pas que des rediffusions.
23:14 - Il y a le nouveau Starmania, par exemple,
23:17 il y a des nouvelles comédies musicales qu'on évoque, évidemment, il y en a beaucoup.
23:20 - Oui, c'est ça que je disais, c'était bien d'amener des nouvelles images.
23:23 - Vous en avez mal compris, alors.
23:24 - Oui, je ne mettais pas en cause votre animation,
23:26 et au contraire, j'ai trouvé ça dynamique avec Karine Chirini,
23:29 et que le duo fonctionnait très très bien,
23:31 et que c'était plutôt drôle.
23:33 Je trouvais ça intéressant de pouvoir amener d'autres images,
23:36 peut-être inédites, dans les archives.
23:38 - C'est ce qu'on a fait.
23:39 - Mais d'un autre côté, les images nouvelles coûtent cher maintenant,
23:42 puisqu'il y a un vrai business, et puis Meme Ibak,
23:44 il a un fonds incroyable d'images qui lui appartient.
23:47 - C'est une mine, c'est une mine d'or, Meme Ibak.
23:50 - Il joue son catalogue, il a raison.
23:52 - Absolument, vous savez, il a été maltraité par France Télévisions.
23:54 - À ce point-là ?
23:55 - Oui, il a été viré du jour au lendemain,
23:57 et surtout de refaire une espèce de copie de son émission, c'est clair.
24:02 - Sauf que lui, elle est droite d'un certain nombre d'images.
24:05 - Oui, c'est lui qui a tous les droits et toutes les images.
24:07 C'est pour ça qu'on est riches dans cette émission.
24:09 - Meme Ibak a bien connu cette époque,
24:11 c'était un attaché de presse,
24:13 et c'était un attaché de presse assez incroyable.
24:16 - Et un grand producteur.
24:17 - Quelle différence vous voyez entre les stars d'avant et les stars d'aujourd'hui ?
24:20 Vous qui aujourd'hui êtes au contact de cette jeune et nouvelle génération.
24:25 - C'est une bonne question, parce que c'est très différent en fait.
24:28 Vous voyez, à l'époque, les stars...
24:30 Parce que moi déjà, je présentais dans les années 85,
24:32 j'ai démarré en 85 à la télévision,
24:34 et j'ai même présenté des grands shows.
24:35 Un show spécial dans la Moussourie, je me souviendrai toute ma vie, au casino,
24:38 d'ailleurs c'est un extérieur au casino à Biarritz,
24:41 où il y avait Erta Kitt, le groupe Niagara, Jean-Pierre Madère,
24:44 Victor Laszlo, toutes les vedettes du moment, si vous voulez.
24:48 Et elles étaient beaucoup plus accessibles,
24:50 elles se permettaient plus de choses, c'est-à-dire, plus de travailler ensemble.
24:53 C'est-à-dire qu'il n'y avait pas les maisons disques derrière,
24:55 en disant "si t'es pas dans la même maison disque, tu peux pas faire un duo".
24:57 C'est pour ça qu'on ne peut plus refaire ces shows extraordinaires,
25:00 les Top A à l'époque, les Mariti Gilbert Carpentier,
25:04 ou les Guilux, ou les La Mille-Six,
25:06 tous ces grands producteurs que nous avons connus,
25:08 avec lesquels j'ai travaillé d'ailleurs.
25:09 On ne peut plus faire ça, et ça c'est très regrettable.
25:11 Il n'y a qu'une émission qui arrive à fédérer tout le monde,
25:14 c'est "Les Enfoirés".
25:15 Voilà, c'est tout.
25:16 Et c'est pour ça que c'est une réussite,
25:17 parce que de voir tous ces artistes qu'on aime ensemble chanter ensemble,
25:21 des chansons qui ne sont pas forcément les leurs,
25:23 ça c'est magnifique.
25:24 Et ça devient différemment donner du show.
25:26 On parle aussi des enfoirés dans l'émission.
25:27 On parle de tout ce qui est maintenant, de contemporain.
25:29 Mais il y a une différence quand même, effectivement, d'accessibilité.
25:33 C'est ça, c'est les maisons disques je crois qui prennent en bloc.
25:35 Oui, le marketing qui a pris le dessus.
25:37 Mais lisez le livre de Dany Jucault,
25:39 "J'ai une maison à Los Angeles",
25:41 qui est vraiment à Hollywood,
25:43 qui est vraiment marrant parce qu'elle montre vraiment
25:45 le changement où avant elle pouvait aller voir Clint Eastwood,
25:48 elle les croisait,
25:49 il y avait une forme où elle déjeunait avec eux.
