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  • 05/11/2023
Avec Pierre Monnier de Hindbag et Jérôme Clerjeau de Lodela

Retrouvez C'est Ça La France avec Nathalie Schraen-Guirma tous les dimanches à 13h30.

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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2023-11-05##

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News
Transcription
00:00 Le réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisan de la nouvelle économie présente
00:05 Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma
00:10 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Cessa la France, l'émission du savoir-faire français.
00:14 Nous sommes ravis chaque semaine de vous faire découvrir de nouveaux talents, des entrepreneurs qui ne cessent d'innover.
00:19 Tout à l'heure nous serons avec l'un des fondateurs d'une jeune entreprise qui propose de remplacer la pierre tombale traditionnelle
00:27 par un couvert végétal résistant aux aléas climatiques et à l'usure du temps.
00:31 C'est l'alternative proposée par cette toute jeune société.
00:34 Mais tout de suite, nous partons entre la France et l'Inde avec une entreprise à mission qui depuis 2015
00:41 a décidé de travailler avec une ONG, leur objectif l'émancipation des femmes et l'accès à l'éducation.
00:47 On en parle tout de suite avec le fondateur de INBAG, Pierre Mounier.
00:50 Sud Radio Cessa la France
00:53 Bonjour Pierre Mounier.
00:54 Bonjour.
00:55 Merci d'être avec nous au micro de Sud Radio.
00:57 Vous avez créé en 2015 INBAG, cette marque française de mode et d'accessoires éthiques.
01:02 Dans notre émission, on privilégie en général le "made in France", la fabrication en général française.
01:08 Là, elle est faite en Inde, mais pour une raison bien précise, parce que finalement c'est au cœur même de l'entreprise.
01:14 C'est avant tout, on peut le dire, un projet social avant d'être une marque.
01:19 Oui tout à fait. L'objectif de base de la société c'était vraiment de venir en aide à une ONG,
01:25 de les rendre économiquement indépendants pour qu'ils puissent décupler leurs projets sociaux sur place.
01:31 Et du coup, on a eu l'idée de créer un outil économique, une usine où on peut créer des produits textiles
01:38 et du coup pouvoir réinsérer aujourd'hui 200 femmes et pouvoir mettre à l'école des enfants.
01:44 C'est vraiment l'objectif de la marque aujourd'hui, c'est de faire travailler ces femmes-là pour leur donner un salaire,
01:49 mettre leurs enfants à l'école et pour pouvoir les réinsérer dans la société civile après.
01:53 Rappelez-nous le nom de cette ONG qui oeuvre depuis 45 ans.
01:56 C'est ça en faveur de l'insertion professionnelle des femmes pauvres et de la scolarisation de leurs enfants ?
02:02 Oui tout à fait. Le plus simple c'est de faire SSMI.SN et l'ONG c'est Swami Sivananda Memorial Institute.
02:10 C'est une institution qui existe depuis 45 ans et qui est spécialisée dans l'émancipation des femmes et l'éducation des enfants.
02:16 Donc on l'a compris, c'est une marque de sacs et d'accessoires éthiques responsables et engagées pour l'émancipation des femmes en Inde.
02:22 Alors j'ai vu sur votre site 1200 élèves scolarisés bientôt grâce justement à ce partenariat avec l'ONG en 2024.
02:31 Vous l'avez dit à l'instant, 200 femmes formées, employées et justement rémunérées. Et une bague représente 80% des revenus de l'ONG.
02:40 Alors pour qu'on comprenne bien concrètement quel a été le chiffre d'affaires en 2022, le dernier chiffre d'affaires,
02:46 et justement comment il est reparti entre l'entreprise et l'ONG ?
02:49 Alors oui, ça c'est le cœur du projet. Nous l'année dernière par exemple on était à environ 2,4 millions de chiffres d'affaires.
02:57 Et là dedans il y a 30 à 40% du prix qui est dédié à l'ONG. Cette année on sera plutôt à 8 ou 9 millions et avec toujours ce même pourcentage.
03:06 Et c'est ce qui nous a permis l'année dernière de financer à 50% une école pour 400 élèves et de cette année de refinancer une école à 90% pour 450 élèves.
03:16 Donc c'est une belle entreprise en pleine croissance ?
03:19 Tout à fait.
03:21 Comment vous avez réussi à établir un lien de confiance avec cette ONG ? Parce qu'on l'a compris c'est un véritable partenariat qui se veut durable.
03:30 Oui voilà, c'est plus qu'une relation usine client.
03:34 Ça s'est fait dans la durée, ça fait 12 ans maintenant que je connais la directrice là-bas.
03:39 Il y a une volonté très forte des deux parties de pouvoir avoir une interdépendance afin de créer une entité
03:46 qui puisse aller dans des objectifs à la fois économiques en France et sociaux là-bas.
