Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 30/09/2023
La manière dont elle négocie ses contrats de présentatrice, sa rentrée aux 'Enfants de la télé', les menaces de mort qu'elle a reçu sur les réseaux sociaux ou encore les moments difficiles à l'époque du 'Maillon faible' : Laurence Boccolini refait sa télé demain à 11h30 sur RTL !

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Ça veut dire quoi "dur en égo" Laurence Bocanini ?
00:02 Parce que je ne vois pas pourquoi je serais payée moins qu'un animateur.
00:04 On a déjà essayé de vous le faire ça ?
00:06 Tout le temps, donc je suis désolée, non.
00:08 Je ne vois pas pourquoi je serais obligée de présenter avec quelqu'un.
00:11 Souvent on a essayé de m'imposer quelqu'un, je sais très bien le faire toute seule.
00:14 Dur en égo, non, je suis juste, je sais ce que je rapporte à une chaîne et je sais ce que je vaux.
00:18 Au bout de 60 ans je serais triste quand même de ne pas le savoir.
00:20 Donc je ne vois pas pourquoi on essaie de m'entourlouper ou de me la faire du genre
00:24 "Ah oui, tu sais, on n'a pas beaucoup d'argent en ce moment, si vous avez de l'argent, donnez-le moi !"
00:30 Ça vous l'entendez depuis le début de votre carrière "on n'a plus d'argent" ?
00:33 Mais enfin c'est un travail de fou, c'est nous qui portons l'émission.
00:36 Ce n'est pas une mauvaise émission d'une production, c'est une mauvaise émission de Laurence Bocanini.
00:39 Donc c'est moi qui prends le risque.
00:41 C'est vous qui êtes en tête de gondole si j'ose dire.
00:43 Les gens, le public s'en fiche de nos histoires de production, de nos histoires "washi-washi"
00:48 Ils vont dire "oh Laurence Bocanini elle fait une émission, c'est nul, c'est pas bien, les décors sont pas bien, elle a mal fait ses décors"
00:55 Ce n'est pas moi. Donc c'est un risque qu'il faut assumer.
00:59 C'est assez particulier.
01:01 Donc il faut se battre beaucoup plus quand on est femme ?
01:03 Vous passez pour quelqu'un qui aime l'argent, ce qui est absolument faux,
01:08 parce que je suis tout sauf une businesswoman, ça ne m'intéresse pas.
01:12 Mais vous devez faire valoir vos droits comme dans le travail.
01:15 On s'ajuste.
01:16 Vous vous rendez compte pour quand la rentrée des enfants de la télé ?
01:18 Parce qu'on avait parlé début octobre, mais là toujours rien à l'origine.
01:20 Nous avons eu du rugby.
01:22 Un peu de rugby.
01:24 On a reculé, donc ça arrive le 22 je crois.
01:29 Dimanche 22 octobre.
01:31 Votre première dans les enfants de la télé.
01:34 Comment ça s'est passé ? C'est vous qui vous êtes manifestée ?
01:37 Non pas du tout.
01:38 Non, non, non, je n'ai rien demandé.
01:39 Non, non, je ne demande jamais.
01:40 Non, non, non, on m'a appelée, on m'a demandé ce que ça...
01:44 La vraie anecdote, c'est que le coup de téléphone s'est fait de manière très simple.
01:49 "Voilà, Laurence, la chaîne m'appelle, est-ce que tu voudrais faire l'émission avec les enfants ?"
01:55 Et donc j'ai cherché pendant 30 secondes l'émission qu'il y avait sur la chaîne avec des enfants.
02:01 Ce n'était pas Voice Kids.
02:03 Je me suis dit "Mince, j'ai raté, il y a une émission avec des enfants, je ne sais pas".
02:07 Je me suis dit "Ah bah c'est quoi ?"
02:09 Et alors là, "Non, non, les enfants, les enfants de la télé".
02:12 "Ah oui, voilà, bon, super, donc on m'a proposé comme ça."
02:15 Alors ça va être quoi la pâte Laurence Boccolini dans "Les enfants de la télé" ?
02:18 Est-ce que vous allez par exemple jouer de ce suspense à un poil sadique dont vous êtes la spécialiste, Laurence ?
02:22 Alors maintenant que vous le mentionnez, déjà je rassure les gens, les basiques restent, la base reste.
