Paul Melun : «Dans cette affaire de l’attentat du pont de Bir Hakeim, la psychiatrie est utilisée comme un sorte de paravent pour ne pas parler des vrais problèmes, à savoir la prolifération de l’islam politique en France»

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L'écrivain et président de l'association Souvenirs de demain, Paul Melun, s'exprime sur le traitement médiatique du terroriste du pont de Bir Hakeim, Armand R. : «Dans cette affaire de l’attentat du pont de Bir Hakeim, la psychiatrie est utilisée comme un sorte de paravent pour ne pas parler des vrais problèmes, à savoir la prolifération de l’islam politique en France»

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00:00 sujet de la psychiatrie est très important en France.

00:02 Et c'est vrai que le sujet de la psychiatrie, la psychiatrie est le

00:04 parent pauvre de ce pays.

00:05 Il n'y a pas suffisamment d'unités pour les malades difficiles.

00:07 Vous savez, ces unités où on peut isoler un certain nombre de

00:09 patients très dangereux qui, s'ils passaient là, pourraient tuer

00:12 des gens. Il y a plein de choses comme ça qui pourraient être mises

00:14 en place. Sauf que là, dans cette affaire de l'attentat du pont de

00:17 Bir Hakeim, si vous voulez, la psychiatrie est utilisée comme une

00:20 sorte de paravent, de chasse par avant pour ne pas parler des vrais

00:23 problèmes, à savoir la prolifération de l'islam politique en France,

00:27 à savoir la radicalisation d'un certain nombre de personnes, le lien

00:30 entre cette radicalisation et l'immigration.

00:32 Tous ces sujets-là posant d'énormes problèmes de logiciel aux gens

00:35 comme Mme Born, dont nous parlions tout à l'heure et qui ont des

00:38 œillères et qui ne veulent pas voir ce qui est en train de se produire,

00:40 que, eh bien, un certain nombre de chastes oreilles utilisent la

00:43 psychiatrie comme un écran de fumée en disant "après tout, il était

00:47 fou". Moi, je ne vois pas forcément l'oeuvre d'un fou.

00:49 Bien sûr que pour planter des gens dans la rue, il ne faut pas être

00:52 totalement sain d'esprit.

00:53 Mais maintenant, si jamais on psychiatrise tout le monde, on peut

00:55 psychiatriser tout le procès de Nuremberg, on peut psychiatriser

00:58 Landru, on peut psychiatriser M.

01:00 Fourniret et son épouse.

01:01 On peut psychiatriser tout le monde.

01:03 Il n'y a que des fous à ce moment-là.

01:04 Non, là, cet homme, et surtout là, ce qu'on apprend sur le jardin

01:08 commémoratif qu'il aurait souhaité viser, cela prouve bien qu'il y a

01:12 derrière une idéologie.

01:13 Cette idéologie, elle a quand même une certaine structuration dans son

01:16 esprit, même si c'est un esprit malade.

01:18 C'est un esprit qui a structuré sa société.

01:20 Je pense qu'on ne la comprend pas.

01:20 Est-ce que vous êtes d'accord ?

01:21 Il faut garder la société durablement.

01:22 Depuis des années.

01:23 C'est ça.

01:24 Sous-titrage Société Radio-Canada

01:27 [SILENCE]

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