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Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00Il est presque midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous d'information que vous connaissez.
00:06Mini News Weekend, le samedi c'est une heure pour se poser, pour décrypter.
00:11Je vous présente nos invités du samedi dans quelques instants, mais on commence tout de suite, comme d'habitude, par un tour complet de l'information.
00:16A la une, après son sommet avec Vladimir Poutine en Alaska, Donald Trump exclut un cesse-il feu immédiat en Ukraine, mais réclate un accord de paix, nous y reviendrons avec nos invités.
00:24Le président américain a pu également s'entretenir avec Volodymyr Zelensky, une rencontre est prévue entre les deux hommes, lundi à Washington, selon le président ukrainien.
00:35Mouvement de grève dans la compagnie Air Canada, les hôtesses et stewards sont mobilisés notamment pour demander une augmentation de leur salaire.
00:42Tous les vols de la compagnie ont été annulés, soit un total de 700 vols prévus aujourd'hui.
00:48Enfin, Rodez, c'est dans l'Aveyron, vous le savez, une octogénaire a permis d'arrêter un cambrioleur qui lui volait de l'argent liquide à son domicile.
00:57La victime a contacté immédiatement les forces de l'ordre, l'individu était déjà connu des services de police, il était même en semi-liberté.
01:04Il a pu être rapidement interpellé.
01:06Voilà pour ce tour complet de l'information, il ne me reste plus qu'à vous présenter notre équipe du samedi, Emmanuel Blaisez, directeur de l'Institut pour l'audace politique.
01:14Ravis de vous retrouver, vous allez bien.
01:18Joachim Lefloquiman, essayiste et enseignant, soyez le bienvenu mon cher Joachim.
01:22François Bousquet, journaliste, soyez également le bienvenu.
01:26Et le général Jean-Marc Marilde, général de brigade et historien, soyez le bienvenu, on aura besoin de votre regard.
01:32Et puis Harold Iman devrait nous rejoindre dans quelques instants.
01:36On va commencer évidemment, je vous l'ai dit, par ce sommet hier entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
01:42Alors évidemment, on va en débattre.
01:45Que faut-il en retenir ?
01:46Quels sont les regards que vous avez portés sur ce sommet ?
01:51Et puis la question que tout le monde se pose en ce samedi, et maintenant, je ne vais pas vous le chanter, mais maintenant, que va-t-il se passer ?
01:57On l'a appris ce matin, en attendant le président, je vous le disais, Zéhensky annonçait qu'il rencontrera Donald Trump lundi à Washington.
02:03Donald Trump a eu, lui, un long appel lors de son retour avec lui.
02:08Donald Trump qui a eu aussi des échanges avec les dirigeants européens.
02:11Et Donald Trump qui a annoncé ce matin qu'il excluait un cessez-le-feu immédiat en Ukraine.
02:15Il réclame tout simplement un accord de paix.
02:18Je vous propose d'abord d'écouter cette prise de parole de Donald Trump et de Vladimir Poutine à l'issue de ces heures de rencontre.
02:26On écoute les deux.
02:31Notre réunion a été très fructueuse.
02:34Effectivement, nous avons pu aboutir à un certain nombre de résultats positifs.
02:37Alors, bien sûr, il n'y a pas d'accord tant qu'il n'y a pas d'accord.
02:41Il va falloir que nous parlions avec différentes personnes au sein de l'OTAN,
02:45à d'autres personnes que nous devons contacter, bien évidemment, le président Zéhensky.
02:49Les négociations se sont passées dans une ambiance constructive et respectueuse.
02:55J'ai dit à de nombreuses reprises que la situation en Ukraine est due à des menaces fondamentales à la sécurité de l'Ukraine.
03:01Et en même temps, nous avons toujours considéré le peuple ukrainien comme un peuple frère,
03:06aussi étrange que cela peut sonner pour vous.
03:08Ce conflit est une tragédie pour notre pays également, et nous avons tout intérêt à en finir.
03:17Et nous accueillons également Harold Eman, notre spécialiste des questions intentionnelles,
03:25qui a passé une nuit très courte, mon cher Harold, c'est moins que l'on puisse dire.
03:29Autre information, Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone ce matin avec le président Trump
03:33et ses partenaires européens.
03:35L'échange a dit, oui, plus d'une heure, il y avait du monde,
03:37donc Donald Trump, Zelensky, Merz, le premier ministre anglais, Georgia Melanie, etc.
03:40Que faut-il retenir, mon cher Harold, de cette rencontre ?
03:47Alors la rencontre elle-même a paru décevante, puisque...
03:51Mais chaleureuse.
03:52Oui, il y avait la partie initiale qui était très chaleureuse,
03:56les tapis rouges, les poignées de main, les sourires.
04:00Ensuite, une rencontre de deux heures et demie, trois heures,
04:05entre les deux chefs d'État, avec leur ministre des Affaires étrangères
04:10et un conseiller et un interprète, à l'issue de laquelle il y a eu
04:15une simple déclaration à la presse, dans laquelle il n'y avait pas de cesser le feu du tout.
04:21Et juste vague promesse de prendre le problème au sérieux.
04:25Et là-dessus, les deux chefs d'État sont partis.
04:29Et Donald Trump a commencé à égrener un peu plus quelques éléments de cette rencontre
04:35lors d'une interview avec un seul journaliste en studio, à Encourage,
04:41alors que Vladimir Poutine était déjà parti.
04:44Et ensuite, seulement, les choses lourdes ont commencé à sortir.
04:49Donc, on comprenait qu'il n'y avait pas de cesser le feu comme tel
04:52et que presque tous les problèmes avaient été aplanis.
04:56On ne sait pas lesquels n'avaient pas été aplanis entre les deux hommes.
05:01Mais apparemment, il en restait deux qui n'étaient pas insurmontables,
05:06selon Donald Trump.
05:08Et puis, Donald Trump qui dit, bien sûr, que la balle est maintenant dans le camp de Zelensky,
05:15qui devra, avec les Européens, se concerter et puis venir rencontrer Vladimir Poutine
05:21et que lui, Donald Trump, se joindrait à eux si on avait envie de l'inviter.
05:27Ce qui était légèrement, je dirais, plaisant comme façon de le voir.
05:31Il savait très bien qu'il allait faire partie du triptyque de fin.
05:35Et sur ce, il y a eu le briefing avec tous les Européens téléphoniques et Zelensky.
05:41Et maintenant, on apprend que l'idée principale, c'est de passer directement à un accord de paix
05:48sans passer par la case cesser le feu.
05:51On comprend en creux que s'il y a cesser le feu, il y a tricherie.
05:56Donc, autant aller directement vers le but.
06:00Alors, vous ne me voudrez pas, mais on a un général sur ce plateau.
06:03Donc, je vais commencer par vous lui donner la parole, général Jean-Marc Marille.
06:07Quel regard portez-vous ?
06:08Et je le disais, et maintenant, on a déjà un élément de réponse.
06:13Et ce n'est pas négligeable, quand même.
06:14Parce que ce n'est pas le cesser le feu, c'est l'accord de paix.
06:16Ça, c'est l'information du jour.
06:17Oui, mais c'est fondamental.
06:18Parce que les Russes ont été échaudés par les non-applications des accords de Minsk.
06:23Ça a été un cessez-le-feu, en fait.
06:25Et pendant ce cessez-le-feu, les Européens et les Américains ont vraiment bien armé l'Ukraine.
06:31L'Ukraine a ensuite pu faire des formidables lignes de défense
06:35qui ont pris plus de 1200 jours aux Russes pour les franchir, dans certains secteurs.
06:41Et que donc, les Russes étaient absolument contre tout cessez-le-feu,
06:44qui est juste une pause dans le conflit,
06:47et qui permettrait à l'Ukraine de se renforcer, de se réarmer,
06:51et de refaire de nouvelles lignes de défense.
06:53Donc, au niveau de la stratégie générale militaire, ça aurait été un non-sens des Russes.
06:57Donc, ça ne vous surprend pas ?
06:58Ah non, non, au contraire.
07:00Par contre, c'est un peu une victoire de Poutine dans ce domaine-là,
07:03puisque en mettant les accords de paix comme objectif,
07:08et non pas un cessez-le-feu, comme les Européens le souhaitaient,
07:10c'est vraiment la négociation finale pour arriver à sortir de cette guerre.
07:14Donc, pour moi, c'est un pas très important.
07:16Très important des Américains vers les Russes.
07:20D'autant que si les Européens ont été si violemment engagés contre la Russie,
07:25c'est que l'administration de Joe Biden était très pro-ukrainienne,
07:31et avec les Anglais, on poussait à ce que les accords d'Antalya ne soient pas signés,
07:37on fait en sorte que l'Ukraine rentre dans une guerre beaucoup plus dure,
07:41et sur la longue durée, en espérant vaincre la Russie.
07:45Et aujourd'hui, on voit que la situation actuelle n'est pas favorable à l'Ukraine,
07:50même s'ils ont encore des ressources et des capacités.
07:52On voit qu'ils montent des contre-attaques, ils tentent d'arrêter la progression,
07:55russe, tout n'est pas joué, mais la balance des armes penche en faveur de la Russie actuellement.
08:03Votre regard m'intéresse de militaires sur cette rencontre,
08:08quel regard portez-vous sur cette rencontre ?
08:10Je pense que le président Poutine a certainement présenté son point de vue,
08:17c'est-à-dire dans quelle logique ils sont entrés en guerre,
08:20dans quelle logique ils poursuivent la guerre,
08:23et pourquoi le déséquilibre, j'allais dire, médiatique occidental
08:29et des services de renseignement occidentaux contre la Russie
08:33étaient peut-être très exagérés,
08:35et peut-être que le président Poutine a réussi à convaincre sur cet aspect-là.
08:41Parce que quand vous regardez ce qui se passe sur le terrain,
08:44vous vous rendez compte qu'en Occident, on ne voit que les aspects ukrainiens.