02:28 Les différentes chroniques.
02:29 Les différentes chroniques, les casseroles, évidemment que ça on ne va pas vous les enlever.
02:33 Warren Burger toujours là.
02:34 Toujours là.
02:35 Cette voix mystérieuse.
02:36 Oui, cette voix mystérieuse. Non, non, ça on n'enlève pas, on n'oserait pas.
02:40 Je me suis dit que moi, ma cruauté qui a fait ma... comment dire ?
02:44 Ma célébrité, on peut le dire.
02:46 C'est votre place signature.
02:47 C'est ma signature.
02:48 C'était un peu en jachère, en tout cas on lui avait mis une couvercle.
02:51 Je me suis dit "Est-ce que ce ne serait pas maintenant le moment de la réveiller un petit peu ?"
02:54 Comment vous allez vous y prendre pour être un poil sadique ?
02:56 Il y a de la casserole, on va peut-être mettre de la hiérarchie dans la casserole.
03:01 Est-ce qu'il y aurait des casseroles qui seraient par exemple les "Mayonforts" ?
03:04 Vous voyez, de l'émission par exemple.
03:06 Il y aura une casserole qui sera sans doute plus forte que toutes les autres.
03:09 Forcément.
03:10 Qui sera donc le maillon fort de la soirée, à comprendre au second degré.
03:13 Bien sûr, oui.
03:14 Pour la pauvre victime.
03:15 Et l'invité sera obligé de sortir comme le candidat, sous les "ouh ouh ouh" des autres.
03:20 Je me suis dit qu'il faut réveiller quand même peut-être ce côté en moi.
03:24 Ça fait 20 ans que ça dort.
03:25 Est-ce que le soir de la première des Enfants de la Télé, vous irez voir ce qu'on dit de vous sur Twitter ?
03:29 Enfin X maintenant.
03:30 Je n'ai pas Twitter.
03:31 Vous aviez ?
03:32 Ah oui non, je n'ai pas X non plus.
03:33 Vous aviez ?
03:34 J'ai eu.
03:35 Et je suis partie de Twitter il y a 4 ans.
03:37 Pourquoi vous avez supprimé ça ?
03:38 Parce que c'était trop violent.
03:39 Ça devenait trop violent à mon égard.
03:40 J'avais des menaces de mort.
03:41 J'avais des...
03:42 Vraiment ?
03:43 Ah oui, j'ai des choses qui étaient très douloureuses.
03:45 Dès que je disais quelque chose ou j'étais pas d'accord avec certains animateurs ou certaines choses qui se passaient,
03:51 ça devenait des volets de menaces.
03:55 Et je me suis dit, je n'ai pas envie de lire ça, je n'ai pas envie de vivre ça sur des gens qui restent anonymes et qui ne me connaissent pas.
04:00 Donc je suis partie.
04:01 Et ça devenait toxique pour vous de voir ça ?
04:03 C'est toxique.
04:04 On a beau se dire qu'on se protège et que ce n'est pas très grave parce que ce n'est pas important,
04:07 mais à force d'en lire des centaines et des centaines et d'une cruauté douloureuse,
04:12 la grossophobie, moi je la vis encore.
04:15 J'ai encore des messages.
04:17 C'est tous les jours, depuis 20 ans, des trucs sur mon physique, après c'est des trucs sur ma fille, après c'est des trucs sur mon mari.
04:23 J'ai dit, est-ce que j'ai vraiment besoin de ça pour respirer ?
04:27 Non, donc j'ai éteint mon compte.
04:29 Alors quatre ans après, on vit mieux sans Twitter ?
04:31 Oui, bien sûr.
04:33 Bien sûr, on vit mieux.
04:35 Est-ce qu'on peut dire que le Maillon Faible a changé votre vie professionnelle, Laurence ?
04:38 Ah oui, forcément.
04:40 Ça a été un énorme succès.
04:42 On faisait 52-53% de part de marché les premières émissions.
04:45 Oui, ça m'a...
04:47 Oui, et surtout c'est qu'on m'en parle encore aujourd'hui, donc je me dis que j'ai laissé une petite trace.
04:51 Cela dit, ça c'est le mauvais revers de la médaille, le mauvais côté de la médaille.
