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  • 25/10/2023
Retrouvez "Carlier Libre" avec Guy Carlier tous les matins du mardi au jeudi sur Sud Radio

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##GUY_CARLIER-2023-10-25##

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Transcription
00:00 - Allez Sud Radio, il est à 7h50 et c'est l'heure de Carlier Libre.
00:06 Et Laurie m'a rejoint, vous êtes là ma chère Laurie, pour nous annoncer le thème de la chronique de Guy.
00:11 - Et bien aujourd'hui, Guy a décidé d'élever le débat.
00:14 Alors, en effet c'est un lancement un petit peu léger, mais bien sûr, vous savez, c'est Guy qui m'écrit ses lancements.
00:20 Alors bonjour Guy ! - Bonjour Guy !
00:22 - Bonjour Laurie, bonjour Benjamin, bonjour à tous.
00:26 Oui c'est vrai, en analysant mes deux dernières chroniques avec objectivité,
00:30 celle consacrée à Thierry Beccaro et ses boules noires,
00:33 et celle d'un romantisme absolu hier consacré aux délisages bigoudaines de Benjamin et aux états d'âme de son chien,
00:40 en analysant mes dernières chroniques disais-je, je suis contraint de reconnaître
00:44 qu'elles marquent un certain renoncement sur le plan intellectuel.
00:48 Mais les auditeurs doivent savoir qu'il s'agit d'une injonction de Patrick Roger
00:52 qui souhaite au moins pendant le temps de ma chronique sortir des actualités anxiogènes et de la situation géopolitique actuelle.
00:58 J'ai donc décidé d'élever le débat et pour ce faire, j'ai cherché dans l'histoire du monde
01:03 les faits historiques marquants s'étant déroulés un 25 octobre,
01:07 en faisant bien attention qu'il ne soit pas prétexte à réveiller toute référence à l'actualité.
01:12 Alors regardons un peu ce qui s'est passé un 25 octobre.
01:16 25 octobre 732, Charles Martel arrête les arabes à Poitiers.
01:21 Oula ! Bon alors on passe vite à autre chose.
01:23 25 octobre 1973, l'ONU impose un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre du Quai de Pau.
01:30 Bon vous avouerez que j'ai pas de chance.
01:31 On va passer à autre chose.
01:33 25 octobre, allez dans l'art, la culture.
01:36 25 octobre 1881, naissance de Picasso.
01:41 Ça c'est classe.
01:42 Au musée de la Reine Sophia à Madrid, j'ai vu Guernica.
01:44 Vous savez la célèbre fresque de Picasso
01:47 qui est une des représentations les plus puissantes des horreurs de la guerre.
01:52 Le monde actuel c'est gardiqué.
01:54 Alors on parle d'autre chose.
01:55 Aujourd'hui 25 octobre, c'est la journée mondiale des pattes.
02:00 Voilà, ça c'est vraiment soft comme information.
02:04 C'est sans référence avec l'actualité.
02:06 C'est pas anxiogène.
02:07 Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ça dans ma chronique ?
02:10 Des pattes, des pattes.
02:12 Vous vous souvenez de la pub d'Ompatio du slogan
02:14 "des pattes, des pattes".
02:16 Oui mais des pommes de sel.
02:17 Faudrait que je fasse un lien.
02:18 Faudrait que j'arrive à faire un lien
02:20 entre les pattes et l'actualité du jour.
02:23 Alors j'ai parcouru la presse ce matin.
02:25 L'actualité du jour.
02:27 On apprend qu'à Paris, près de la porte de la chapelle,
02:30 on assiste à une recrudescence du nombre de prostituées
02:33 en provenance d'Afrique de l'Est,
02:35 notamment du Rwanda et de Tanzanie.
02:38 Et là, je vous prie de m'en excuser à l'avance,
02:41 je n'ai pas trouvé mieux que cette chute.
02:43 Des putes, des putes.
02:45 Oui mais de Tanzanie.
02:46 Alors le 25 octobre, c'est aussi la date anniversaire
02:51 de la naissance d'Annie Girardot.
02:53 Et là, on est submergé par l'émotion.
02:55 Annie Girardot, dans les années 70,
02:57 c'était la femme préférée des Français.
03:00 Ce n'était pas une star, c'était mieux.
03:02 Elle était notre amie.
03:03 Et puis, on sait par quel retournement de la pensée collective,
03:06 un peu comme si les Français lui en voulaient
03:09 avoir tant aimé, les spectateurs l'ont délaissée.
03:13 C'était comme la fin d'un amour.
03:15 Et puis, c'est une cérémonie des Césars,
03:18 à la fin des années 90,
03:20 elle a reçu un César pour un second rôle.
03:22 C'en était presque humiliant, vous vous rendez compte.
03:25 César du second rôle, pour elle,
03:26 c'était comme si on lui disait,
03:28 malgré tout, tu peux revenir dans la maison,
03:30 mais tu restes dans ton coin.
03:31 Mais pour elle, c'était merveilleux,
03:33 c'était bouleversant d'être à nouveau dans nos cœurs.
03:36 Alors, elle nous a bouleversés ce soir-là.
03:38 Écoutez.
03:39 Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français,
03:41 mais à moi, le cinéma français a manqué.
03:44 Follement et perdument, douloureusement.
03:49 Votre témoignage, votre amour,
03:52 il faut penser que peut-être,
03:55 je dis bien peut-être,
03:57 je ne suis pas encore tout à fait morte.
03:59 Quelques années plus tard,
04:02 je me suis retrouvé assis à côté d'elle
04:04 lors d'un salon du Livre à Cônes-sur-Loire.
04:07 J'étais vraiment ému de la rencontrer.
04:09 Elle me parlait de la vie, de sa vie,
04:12 de l'amour de sa vie.
04:13 Renato Salvatori, elle l'appelait Marénate.
04:16 Et elle parlait de sa mort,
04:18 mais avec optimisme en me disant
04:20 "Oh, je vais bientôt retrouver Marénate au paradis."
04:23 Et puis soudain,
04:24 elle m'a regardé d'un air incrédule
04:27 en me demandant "Excusez-moi, monsieur,
04:29 mais vous êtes qui et nous sommes où, là ?"
04:32 Son attaché de presse l'a prise vite par le bras
04:35 et lui a dit "Venez Annie, on va prendre l'air."
04:37 Ils sont sortis et j'ai compris
04:39 que son absence allait se prolonger.
04:42 Vous nous manquez, madame.
04:44 Vous êtes branché sur un répondeur téléphonique.
04:47 Je ne suis pas là.
04:50 Inutile de laisser votre nom,
04:52 votre numéro de téléphone ou un message.
04:55 Ça sert à rien, à rien du tout.
04:58 C'est plus la peine.
05:00 C'est trop tard.

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