08:47c'est-à-dire que quand les drones ukrainiens foncent sur la Russie,
08:51ils frappent des villes russes, etc.,
08:54notamment sur Belgorod ou autres,
08:56nous, on ne sait jamais où personne s'en occupe.
09:00Et donc, on voit toujours la contrepartie.
09:02Et je pense que, quelque part, le fait qu'ils aient dialogué ensemble,
09:05il a pu essayer de montrer que ce n'est pas aussi unilatéral que cela,
09:09et que ce n'est pas forcément aussi déséquilibré
09:12au niveau des actions sur les populations,
09:17en dommages collatéraux, de part et d'autre.
09:19François Bousquet, hier, on le disait,
09:20nous étions en spécial des 20h sur CNews,
09:24et je le disais sans savoir ce qui allait ressortir de ce débat,
09:26il fallait absolument, de toute façon, qu'il ressorte quelque chose.
09:30Pour les deux hommes, d'ailleurs.
09:31Aussi bien pour Poutine que pour Trump.
09:33Alors, pour Poutine, le général vient de le dire,
09:36c'est une victoire, pas seulement médiatique,
09:38c'est aussi une victoire diplomatique, il revient dans le jeu.
09:42Poutine s'est même payé le luxe de dire que,
09:46si Trump avait été là en 2022, il n'y aurait pas eu de conflit.
09:51Ce qui donne du sens au propos de Trump,
09:52qui avait dit que s'il avait été là, il n'y aurait pas eu effectivement le conflit.
09:55Voilà, donc c'est un échange de bons procédés entre les deux,
09:58et puis ça conforte la posture de Trump auprès de son électorat maga.
10:03C'est l'aveuglement, moi je retiens,
10:05comme le front militaire a été balayé par le général,
10:09je retiens le camouflet, le camouflet pour l'Europe.
10:11Ce n'est pas un briefing, c'est un debriefing.
10:15A posteriori, l'Europe est exclue de la partie.
10:18Moi j'ai tendance à...
10:20Là, c'est une partie...
10:20Poutine et Trump, c'est un jeu d'adultes,
10:23un rapport de force d'adultes.
10:24Et nous, c'est un peu le bac à sable avec le son fantastique.
10:27Et souvenez-vous, hier, dans l'avion,
10:30Donald Trump, qu'est-il dit, quand il est interrogé dans Air France One,
10:33l'Europe est sortie du jeu.
10:36L'Europe, depuis trois ans, nous dit,
10:39elle a dit cent fois, mille fois,
10:40que la Russie allait s'effondrer,
10:42qu'on allait la mettre à genoux.
10:43De fait, c'est nous qui sommes plutôt à plat ventre.
10:45On n'a pas de plan B,
10:47parce qu'on n'arrive pas à concevoir que pour les Russes,
10:48c'est une question existentielle.
10:49C'est le Kremlin qui le dit, c'est une question existentielle.
10:53Démilitarisation, c'est dramatique pour l'Ukraine,
10:55j'en conviens.
10:56L'Ukraine, il y a un malheur ukrainien
10:57qui n'a pas été abordé, je trouve, par la presse,
10:59ou insuffisamment.
11:00L'Ukraine a une vocation à être finlandisée,
11:03c'est-à-dire neutralisée militairement,
11:05pas d'OTAN.
11:06On a souvent comparé cette guerre
11:08à l'opération des missiles à Cuba en 1962,
11:11mais c'est la même chose.
11:12De la même manière que des missiles soviétiques à Cuba
11:14étaient intolérables pour la puissance américaine
11:17à portée de la Floride, du pays,
11:19des missiles de l'OTAN à portée de la Russie
11:23ne sont pas acceptables pour les Russes.
11:25Dernier mot, rappelons qu'à l'époque,
11:27et c'est un mot sur Zelensky,
11:28à l'époque, les seuls en 1962,
11:30qui voulaient maintenir impérativement
11:33les missiles sur le territoire cubain,
11:34c'était les castristes.
11:36Et on retrouve ce côté jusqu'au boutiste
11:38chez Zelensky,
11:39qui vit sous perfusion.
11:42Aucun Français n'ira mourir pour Danzi.
11:44C'est ainsi.
11:45On peut s'en affliger.
11:48Joachim, vous étiez à mes côtés hier pour cette spéciale.
11:52On s'est posé 10 000 questions.
11:54On a supputé, évidemment, parce qu'on ne savait pas
11:56quelle pouvait être la teneur.
11:58Le jour d'après, quel est votre regard ?
11:59En fonction de la soirée qu'on a vécu ensemble,
12:01et le jour d'après, le lendemain ?
12:02Je lis beaucoup d'observations pessimistes.
12:05Maintenant, on se doutait tout de même hier soir
12:07que cette première réunion n'allait pas clore le sujet,
12:10qu'il faudrait de toute manière prolonger le dialogue
12:12et sans doute passer par une réunion tripartite
12:14incluant Zelensky.
12:16Ce que je constate, c'est tout de même
12:17qu'on a fait un premier pas majeur,
12:19à savoir que la diplomatie a repris ses droits,
12:21ce qui est une première depuis les premières négociations
12:24qu'il y avait eu au printemps 2022 à Istanbul.
12:27Et on se dit que de vie humaine gâchée depuis
12:29pour un accord sur la table qui est peu ou prou le même
12:32que celui dont on débattait déjà il y a trois ans.
12:34Vous l'avez très bien résumé,
12:37Poutine n'a pas intérêt à un cessez-le-feu,
12:39d'une part parce qu'il avance militairement
12:41avec une percée d'une vingtaine de kilomètres
12:42dans le Donbass encore cette semaine,
12:44et d'autre part parce qu'il a été vacciné en effet
12:46par le traumatisme des accords de Minsk
12:49qui n'ont pas été appliqués,
12:50puisqu'il n'y avait aucune volonté de les abiguer,
12:53j'ai dit que ce soit, chez les Américains,
12:54chez les Européens, chez les Ukrainiens
12:55et aussi chez les Russes.
12:58Donc on verra ce qui se passe.
12:59Maintenant, je pense que les fondamentaux de l'équation,
13:01si vous voulez, ils demeurent les mêmes
13:02et que tout le monde, dans le fond, a intérêt à aller
13:05vers une paix durable.
13:06Les Ukrainiens, pour des raisons évidentes,
13:08puisqu'on parle d'une martyre d'une nation,
13:09vous avez mis des mots très justes là-dessus,
13:13mais on peut dire pareil des Russes,
13:15parce que certes, ils ont gagné la guerre
13:16d'un point de vue militaire,
13:17mais c'est tout de même une victoire à la pire russe
13:19quand on regarde les grands indicateurs économiques,
13:21les grands indicateurs démographiques,
13:23le fait que toutes les forces vives du pays sont parties,
13:25que deux pays européens supplémentaires
13:26ont rejoint l'OTAN.
13:27Et quant aux Américains,
13:28on sait très bien quelle est la volonté de Trump,
13:30c'est avoir une paix le plus rapide possible
13:32pour satisfaire la base MAGA,
13:34c'est passer à un autre dossier
13:36qui est celui plus important dans ses yeux
13:37de l'endiguement de la Chine,
13:41et c'est enfin faire du commerce,
13:43faire du business dans une approche
13:44très transactuelle de la diplomatie
13:45qu'il caractérise.
13:47Donc je reste tout de même optimiste à terme
13:48pour qu'on aille vers un compromis territorial
13:50qui, je crois, est la seule voie réaliste,
13:52encore une fois, de désescalade
13:54pour éviter une Troisième Guerre mondiale
13:56qui nous pencamonnée depuis trois ans.
13:58C'est très sérieux, ce dont on parle.
13:59Donc est-ce qu'on peut dire
14:00Trump 1, Poutine 1, également ?
14:03Peut-être Poutine 2, quand même,
14:04parce que je pense que l'équipe russe
14:05est arrivée un peu mieux préparée.
14:08Oui, mais vous expérimentez aussi.
14:10Favorable.
14:11Voilà.
14:11On voit quand même que...
14:12Je dis pour nos téléspectateurs,
14:13qu'on prenne précisément
14:14comment on parle
14:16et comment cerner les choses.
14:17Trump a quand même évolué sur sa position
14:18puisqu'il ne parlait pas,
14:19il voulait un cesser le feu initialement
14:21et maintenant on voit
14:21qu'il reprend à son compte
14:22la rhétorique d'une paix durable.
14:25Et par ailleurs, vous l'avez dit,
14:26c'est aussi le retour à une forme de...
14:28Peut-être pas normalisation,
14:30mais du moins un retour
14:30sur le devant de l'asset international
14:31de la Russie.
14:33C'est la première fois
14:33que Poutine est reçu
14:35sur le sol américain
14:35depuis dix ans,
14:36ce qui est déjà énorme pour lui.
14:382015 sur le sol américain,
14:392019, c'est le dialogue avec Trump.
14:41C'est la dernière rencontre, 2019.
14:43Emmanuel Blaisès,
14:44attention, parce que
14:44quand on est directeur
14:45de l'Institut d'audace politique,
14:47ça vous met une certaine pression.
14:48Donc on va parler d'audace politique
14:50ou pas avec vous,
14:51mais avant de vous faire réagir
14:52sur ce sommet,
14:54on va écouter Xenia Federova,
14:56journaliste russe que vous connaissez,
14:57qui réagit ce matin
14:58sur la tenue de ce sommet
15:00et quel est son regard à elle.
15:02L'idée, c'était
15:03qu'il ne faut pas passer plus de temps,
15:07qu'il y a eu un d'accord
15:10que maintenant,
15:11comme on dit,
15:12the ball is on the side of Ukraine,
15:13donc il faut parler avec Zelensky
15:16et après continuer.
15:18Juste pour dire,
15:19je ne trouve pas,
15:20je veux un petit peu
15:21à la couverture ces matins.