04:55 Ça a aussi changé, hélas, votre vie sur le plan personnel, au moment de la diffusion du Maillon Faible,
04:59 parce qu'il y a des gens qui ne comprennent pas le second degré du personnage.
05:02 Non, et puis à l'époque, la chaîne s'en fichait complètement.
05:05 C'est-à-dire, je me souviens des premières diffusions,
05:07 et je suis allée faire mes courses, les gens m'insultaient, c'était horrible.
05:12 Ils m'insultaient à un mètre, vous ne pouvez pas vous imaginer.
05:15 Dans la rue, au supermarché.
05:18 Et donc j'avais appelé le directeur des programmes de la chaîne à l'époque,
05:21 qui était en vacances, je ne sais pas où, à Mykonos, ou je n'en sais rien,
05:25 qu'on n'avait rien à faire, et qui me disait "écoute, ne va pas au supermarché".
05:30 La super solution !
05:32 Et je me dis "ma vie, je ne veux pas qu'elle change".
05:35 Parce que tous ces gens pensaient que vous étiez vraiment aussi méchant dans la vraie vie qu'à l'antenne.
05:38 Et puis c'était amusant aussi de s'en prendre à moi, parce que j'étais souvent toute seule,
05:41 je lui menais ma vie comme entre le lundi et le vendredi, je ne pensais pas que ça allait changer.
05:47 Alors le look participait aussi à votre personnage, avec notamment ces petites lunettes très strictes.
05:53 Vous les avez toujours ?
05:54 Non, je n'ai plus ces trucs-là, je crois que je les ai vendues aux enchères pour une association.
05:58 Ce n'était pas une réflexion marketing du tout ces lunettes, on aurait pu penser.
06:01 Ah non, je suis arrivée au casting de ce jeu, j'ai dû être la 40ème à le passer,
06:05 parce qu'il ne voulait absolument pas de moi.
06:07 Il ne se redit surtout pas elle, et puis il n'y a plus personne qui voulait le faire.
06:10 Donc ils ont dit "on va l'appeler quand même", et j'étais en train de repeindre ma grille à la campagne.
06:14 On m'avait découvert que j'étais un petit peu myope,
06:17 donc je suis allée dans un centre commercial et j'ai acheté des lunettes.
06:21 A l'époque c'était moins cher, c'était des lunettes en résine, en plastique.
06:25 On m'a dit "voilà, pas cher".
06:27 Je suis arrivée, il faisait assez chaud, avec une grande tunique noire,
06:31 j'ai passé le casting comme ça, et je suis restée avec le look comme ça.
06:35 Tout est né d'un malentendu ?
06:36 Tout est né d'un malentendu !
06:38 Alors j'ai regardé un petit peu, j'ai envoyé un petit mot à Jari pour lui dire félicitations,
06:43 et je trouve qu'il faut lui reconnaître quelque chose.
06:45 C'est qu'il a une grande force d'avoir changé le jeu.
06:49 Et je trouve que ça c'est quand même une grande force.
06:52 Vous trouvez que c'est très différent de la version que vous animiez, Laurence Bocconi ?
06:55 Ah oui, c'est très différent, mais je pense que dans son objectif c'était de le changer,
06:59 c'était de faire du Jari, il en fait.
07:01 Et ça je trouve que c'est admirable.
07:02 On aime ou on n'aime pas, mais en tout cas il le fait.
07:04 Il y avait cette idée aussi chez vous de faire évoluer ce jeu, qui a déjà plus de 17 ans je crois.
07:08 On ne peut pas toujours être considéré comme une exécutante.
07:10 Quand on est animateur, on porte le jeu, donc vous ne pouvez pas tous les jours venir,
07:14 quand vous enregistrez 6 émissions par jour, et vous dire "ça, ça ne va pas".
07:18 Enfin, ce n'est pas que ça ne va pas, c'est qu'on ne pourrait pas s'en parler.
07:21 J'ai quand même une expertise, j'ai compté, je crois que j'en suis à 3 900 candidats.
07:24 Oui, ça va.
07:25 Donc il y a un moment où on peut dire à la production, on peut dire à n'importe qui,
07:29 ça je pense que ce serait peut-être mieux si on faisait ça comme ça.
07:32 Mais là, il n'y avait pas avec Nagui non plus, il n'y a pas avec moi.