25:51 Aujourd'hui c'est compliqué avec les...
25:53 Mais moi aussi, parce que figurez-vous que
25:55 quand je dis que j'ai déjeuné avec Mel Gibson
25:57 ou que Clint Eastwood, je l'ai vu plusieurs fois,
25:59 où j'avais dit la plus grosse connerie de ma vie d'ailleurs,
26:01 en anglais, vous savez que je ne suis pas très bon en anglais,
26:03 d'ailleurs je m'en amuse beaucoup à la radio et ailleurs,
26:05 c'est que je rencontre Clint Eastwood.
26:07 Oui, j'étais étonné, j'étais en train de discuter avec Jeanne Moreau.
26:09 Et Deneuve arrive, toujours très simple,
26:12 et elle arrive, elle descend l'escalier,
26:14 et juste derrière il y avait Clint Eastwood.
26:16 Alors Deneuve, bon très bien, elle passe devant moi,
26:18 toujours très classe, très chic, très belle.
26:20 - Elle ne vous regarde pas. - Elle ne me dit rien du tout.
26:22 Donc j'étais un peu vexé,
26:24 parce que j'ai beaucoup d'admiration pour elle.
26:26 Et je vois Clint, je me retrouve,
26:28 je me dis "Oh, un peu surpris quand même",
26:30 et je lui dis "I'm so upset to meet you".
26:32 - Ça veut dire "Je suis énervé de te voir".
26:34 - Ça fait chier de te voir, c'est ça que ça veut dire.
26:36 Alors lui il dit "Oh, I'm so sorry".
26:38 Je lui dis "Merde, qu'est-ce que je lui dis ?"
26:39 Jeanne Moreau éclate de rire,
26:40 Deneuve là, elle se retourne enfin,
26:42 et elle sourit vraiment.
26:44 Ça a été un truc, c'était avec Nino Cerutti,
26:46 un dîner pour le couturier Nino Cerutti à Cannes.
26:48 À l'époque il était président de Cannes,
26:50 Clint Eastwood,
26:52 avec Deneuve d'ailleurs.
26:54 Et du coup j'ai fait cette grosse connerie.
26:56 Et je l'ai revue souvent, et il la gardait en tête à chaque fois.
26:58 "Still upset ?"
27:00 C'était marrant, on avait des rapports comme ça avec des gens.
27:02 Formidable.
27:04 - Oui, mais aujourd'hui aussi, c'est votre force
27:06 quand je vous écoute parfois à la radio,
27:08 et qu'on sent bien que les attachés de presse des fois
27:10 nous donnent des instructions en disant "parlez pas de ça, pas de ci".
27:12 - Ah non.
27:14 - Et maintenant, vous vous autorisez à tout.
27:16 - Oui, je vais vous dire pourquoi.
27:18 Parce que d'abord j'ai une complicité avec les artistes que je reçois, je les respecte.
27:20 - Ils sont en confiance, c'est ça ?
27:22 - Ils sont en confiance, et parfois on va sur des terrains
27:24 que même je ne pensais pas aborder,
27:26 c'est eux qui y vont tout seul.
27:28 C'est une façon d'interviewer les gens aussi,
27:30 c'est-à-dire que c'est dans la confiance et dans l'affection.
27:32 Moi je ne tiens pas particulièrement à faire du buzz, ça m'est égal.
27:34 Moi je fais des émissions construites avec des gens de qualité.
27:36 J'essaie en tout cas, mais...
27:38 - Mais ce qui a changé c'est ça aussi.
27:40 - Oui, mais alors vous savez qu'il y a plus de retenue maintenant,
27:42 on fait très attention, et c'est vrai que parfois on vous dit...
27:44 Alors je vais vous dire, même les metteurs en disque me disent
27:46 "on vous envoie souvent les gens chez vous en premier".
27:48 Vous savez quand ils sortent un album,
27:50 ou quand...
27:52 comme ça arrive là bientôt,
27:54 quand ils sortent un album ou quelque chose de nouveau,
27:56 parce que chez toi, non seulement tu bosses
27:58 et on apprend des choses et tu les aides,
28:00 même dans leur démarche ou dans la façon de raconter
28:02 leur nouvel album et ce qu'ils veulent raconter.
28:04 Et je reçois de nombreux amis,
28:06 par exemple Jane au début qui sortait d'une dépression,
28:08 première interview c'était chez moi,
28:10 et tout de suite je l'ai reboostée.