15:23Il y a beaucoup de médias
15:24qui disent que c'était un échec,
15:25mais à mon avis,
15:26pas du tout.
15:27C'est un sommet
15:28qui était assez réussi.
15:29Je pense que le fait
15:30que les deux hommes
15:31se raconteraient,
15:32c'est déjà un très bon signe.
15:34Et je pense
15:35qu'il y a un vrai espoir
15:37que ça peut mener
15:38vers la paix.
15:40Emmanuel Blaisès,
15:41lorsque Vladimir Poutine
15:43et Donald Trump
15:44ont fait preuve
15:44d'une véritable audace politique
15:46et stratégiquement parlant
15:47le jour d'après.
15:48Incontestablement,
15:49c'est vrai que la reprise
15:50du dialogue avec la Russie
15:52était nécessaire.
15:53Qu'on aime la Russie ou non,
15:54à un moment,
15:55si vous voulez trouver
15:56un accord entre l'Ukraine
15:57et la Russie,
15:58vous ne pouvez pas couper
15:58les ponts totalement
16:00avec Vladimir Poutine.
16:01Cette étape,
16:02elle allait venir
16:03à un moment ou à un autre.
16:04Cela dit,
16:05moi je suis quand même
16:05très surpris
16:06par le contenu
16:08et ce qui sort
16:09de cette rencontre
16:10parce que finalement
16:10on n'a aucun papier,
16:11on n'a aucune déclaration.
16:12Normalement,
16:13lorsqu'il y a des sommets
16:14de cette ampleur,
16:15il y a quand même
16:15un communiqué,
16:16quelque chose,
16:16une trace écrite.
16:18de presse qui a duré
16:19dix minutes,
16:20qui a été très laconique.
16:21Vladimir Poutine
16:22n'a pas dit grand-chose
16:23ni sur ses intentions
16:24ni sur le contenu
16:25de la discussion.
16:26Il a fait une sorte
16:27d'igression
16:28sur les relations historiques
16:31entre les Etats-Unis
16:31et la Russie.
16:32Et ensuite,
16:33Donald Trump
16:34semblait un peu fatigué,
16:35un peu perdu.
16:37Donc finalement,
16:37je trouve que
16:38le seul intérêt
16:39de ce sommet,
16:41il est sans doute
16:42communicationnel,
16:43de dire,
16:43voilà,
16:44on reprend le dialogue,
16:45la Russie...
16:45C'est important,
16:46symboliquement en parlant,
16:47c'est important.
16:48Voilà,
16:48je pense que
16:48c'est purement
16:49du symbole.
16:50Je ne sais pas
16:50si l'objectif derrière
16:52était vraiment
16:52d'aboutir à un accord.
16:54Je pense que
16:54c'est juste de dire,
16:55voilà,
16:55on reprend les négociations,
16:56il y a une nouvelle voie
16:57qui s'ouvre,
16:57un nouveau chapitre.
16:59Mais soit les Etats-Unis
17:01étaient très impréparés,
17:03soit l'objectif
17:03n'était pas
17:04d'avoir un accord.
17:04Mais ce n'est pas
17:05en trois heures
17:06de discussion
17:06dans une salle
17:07qu'on trouve un accord
17:09pour mettre fin
17:09à ce conflit.
17:12Donc ça reste quand même
17:12une bonne chose
17:13et une bonne étape.
17:14Et puis effectivement,
17:15on constate aussi
17:15que l'Europe
17:16est spectatrice.
17:18C'est François Bousquet
17:20qui le signalait
17:20et je crois
17:21qu'il a raison.
17:22Oui,
17:22on est en jeu.
17:23On est en jeu total.
17:24Les seules intentions
17:24qu'on voit
17:25de la part de la Russie,
17:26parce que finalement,
17:27sur le cessez-le-feu
17:28ou l'accord de paix,
17:29dans la conférence de presse,
17:31Vladimir Poutine
17:32n'a pas évoqué
17:33ni l'un ni l'autre.
17:34En revanche,
17:35il y a quand même un signe,
17:35c'est que Lavrov,
17:37le ministre des Affaires étrangères,
17:38est arrivé avec un t-shirt
17:39marqué URSS.
17:41Ce qui est quand même
17:41une provocation
17:42et aussi un affichage
17:43très clair
17:44de leurs intentions.
17:45Donc je pense que
17:47Donald Trump
17:48est peut-être en train
17:48de réaliser
17:49qu'il est tombé
17:50sur un animal
17:50assez coriace
17:51et que ça ne va pas
17:52se régler aussi facilement
17:53et que les revendications
17:54territoriales de Vladimir Poutine,
17:56il ne va pas y renoncer.
17:57Et on l'a appris,
17:57Joachim était à mes côtés hier.
17:59C'est vrai qu'au départ,
18:00on parlait d'une réunion
18:01en tête à tête
18:01et puis assez rapidement,
18:02on a vu que c'était
18:03une réunion avec
18:04Donald Trump et son équipe
18:06et Vladimir Poutine
18:07avec son équipe aussi.
18:09Ça a du sens aussi.
18:09Ça avait du sens.
18:11Sans doute,
18:11il s'est dit
18:12que ce n'est pas un deal
18:13comme les autres.
18:14Il y a besoin
18:14d'une expertise technique,
18:16territoriale.
18:16L'équipe de Trump
18:18était plus importante
18:18que l'équipe de Poutine.
18:20L'équipe de Poutine
18:21était peut-être
18:22beaucoup plus expérimentée
18:23que l'équipe de...
18:24Lavrov,
18:25ce n'est pas...
18:25Lavrov,
18:26ce n'est pas un perdant de l'année.
18:28Lavrov,
18:28c'est le moins qu'on puisse dire.
18:29Mais Lavrov,
18:29sur le t-shirt,
18:30ça c'est une parenthèse.
18:31Ah oui,
18:32je n'ai pas évoqué,
18:32je ne suis pas revenu
18:33sur le t-shirt.
18:33Là, on vient de l'évoquer.
18:35C'est la rhétorique
18:35de la guerre patriotique,
18:37de la rhétorique soviétique.
18:38Poutine a tout dit
18:39sur le sujet.
18:39C'est la personne
18:40qui critique le RSS
18:41et la personne
18:42qui en fait l'apologie
18:43est un imbécile.
18:44Donc c'est une position médiane
18:45dans ce terme-là,
18:46plus ou moins,
18:47en substance.
18:48Je crois qu'il faut
18:49se méfier de cette idée,
18:51vous savez,
18:51d'un mini Yalta
18:52qui débouche
18:53sur un nouveau Munich
18:53avec un Trump
18:55à me préparer.
18:56Je pense qu'il faut
18:58qu'on cesse
18:58d'inférioriser Trump.
19:00L'électorat populiste
19:01en fait la même chose
19:01avec Marine.
19:02Trump,
19:02il a besoin
19:03d'un recto verso.
19:04Le traité,
19:04c'est un recto verso
19:05qu'il n'y pas.
19:06C'est ce qu'on nous dit,
19:06il n'y pas.
19:08Je ne suis pas sûr.
19:09Non, non,
19:09je ne suis pas sûr.
19:09Il aspire au prix Nobel.
19:11Il est possible
19:12qu'il le...
19:12Je le disais,
19:13les deux hommes
19:13ont beaucoup à gagner
19:15et beaucoup à perdre aussi.
19:16Je crois que les négociations
19:18entre l'UE
19:18et Van der Leyen
19:19et Trump
19:20montrent que Trump
19:21est vraiment couriasse.
19:22Couriasse a un point.
19:23À nous mettre
19:2415% de droit de loi
19:25et 50% sur l'aspect
19:26et l'alu,
19:27c'est le petit peu
19:29de la machine.
19:30Il ne faut pas minimiser
19:31non plus
19:31que si ce sommet
19:32a eu lieu,
19:33c'est quand même
19:34à mettre au crédit
19:34de Donald Trump.
19:36S'il n'avait pas été là,
19:37il n'y aurait pas eu
19:37de réunion.
19:38Indiscutablement.
19:39Mon hypothèse,
19:39c'était plutôt de dire
19:41qu'effectivement,
19:42il voulait se remettre
19:42au centre du jeu
19:43et c'est de la communication
19:44plus que d'aboutir
19:45à un accord.
19:46À son actif,
19:47Trump rappelle souvent
19:48qu'aucune guerre
19:48n'a débuté lors
19:49de son premier mandat
19:50et par ailleurs,
19:51il avait fourni
19:52massivement
19:53des missiles Javelines
19:54aux Ukrainiens.
19:55Il avait adopté
19:56une batterie de sanctions
19:57extrêmement sévère
19:58donc ça casse,
19:59si vous voulez,
19:59la thèse d'un Trump
20:00municois,
20:01pantin de l'étranger.
20:03On voit bien
20:03que c'est beaucoup
20:03plus complexe que ça.
20:05Il y a quand même
20:06quelque chose
20:06d'assez inédit
20:07qui ressort,
20:08je pense,
20:08de cette discussion.
20:09C'est la pression
20:09absolument maximale
20:10mise sur Zelensky
20:12dès lors que Trump
20:13refuse d'être
20:14à cesser le feu.
20:16Alors même
20:16qu'il y a une pression
20:18au sein de la population
20:18ukrainienne
20:19puisque maintenant
20:19on a 69%
20:20des Ukrainiens
20:21selon un sondage Gallup
20:22qui veut des négociations
20:24pour une paix
20:24dès que possible.
20:25On était à 22%
20:26en 2022
20:27donc tout ça,
20:28ça va faire pression
20:28sur Zelensky
20:29et ça rend quand même
20:30plus crédible
20:31le scénario à terme
20:32d'un compromis territorial
20:33aussi difficile
20:34qu'il soit
20:34pour accepter
20:35pour les Ukrainiens
20:36qui sont dans leur bon droit
20:37de vouloir être indépendants
20:38et pour les Européens
20:39mais bon,
20:39ils sont tellement sortis
20:40de l'histoire
20:40que j'ai mal à penser.