07:38 Est-ce que vous, si vous aviez pu changer les choses, vous seriez peut-être resté ?
07:40 Probablement, oui, oui, bien sûr.
07:42 Mais il y a un moment où il faut faire un choix et se dire "est-ce que l'année prochaine,
07:47 j'ai envie de recommencer exactement la même chose en sachant que rien ne changera,
07:52 ou est-ce que c'est mieux de partir maintenant ?"
07:55 En tout cas, pour la question, je réponds, il faut peut-être une force comme celle de Jari
07:59 pour imposer ses idées, peut-être que je ne l'ai pas.
08:02 Quand est-ce qu'on revoit Laurence Boclini dans une fiction sur France Télévisions ?
08:05 La première partie, quand est-ce qu'on voit Laurence Boclini dans une fiction ?
08:09 Je ne sais pas, j'aimerais bien en refaire parce que ça me manque énormément.
08:12 Sur France Télé je ne pense pas, je ne crois pas que ce soit...
08:16 Vous leur en avez parlé ?
08:17 Oui, oui, mais je ne crois pas que ce soit...
08:18 Ils vous répondent quoi ?
08:19 Eux non, ils me disent.
08:21 C'est un non catégorique ?
08:22 C'est un non, oui, un peu catégorique.
08:24 Il y a d'autres animateurs pourtant ?
08:25 Oui, mais je pense que la réponse c'est qu'il y a beaucoup trop d'animateurs
08:28 et que ce serait une animatrice en plus.
08:31 C'est dommage parce que Moncheville a eu un gros succès alors que je n'étais pas encore sur France Télé.
08:35 Oui, et c'était sur France 3 à l'époque.
08:37 Je me suis dit "je vais voir comment on continue".
08:38 Ah non, voilà.
08:39 Ça faisait partie de votre réflexion aussi, je me souviens quand vous êtes passée de TF1 au service public.
08:43 Il y avait cette idée de pouvoir jouer la comédie.
08:45 Oui, et du coup je ne le fais plus.
08:47 Voilà, c'est un peu triste.
08:49 Alors si ce n'est pas sur France Télévisions, est-ce que vous auriez le droit d'aller jouer dans une série par exemple de TF1 ?
08:53 Ça par contre, puisqu'on ne souhaite pas que je tourne pour France Télé,
08:57 on m'a autorisé à aller tourner pour d'autres chaînes.
09:02 Je peux tourner pour TF1, je peux tourner pour M6.
09:04 Mais donc ça veut dire que la chaîne préfère vous laisser filer à la concurrence
09:07 plutôt que vous donner un rôle sur l'une des chaînes du service public.
09:10 Ils n'ont pas très peur de ma concurrence à moi.
09:14 Je pense qu'ils ont des très très belles fictions.
09:16 Et peut-être que oui, c'est une bonne réflexion de se dire qu'on a beaucoup d'animateurs
09:20 et qu'une en plus ça fait beaucoup.
09:22 Après moi, ça m'attriste un petit peu.
09:25 Vous serez également de retour l'an prochain au commentaire de l'Eurovision avec Stéphane Bern ?
09:29 Je l'espère, si Stéphane veut de moi, si une chaîne veut de moi, ça sera à Malmö.
09:34 En Suède. Vous espérez avoir une plus grande cabine que d'habitude ?
09:37 Non, on a toujours des petites cabines.
09:39 Si possible, on les a toujours au 32ème étage sans ascenseur, c'est au-dessus des stades.
09:43 Et on ne boit plus avec Stéphane à partir de 17h, puisqu'on ne peut plus descendre aux toilettes.
09:48 Vous êtes suspendu dans le vide, dans ce petit village dans les nuages.
09:51 On est tous les commentateurs de tous les pays, on est là dans des cabines.
09:54 La taille de la cabine ?
09:55 Je dirais 2m2.
09:57 Je suis sur les genoux de Stéphane, on est très proches.
10:00 On ne voit rien, on ne voit pas le spectacle.
10:02 Il faut bien s'entendre.
10:03 On s'entend bien.
10:05 Ça a été compliqué cette année pour la France avec notre candidate, Lazara.
10:09 Difficile à cerner pour le public, difficile à cerner aussi pour vous, j'imagine.
10:13 Il paraît que vous ne l'avez pas vue du tout.