28:12 Vous voyez ça, j'étais heureux,
28:14 parce qu'elle me l'a dit hier, parce que je l'ai reçu pour Olympia TV,
28:16 et ça me fait plaisir quand on me dit ça.
28:18 - Vous avez été un des rares à recevoir Florent Pagny aussi je crois.
28:20 - Ah oui, Florent Pagny, Florent Pagny, oui.
28:22 - C'était même le seul, le seul promo.
28:24 - Oui, c'est chez moi. Mais il y en a plein comme ça qui viennent,
28:26 et ça me touche.
28:28 - Alors, où voit-on Olympia TV ?
28:30 - Deuxième question, encore une fois.
28:32 Donc sur les box, vous allez sur votre...
28:34 parce que j'ai appris que les appings,
28:36 les disparaîtent, les appels...
28:38 - Alors sur Canal+, sur MyCanal,
28:40 c'est 81.
28:42 - Sur MyCanal c'est 81, mais il faut payer,
28:44 c'est une chaîne payante.
28:46 - Oui, oui, mais vous l'avez sur Oso.
28:48 - Sur votre free c'est 400 et quelques.
28:50 - Je vais regarder.
28:52 - Mais c'est une chaîne à laquelle il faut s'abonner,
28:54 alors qu'il coûte...
28:56 - Oui, il faut s'abonner, mais c'est pas cher du tout.
28:58 - Non, mais vous l'avez souvent inclue également.
29:00 - Elle est souvent inclue dans le pack, oui.
29:02 Il faut dire que ce soir, c'est quand même un événement,
29:04 effectivement, ce concert en direct,
29:06 Christophe Willem, depuis l'Olympia,
29:08 c'est la première fois.
29:10 - Alors, sur Canal 166, vous avez la live box d'Orange.
29:12 - D'accord.
29:14 - 79 sur la free box.
29:16 Et il me reste la b-box de Bouygues,
29:18 je vais bientôt vous le dire,
29:20 mais en tout cas, je vous ai déjà dit,
29:22 Orange et free.
29:24 - Ce qui est important, c'est évidemment,
29:26 les heures, sur ces 8 heures, c'est grand du rire.
29:28 - Avec Carine Bouzet, c'est très occupé.
29:30 - Et Cyril Hanouna, évidemment,
29:32 dans ce moment, vous y êtes pratiquement depuis un mois,
29:34 tous les soirs.
29:36 - Alors souvent, on se demandait, mais pourquoi t'étais pas là avant,
29:38 par exemple en janvier ? Parce que je tournais ailleurs.
29:40 J'ai tourné aussi l'invitation,
29:42 vous avez la gentillesse de me recevoir, qui est aussi une nouvelle émission
29:44 qu'on propose et qu'on reprend à la rentrée.
29:46 - Absolument, c'est formidable.
29:48 - Oui, merci beaucoup.
29:50 - C'est vrai que c'était vraiment une ambiance très différente.
29:52 - D'ailleurs, j'en ai parlé justement à Jane, qui veut la faire,
29:54 et j'en ai parlé à Christophe William,
29:56 qui veut la faire aussi.
29:58 Donc on va la reprendre à la rentrée, on va en faire deux encore sans doute.
30:00 Voilà, celle-ci, Olympia TV.
30:02 Et puis, il y a d'autres projets, quoi.
30:04 Et puis, d'être tous les soirs à TPMP, c'est vrai que
30:06 on vit quelque chose d'extraordinaire, on est autour
30:08 des 2 millions à chaque fois,
30:10 parce qu'il y a une bonne ambiance.
30:12 - Et puis, ils traitent des sujets de société.
30:14 - Et puis, on est totalement libre, malgré ce qu'on peut
30:16 lire ou écrire à droite à gauche,
30:18 on est totalement libre. Ils ne savent pas du tout ce qu'on va dire,
30:20 Cyril. - Et puis, vous êtes bien payé.
30:22 - C'est vrai. Et c'est vrai qu'il arrive au dernier moment,
30:24 et qu'il ne sait pas ce qu'on va dire, du tout.
30:26 Mais enfin, comme il nous connaît bien,
30:28 il sait très bien à qui il s'adresse.
30:30 Et puis, il y a des moments où je n'ai pas envie non plus qu'il s'adresse à moi.
30:32 Donc dans ces cas-là, je regarde ailleurs.
30:34 - On vous voit. - On vous voit.