03:51 Donc ça s'est fait sur la durée et la volonté de vraiment créer un outil économique qui soit viable là-bas pour créer de l'emploi
03:59 et qui soit aussi indépendant en France pour pouvoir vivre en tant qu'entreprise avec des salariés.
04:06 Comment sélectionnez-vous, j'imagine plutôt l'ONG, les femmes qui participent à votre programme de réinsertion professionnelle ?
04:14 Et est-ce que vous avez une possibilité finalement de mesurer l'impact que ça a sur leur vie ?
04:19 Oui complètement. Alors la sélection elle est vraiment faite par l'ONG. C'est l'ONG qui a le savoir-faire.
04:24 Elle est là-bas depuis 50 ans et du coup elle a un maillage, elle est présente dans tous les bidonvilles un peu autour de Delhi.
04:31 Et du coup elle sélectionne ces femmes-là en fonction de différents critères. Donc on leur laisse complètement le choix là-dessus.
04:36 Et après nous de toute façon il y a un processus avec elles qui est relativement simple.
04:41 La plupart elles viennent avec nous, elles sont souvent pas capables de travailler.
04:44 Du coup il y a une formation de 3 à 6 mois pour qu'elles puissent comprendre qu'en fait une femme ça peut travailler,
04:49 qu'une femme ça peut gagner de l'argent, que ça peut être indépendant.
04:52 C'est pour ça que l'école est importante aussi parce qu'on peut pas aller chercher des femmes sans s'occuper des enfants
04:56 qui sont souvent déscolarisés. Donc on met leurs enfants gratuitement à l'école.
04:59 Et en fait après elles commencent à travailler sur des petits produits et après sur des produits plus importants
05:04 et souvent la plupart du temps elles restent travailler chez nous en tant que couturières.
05:07 Du coup elles ont un salaire qui est 3 à 4 fois supérieur au minimum là-bas.
05:11 Donc souvent elles peuvent s'émanciper financièrement de leur mari ou de leur bidonville.
05:16 Et soit elles restent chez nous, soit nous on leur offre aussi des formations pour qu'elles puissent s'insérer avec d'autres métiers
05:21 dans la société civile et éviter qu'elles reviennent dans les bidonvilles.
05:26 Donc c'est très mesurable parce qu'aujourd'hui il y en a 200, qu'il y a 10 ans quand on a démarré il y en avait une
05:31 et qu'aujourd'hui on arrive à en recruter encore d'autres.
05:35 Donc la fabrication est en Inde mais vous vous êtes basé du coup en Inde ou à Paris ou en France plutôt tout simplement ?
05:40 Non, nous on est à Paris et on essaye aussi d'avoir un vrai impact en France.
05:44 Donc on a une quinzaine de salariés à Paris.
05:48 On a un atelier de production aussi parce qu'on fait venir des produits textiles qu'on personnalise en France.
05:53 Donc on a un atelier où on travaille avec des personnes en situation de handicap.
05:56 Et notre objectif en France, on a une mission, c'est de rendre abordable l'achat éthique.
06:01 Aujourd'hui en tant que marque éthique on est 20 à 30% moins cher que certains de nos concurrents grâce à ce partenariat-là
06:08 et ce travail direct à l'ONG.
06:10 Et notre mission en France c'est de pouvoir proposer des produits de très bonne qualité pour toutes les bourses.
06:17 Ça veut dire quoi des accessoires éthiques, des sacs éthiques ?
06:21 Alors pour moi l'éthique ça recouvre un ensemble de choses.
06:23 C'est à la fois au niveau du produit, donc nous dans les choix de matière on va choisir du coton biologique.
06:27 On va au plus possible, parce qu'on est loin de le faire venir en bateau.
06:31 Ensuite ça veut dire éthique la rémunération de ceux qui le fabriquent.
06:36 Comme je l'expliquais à nous, il y a 30 à 40% qui va à l'ONG.
06:39 C'est énorme par rapport à ce qui se fait normalement.
06:42 Après il y a aussi l'éthique pour moi, c'est de pouvoir rendre accessibles les choses.
06:48 Avoir un prix volontairement assez bas pour pouvoir offrir nos produits au plus grand nombre.
06:54 C'est aussi pour moi de l'éthique.
06:57 C'est quelque chose qui doit se ressentir un peu partout.
07:00 Nous notre logisticien par exemple, Boost Asset, travail avec des personnes en situation de handicap.
07:06 Oui la dimension sociale est toujours présente.
07:08 En fait voilà, toutes les parties prenantes, l'objectif c'est l'impact.
07:11 Il faut qu'il soit à minima nul, mais si on peut l'avoir positif c'est la volonté.