10:15 Je l'ai vue 30 secondes, je ne peux rien en dire.
10:17 Elle était très sympathique avec moi, mais je ne l'ai vue que 30 secondes.
10:19 Elle est arrivée la veille pour commenter le lendemain et on ne l'a pas vue.
10:22 Est-ce qu'il faut revenir, d'après vous, à la sélection par le public ?
10:25 Ça a été le cas avec Destination Eurovision par le passé.
10:27 C'est toujours bien quand le public choisit sa chanson.
10:31 À ce moment-là, on dit "c'est vous qui l'avez choisie".
10:33 Vous ne pouvez pas critiquer, c'est vous qui l'avez choisie.
10:35 Pour l'Eurovision, on a peut-être une idée, Laurence Boccolini, pour gagner, enfin gagner.
10:38 On pense que la bonne idée serait d'envoyer Laurence Boccolini à l'Eurovision.
10:41 Attendez, vous l'avez chantée !
10:43 Oui, mais j'ai trop peur, je suis trop traqueuse.
10:45 C'est dangereux l'Eurovision, vous vous rendez compte ?
10:47 Tous ces gens qui regardent, vous pouvez tomber, vous pouvez glisser.
10:49 Olivier Mille sera donc ce samedi soir sur France 2.
10:51 Est-ce que vous faites partie de ceux qui pensent qu'on ne le voit pas assez sur France 2 ?
10:54 Oui, c'est mon animateur préféré.
10:56 Comment vous expliquez cette discrétion ? Il ne tape pas assez aux portes ?
10:59 Je ne sais pas, il faut taper aux portes pour être entendu.
11:03 Je ne sais pas pourquoi, je le regrette profondément.
11:07 Je serai directrice des programmes, je le mettrai quasiment à tous les primes,
11:12 le matin, le soir, l'après-midi.
11:14 J'aime des primes le matin, c'est très fort.
11:16 Des primes le matin, désolé.
11:19 Pour moi, Olivier, et je ne le dis pas parce que je l'aime profondément,
11:23 parce qu'il va être gêné de ce que je dis,
11:25 et je le dis vraiment, je le pense.
11:27 Aux Etats-Unis, ce serait la méga-star.
11:31 C'est un animateur intelligent, d'une beauté confondante,
11:35 grand, musclé, adorable, drôle, très cultivé,
11:41 absolument génial avec les candidats, absolument génial avec ses invités.
11:45 Tout est un, on peut le dire.
11:46 Il a tout, il peut tout faire.
11:48 Et je me dis, voilà, c'est l'animateur que j'ai envie de voir.
11:51 Donc là, il est un peu sous-employé ?
11:53 À mon avis, oui.
11:55 Pas du genre à taper aux portes, vous partagez ce point commun avec lui ?
11:58 Vous n'êtes pas du genre à les réclamer ?
12:00 On a un problème avec Olivier qu'on partage.
12:02 Je ne sais pas si c'est un problème, mais c'est peut-être un défaut.
12:05 On a cette espèce de syndrome de l'imposteur
12:08 qui fait qu'on ne se sent pas le droit de réclamer les choses.
12:13 Vous ne vous dites pas parfois que si vous étiez allé demander,
12:15 vous auriez eu plus que ce que vous avez déjà eu ?
12:17 Bien sûr que si.
12:18 On s'excuse d'exister un petit peu avec Olivier.
12:20 Alors que je m'aperçois, et je le dis,
12:22 que peut-être quand on a un sale caractère,
12:24 ou peut-être quand on parle très fort,
12:27 ou quand on fait un peu plus peur à la direction,
12:30 on obtient les choses plus facilement.
12:32 Mais ce n'est pas mon caractère, et ce n'est pas celui d'Olivier.
12:34 Il y a une case où on voit assez peu souvent, Laurence Boccolini,
12:37 c'est le prime time, censé être le graal des animateurs.
12:39 Ce n'est pas votre cas ?
12:41 Non, je préfère avoir de belles audiences à d'autres horaires
12:45 que d'aller me croûter en prime time
12:47 avec quelque chose dans laquelle je ne suis pas productrice.
12:50 Je n'ai pas entièrement les manettes,
12:52 et ce n'est pas exactement comme je veux.
12:54 Vous ne courrez pas après ça ?
12:55 Non, pas du tout.