30:36 Alors, dès qu'il y a un sujet, je n'ai pas envie, je regarde ailleurs.
30:38 Genre Verdez. - Voilà.
30:40 - Qui est très inspirant. - Voilà.
30:42 - Qui lui... - Qui est un garçon formidable, Verdez.
30:44 - Ben oui, mais qui...
30:46 - Alors, ça veut dire que c'est du show que vous faites
30:48 lorsque vous êtes à l'antenne,
30:50 mais en coulisses, comment ça se passe ?
30:52 Est-ce que ça se bagarre ? - Pas du tout.
30:54 - Est-ce que Gilles Verdez est posé ? - Pas du tout.
30:56 D'abord, Gilles Verdez est un homme adorable
30:58 qui a le courage de ses opinions.
31:00 Ce n'est pas évident tout le temps
31:02 parce qu'on traite des sujets difficiles,
31:04 des sujets de société où forcément les gens
31:06 ne sont pas d'accord.
31:08 C'est pour ou contre, c'est vrai que c'est difficile.
31:10 Non, chacun tient sa position, on dit ce qu'on veut.
31:12 En revanche, c'est vrai que Cyril donne la parole à qui il veut.
31:14 Voilà. Il sait très bien ce qu'on risque de dire ou pas.
31:16 - On reparle des grands durés à partir de samedi prochain.
31:18 - Oui, samedi à 16h, les amis,
31:20 c'est 10 émissions formidables.
31:22 - Sur C8, il y a "Destin de star",
31:24 donc là c'est le portrait.
31:26 - Il y a "Coup de cœur" aussi.
31:28 Par exemple, dans la première,
31:30 avec Anne Roumanoff, puisqu'elle est en tournée.
31:32 - Son spectacle est formidable.
31:34 Je l'ai vu la semaine dernière.
31:36 - Moi aussi. Je l'ai vu deux fois déjà, son spectacle.
31:38 Tellement j'ai aimé. Anne Roumanoff est notre invitée.
31:40 Elle est tellement drôle.
31:42 - On va bientôt la recevoir.
31:44 - Il y a "Coup de cœur" aussi pour Bardotti.
31:46 On voulait lui rendre hommage à Cote-Bardotti dans la première.
31:48 Et puis il y a "Aba".
31:50 On est toujours content de revoir "Aba".
31:52 Il y a aussi les "Destin de star". Là, c'est Cote-François.
31:54 Là, par exemple, c'est des images
31:56 d'une chanson de Cote-François que j'aime.
31:58 - "Lundi au soleil".
32:00 - Et puis il y a "Triomphe de star", Céline Dion,
32:02 où justement je raconte certaines petites choses sur Céline Dion.
32:04 Notamment des coulisses
32:06 de ma dernière rencontre avec Céline.
32:08 - Vous avez des nouvelles ?
32:10 - Vous allez avoir une très grande surprise prochainement, je crois.
32:12 - Ah, il y a déjà la série qui va passer.
32:14 Je ne sais pas si vous l'avez vue.
32:16 - Oui, le documentaire.
32:18 - Vous l'avez vue ou pas encore ?
32:20 - Non, je n'ai pas vue. Mais il y a mieux que ça.
32:22 Vous êtes trop jeune, je ne peux pas le dire.
32:24 Pour une fois qu'on vous dit que vous êtes jeune, je l'ai.
32:26 - On me le dit souvent.
32:28 - Ah bon ?
32:30 - Oui, absolument. C'est une archive qui arrive.
32:32 Ou c'est parce qu'elle va faire enfin ses concerts en France.
32:34 - Vous verrez.
32:36 - Moi, j'ai une vieille archive.
32:38 Écoutez.
32:40 - Ah, vous connaissez encore les paroles.
32:42 - Oui.
32:44 - Il y a l'enfin qui arrive.
32:46 Attention, elle demande un silence énorme.
32:48 Là, j'ai une pile à mon cœur.
32:50 - J'ai une pile à mon cœur.
32:52 - Une pile ?
32:54 - Pour pas mourir, tout est un amour.
32:56 - C'est vous le garçon, non ?
32:58 - Oui.
33:00 - C'est vous le garçon.
33:02 - C'est vous le garçon.
33:04 - C'est vous le garçon.
33:06 - C'est vous le garçon.
33:08 - C'est vous le garçon.
33:10 - C'est vous le garçon.
33:12 - C'est quelle année, ça ?
33:14 - Que je succombe à jeune.
33:16 Et que je sois absolument fou de vous.