07:18 C'est notre volonté chez INBAC de l'avoir de la production jusqu'au client.
07:23 Avec par exemple aussi des produits, on va proposer de la réparation pour éviter qu'ils ne durent pas.
07:29 Parce que l'objectif c'est aussi d'avoir un impact environnemental le plus faible possible.
07:34 Comment vous est venue cette idée de collaboration et pourquoi le choix de l'Inde ?
07:38 Ça pour le coup, ça a été une opportunité qui m'a été présentée.
07:41 Je ne connaissais pas l'Inde, on m'a présenté cet OMG lors d'un projet obligatoire que j'avais amené en Ecole de Commerce.
07:48 On a eu une discussion, ils m'ont expliqué ce qu'ils faisaient là-bas.
07:53 Je me suis rendu compte qu'ils arrivaient à faire énormément de choses avec très peu d'argent.
07:57 Je me suis dit, si je leur donne un peu d'argent, à l'époque je me suis engagé à leur donner 300 euros par mois pendant 6 mois.
08:03 Et je me débrouillais moi pour les gagner.
08:05 Et en fait quand je voyais ce qu'ils arrivaient à faire avec ça, je me suis dit, ce serait incroyable si on pouvait leur donner plus.
08:09 C'est vous qui avez eu l'idée de créer cette marque avec eux ?
08:13 Oui, tout à fait.
08:14 Eux avaient un atelier textile où ils faisaient des produits typiques indiens type Farid.
08:20 Et nous on a eu l'idée de créer à l'époque, il y avait une loi contre les sacs en plastique qui était votée.
08:26 Et du coup, on a fait des tote bags en coton.
08:29 Un produit très simple à faire, où typiquement c'était une femme qui sort d'un bidonville,
08:33 elle va rapidement être capable de faire ce produit-là parce que c'est des coutures assez simples.
08:37 Du coup, on est parti sur ce produit-là, je l'ai proposé et de fil en aiguille à des entreprises autour de mon école.
08:44 Et après j'ai décidé d'y passer ma césure, mes études et puis ça a été mon premier job aussi.
08:49 Et voilà, en 4-5 ans, on a réussi à créer une entreprise rentable et après on a pu la développer ces dernières années.
08:56 C'est une très très belle aventure.
08:58 Alors, quelle est la prochaine grande étape, le prochain grand défi ?
09:01 Alors, un de nos prochains grands défis, c'est qu'on ouvre une boutique en propre à Paris dans le prochain jour.
09:08 Donc là, c'est la finalisation des travaux, etc.
09:11 Et après, pour une bague, plus largement, ça va être un peu l'internationalisation.
09:15 On l'a commencé via des réseaux de boutiques.
09:17 Parce que pour l'instant, c'est essentiellement vendu en France ?
09:20 Oui, clairement. Nous, 95% de notre marché est en France et on s'attache à avoir un vrai maillage de boutiques.
09:27 On a un réseau de 500-600 revendeurs en France qui revendent toute ou partie de nos produits et en ligne également.
09:33 Et l'objectif, ça va être de pouvoir créer ce même maillage en Allemagne, par exemple, et dans des pays limitrôles.
09:39 Parce que l'éthique n'a pas de frontières et qu'on souhaite pouvoir le proposer à nos voisins européens assez rapidement.
09:45 Merci beaucoup, Pierre Mounier. Je rappelle, vous êtes le fondateur de InBag.
09:48 Et longue vie à cette belle entreprise.
09:51 Merci d'avoir pris le temps de nous éclairer sur ce beau projet à impact.
09:55 Merci beaucoup.
09:57 Merci à vous, au revoir.
09:59 Au revoir.
10:00 On va se quitter un courant de temps et on se retrouve juste après avec une autre entreprise dans un univers complètement différent.
10:05 Mais nous sommes dans l'ambiance de la Toussaint.
10:07 Vous êtes, comme chaque année, nombreux à effleurir les tombes de vos proches.
10:10 Je vous propose de découvrir une jeune entreprise qui propose de remplacer la pierre tombale traditionnelle par un couvert végétal.
10:16 Avec des plantes qui résistent aux aléas climatiques.
10:19 A tout de suite.
10:20 Sud Radio Cessa, la France. Nathalie Schroedingerma.
10:23 Avec le réseau des chambres de métier et de l'artisanat. Artisans de la nouvelle économie.
10:27 Le réseau des chambres de métier et de l'artisanat. Artisans de la nouvelle économie présente.
10:33 Sud Radio Cessa, la France. Nathalie Schroedingerma.
10:37 Nous voilà de retour dans Cessa, la France. L'émission du savoir-faire français.
10:41 Et on continue notre découverte de ces entrepreneurs qui innovent.