12:56 Il n'y a pas de fierté particulière ?
12:57 Je n'ai aucune clause pour avoir des primes.
12:59 J'en avais une quand je suis arrivée.
13:01 J'avais des primes garanties.
13:03 Je n'ai plus souhaité avoir cette clause.
13:05 Pour ne pas vous retrouver avec des trucs que vous n'aviez pas envie d'animer ?
13:07 Absolument.
13:08 Elle a quel âge, votre fille ?
13:09 Elle va avoir 10 ans.
13:10 Elle est de quel moment de votre notoriété ?
13:12 Ça ne la dérange pas plus que ça,
13:14 parce qu'elle vit ça.
13:15 Ses copines à l'école lui en parlent peu.
13:17 Moi, je la protège de tout.
13:20 Jamais de photo toutes les deux ?
13:21 Jamais.
13:22 Si, j'en ai fait, mais on ne la voit pas.
13:24 C'est ça.
13:25 Elle a été un peu vexée.
13:27 Elle m'a dit "tu me caches".
13:28 Je lui ai expliqué que c'était juste pour ne pas qu'on l'ennuie.
13:31 Elle ne court pas après.
13:32 Elle n'est pas sur les réseaux sociaux.
13:33 Ça ne l'intéresse pas.
13:35 Elle est toujours étonnée dans la rue
13:36 quand les gens lui disent bonjour.
13:37 Elle dit "mais est-ce que tu le connais ?"
13:39 Je dis toujours "non, je ne le connais pas".
13:41 Parfois, oui, je le connais bien sûr.
13:43 "Ah, tu le connais."
13:44 Et comme Olivier Mine,
13:45 parfois elle m'appelle pendant Fort Boyard.
13:48 Et elle n'arrive pas à compter que c'est celui qui est à Fort Boyard.
13:51 C'est bien celui qu'elle voit dans la télé.
13:52 Oui, parce qu'elle l'avait vu à l'Eurovision Générale.
13:53 Elle m'a dit "c'est le même".
13:55 Oui, c'est le même.
13:56 Donc en fait, ça ne l'intéresse très peu.
13:58 Jamais de photo.
13:59 Le risque, bien sûr, c'est la photo volée, les paparazzi.
14:01 Vous avez connu ça ?
14:02 Alors, pour elle, il n'y a pas de risque
14:04 parce qu'on n'a pas le droit de mettre de photo de mineur, je crois, sans mon autorisation.
14:07 Moi, j'ai connu des paparazzades.
14:09 La première, c'était avec mon ex-mari.
14:14 On venait de sortir d'un restaurant.
14:16 C'est comme ça qu'ils ont annoncé que j'étais Mr Tahiti.
14:21 Et puis il y a ce mariage dont vous dites que vous ne vous souvenez absolument de rien
14:25 tellement vous étiez sous pression à cause des paparazzi.
14:27 Je me souviens de certains trucs quand même, mais pas tout.
14:30 Vous vous souvenez d'avoir dit "oui, tout de même".
14:32 Oui, je me souviens de ça, mais c'était compliqué.
14:34 Les paparazzi étaient dans les arbres de mes voisins
14:36 qui ont dû appeler les gendarmes.
14:38 Il y avait la police montée à cheval.
14:40 Les gens qui hurlaient.
14:42 On m'a poussée dans la voiture.
14:44 Exfiltration, quoi.
14:46 C'était compliqué.
14:48 Après, c'était le succès du maillon.
14:50 C'était comme ça.
14:52 Vous en avez fait beaucoup, de la radio, sur des musicals, des généralistes.
14:55 Mais c'est ici, RTL, que tout a commencé.
14:57 Alors, vous étiez ado, au standard de Max Meunier.
15:00 Entre autres, oui.
15:01 C'est Michel Drucker qui vous met le pied à l'étrier, en fait.
15:03 Oui, je suis allée le voir un jour, en mentant, en faisant un gros mensonge.
15:07 Il était au Studio Gabriel.
15:09 Mes parents connaissaient des gens qui travaillaient à la SFP.
15:13 J'ai entendu ce mot-là et j'ai téléphoné au bureau de Michel Drucker
15:19 en disant que j'étais une amie de ces gens-là.
15:25 Il faut du culot.
15:26 Ah oui, du culot, ça marche.