20:42Le monde entier
20:43aura les yeux rivés
20:44sur cette rencontre
20:45entre Donald Trump
20:46et Zelensky
20:48à Washington lundi.
20:50Bien sûr,
20:50bien sûr.
20:51Maintenant,
20:53que peut faire Zelensky ?
20:55Alors,
20:56vous dites 60%
20:57et quelques des Ukrainiens
20:59veulent la fin de la guerre
21:00mais il y a presque
21:01des chiffres comparables
21:02qui en même temps
21:03les Ukrainiens
21:04ne veulent pas de concession.
21:06Donc vous avez
21:06les mêmes personnes
21:07qui veulent la fin de la guerre
21:08mais pas de concession
21:09parce que
21:10en écoutant pas mal
21:12les réactions ukrainiennes
21:14depuis quelques jours,
21:15ils disent
21:16on n'est pas mort
21:17pour revenir
21:18au front
21:20qu'on avait
21:21il y a trois ans.
21:23Donc,
21:23ça ne va pas être facile
21:25pour Zelensky
21:26de lâcher quelque chose.
21:27Ça va être compliqué, oui.
21:28Par contre,
21:29s'il lâche
21:30sous la pression
21:31de Donald Trump,
21:34c'est beaucoup plus acceptable
21:35pour les Ukrainiens
21:37parce que là,
21:38ils savent
21:39qu'ils n'ont pas
21:40d'autres horizons.
21:41Biden ne va pas
21:43de ressusciter,
21:44il n'y a pas
21:44de meilleur président
21:46qui va venir
21:46dans trois ou quatre ans.
21:48Donc,
21:49c'est peut-être là
21:50qu'il y a une chance
21:52pour Zelensky
21:52d'aller trouver
21:53l'appui parlementaire
21:55nécessaire
21:56pour pouvoir
21:58signer quelque chose
21:59parce qu'il va falloir
22:00suspendre
22:01sa constitution.
22:02et jusqu'à présent,
22:05il a observé
22:06les règles
22:07de sa constitution
22:08parfaitement bien.
22:10Il ne l'a pas
22:11remanié en route
22:12ni rien
22:12ce que
22:13Poutine
22:16a pu faire
22:16facilement, lui.
22:18Général,
22:18je vous donne la parole
22:19parce que j'ai compris
22:20que vous vouliez prendre
22:20la parole,
22:21mais à la demande
22:22de François Bousquet
22:24qui parlait
22:24de l'Europe,
22:25réaction d'Emmanuel Macron
22:27ce matin,
22:29il vient de communiquer
22:30il est indispensable
22:31de continuer à soutenir
22:32l'Ukraine
22:32et de faire pression
22:33sur la Russie
22:34tant que sa guerre
22:34d'agression se poursuit.
22:36Voilà,
22:37prise de position
22:37d'Emmanuel Macron.
22:38L'Europe vit dans sa bulle,
22:41le destin des bulles
22:42s'est déclaté,
22:43c'est inept,
22:45on comprend pourquoi
22:46il est dans le bac à sable
22:47avec le soin en plastique
22:49et l'appel en plastique.
22:52Voilà,
22:52prise de position générale.
22:54Je pense que
22:56le soutien américain
22:57qui reste certainement
22:59fondamental
23:00pour les Ukrainiens
23:00avec Starlink,
23:02avec le renseignement,
23:04avec encore
23:04des armements
23:05et des munitions
23:06qui proviennent
23:07par des canaux différents
23:08font que
23:09si ce canaux se ferme,
23:12le président Zelensky
23:13aura beaucoup
23:14de difficultés
23:15à vouloir
23:16continuer
23:16à mener une guerre
23:17dans de bonnes conditions.
23:19Donc,
23:19les Américains
23:19ont un énorme moyen
23:20de pression
23:21sur le président Zelensky
23:23pour lui dire
23:25de conclure
23:26la paix
23:27ou un accord
23:28avec le président
23:29russe ?
23:31Joachim ?
23:32Mais il est légitime
23:33que les Européens
23:34veuillent faire pression
23:35sur la Russie.
23:36Maintenant,
23:37quelles cartes ont-ils
23:37dans leurs mains ?
23:38Je n'en vois pas beaucoup.
23:40Qu'est-ce que ça veut dire
23:41faire pression
23:41sur la Russie ?
23:42Évidemment qu'il faut
23:44soutenir l'Ukraine
23:45dans la guerre d'agression
23:46dont sont les victimes.
23:48Maintenant,
23:49si vous voulez,
23:50je pense qu'il est temps
23:50de comprendre
23:51qu'on ne peut pas
23:51financer une guerre
23:52indéfiniment,
23:53sans but de guerre précis,
23:55sans soutien
23:56des populations européennes
23:57et sans objectifs militaires
23:59réalistiquement atteignables
24:01sur le terrain.
24:02Parce qu'on a fait miroiter
24:02depuis le début de cette guerre
24:03des objectifs toujours plus
24:05jusqu'au boutiste,
24:06aux Ukrainiens.
24:06Je pense qu'on ne leur a pas
24:07rendu toujours service
24:09avec cette idée
24:10qu'on a souvent entendue
24:12sur la plate de télé en France
24:12qu'on pourrait mener
24:13une guerre par procuration
24:14jusqu'au dernier ukrainien.
24:16Je pense qu'il est temps
24:17d'en revenir
24:18à cette vieille idée gaulienne
24:19qu'on ne fait de la politique
24:20qu'à partir des réalités.
24:22Et la réalité,
24:22c'est que la Russie
24:23a gagné la guerre
24:24et qu'il faut maintenant
24:25négocier un compromis
24:26territorial qui soit
24:27le plus avantageux
24:28possible pour l'Ukraine
24:29qui encore une fois
24:30est dans son bon droit
24:30de demander des garanties
24:32de sécurité.
24:33Maintenant,
24:33je ne suis pas sûr
24:33que les Européens
24:34puissent beaucoup les aider
24:38tellement ils sont sortis
24:38de l'histoire
24:39et ils ont tout fait pour
24:40d'ailleurs.
24:40Et dans le cas français
24:42avec une dette colossale,
24:44on peut arroser
24:45l'Ukraine d'argent.
24:46C'est une fiction d'argent
24:47qui n'existe pas.
24:48J'avais eu des réserves
24:49de munitions qui sont dérisoires.
24:50Donc non,
24:51c'est une rhétorique creuse
24:52incantatoire
24:53qui est celle de l'UE
24:54depuis que je souhaitais
24:55la réaction d'Emmanuel Macron
24:58pour apporter un peu d'eau
24:59à votre moulin
25:00mon cher François Bousquet.
25:02Voilà ce qu'on pouvait dire
25:03pour le moment.
25:05Peut-être qu'il y aura
25:05d'autres suites,
25:06d'autres réactions
25:06dans la journée évidemment.
25:07Harold,
25:07vous allez regarder ça
25:08avec une grande attention.
25:09On va revenir sur cet acte
25:11révoltant.
25:12Vous le savez,
25:12c'est cet Olivier
25:13en hommage à Ilan Halimi
25:14transformé dans la ligne
25:15mercredi à jeudi
25:16à Epigny-sur-Seine.
25:17On vous en a beaucoup parlé.
25:18L'arbre avait été plantée
25:19je le rappelle en mars 2011
25:20devant une stèle
25:21qui lui était dédiée.
25:22Ilan Halimi
25:23séquestré,
25:23torturé,
25:24il faut-il le rappeler,
25:24à mort par le tristement célèbre
25:27gang des barbares.
25:28C'était en 2006
25:29et tué car juif
25:30et tué aussi
25:31parce que juif
25:31et vous voulez dire riche
25:33ce qui n'était absolument
25:33pas le cas à l'époque.
25:35Ça avait suscité
25:35énormément d'émotions.
25:37Le maire de la ville,
25:37Hervé Chevro,
25:38indiquait avoir déposé plainte.
25:40Je vous propose
25:40de l'écouter
25:41et on commencera le débat.
25:42C'est un acte ignoble
25:44de l'instant
25:45que l'on vient profaner.
25:46On peut le dire
25:47en tant que tel
25:47une stèle
25:48mais aussi bien sûr
25:49l'arbre qui se trouvait à côté
25:51qui a été abattu
25:52par un individu.
25:53Cet arbre a été coupé,
25:54a été sectionné.
25:55Donc l'ensemble
25:56de la communauté
25:56d'Epinay-sur-Seine
25:57est vraiment très choqué
25:59de ce qui s'est passé.
25:59C'est un arbre
26:00qui a été planté
26:00il y a de nombreuses années
26:02maintenant.
26:02Il n'y avait aucun souci
26:04jusqu'à aujourd'hui
26:05depuis 2011
26:06et là on s'aperçoit
26:07que c'est un acte
26:07vraiment antisémite.
26:09On est venu vraiment
26:10détruire un symbole fort.
26:13Et je rappelle
26:14qu'en 2019
26:15déjà deux arbres
26:16c'était du côté
26:16de Saint-Jean-Dièvre
26:18deux arbres plantés
26:19en hommage
26:20à Ilan Halimi
26:21avaient subi
26:22le même sort.
26:23Alors réaction
26:24d'Emmanuel Macron
26:24également
26:25quelques réactions politiques
26:26avant de nous faire réagir
26:27Emmanuel Macron a réagi
26:28et je pense que ça
26:29vous fait réagir
26:30d'ailleurs ce tweet
26:31d'Emmanuel Macron
26:32à battre l'arbre
26:33rendre hommage
26:33à Ilan Halimi
26:34s'est cherché
26:35à le tuer une deuxième fois.
26:36Il n'en saura rien
26:37la nation n'oubliera pas
26:38sept enfants de France
26:40mort parce que juif
26:41tous les moyens
26:41sont déployés
26:42pour punir cet acte de haine
26:43face à l'antisémitisme
26:45de la République
26:45toujours intransigeante.