10:45 Alors, à la Toussaint, vous le savez, vous êtes nombreux à aller effleurir les tombes de vos proches.
10:50 Alors, je vous propose de découvrir une jeune entreprise qui souhaite qu'on oublie un peu la pierre tombale traditionnelle.
10:56 Le côté très minéral, finalement, des cimetières pour un couvert beaucoup plus végétal.
11:02 On en parle tout de suite dans Cessa, la France.
11:05 Sud Radio Cessa, la France.
11:08 Et on en parle avec Jérôme Clergeau. Bonjour Jérôme.
11:11 Bonjour Nathalie.
11:12 Vous êtes le cofondateur de l'entreprise L'Au-Delà avec Fred Perman, votre associé qui est paysagiste.
11:18 Et vous proposez des sépultures végétales.
11:21 Alors, on en voit de plus en plus.
11:24 Bon, ça reste encore assez marginal, mais il y a de plus en plus de demandes de ces sépultures végétalisées
11:28 où finalement les plantes poussent au-dessus des disparues.
11:31 On appelle ça aussi des tombes paysagères, des tombes jardinées.
11:35 Avant d'évoquer votre concept à vous, quels sont les principaux avantages finalement de faire appel à une tombe végétaliste ?
11:41 Enfin, de faire appel. Je recommence.
11:43 Avant de parler de votre concept à vous, quels sont les principaux avantages finalement des tombes végétalisées
11:49 plutôt qu'une tombe traditionnelle ?
11:52 L'avantage des tombes végétalisées, c'est plutôt une question d'esthétique.
11:57 Notamment aujourd'hui, on constate qu'en France, on est sur des cimetières qui sont très minéralisées.
12:01 On est souvent sur des tombes traditionnelles en granit, qui sont généralement noires ou grises.
12:07 Ce qui rend un petit peu morose un cimetière qui est un lieu, qui pour moi devrait être un lieu de promenade,
12:13 devrait être un lieu de parc naturel et végétalisé.
12:16 C'est pourquoi l'avantage de la tombe végétalisée, c'est d'apporter de la verdure et d'apporter surtout un petit peu de vie,
12:22 là où malheureusement il n'y en a plus.
12:24 Alors, j'ai vu qu'en février 2014, avait ouvert à New York le premier cimetière naturel.
12:29 Alors c'est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup, mais un concept qui se veut écologique,
12:33 qui est une alternative finalement aux cimetières traditionnelles, où là pour le coup on n'a pas le droit de mettre des cavons en béton,
12:38 ni des fleurs artificielles d'ailleurs.
12:40 Donc il y a cette envie finalement de plus en plus de retrouver des, vous le disiez à l'instant, des cimetières plus vivants finalement.
12:46 Oui, c'est exact. C'est l'objectif. C'est là qu'on a la chance d'avoir proche de notre feste sociale le cimetière naturel de Suchet, près de New York,
12:54 qui effectivement offre cette possibilité là.
12:57 C'est de là d'ailleurs que nous est venu le concept de l'au-delà, avec une famille qui souhaitait y mettre leur fils,
13:06 malheureusement décédé, au cimetière de Suchet, et n'habitant pas en Yorne, ils n'ont pas eu la possibilité d'accéder au cimetière naturel.
13:13 Mais pour autant la famille avait le souhait d'avoir quelque chose de végétalisé et de naturel pour leur fils, qui adorait les plantes,
13:21 et donc ils voulaient quelque chose qui change, quelque chose d'unique, et qui soit, on va dire, un petit peu plus aiguillé qu'une tombe traditionnelle en granite,
13:29 et généralement de couleur rose, noire ou grise.
13:32 Alors que propose l'au-delà par rapport aux tombes végétalisées que l'on peut retrouver ailleurs ?
13:38 Alors la vraie innovation de l'au-delà c'est de proposer une tombe végétalisée qui va être basée sur du cortène,
13:45 qui est un acier qui va patiner avec la rouille, c'est-à-dire que c'est un acier qui va prendre une couleur rouille,
13:52 mais qui ne va pas avoir de signe de corrosion.
13:54 Donc on va vraiment être sur une patine qui va être durable dans le temps, qui va avoir une résistance et une longévité assez impressionnantes,
14:00 on est à une résistance 8 fois supérieure à l'acier, et de par-dessus on va avoir la tombale, la partie horizontale,
14:07 sur laquelle on va positionner un tapis de sédum, qui est une plante naturelle, qui est une plante à croissance lente,
14:13 donc qui va nécessiter très peu d'entretien.
14:15 Et notre grosse innovation c'est qu'on propose notre produit en kit, c'est-à-dire que l'on peut livrer au particulier,
14:20 comme au professionnel, un produit prêt à monter soi-même, qui permet de se monter en plus dans un temps relativement long.