33:18 - Parmi nous.
33:20 - Alors là, c'était très Julio Iglesias.
33:22 - C'était quelle année ?
33:24 - Une espèce de vieux Julio Iglesias.
33:26 - C'était quelle année ?
33:28 - Alors, c'est début 90, je crois.
33:30 - Oui, je pense.
33:32 - Et en fait, il se trouve que c'est des copains de Bordeaux.
33:34 Alors, tu sais, quand on a des potes,
33:36 j'étais copain de fac, moi j'ai fait du droit,
33:38 j'étais huissier de justice, je le rappelle.
33:40 Et mes copains de fac disent "Attends,
33:42 mais tant que t'es la vedette à Paris,
33:44 toi t'es gentil, on a écrit une chanson,
33:46 tu vas nous aider, c'est toi le seul collé du groupe,
33:48 tu vas la chanter." Je voulais vraiment pas.
33:50 J'ai pris des cours, ça sert à rien,
33:52 parce qu'il y a plusieurs pistes, ma voix,
33:54 on sait même pas qui c'est, mais c'est moi quand même.
33:56 - Il y a un côté un peu en plastique Bertrand.
33:58 - Oui, mais c'était la mode.
34:00 Et le côté crooner Julio Iglesias.
34:02 Alors j'ai fait Pascal Sevran,
34:04 j'ai fait plein d'émissions évidemment.
34:06 - Vous avez vendu quand même 80 000, c'est pas mal.
34:08 - Oui, 82 000. - C'était bien !
34:10 - Oui, alors à l'époque, on vendait plus de disques
34:12 que maintenant, c'était des disques, évidemment.
34:14 - Et "Sous le soleil" aussi.
34:16 - La série "Sous le soleil". - C'était une grande aventure.
34:18 - C'était une très belle aventure, grâce à Adeline,
34:20 c'est elle qui m'a fait engager. - Il y a des gens
34:22 qui ont été saisis par Bernard Montiel ?
34:24 - Saisis ? Oui. Mais j'adore saisir, Gilles.
34:26 - Mais oui, mais vous avez saisi des gens ?
34:28 - Non mais saisis, parce que je sais pas si les gens
34:30 ont bien entendu qu'il avait été huissier.
34:32 - Huissier de justice, oui.
34:34 Non, j'adorais les constats d'adultère.
34:36 Parce que les constats d'adultère, tu dois tirer les draps.
34:38 Si la dame reconnaît pas ou le monsieur,
34:40 qu'ils ont des relations coupables,
34:42 vous avez le droit de fouiller le lit ou la salle de bain.
34:44 Par exemple, la dame qui dit qu'elle vit seule,
34:46 elle a de la mousse à raser,
34:48 alors elle s'épile avec de la mousse à raser, bonjour,
34:50 et dans les lits, s'il y a une tâche et tout ça,
34:52 c'est très élégant. - Vous avez fait ça chez lui ?
34:54 Vous avez le droit de fouiller un lit ? - Oui, et vous avez même le droit
34:56 de suivre les gens pour faire le constat d'adultère.
34:58 Mais vous savez, ça tient moins au tribunal.
35:00 Donc n'ayez pas peur, Gilles.
35:02 Je sais que vous êtes très infidèle. - Et comment vous êtes passé
35:04 du huissier de justice ? Il nous reste peu de temps,
35:06 mais quand même, passer du huissier de justice
35:08 à animateur, chanteur. - J'étais malheureux.
35:10 Le huissier de justice, c'est un très beau métier, très respectable.
35:12 Ce sont des gens très bien, qui sont très utiles, je tiens à le dire.
35:14 J'ai travaillé avec eux pendant deux ans, je sais ce que c'est
35:16 que le métier, qui est difficile, maltraité
35:18 par les avocats, évidemment, qui se prennent supérieurs.
35:20 Mais, par exemple,
35:22 j'ai arrêté parce que la dernière fois, c'était un mois de décembre,
35:24 je vais saisir
35:26 un téléviseur, à l'époque c'était le démarchage
35:28 à domicile, qui était déjà interdit, mais qui marchait
35:30 encore un peu, c'était pas encore établi.
35:32 Je vais dans une maison, la dame, elle était
35:34 sans moyens, sans rien, c'était fait avoir,
35:36 elle achetait un téléviseur qu'elle ne peut pas payer.
35:38 Je devais le saisir. Et elle m'a dit, et il y avait deux gosses
35:40 tout mignons, là, qui traînaient un peu,
35:42 le mari qui était en train de se siffler une bouteille
35:44 de vin en plastique.