26:46Autre réaction
26:47si vous le voulez bien
26:48celle d'Aurore Berger
26:50jamais nous ne devons
26:52nous habituer
26:52l'antisémitisme
26:53ne sera jamais banal
26:54il est un poison
26:56et nous ne le laisserons
26:57pas se propager.
26:59Une réaction peut-être
26:59sur la communication
27:01d'Emmanuel Macron
27:02je pense que vous allez me dire
27:03peut-être qu'il aurait
27:03dû manifester
27:05à une certaine époque.
27:07Oui oui Macron
27:08pardon
27:09je vous en prie
27:09la parole est libre
27:10sur ce plateau
27:11donc il n'y a pas de soucis
27:12il faut dégainer tout de suite
27:14bon c'est le service minimum
27:16il ne pouvait pas faire autrement
27:18que faire se communiquer
27:19oui il a beaucoup
27:20à se faire pardonner
27:21mais ça ne se dira pas
27:22mais non
27:23et puis Aurore Berger
27:24a fait un entretien
27:26récemment dans le Figaro
27:27sur cette question là
27:28mais revenons sur Ilan Halimi
27:30Macron a raison
27:31c'est une décapitation symbolique
27:33on prolonge l'acte criminel
27:35donc cette séquence
27:37n'est pas terminée
27:38il faut revenir en arrière
27:39sur cette affaire
27:40du gang des barbares
27:41qui portait très bien son nom
27:42avec Youssouf Fana
27:43qui était un petit caïd
27:44semi-beg
27:45ça ne me dérange pas
27:46hyper violent
27:48c'était 27 personnes
27:4927 personnes
27:5127 musulmans
27:52ce sont quand même
27:54des signes assez forts
27:55et 7 convertis
27:57Lapa
27:58qui était une femme somptueuse
28:00était une convertie
28:01donc on touche
28:02quantité de problèmes
28:03l'antisémitisme
28:05l'antisémitisme musulman
28:07donc il faut réagir
28:10donc c'est très bien
28:11ce que fait Aurore Berger
28:12et Emmanuel Macron
28:13mais cela étant dit
28:13il faut aller plus loin
28:15c'est un vrai combat
28:16Aurore Berger
28:17oui mais simplement
28:18il faut qu'elle soit
28:18cohérente et conséquente
28:20avec elle-même
28:20elle a dit sur ce plateau
28:22chez Christine Kelly
28:23devant un Mathieu Bocoté
28:25interloqué
28:25vraiment interloqué
28:27en début d'année
28:27qu'elle avait été
28:29on lui avait craché au visage
28:30en la traitant de sale blanche
28:31et elle avait dit
28:32que ce n'était pas du racisme
28:33je l'en ai dit
28:34devant un Bocoté
28:35qui était interloqué
28:36Charlotte Dornela
28:37c'était super fait
28:38or c'est là
28:40qu'est le problème
28:41c'est que l'antisémitisme
28:43dans l'univers mental
28:45du wokisme
28:46n'est pas une forme de racisme
28:47parce que ça ne relève pas
28:48du racisme dit systémique
28:50c'est un mot pompeux
28:51prétentieux systémique
28:52mais ce mot racisme systémique
28:53veut dire que le racisme
28:54c'est les dominants
28:55qu'il exerce contre les dominés
28:57c'est qui les dominants ?
28:58c'est les blancs
28:58c'est les chrétiens
28:59c'est les juifs
28:59c'est nous
29:01donc dans l'univers mental
29:03dans l'imaginaire de l'extrême gauche
29:04aujourd'hui
29:04et on l'a vu du reste
29:06au début
29:06après le 7 octobre
29:08sur les campus états-uniens
29:10un ralliement massif
29:12de la jeunesse
29:13voire même
29:13de l'institution universitaire
29:15auprès de Gaza
29:17contre Israël
29:18donc on voit
29:19qu'il y a une bascule
29:20aujourd'hui
29:20dans la définition
29:23de l'antiracisme
29:24qui fait qu'on nous interdit
29:25de dire que l'antisémitisme
29:26est une forme de racisme
29:27Oror Berger participe de ça
29:29en niant le fait que
29:30c'est la même chose pour moi
29:31j'ai fait un bouquin
29:33sur le racisme anti-blanc
29:33le racisme anti-blanc
29:35vise les juifs
29:35les chrétiens
29:36et les agnostiques
29:37peu importe
29:37pour peu qu'ils soient
29:38occidentaux ou européens
29:39donc je suis embarrassé
29:41à la raison
29:41de condamner fermement
29:42mais il faut qu'elle soit
29:43cohérente et conséquente
29:44en assumant
29:45on poursuit le débat
29:47dans quelques instants
29:49évidemment
29:49et je ferai circuler
29:50la parole
29:51on poursuit le débat
29:52sur cet acte innommable
29:54évidemment
29:55merci de nous être
29:56aussi nombreux
29:57et aussi fidèles
29:58à tout de suite
29:5912h30
30:03merci de nous accueillir
30:04c'est déjà la dernière
30:05demi-heure
30:05de votre mini-news
30:06de ce samedi
30:07je vous présente
30:08nos invités
30:08de ce samedi
30:09dans quelques instants
30:10mais tout de suite
30:10nouveau tour de l'information
30:11avec à la une de l'actualité
30:13cette nuit à l'Ukraine
30:14a été visée
30:15par des attaques de drones
30:16au total
30:1685 appareils et missiles
30:18ont été détectés
30:19une attaque survenue
30:20au moment de la rencontre
30:21entre Vladimir Poutine
30:22et Donald Trump
30:23en Alaska
30:24les forces aériennes
30:25ukrainiennes
30:25ont affirmé avoir abattu
30:2761 de ces drones
30:29ces feux impressionnants
30:31en Espagne
30:32le pays est en alerte maximale
30:34trois personnes
30:34sont déjà décédées
30:36les incendies ont touché
30:37également le Portugal
30:37où une personne
30:38est décédée hier
30:39des milliers de pompiers
30:40sont mobilisés
30:41depuis plusieurs jours
30:41le Portugal
30:42connaît une saison
30:43des incendies
30:43très intenses
30:44depuis le début de l'année
30:45près de 157 000 hectares
30:48ont été réduits
30:49en cendres
30:50enfin 9 pharmacies
30:52sur 10
30:53seront fermées
30:54aujourd'hui
30:54selon l'union
30:55des syndicats
30:55de pharmaciens
30:56d'officine
30:57les professionnels
30:58pointent du doigt
30:58la réduction des marges
31:00sur les médicaments génériques
31:01ils alertent
31:01sur un risque de pénurie
31:03les laboratoires
31:04devront se tourner
31:05vers l'étranger
31:06plus rémunérateur
31:07pour les génériques
31:08voilà pour ce point
31:09sur l'information
31:10l'équipe qui m'entoure
31:11en ce samedi
31:12Emmanuel Blaisat
31:13est avec nous
31:14François Bousquet
31:14est avec nous
31:15Joachim Lefloc
31:16qui m'a dit
31:16avec nous
31:16et le général
31:17agent Marc Maril
31:19est avec nous
31:20on va prolonger
31:20nos débats
31:21sur cet acte
31:22inqualifiable
31:23sur ce tronçonnage
31:25de cet Olivier
31:26en hommage
31:27à Ilan
31:27à Alimi
31:28avant de poursuivre
31:30notre tour de tâche
31:31je vous propose
31:32d'écouter
31:33le grand rabbin
31:34de Seine-Saint-Denis
31:35qui s'est exprimé
31:36j'étais présent
31:38lorsque l'arbre
31:39a été planté
31:40lorsqu'en 2011
31:42l'arbre a été planté
31:43j'étais présent
31:43j'étais ici
31:44et j'avais parlé
31:46avec le maire
31:47en amont
31:47déjà pour planter
31:49cet arbre
31:49avec le précédent
31:51grand rabbin de France
31:51c'était un moment
31:53qui était solennel
31:54et j'y vois encore
31:55les images
31:55symboliquement
31:56un arbre
31:57représente aussi
31:58dans les religions
32:00et dans la religion juive
32:00un symbole fort
32:01on compare avec
32:03l'homme
32:03qui est l'arbre
32:04des champs
32:06ce qui signifie
32:06comme si on veut
32:08déraciner
32:08une deuxième fois
32:09cette mémoire
32:10il a raison
32:12ce rabbin
32:14c'est un symbole fort
32:15l'Olivier
32:16et ce que je disais
32:18également
32:18c'est que
32:19ça s'est produit
32:20il y a 20 ans
32:21il y a 20 ans
32:22nous sommes en 2025
32:24et à l'époque
32:25les parents
32:26d'Ilan et d'Imi
32:27avaient fait le choix
32:28de faire enterrer
32:29leur enfant
32:30non pas en France
32:31non pas en France
32:32mais en Israël
32:33vous imaginez
32:34aujourd'hui