14:27 Même la structure en acier ?
14:29 Oui, la structure en acier, alors ça pèse moins de 200 kg l'ensemble, donc c'est assez facilement portable à 2 ou 3 personnes,
14:35 et c'est livré, démonté, il y a simplement à boulonner la stèle sur la tombale,
14:41 et par la suite on l'envoie également le kit paysager.
14:44 Alors comment vous choisissez les plantes, pour qu'elles puissent justement résister, vous le disiez, aux aléas climatiques ?
14:52 Est-ce qu'on a le choix ? Est-ce qu'il y a plusieurs propositions possibles ?
14:57 Alors oui, il y a plusieurs propositions possibles. Dans la version standard, comme je le disais, on propose du sédum,
15:03 donc c'est un tapis 100% végétalisé sur la tombale, mais on peut également répondre à différentes demandes des familles
15:09 qui souhaiteraient des plantes particulières.
15:11 Là pour le coup, on a la chance d'avoir mon associé Fred Permont, qui est designer paysagiste,
15:16 donc qui a la connaissance des végétaux de leur résistance.
15:19 A savoir que l'objectif et les contraintes que l'on peut rencontrer sur le végétalisé,
15:22 c'est d'avoir des végétaux qui restent sur des végétaux plutôt nains,
15:26 qui ne vont pas dépasser ou avoir des tailles trop importantes pour la réglementation des cimetières,
15:32 mais également avoir des végétaux qui vont nécessiter le minimum d'entretien pour les familles.
15:36 Donc c'est ça l'objectif, c'est d'avoir une tombe qui reste jolie le plus longtemps possible.
15:39 - Justement, la question que j'allais vous poser, c'est ça, les soins nécessaires
15:42 pour maintenir les plantes en bonne santé une fois qu'elles sont installées sur la tombe.
15:46 Est-ce que ça reste simple ? Parce que finalement, le petit inconvénient des tombes végétalisées,
15:53 c'est qu'il faut quand même faire appel de temps en temps à un jardinier pour que ça puisse être particulièrement bien entretenu.
15:59 Du coup là, l'idée c'est vraiment de nous faciliter la tâche.
16:03 - Exactement, on sait par expérience maintenant, parce que nos plus anciennes réalisations ont maintenant 5 ans,
16:11 et la famille n'a jamais eu besoin de faire une intervention humaine.
16:15 Et quand je parle d'intervention humaine, je parle de couper légèrement les végétaux,
16:18 je parle également d'arrosage. On a conçu le système, notre bac en acier cortène
16:24 est prévu avec tous les supports de culture nécessaires pour maintenir un maximum d'eau.
16:29 On a donc des trop-pleins d'eau, parce qu'une plante a besoin d'eau pour vivre,
16:32 mais quand elle en a trop, elle meurt. Donc on a des systèmes de trop-pleins,
16:35 et on a tout un système de gestion de l'eau permettant aux plantes d'en avoir en suffisance.
16:40 Ce qui ne veut pas dire, en période de forte sécheresse, qu'un petit arrosage de temps en temps n'est pas de trop.
16:47 Mais les végétaux sont choisis pour ne pas pousser trop,
16:52 on ne peut vraiment pas nécessiter d'entretien et avoir un arrosage limité,
16:57 voire le plus possible existant, même s'il y aura toujours un tout petit peu d'entretien à faire.
17:01 Oui, et puis j'imagine que vous fournissez des conseils et des instructions spécifiques à cet effet.
17:07 Alors comment vous est venue cette idée ?
17:09 C'est vraiment à partir de, malheureusement, cette rencontre avec cette famille en deuil,
17:13 qui souhaitait enterrer son enfant et qui n'avait pas accès au cimetière de Suchet ?
17:18 Ou bien c'est ça plus autre chose ?
17:22 C'est effectivement l'élément déclencheur.
17:25 En fait, mon associé, étant designer paysagiste, a eu l'occasion de rencontrer cette famille,
17:31 alors qu'il n'était pas cliente, ni de son magasin, ni de la création d'un jardin.
17:36 En revanche, cette famille avait vu le travail de mon associé
17:39 et a décidé de se tourner vers lui pour demander quelque chose d'un petit peu original.
17:44 Effectivement, la famille a présenté le projet comme ça, en leur disant "voilà, on va vous présenter quelque chose,
17:48 dites-nous si c'est possible, c'est vraiment pas commun, mais on voit vos réalisations, ça nous plaît,
17:53 et on voudrait savoir ce que vous pouviez nous proposer".
17:55 Et en plus, cette famille avait une idée bien précise de ce qu'elle voulait.
17:58 Elle voulait du cortène, du végétal, et aussi un petit peu de minéral avec une quarte de taille de la région.