15:28 Je ne m'y attendais pas.
15:29 Il m'a dit qu'il n'y avait pas de souci, il venait me voir demain.
15:31 Donc, j'ai séché le lycée, évidemment.
15:33 Je suis allée le voir à Studio Gabriel.
15:35 J'ai regardé toutes les missions.
15:36 Après, il m'a vue sur le plateau.
15:38 Il m'a dit, vous voulez faire quoi ?
15:40 De la radio, de la radio, de la radio.
15:41 J'aime bien le faire de télé.
15:42 De la radio, de la radio.
15:43 Il m'a dit, écoutez, je vais vous mettre le pied droit dans la radio
15:46 et vous vous débrouillez pour mettre le pied gauche.
15:48 Donc, il m'a fait rentrer au standard.
15:50 On n'avait le droit qu'à trois mois de standard.
15:52 On ne pouvait pas rester plus longtemps.
15:53 Après, vous êtes passée sur les grosses têtes, la production des grosses têtes de Philippe Bouvard.
15:56 Hôtesse aux grosses têtes aussi.
15:57 Grosses têtes, mais petit bureau, je crois, situé derrière la porte.
16:00 Assez dangereux comme place.
16:01 Oui, j'avais une mini table.
16:03 Je n'ai jamais vu Philippe Bouvard.
16:05 Philippe Bouvard ne m'a jamais vu non plus.
16:07 Vous étiez derrière la porte.
16:08 Je savais qu'il l'ouvrait parce qu'il arrivait le soir.
16:10 Il avait une Rolls.
16:11 Il arrivait dans son bureau.
16:13 Il demandait à ses assistantes, à ses secrétaires,
16:15 ce qu'il y a, ce qu'il faut se passer.
16:17 Donc, il ouvrait la porte.
16:18 Et moi, j'avais une table derrière la porte.
16:20 Ça collait la table dans le mur.
16:22 Et il ne m'a jamais vu.
16:23 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
16:27 C'est l'heure de refaire l'actu télé avec Eva Cruyffert.
16:30 Bonjour Eva.
16:31 Bonjour tout le monde.
16:32 Bonjour Eva.
16:33 Grâce à vous, nous allons donc savoir si Laurence Boccolini est ou pas le maillon faible de l'info télé.
16:38 Elle a l'air assez inquiète.
16:40 Oh oui, dis donc.
16:41 Concentrée en tout cas.
16:42 Concentrée.
16:43 Il faut faire attention surtout à Jade.
16:44 Parce que vous voyez, on lui donnerait le bon Dieu sans confession.
16:46 J'espère.
16:47 Toujours.
16:48 Mais sauf qu'elle va parfois vous mentir.
16:49 Elle va vous donner des infos.
16:51 Mais en fait, des infox.
16:53 Vous nous dites à chaque fois si vous y croyez ou pas.
16:55 Puis Eva Boccolini vous dira correct si c'est le cas.
16:58 D'accord, ok, c'est ça.
17:00 Alors, on commence avec Laurent Ruquier qui est tombé sur le plateau de BFM TV pour sa première lundi soir.
17:05 Vous y croyez ou pas ?
17:06 Non, j'y crois pas.
17:07 C'est correct.
17:08 C'est correct.
17:09 Ce n'est pas lui qui est tombé mais un accessoire présent sur le plateau.
17:12 Avec forcément l'envie pour le président de répondre au roi et au pape.
17:16 Ça c'est un pupitre qui vient de tomber.
17:18 Oui, c'est la petite pédale.
17:19 Mais c'est pas grave.
17:20 Comment ça la petite pédale ?
17:21 La pédale pour le pompeur.
17:24 Non, pas du tout.
17:25 C'est un talkie-walkie qui vient de tomber.
17:26 Mais j'apprends le studio.
17:27 Pardonnez-moi.
17:28 Je trouve que ça va être difficile avec vous.
17:30 Il faut rire facilement.
17:31 On m'avait prévenu.
17:32 Oui, mis à part ce petit moment de lâcher prise, c'est un Laurent Ruquier des plus sérieux
17:37 qui a ensuite mené les débats de ce nouveau 20 heures de Ruquier.
17:40 Plus suivi que la même tranche horaire de BFM avant son arrivée.