32:35le contexte
32:36n'est pas le même
32:36le contexte
32:39n'est pas le même
32:39mais tous les phénomènes
32:41ont été déjà question
32:42à l'époque
32:42je rappelle quand même
32:43la sortie du livre
32:44les territoires perdus
32:45de la République
32:46c'est 2002
32:47donc c'était en 2002
32:48donc c'était déjà
32:49il y a 23 ans
32:50il y a quand même
32:50une chose qui a changé
32:52c'est que désormais
32:53même la mort
32:54si vous voulez
32:54n'est plus un rempart
32:55suffisant
32:55face à la déferlante
32:57antisémite
32:58qui sévit
32:58ce sont des images
32:59extrêmement tristes
33:00et quand on voit ça
33:01on se dit en effet
33:01que la famille
33:02d'Ilan Halimi
33:03avait raison
33:04de vouloir
33:04qu'il soit inhumé
33:05en Israël
33:07et on se dit
33:08quelle tristesse
33:08que tant de juifs
33:10désormais soient contraints
33:11chaque année
33:11de quitter la France
33:12que les demandes d'Alia
33:13soient au plus haut
33:14alors que chaque année
33:15on accueille parallèlement
33:16tout un tas de gens
33:17qui haïssent
33:18tout ce que nous sommes
33:19je pense que cette question
33:20des bouleversements démographiques
33:21advenues depuis 50 ans
33:22est absolument fondamentale
33:24puisqu'on n'a pas affaire
33:25à une résurgence
33:26de l'antisémitisme
33:26mais à sa reconfiguration
33:28c'est ce que Pierre-André Taguieff
33:30nomme
33:30le nouvel antisémitisme
33:32et Ilan Halimi
33:33est le symbole de ça
33:34donc les réactions
33:35d'Aurore Berger
33:36et d'Emmanuel Macron
33:36je pense qu'elles sont sincères
33:37évidemment
33:38je ne remets pas en question
33:39leur volonté
33:40de lutter contre l'antisémitisme
33:41maintenant
33:41comme disait Bossuet
33:43que je citais hier déjà
33:44à diurie de ceux
33:45qui déplorent les effets
33:45dont ils chérissent les causes
33:47on ne peut pas mener
33:48une politique migratoire
33:48totalement incohérente
33:49pendant 40 ans
33:50et après déplorer
33:52les effets
33:52que celle-ci
33:53produit naturellement
33:55et s'attaquer également
33:56Ilan Halimi
33:58est un véritable symbole aussi
34:00parce que personne n'avait oublié
34:01il y a 20 ans
34:02cette histoire horrible
34:03enfin c'était
34:04stratégiquement parlant
34:07évidemment
34:07il y avait un objectif
34:08Emmanuel
34:09Oui tout à fait
34:11c'est un symbole
34:11et donc ça a été
34:12prémédité
34:13parce que ça a été fait
34:14avec une tronçonne
34:14un équipement
34:16et ça a été fait la nuit
34:17donc visiblement
34:18il y avait une véritable volonté
34:19sur la réaction
34:21du président de la République
34:22moi je la trouve assez
34:23laconique
34:23et pour moi
34:24il n'est pas au niveau
34:25je trouve qu'un président
34:26de la République
34:26ne peut pas se contenter
34:27d'un tweet de trois lignes
34:28sur des questions comme ça
34:29il doit produire
34:30une vraie analyse
34:31comprendre quelles sont les causes
34:32notamment
34:32les populations
34:34qui sont à l'origine
34:35de la montée
34:37de l'antisémitisme
34:37en France
34:38se remettre en question
34:39peut-être
34:40On aurait peut-être attendu
34:41des réactions plus rapides
34:42sur d'autres affaires
34:43d'Emmanuel Macron
34:44Oui tout à fait
34:45et beaucoup plus courageuses
34:47en l'occurrence
34:48là il ne fait que constater
34:49et condamner
34:50et dire
34:50la République ne cédera pas
34:51c'est dont on a l'habitude
34:52pareil pour Aurore Berger
34:54je ne doute pas du tout
34:55de sa sincérité
34:55mais deux lignes
34:56sur un sujet pareil
34:57je veux dire
34:58quand on est au gouvernement
34:59de la France
34:59quand on est ministre
35:00on a responsabilité
35:02de prendre des décisions
35:03d'apporter des solutions
35:05de proposer des lois
35:07je ne sais pas
35:07mais en tout cas
35:08apporter des solutions
35:09et pas simplement
35:09faire des tweets
35:11pour moi
35:12c'est une nouvelle forme
35:12de terrorisme
35:13ce à quoi on assiste
35:14le terrorisme
35:15c'est vouloir semer la terreur
35:16incontestablement
35:18si on est juif
35:19en France aujourd'hui
35:19on peut avoir peur
35:20on est terrorisé
35:21parce que c'est comme
35:22un étau qui se resserre
35:23là vous avez
35:23vous entendez presque
35:24le bruit de la tronçonneuse
35:25qui est sur l'arbre
35:26ces agressions
35:28contre des rabbins
35:29ces tags sur les murs
35:30c'est vraiment un climat
35:31de terreur
35:31il faut réaffirmer
35:33que les juifs
35:34ont leur place en France
35:35la France a été
35:36le premier pays d'Europe
35:37à reconnaître
35:37la citoyenneté des juifs
35:39en 1791
35:40donc ce n'est pas rien
35:41et que
35:42ceux qui doivent partir
35:43ce n'est pas les juifs
35:44c'est ceux qui veulent
35:45les faire partir
35:46c'est les personnes
35:48qui sont antisémites
35:49qui n'ont pas leur place
35:50en France
35:50mais les juifs
35:52eux ont leur place
35:52en France
35:53c'est d'ailleurs
35:53François Zavort
35:54que je recevais
35:54disait
35:54mais la France
35:55sur les juifs
35:56ce n'est pas la France
35:56et c'est vrai
35:58pour des raisons historiques
35:59et pour des raisons historiques
35:59entre autres
36:00on peut même
36:00je rebondis sur
36:02ce que vous dites
36:03précision
36:05il y a les lettres patentes
36:06sur les juifs
36:06de Louis XVI
36:07donc la République
36:09a du mal
36:09à en faire l'aveu
36:11mais la reconnaissance
36:12Louis XVI
36:13la monarchie
36:13déjà avait fait
36:14un premier pas
36:14mais vous avez
36:15mille fois raison
36:16Macron ne dit pas
36:17le roi berger
36:18c'est la question
36:19de l'islam
36:21c'est comme l'affaire
36:22de Barbie
36:23il y a 4 jours
36:24c'est l'extrême droite
36:26on ne sait pas qui c'est
36:27mais non
36:27c'est l'islam
36:28c'est le maire
36:30qui dit
36:30c'est l'extrême droite
36:31c'est le maire
36:31de Nois-Ilsev
36:32le maire
36:32communiste
36:33l'affaire
36:35Youssouf O'Fanah
36:36c'est au coeur
36:36de l'islamo-banditisme
36:37moi c'est ce que j'appelle
36:38la charia de la Kaira
36:39c'est la réunion
36:40de deux univers
36:41qui semblent antagonistes
36:42mais qui a nourri
36:44le banditisme
36:44qui a nourri
36:45le djihadisme
36:46qui a nourri
36:46le terrorisme
36:47on connait
36:48les coupables
36:49on connait les noms
36:50pourquoi ils n'osent pas
36:51dites des noms
36:52quand on fait
36:52l'éloge de la vertu
36:53disait-on à Robespierre
36:54à la convention
36:55il faut avoir
36:56le courage
36:57de la vérité aussi
36:57dites des noms
36:58Emmanuel Macron
37:00Aurore Berger
37:00donnez-nous des noms
37:01Général
37:02deux mots
37:03sur le sujet
37:04je dirais que
37:06c'est un contexte général
37:08dans lequel
37:08les institutions
37:09de l'Etat
37:10devraient avoir
37:11une réponse adaptée
37:12et que cette réponse
37:13adaptée
37:14elle vient du politique
37:15mais elle vient aussi
37:16des juges
37:19parce que
37:19vous ne pouvez pas
37:21lutter contre des gens
37:22qui
37:23qui font de l'antisémitisme
37:25ou qui agressent
37:26les chrétiens
37:27moi dans mon petit village
37:28le cimetière chrétien
37:30avait été saccagé
37:30on en a parlé
37:32cette semaine
37:33la montée des actes
37:33anti-chrétiens
37:34dans mon village
37:35donc ça veut dire
37:37que ça va au-delà
37:39de l'islamophobie
37:39c'est ce que vous disiez
37:40tout à l'heure
37:40c'est le monde blanc
37:42en sens général
37:43du terme
37:43et ça
37:44c'est quelque chose
37:46qui s'accentue
37:47pourquoi ?