18:03 Elle avait vraiment une idée bien conçue de ce qu'elle voulait,
18:05 et elle cherchait un paysagiste qui soit capable de lui mettre en œuvre.
18:09 Donc de par cette demande-là, Fred a réalisé une première sépulture,
18:12 et puis par la suite, on a essayé de standardiser un petit peu le concept avec des tombes, on va dire, standards,
18:18 ce que je disais tout à l'heure avec le tapis 100% végétal,
18:21 et ensuite on répond bien entendu aux besoins des familles en fonction de leurs souhaits
18:24 pour agencer et vraiment créer son petit jardin sur la taille de la concession.
18:29 - Vous avez le sentiment que les mentalités changent aussi à ce niveau-là, les envies également ?
18:35 Ou ça reste encore, comme je le disais, marginal ?
18:38 Est-ce que vous voyez un changement par rapport à cette image que l'on a du cimetière ?
18:43 Parce que quand on y repense, un cimetière végétalisé, c'est vrai que quand on habite à côté d'un cimetière,
18:49 dans les villages ou même dans les villes, c'est beaucoup plus joyeux.
18:52 Mais alors est-ce que les familles sont prêtes à passer le pas ?
18:57 - Alors effectivement, ça reste une transition qui est longue.
19:00 Aujourd'hui, on voit que les consciences évoluent sur toute la partie végétale,
19:04 et la conscience collective est au-delà même des cimetières.
19:07 Donc on a un chemin qui est amorcé.
19:10 Comme je disais tout à l'heure, on voit chez les pays voisins que c'est déjà quelque chose qui est dans les mœurs.
19:15 Des tombes végétalisées, des cimetières prairies, c'est devenu commun.
19:20 Nous en France, ça vient petit à petit.
19:22 Les familles se tournent de manière encore marginale,
19:25 mais se tournent quand même vers le végétal de plus en plus.
19:29 Et on a aussi la chance d'avoir des mairies, et aujourd'hui des communes,
19:34 qui veulent avoir des cimetières qui soient, comme je disais tout à l'heure, des lieux de promenade, des parcs paysagers.
19:39 Et donc là, pour le coup, on profite un petit peu de cette transition des mairies vers des cimetières un petit peu plus joyeuses.
19:45 - Alors pour l'instant, les mairies, c'est vrai qu'elles tendent de plus en plus vers les cimetières végétalisées,
19:49 mais elles gardent encore les pierres tombes à l'empierre, en granit.
19:53 Mais bon, c'est vrai qu'il y a quelque chose qui se passe.
19:55 Il y a une sorte de transition écologique qui s'invite aussi dans l'univers des cimetières.
20:00 - C'est tout ce qu'on va chercher avec l'au-delà.
20:03 L'avantage, c'est qu'on propose également aux mairies qu'elles récupèrent des concessions parfois veillissantes.
20:08 Parce qu'à l'époque, il y a quelques années encore, les mairies voulaient proposer des concessions perpétuelles.
20:14 Donc ça veut dire que le monument était installé pour une durée infinie.
20:17 Et à ce moment-là, on a aujourd'hui des monuments qui tombent en vide, qui vont s'effondrer autres.
20:23 Et c'est aujourd'hui, l'avantage de l'au-delà, c'est de proposer effectivement aussi aux mairies des sépultures sans stèle.
20:29 Pour permettre de récupérer ces concessions et de remplacer ces anciens monuments qui malheureusement sont hors-vide.
20:36 Et qui n'ont plus de famille pour les entretenir.
20:38 Pour les remplacer par du végétal.
20:40 Pour aussi un petit peu égayer ce que l'on peut dans des cimetières anciens qui doivent aussi conserver leur charme.
20:44 - Vous avez le sentiment, pour quelle raison d'après vous, ça avance moins vite en France qu'en Angleterre par exemple ?
20:51 Est-ce que c'est parce que le sujet de la mort est encore un grand tabou ?
20:54 Est-ce que c'est parce qu'il y a un lobby du funéraire derrière aussi ?
20:57 Parce que c'est un marché énorme et pour eux le cimetière naturel est peut-être moins intéressant.
21:01 Comment on explique ça ?
21:03 - Je n'ai pas vraiment d'explication.
21:05 C'est vrai qu'effectivement on a des mentalités qui sont différentes.
21:09 Et le rapport à la mort en France est assez particulier.
21:12 Ça reste un sujet tabou même au sein des familles.
21:14 Et en effet, le monde du funéraire est assez partagé.
21:19 Le monde du funéraire est un milieu prudent.
21:22 On est aussi avec des acteurs qui ont envie de pousser vers l'évolution.
21:25 Qui sont en recherche de nouveautés.