17:44 Et oui, audience en hausse de 116% le premier soir avec 385 000 téléspectateurs.
17:50 Et Laurence Bocconi applaudit.
17:51 Il a mis une cravate en plus.
17:53 Vous avez vu comme il est chic.
17:54 C'est sérieux.
17:55 Elle est où la info télé ?
17:56 Allez, votre info télé, vérifiez.
17:57 Il n'y aura bientôt plus de match de la Ligue 1 de football sur Canal+.
18:02 Laurence Bocconi croit-elle ou pas ?
18:05 J'y crois.
18:06 Correct.
18:07 Sauf revirement de situation, Canal+ ne diffusera plus les matchs de la Ligue 1 de foot à partir
18:11 d'août 2024.
18:12 Le groupe semble persuadé que les négociations visent à écarter Canal au profit d'Amazon Prime.
18:18 Ce que dément forcément la Ligue de foot professionnelle.
18:20 Voilà pourquoi la chaîne cryptée renonce à participer à l'appel d'offre des droits
18:24 de diffusion du Championnat de France.
18:26 Des droits qui célébreront cette fois à plus de 800 millions d'euros, dont 530 pour
18:30 le lot principal.
18:31 C'est une décision historique pour le groupe Canal+ qui avait toujours été le diffuseur
18:35 de ces matchs depuis sa création en 1984.
18:38 Moi quand on me parle de foot, je pense tout de suite à cet extrait de Money Drop.
18:41 - Espace Parc Nationaux.
18:44 - Parc Nationaux ? Si ils disent Parc Nationaux, ils vont nous parler de quoi les parcs ?
18:48 - Les Parcs Nationaux...
18:49 - Ceux de la France ?
18:50 - Oui, ceux de la France.
18:51 - Il y a le Parc des Princes.
18:53 - Non, le Parc des Princes c'est le stade.
18:55 - Où est-ce qu'ils avaient acheté tout ça ?
18:57 - C'est le stress.
18:58 - Il y en a parfois qui devaient faire exprès de répondre n'importe quoi, foutu pour foutu,
19:02 pour amuser la galerie, non ?
19:03 - Non, non, non, non, non, non.
19:04 - Ils étaient vraiment comme ça ?
19:05 - Non, non, non, non, non.
19:06 - On est encore plus inquiets.
19:07 - Mais je défie quiconque, je les défends toujours parce que je défie quiconque.
19:12 Moi, ça m'est arrivé, on m'invite pour jouer à des jeux, je ne sais plus rien, je ne dis n'importe quoi.
19:15 - Non, c'est vrai qu'on perd une grande partie de ses capacités.
19:17 - Nous on est habitués un petit peu aux caméras, aux lumières, mais ils arrivent, on les maquille, on les coiffe,
19:22 on leur dit "Allez-y, il y a de l'argent".
19:24 Et c'est un stress épouvantable.
19:26 - Dernière info télé ou dernière intox ?
19:28 - Les téléfilms de Noël vont faire leur retour dès le 15 octobre.
19:32 Vous y croyez ou pas ?
19:33 - J'y crois.
19:34 - Elle y croit.
19:35 - C'est vrai, encore une fois, bravo.
19:37 Alors, qu'elle ose !
19:39 Et l'Halloween ne sera même pas encore passée,
19:43 que la chaîne TMC va déjà sortir "Boules et guirlandes" dès le dimanche 15 octobre.
19:47 Elle diffusera pas moins de 5 téléfilms de Noël à la suite du matin, jusqu'à la fin d'après-midi.
19:52 - Si j'ai bien compris, vous adorez les téléfilms de Noël, Laurence Boccolini, c'est votre passion ?
19:55 - Si vous avez bien compris, vous avez bien compris.
19:58 - Vous en regardez même au mois de juin ?
19:59 - Je les enregistre, je les regarde la nuit.
20:03 - Merci beaucoup Eva Kruever.
20:05 - Merci Eva.
20:06 - Est-ce que vous avez de la chance au jeu de hasard, Laurence Boccolini ?
20:08 - Non.
20:09 - Tant mieux pour nous.
20:10 Vous allez devoir tirer une question.
20:12 C'est la question "Fromage ou dessert ?"
20:15 11h30, 12h30, on refait la télé.
20:18 Avec Eric Dussard et Jade.

Recommandations