37:49parce que par exemple
37:49vous avez le président
37:50Macron
37:51qui systématiquement
37:52donne tort
37:52à l'histoire de France
37:53on vient de le voir
37:54avec le Cameroun
37:54on reconnaît tout
37:57et n'importe quoi
37:58comme si nous étions
37:59fauteurs
37:59de tous les péchés
38:01du monde
38:01et cette vision du monde
38:03nourrit la haine
38:04la haine du blanc
38:05ça envoie des signaux
38:06très négatifs
38:06absolument
38:07et la haine
38:08contre les juifs
38:09et la haine
38:09contre les chrétiens
38:10qui font partie
38:11de ce même monde
38:11donc on est là
38:12dans une logique
38:13assez perverse
38:14qui fait que c'est dangereux
38:16et que notre monde
38:17devient dangereux
38:18symbole de quelque chose
38:20qui ne fonctionne pas
38:21chez nous
38:23dans notre belle France
38:24c'est ce climat
38:25d'insécurité
38:26et je voudrais qu'on revienne
38:28sur cette histoire
38:28qui est totalement révoltante
38:30aussi
38:30on en a parlé
38:31c'est le rôle des pompiers
38:32dans l'incendie
38:34de l'Aude
38:34et c'est vrai
38:35que l'autre jour
38:36j'avais un habitant
38:37qui a été sinistré
38:39mais moins sinistré
38:39que d'autres
38:40mais qui a tenu
38:42à rendre hommage
38:43aux sapeurs-pompiers
38:44mais les sapeurs-pompiers
38:45on ne les respecte plus
38:46indiscutablement
38:47on ne les respecte plus
38:48en tous les cas
38:48je parle également
38:49sur votre gouverne
38:49tout ce qui représente
38:51l'ordre
38:52l'uniforme
38:53etc
38:53en France
38:54on ne respecte plus
38:55et en Corse
38:56Inoumini
38:57de chez Inoumini
38:58on a tenté
38:59de cambouiller
38:59fracturer
39:00des voitures
39:01de pompiers
39:02qui étaient en plus
39:03dans l'exercice
39:04de leur métier
39:05alors fort heureusement
39:06l'homme qui a commis
39:08ces méfaits
39:09a été arrêté
39:10il a été condamné
39:11ce jeudi
39:11à 12 mois de prison
39:12dont 6 fermes
39:14regardez ce reportage
39:14de notre correspondante
39:16Christine Ajudzi
39:16qui connaît parfaitement
39:18la Corse
39:18et au combien
39:19et regardez la colère
39:21des Corses
39:22écoutez
39:23dans la nuit du 7 au 8 août
39:25tous les pompiers
39:26de Calvi sont mobilisés
39:27sur un accident grave
39:29à leur retour
39:30à la caserne
39:30ils découvrent
39:31que leurs véhicules
39:32ont été cambriolés
39:33et que tous leurs effets
39:34personnels de valeur
39:34ont disparu
39:35un acte qui suscite
39:37colère et incompréhension
39:38on revient
39:39d'une intervention
39:40qui était très compliquée
39:41avec un décédé
39:43beaucoup de blessés
39:44déjà le retour
39:45en caserne
39:46est compliqué
39:46et de tomber là-dessus
39:48c'est rageant
39:49on ne comprend pas
39:50on ne comprend pas
39:51qu'on s'en prenne
39:51aux pompiers
39:51on ne comprend pas
39:52qu'on nous vise
39:54alors qu'on est là
39:55pour aider la population
39:55sur ces images
39:57de vidéosurveillance
39:58on voit l'homme fouiller
39:59tranquillement
40:00les véhicules des pompiers
40:01des gestes inacceptables
40:03pour le président
40:03du service d'incendie
40:04et de secours
40:05de Haute-Corse
40:06qui y voit une atteinte
40:07directe aux valeurs locales
40:08c'est inacceptable
40:09on ne l'acceptera pas
40:10et le service d'incendie
40:11et de secours
40:12a de suite porté plainte
40:13et la justice
40:14bien entendu
40:15a réagi
40:15mais au-delà
40:16du travail de la justice
40:18il y a des principes
40:20chez nous
40:20il y a une culture
40:21on ne s'attaque pas
40:22aux pompiers
40:23on ne s'attaque pas
40:24aux personnes âgées
40:24on ne s'attaque pas
40:25aux enfants
40:25c'est comme ça
40:26qu'on a été élevés
40:28c'est comme ça
40:28qu'est notre culture
40:29et je pense que
40:30ce personnage
40:31n'a plus rien à faire
40:32chez nous
40:32jugé en comparution
40:34immédiate
40:34le prévenu
40:35multirécidiviste
40:36a été condamné
40:37à un an de prison
40:38dont 6 mois fermes
40:39la réaction des Corses
40:40évidemment
40:41sans aucune surprise
40:42mais c'est vrai
40:43on ne respecte
40:44même plus
40:45les pompiers
40:46mais c'est la même chose
40:47j'évoquais les pompiers
40:48les gendarmes
40:49on peut parler
40:50des médecins
40:50on peut parler
40:50des infirmiers
40:51enfin c'est terrible
40:52mais ce n'est pas anodin
40:53que ces vols aient eu lieu
40:54en Corse
40:55et ça montre une chose
40:56ça montre que la délinquance
40:57est en ces ténèbres
40:58absolument partout en France
40:59y compris dans des espaces
41:01qui auparavant
41:01étaient quand même
41:02préservés de certaines formes
41:03de violences
41:03si on fait exception
41:05de la question très singulière
41:06de la mafia
41:06pour la Corse
41:08et vous avez tout à fait raison
41:10de dire
41:10qu'on s'en prend
41:11une fois de plus
41:12à nos pompiers
41:13je rappelle que
41:14depuis 2018
41:14c'est quand même
41:15plus de 64%
41:16de violences supplémentaires
41:18à leur endroit
41:19et ça montre
41:20si vous voulez
41:20que même
41:21les fonctionnaires
41:22qui servent l'intérêt général
41:23qui sauvent des vies
41:25au péril des leurs
41:26sont aujourd'hui
41:27prises pour cibles
41:27donc bon
41:28tout ça va dans le sens
41:29du fait qu'il faut arrêter
41:30de trouver des excuses
41:31sociales
41:32à la violence
41:33on est juste
41:33dans une sorte
41:34de jubilation
41:36à faire le mal
41:37dans une ivresse
41:39du fric facile
41:40dans une sorte
41:42d'allergie
41:42à la frustration
41:43à la limite
41:44c'est une société
41:45qui est profondément malade
41:46et je pense
41:46que la nécessaire réponse
41:48va très largement
41:48au-delà
41:49du domaine sécuritaire
41:51on n'a pas juste
41:52un enfer à sécuriser
41:53on a une société
41:54déboussolée
41:55à re-civiliser
41:56j'ai une autre histoire
41:58d'ailleurs
41:58vous allez voir
41:58j'ai une autre histoire
41:59également à peu près
42:00du même acabit
42:00mais ça dénote quand même
42:02un climat aujourd'hui
42:03en 2025
42:04c'est tous les jours
42:05mais qui en parle
42:06d'ailleurs de ces affaires
42:07qui parle de ces affaires
42:09aujourd'hui
42:10il n'y a pas beaucoup
42:11de médias
42:11tout le monde devrait
42:11s'en parler
42:12de ce genre d'affaires
42:13c'est les faits divers
42:13on les traite pas
42:15peu de médias
42:16les traite
42:17ou alors quand on les traite
42:18vous savez
42:19Noisy-le-Sec
42:19je crois qu'on a été
42:21la première chaîne
42:22à évoquer cette affaire
42:24et deux jours après
42:25les autres médias
42:26se sont emparés
42:27et ça devient
42:28une affaire nationale
42:29et politique
42:30heureusement que
42:31je ne veux pas faire
42:32de la flagornerie
42:33c'est très bien
42:34mais les autres médias
42:35moi ce que j'appelle
42:36les médias centraux
42:37les traite comme des cas isolés
42:38des cas épars
42:40ce ne sont pas des cas isolés
42:41ce ne sont pas des cas
42:41qui font sens
42:42ma formule sur le fait divers
42:44c'est que le fait divers
42:45est là pour faire diversion
42:45ce sont des faits sociaux
42:47il y a également
42:49un vol
42:50de 200 000 euros
42:51dans la future prison
42:52de Villepinte
42:53hier ou avant-hier
42:54donc comme vous le disiez
42:56c'est l'institution
42:57qui est attaquée
42:58l'institution
43:00est attaquée
43:00dans les symboles
43:01c'est l'olivier de la paix
43:03de Ilan Halimi
43:04parce que c'est
43:04le symbole
43:05une nation
43:07ce n'est pas que
43:07des institutions
43:08on parle des institutions
43:09qui sont ciblées
43:10la police
43:11les infirmiers
43:12les médecins
43:12molestés
43:13c'est aussi des symboles
43:14une nation
43:15des représentations
43:16comme l'olivier
43:17tout ça est attaqué
43:18alors je vous rejoins
43:20c'est le mot
43:21que Macron a remis
43:22c'est Macron étonnamment
43:23qui l'a remis
43:24à la mode
43:25la décivilisation
43:26c'est un immense sociologue
43:28allemand
43:30devenu britannique
43:31Robert Elias
43:32qui a montré
43:33que la civilisation
43:34c'est un processus
43:35célébrant
43:35qui travaille sur elle-même
43:36un processus
43:37de pacification
43:38d'autocontrôle
43:39etc
43:39et là on est dans
43:40un processus
43:41de décivilisation
43:42c'est Macron lui-même
43:42qui l'a dit
43:43or il accompagne
43:46cet effondrement
43:48cet ensauvagement
43:49qui est un mélange
43:51de refoulés
43:52préhistoriques
43:53c'est ça
43:53parce qu'il y a
43:54une hyperviolence
43:55avec des comportements
43:56de type addictif
43:58au rap
43:58aux jeux vidéo
43:59à la consommation immédiate
44:00et ça débouche
44:01sur un caillassage
44:02de policiers
44:03ou un arrachage
44:04de sac
44:04d'une vieille dame
44:05pire
44:06le viol
44:07il y a des viols
44:09de vieille dame
44:10et là encore
44:11il faut mettre des noms
44:13et l'autre jour
44:14Général parlait
44:15qu'il fallait effectivement
44:16plus de justice
44:17mais il parlait
44:18des médecins
44:18j'avais
44:19ce médecin de Nice
44:21vous vous souvenez
44:21qui a été
44:22frappé
44:24visage tuméfié
44:26etc
44:26et je l'avais
44:28l'autre jour
44:28en direct
44:30pour faire un petit point
44:30sur cette affaire
44:32et que nous disait-il
44:33c'est qu'en fait
44:34la personne
44:34qui l'a agressé
44:35a eu de la prison
44:36avec sursis
44:36avec sursis
44:38et il me disait