21:27 Mais qui restent prudents sur un marché qui a vécu de nombreuses années sur des produits plus ou moins identiques.
21:32 C'est un milieu qui innove bien entendu.
21:34 Dans mon propos, quelque chose de péjoratif, c'est un milieu qui innove.
21:37 Mais qui reste quand même sur des produits qui sont similaires.
21:40 Les sépultures et les monuments d'il y a 10 ans sont aujourd'hui les mêmes.
21:44 Avec des couleurs et des garnies différents.
21:46 Mais on reste sur quelque chose d'à peu près similaire.
21:49 Et donc la tombe végétale est accueillie.
21:51 Et certains conclunaires, qui sont aussi nos revendeurs aujourd'hui,
21:55 prennent le pas de cette nouveauté et essayent de la proposer à leurs clients.
21:58 Pour essayer d'amorcer eux-mêmes la transition.
22:00 Et je pense que la transition viendra à la fois des particuliers,
22:02 mais aussi des professionnels qui vont de plus en plus "voir fleurer"
22:06 des tombes sur les cimetières.
22:09 Et qui vont peut-être leur donner envie de proposer ce produit-là à leur clientèle.
22:13 Jérôme Clergeau, l'entreprise existe depuis combien d'années ?
22:15 Le au-delà ?
22:16 Alors, le au-delà, les premières sépultures datent d'il y a 5 ans.
22:19 J'étais à l'époque porté et installé par la société de paysagistes de mon associé.
22:23 Et aujourd'hui, l'au-delà a été vraiment créé pour distinguer cette activité-là
22:26 de l'activité de paysagiste.
22:28 Et elle existe depuis 6 mois maintenant.
22:30 6 mois. Et bien on vous souhaite une longue vie.
22:32 Je ne sais pas si c'est le bon terme à employer, mais si.
22:34 Parce que finalement, on va apporter un peu de vie dans cet univers funéraire.
22:39 Qui est un univers qui est, aujourd'hui, on l'a dit, assez froid.
22:42 Avec toutes ces tombes minérales.
22:44 Donc on vous souhaite vraiment beaucoup de succès avec l'au-delà.
22:48 Et on espère que vous pourrez proposer une belle alternative aux familles
22:51 avec cette proposition végétalisée.
22:54 Merci beaucoup Jérôme Clergeau d'avoir pris le temps de nous présenter l'au-delà.
22:58 Et un grand bravo à vous et à Fred Perman.
23:00 Belle journée à vous. Au revoir.
23:02 Merci, au revoir.
23:03 Allez, il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre french-trotter.
23:16 C'est le temps de retrouver Thibaut, notre french-trotter,
23:18 qui s'est baladé cette semaine du côté de Toulouse, la ville rose.
23:21 Si vous êtes fan de rugby, tendez bien l'oreille.
23:25 La visite qu'il vous propose est faite pour vous.
23:28 Oui Nathalie, aujourd'hui on visite un lieu qui est mythique pour tous les passionnés de rugby.
23:32 C'est le stade Ernest Voilon, situé bien sûr à Toulouse.
23:35 Et je suis en compagnie de Catherine Laurière, qui est guide conférencière.
23:38 Et qui va tout nous dire sur ce lieu qu'accueille l'équipe toulousaine.
23:42 Le stade toulousain qui joue ici à domicile.
23:44 Alors Catherine, pourquoi il faut absolument visiter ce stade si on est fan de rugby ?
23:48 Bonjour, on fait des visites assez interactives sous forme de questions réponses.
23:52 Un format d'une heure et demie qui va nous permettre de passer par tous les lieux emblématiques du stade.
23:58 Le terrain bien sûr, mais qu'on connaît puisqu'on le voit à la télé.
24:02 On peut accueillir 19 600 visiteurs.
24:05 Donc un stade relativement important où on est assez proche du terrain.
24:09 Et pendant la visite, on passe également dans les vestiaires.
24:13 Les vestiaires occupaient seulement les jours de match.
24:15 Côté coulisses, on visite les coulisses ?
24:17 Côté coulisses, on visite également la salle de conférence de presse.
24:20 Qu'on est peu habitué à voir.
24:21 En tout cas, on voit simplement la partie des personnes interviewées.
24:25 La visite permet aussi de découvrir la vie de ce club depuis 1907.
24:28 Pourquoi Ernest Volon ?
24:29 Ernest Volon était un juriste qui a fondé le club en 1907.
24:33 Et donc a choisi les couleurs.
24:35 On parle également de l'histoire du logo qui a évolué.
24:38 Le rouge et noir.
24:39 Pourquoi le rouge et noir ?
24:40 On ne va peut-être pas tout dévoiler aujourd'hui aux auditeurs.