35:46 Et elle m'a fait la peine,
35:48 elle m'a dit "écoutez, monsieur,
35:50 comprenez, le seul cadeau pour mes enfants,
35:52 c'est la télévision en couleur pour Noël."
35:54 Et j'ai eu honte.
35:56 J'étais bouleversé. Moi, j'étais arrivé en Weston,
35:58 cravate club et tout, le petit con,
36:00 et j'ai eu honte. Et j'ai cassé le dossier,
36:02 et en rentrant à l'étude, j'ai dit
36:04 à lui-ci avec lequel je travaillais, qui était une femme
36:06 remarquable, j'avais dit "j'arrête, je suis désolé,
36:08 j'arrête", et je suis parti aux Etats-Unis.
36:10 - Vous êtes parti aux Etats-Unis sans parler anglais ?
36:12 - Oui, un an. - Et vous avez pas appris
36:14 l'anglais là-bas ? - Oui, je parle anglais couramment, mais je m'en amuse.
36:16 - Ah, d'accord !
36:18 Si vous avez vécu un an là-bas, vous avez des bases.
36:20 - Oui, j'ai vécu un an là-bas, oui, j'ai de bonnes bases.
36:22 - Et comment ça a démarré, la télé ?
36:24 - En couchant. - Oui ?
36:26 - Avec tout le monde. - Comme toujours. - Non, non, non,
36:28 c'est qu'en rentrant des Etats-Unis, j'ai écrit pour un petit magazine
36:30 qui s'appelle "Confetti", qui est l'équivalent
36:32 de Paris Cop à Paris,
36:34 où je faisais des critiques de films. Et j'étais violent
36:36 pour exister. Je m'étais dit, je m'étais pris pour un peu
36:38 un bouvard. Vous savez, pour exister,
36:40 il fallait être punchy. Et j'ai commencé
36:42 à balancer vachement, et jusqu'au jour où le patron
36:44 de FR3 qui t'aime, Jean Suas,
36:46 il s'appelait, il me voit, un type du Sud-Ouest,
36:48 un bon gars du Sud-Ouest, sympathique, il m'a dit
36:50 "C'est toi qui as cette grande gueule là,
36:52 quand t'écris, tu t'emmerdes pas, mais t'as une bonne gueule là,
36:54 tu devrais faire de la télé." Et ça a démarré
36:56 comme ça, c'était en 1985.
36:58 - Bon, la suite dans les mémoires de
37:00 Merlin. - Mais oui ! - Et je raconte tout ça
37:02 d'ailleurs dans "Les grands du rire" aussi, puisque nous évoquons
37:04 beaucoup d'anecdotes personnelles. - Beaucoup d'anecdotes dans "Les grands du rire"
37:06 avec Karen Sherid. - Tous les samedis à 16h
37:08 sur C8, magnifique émission
37:10 qui dure deux heures. - Et on peut dire qu'on avait
37:12 aussi invité Karen Sherid, évidemment,
37:14 pour l'émission, mais elle est aux Etats-Unis en ce moment.
37:16 - Oui, oui, en famille. - Mais voilà, si jamais
37:18 nos auditeurs nous demandent pourquoi il n'y a pas Karen Sherid,
37:20 c'est juste une histoire d'agenda. - On adore
37:22 Karen Sherid. - On l'adore et on pourra même la réinviter.
37:24 Pour parler de "Les grands du rire"
37:26 tous les samedis, donc,
37:28 sur C8, Olympia TV.
37:30 Donc j'espère qu'on vous a donné toutes les infos
37:32 pour retrouver la chaîne. - Oui.
37:34 - On se retrouve ce soir, Christophe Willem,
37:36 en direct. - C'est la première fois.
37:38 - C'est la première fois. - On fait ça,
37:40 oui, oui, oui. - Et puis... - Des PMP tous les soirs.
37:42 - Et puis voilà, la radio. - Et puis ailleurs.
37:44 - Et puis ailleurs, et puis devant une salade de tomates et de thon
37:46 tous les soirs. - Oui, de thon tunisien.
37:48 - Merci beaucoup, Bernard Montiel, d'avoir été
37:50 avec nous. Nous, on se retrouve dans un instant pour
37:52 commenter l'actualité. A tout de suite.
37:54 À suivre sur Sud Radio, mettez-vous d'accord, Valérie Experts.
Recommandations
1:13
|
À suivre
7:15
1:19:01