44:38mais si je veux
44:39obtenir quelque chose
44:40ça va me coûter
44:41des frais d'avocat
44:42et c'est là
44:42on marche sur la tête
44:43je ne sais pas
44:44dans quel monde on vit
44:45lui il porte plainte
44:47je travaille avec des profs
44:49vous savez qu'il y a
44:50100 000 agressions
44:50de profs par an
44:51ils n'osent pas
44:52porter plainte
44:52moi j'ai des témoignages
44:53de profs en primaire
44:54vous savez quand on fait
44:55des exercices
44:55pour les gosses
44:56compléter avec tel mot
44:57tel épithète
44:58un vilain canard
44:59les gosses mettent
45:00un vilain petit juif
45:01par exemple
45:02non c'est pas des peintes
45:03c'est ce qu'ils disent
45:04mais ils n'osent pas le dire
45:05parce qu'ils ont peur
45:06ils ont pâti dans la tête
45:07alors autre affaire encore
45:09mais on marche vraiment
45:11sur la tête
45:12c'est le même sujet
45:12en réalité
45:13ouais c'est le même sujet
45:14mais là c'est
45:15visiblement
45:16il y a une tentative
45:16de cambouillolage
45:17sur un bateau de sauvetage
45:19un bateau de sauvetage
45:20ça se passe dans le Calvados
45:21à Port-en-Bessin
45:23je me rappelle encore une fois
45:24on évoquait les pompiers
45:25les pompiers
45:26leur mission
45:26c'est de sauver autrui
45:28de protéger
45:29des incendies
45:31les habitants
45:31et autre chose
45:32et leurs fonctions
45:34sont multiples
45:34mais là
45:35c'est pareil
45:35regardez ce reportage
45:37de Samuel Vasselin
45:38c'est encore une fois
45:40que dire par rapport
45:41à Samuel Regardez
45:41la découverte a été faite
45:45mardi matin
45:45par les sauveteurs
45:46la porte d'un de leurs bateaux
45:47a été fracturée
45:49rien
45:50absolument rien
45:51n'aura été épargné
45:51à la madone des feux
45:53les charognards sont passés
45:54le baril a été
45:56a été cassé
45:59et puis
45:59le ou les auteurs
46:01sont rentrés
46:01à bord de la vedette
46:03de sauvetage
46:04fort heureusement
46:05le bateau a été immobilisé
46:06depuis mars
46:07à cause d'une lourde panne
46:08de moteur
46:08il était donc vide
46:09mais le geste
46:10ne demeure pas moins révoltant
46:12pour son président
46:12déjà un sentiment de colère
46:15vous imaginez bien
46:16on est là
46:17pour assurer
46:17des missions
46:18de service public
46:19mais imaginez
46:20que ce soit
46:20la vedette opérationnelle
46:21on est appelé
46:23pour porter assistance
46:24pour effectuer
46:25une mission
46:26de sauvetage en mer
46:26et on s'aperçoit
46:27en rentrant
46:28dans le bateau
46:29de sauvetage
46:30qu'il n'y a plus
46:30aucun appareil électronique
46:32autant vous dire
46:32que les conséquences
46:34peuvent être dramatiques
46:35jamais ces sauveteurs
46:36du Calvados
46:37n'avaient recensé
46:37de vols
46:38à Port-en-Bessin-Hupin
46:39vols qui deviennent
46:40malheureusement
46:40de plus en plus fréquents
46:41dans d'autres régions
46:42en France
46:43dans cette affaire
46:44les sauveteurs
46:44ont déposé plainte
46:45en gendarmerie
46:46le ou les auteurs
46:47sont activement recherchés
46:50mais c'est consternant
46:52Emmanuel
46:53c'est ce qu'on disait
46:54sur la décennisation
46:55c'est-à-dire que
46:55normalement
46:56on a tous des limites mentales
46:57on sait ce qu'on peut faire
46:58ce qu'on ne peut pas faire
46:59en fait
47:00c'est tellement évident
47:01qu'on n'attaque pas
47:02des pompiers
47:02qu'on n'attaque pas
47:03des sauveteurs
47:04normalement
47:05c'est un peu
47:05le dernier rempart
47:06c'est-à-dire
47:06dès qu'on voyait
47:08il y a quelques années
47:09même quand il y avait
47:09des émeutes
47:10on laissait passer
47:11les pompiers
47:11maintenant c'est plus le cas
47:12donc je ne sais pas trop
47:14quoi vous dire
47:15si ce n'est qu'on a vraiment
47:16passé un cap
47:17et puis
47:18souvent une explication
47:19qu'on avait
47:20sur les attaques
47:20contre les policiers
47:25là la grille de lecture
47:26elle ne marche pas du tout
47:26puisque le pompier
47:27composé de 18
47:28il vient
47:29quelle que soit
47:29votre couleur de peau
47:31même votre nationalité
47:32votre religion
47:33il vient vous sauver
47:34donc là
47:34c'est purement
47:35gratuit
47:36après moi
47:38je m'interroge aussi
47:38sur la réponse pénale
47:40et judiciaire
47:40parce que
47:41pour arriver
47:42à ce genre d'actes
47:43il faut aussi
47:44considérer
47:45que la réponse
47:45n'est pas dissuasive
47:46c'est-à-dire qu'ils n'ont pas peur
47:47mais qu'il y a l'intérêt
47:48de s'en prendre
47:49un bateau
47:49qui est totalement vide
47:51donc soit ils se disent
47:51je ne vais pas me faire attraper
47:52soit ils se disent
47:53finalement la sanction
47:54elle n'est pas assez forte
47:55donc je le fais quand même
47:56donc derrière
47:57il faut s'interroger aussi
47:58sur la réponse
47:59que la société apporte
48:00est-ce qu'on est capable
48:01de mettre ces gens en prison
48:02parce que fondamentalement
48:03on ne peut pas vivre
48:04avec des personnes comme ça
48:05elles n'ont pas leur place
48:05libre dans la société
48:06mais j'en ai raison
48:07il faut effectivement
48:08des sanctions fortes
48:10mais la société
48:11veut une réponse
48:12extrêmement ferme
48:12et malheureusement
48:13on peut en douter
48:14dans le cas de la justice
48:15parce que les peines prononcées
48:16c'est 18%
48:17des peines encourues en France
48:18donc on en revient toujours
48:19au même problème
48:20l'idéologie anticarcérale
48:21qui anime une partie
48:22de la magistrature
48:22et le manque de places de prison
48:24sur lequel le politique
48:25a été totalement impuissant
48:27depuis 2017
48:27et je le répète
48:28ce sondage Odoxa
48:30dans la perspective
48:31des prochaines municipales
48:32la priorité number one
48:33numéro un des français
48:34c'est quoi ?
48:35c'est la sécurité
48:35c'est la sécurité
48:37et donc on verra
48:38quel sera le verdict
48:40des urnes
48:41et quelles couleurs politiques
48:42choisiront les français
48:44dans certaines villes
48:45etc.
48:45où ça fait débat
48:46un dernier mot
48:47parce qu'on a un communiqué
48:49peut-être
48:49sur la rencontre
48:52entre Vladimir Poutine
48:53et Donald Trump
48:55il y a un communiqué
48:57des Européens
48:58ça va vous faire plaisir
48:59mon cher
48:59François Bousquet
49:01regardez le communiqué
49:03des Européens
49:04les dirigeants
49:04ont salué
49:06les efforts
49:07du président Trump
49:07pour mettre fin
49:08aux tueries
49:09en Ukraine
49:10mettre un terme
49:10à la guerre d'agression
49:11menée par la Russie
49:12parvenir à une paix
49:13juste et durable
49:14la prochaine étape
49:15doit désormais
49:17consister en
49:18de nouvelles discussions
49:19incluant le président Zelensky
49:20qu'il rencontrera
49:21prochainement
49:22est-ce qu'il communiqué
49:23est un petit peu plus long
49:24ou on a la globalité
49:25du communiqué ?
49:27est-ce qu'on peut ?
49:29une deuxième partie
49:29c'est à l'Ukraine
49:30qu'il appartiendra
49:31donc de prendre
49:32ses décisions
49:32concernant son territoire
49:33les frontières internationales
49:35ne peuvent être modifiées
49:36par la force
49:37voilà le communiqué
49:38déclaration
49:40donc vous avez la liste
49:42des différents
49:43signataires
49:44évidemment
49:46je la découvre
49:47en même temps que vous
49:48Emmanuel Macron
49:49Georgia Meloni
49:49merci de me mettre
49:52un petit peu plus gros
49:52évidemment
49:53Frédéric Merz
49:54Keir Starmer
49:55etc
49:55je n'ai pas tous
49:56voulu les citer
49:56une petite réaction
49:58avant de terminer
49:58notre émission
49:59François ?
50:01ça se fera
50:01on a compris
50:02que l'Europe nous dit
50:03que ça se fera sans elle
50:04donc c'est
50:05dont acte
50:06ça a été dit
50:07nous sommes sortis
50:07de l'histoire
50:08donc c'est bien
50:09on est réduit
50:09à faire des communiqués
50:10à posteriori
50:12fort bien
50:13voyons voir
50:14je laisse
50:15général
50:16moi je dirais
50:17qu'on a accepté
50:19que les frontières
50:20internationales
50:20soient modifiées
50:21par la force
50:21lorsqu'on a forcé
50:23et tordu le bras
50:23à la Serbie
50:24pour qu'elle lâche
50:24le Kosovo
50:26sans mandat
50:27de l'ONU
50:28malgré un veto russe
50:29et l'OTAN
50:30a fait la guerre
50:31à la Serbie
50:31pour changer
50:32les frontières
50:33donc
50:33et je dis ça
50:35parce que les russes
50:36systématiquement
50:37il renvoie
50:38l'exemple du Kosovo
50:39par exemple
50:40à la phase des occidentaux
50:41ça sera le mot de la fin
50:43François
50:44à moins que
50:44François deux secondes
50:45justement sur le Kosovo
50:46c'est un drame absolu
50:47parce que c'est
50:47la terre sainte des serbes
50:49la terre sainte de l'orthodoxie
50:50du christianisme
50:51qui a été perdue
50:52ça sera le mot de la fin
50:53merci les amis
50:53de m'avoir accompagné
50:54durant cette heure
50:55merci pour votre grande fidélité
50:57ça nous fait évidemment
50:58très plaisir
50:58merci à l'équipe
50:59qui m'a entouré
51:00David Brunet
51:01Sébastien Kekino
51:02Samuel Vasselin
51:03merci à la programmation
51:03Raphaël de Montferrand
51:04merci aux équipes
51:05en régie tout de suite
51:06c'est Michel Onfray
51:06et Laurence Ferrari
51:07et moi j'aurais le plaisir
51:08de vous retrouver
51:08à 16h pour Punchline
51:10à tout à l'heure
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