24:44 Mais le rouge et noir est lié à l'histoire de Toulouse et des Capitoules notamment.
24:47 On parle aussi de toutes les coupes qu'a gagnées ce club.
24:50 22 victoires en championnat de France.
24:53 5 victoires en Coupe d'Europe. Je ne dis pas de bêtises ?
24:56 Voilà, c'est ça.
24:57 Et puis on parle également du fameux bouclier de Brenus.
25:02 Qui est emblématique et que le stade a remporté plusieurs fois.
25:06 C'est en même temps que nous déambulons au travers des espaces du stade.
25:11 De ponctuer la visite par ces questions pour que les visiteurs marquent des essais.
25:15 C'est un parcours un peu ludique ?
25:17 C'est un parcours assez ludique. Accessible à tout le monde.
25:19 Alors là on est à l'extérieur. On est devant cette pelouse.
25:22 Elle fait quelle taille ? Elle paraît immense devant ce stade vide.
25:25 Voilà les dimensions en gros.
25:26 C'est 70 sur 100. Un peu moins d'un hectare.
25:29 On pourrait rentrer en emblématique à 380.
25:32 On pourrait se poser sur la pelouse.
25:34 C'est une pelouse très particulière puisque ce sont maintenant des pelouses hybrides.
25:39 Qu'est-ce que c'est ?
25:40 Alors hybride c'est un mélange de pelouse synthétique et pelouse naturelle.
25:44 Donc ça demande beaucoup de travaux pour la mettre en place.
25:48 Et le but est donc que des teufteuses plantent les brins synthétiques.
25:53 Et qu'ensuite s'enroulent autour les brins naturels.
25:56 Donc ça demande tous les jours un ensoleillement.
25:59 Donc s'il n'y a pas on va faire de la luminothérapie.
26:01 On va utiliser des ventilateurs pour éviter que des champignons ne prolifèrent.
26:05 Donc ça demande un entretien quotidien.
26:07 Donc ce sont 4 à 6 jardiniers tous les jours qui s'occupent du bon état de la pelouse.
26:13 Très bien. Alors il y a une chose très intéressante quand on vient faire la visite.
26:16 C'est qu'on a accès aux coulisses.
26:17 Est-ce qu'on peut aller voir les vestiaires, les salles d'entraînement ?
26:20 Allons-y.
26:21 J'ai suivi Catherine jusqu'à la salle d'entraînement, c'est ça ?
26:23 Oui c'est ça.
26:24 Et on a surtout ouvert le rideau qui nous mène dans un entre un peu particulier
26:28 où il y a les scrum machines.
26:30 Qu'est-ce que la scrum machine ?
26:32 Alors scrum en anglais veut dire mêlée.
26:34 La scrum machine c'est une machine qui a été conçue par Thierry Savio, un ancien joueur,
26:39 en collaboration avec l'atelier des Graves, qui a fabriqué cette machine
26:43 qui permet aux jeunes joueurs de s'entraîner à la mêlée.
26:46 Le but est que les joueurs soient musclés au niveau des deltoïdes, des dorsaux,
26:51 qui sont des parties qui sont difficilement musclables hors usage de cette scrum machine.
26:57 Alors Catherine ouvre pour nous la porte des vestiaires.
27:01 Vous pourrez remarquer que dans les casiers il n'y a pas les noms marqués,
27:04 ce sont les numéros.
27:06 Il y a 15 joueurs, donc on peut voir les 15 places, et ensuite il y a les remplaçants.
27:10 Alors Catherine, qu'est-ce qu'on fait si on est auditeur de Sud Radio
27:14 et qu'on veut visiter ce stade ?
27:17 Alors on va sur le site internet de Manatour, www.manatour.fr,
27:22 où vous avez le panel de visites qu'on propose, dont le stade Toulousain.
27:26 Parfait, je crois que vous avez donné envie aux auditeurs de venir dans ce lieu mythique.
27:29 Merci beaucoup Catherine.
27:30 Merci à vous, bonne journée.
27:32 Vous avez bien noté, www.manatour.fr, c'est une visite très bien conçue,
27:37 qui peut se faire seule, en famille ou entre amis,
27:40 et qui vous remettra dans l'ambiance de la Coupe du Monde de rugby.
27:45 Sud Radio, c'est ça la France, avec Thibaut Lefrenche-Trotter.
27:49 Avec Destination Occitanie et les entreprises ouvertes à la visite.
27:54 On arrive déjà à la fin de cette émission, merci chers auditeurs.
27:57 On se retrouve la semaine prochaine, même jour, même heure, et même radio.
28:02 Et surtout d'ici là, portez-vous bien.
28:04 Sud Radio, c'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
28:07 Avec le réseau des chambres de métier et de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie.
28:12 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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