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  • il y a 1 an
Dans son édito du 09/04/2024, Florian Tardif revient sur la proposition de Nicole Belloubet, la ministre de l'Education, qui propose d'interdire l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires pour endiguer le phénomène de l'hyperviolence à l'école.

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Transcription
00:00 Son arrivée, Ruth Grenell, en janvier dernier,
00:02 soulevait déjà de premières interrogations.
00:04 "Anthony, pourquoi ce choix ?
00:06 "Est-ce qu'elle s'inscrira dans la lignée de son prédécesseur,
00:08 "l'actuel Premier ministre, Greta Breyel-Attal,
00:11 "ou décidera-t-elle d'imposer son style, sa marque, ses sujets ?"
00:15 Eh bien, à cela, je n'ai toujours pas de réponse.
00:17 Nous n'avons toujours pas de réponse,
00:19 tout simplement parce que Nicole Belloubet non plus n'en a pas.
00:21 Face à la multiplication des actes ultra-violents
00:24 aux abords d'établissements scolaires,
00:26 la ministre utilise certes certains mots,
00:29 "condamnation", "sécurité", "fermeté",
00:31 des mots qu'on entend assez régulièrement...
00:34 C'est de l'ordre de l'incantation.
00:35 C'est un peu de l'ordre de l'incantation
00:37 qu'on entend assez régulièrement dans la bouche
00:39 de ceux qui nous gouvernent après de tels actes,
00:42 des mots, malheureusement, qui ne remplacent pas les actes.
00:45 La ministre semblant à court de solutions,
00:47 comme après, ce n'est qu'un exemple,
00:49 l'agression brutale de Samara à la sortie de son collège à Montpellier,
00:53 que propose-t-elle ?
00:54 Tout simplement déposer les portables
00:57 à l'arrivée des petits collégiens ou de petits lycéens,
01:02 comme on le fait en Conseil des ministres.
01:04 C'est un embryon de solution, a-t-elle expliqué ce week-end,
01:09 interrogé à ce sujet,
01:10 en être au stade embryonnaire d'une solution.
01:12 Bon, c'est déjà un début, diront les optimistes,
01:15 mais malheureusement, après ces nombreux drames,
01:17 Mme Belloubet, difficile de l'être, d'autant plus
01:19 lorsque la ministre ne se montre pas à la hauteur de la situation,
01:24 c'est le moins que l'on puisse dire.
01:25 Et c'est un avis partagé par son camp ?
01:27 Oui, et il n'y a qu'à regarder l'effacement de la ministre
01:30 derrière Emmanuel Macron.
01:32 C'était vendredi dernier, lors d'un déplacement
01:34 aux côtés du chef de l'État,
01:35 dans une école du 9e arrondissement de la capitale.
01:37 Alors certes, vous me direz, Anthony,
01:39 qu'il est d'usage dans ces circonstances
01:41 de ne pas faire trop d'ombre au chef de l'État.
01:44 Reste que cela envoie le message d'un président
01:46 qui semble vouloir reprendre la main sur ce dossier,
01:49 car n'estimant peut-être pas que la ministre
01:52 est totalement à la hauteur des enjeux,
01:54 d'autant plus sur un périmètre, et il l'a dit lui-même,
01:57 qui est le sien, à voir combien de temps
01:58 cette situation pourra-t-elle durer.
02:01 Situation baroque, disons-le très clairement,
02:03 alors que l'école aurait bien besoin
02:04 d'une ministre ferme et forte
02:07 face à cette augmentation inquiétante de la violence.
02:09 On en parle depuis plusieurs jours maintenant.
02:11 Elle nous l'assure, elle nous l'assure, dit-elle,
02:13 sa main ne tremblera pas.
02:15 Des mots encore, désolé, mais nous jugerons sur pièce.
02:18 (Générique)
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