- 21/09/2023
Avec Claude Font, Secrétaire générale de la Fédération nationale ovine (FNO), responsable du dossier Loup. Installé à Auzon, à proximité de Brioude en Haute-Loire, Claude Font élève 450 brebis et des vaches laitières
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00:00 - Bien, il est 9h37, savoir et comprendre, le matin sur Sud Radio,
00:05 évidemment 0826 300 300, nous allons ouvrir un débat autour du loup.
00:11 Pourquoi ? Bien parce que cette semaine, il y a eu présentation du futur plan loup.
00:16 Le gouvernement a présenté ce plan qui fixe sa politique gouvernementale en matière de gestion de l'animal en France.
00:22 Le texte est désormais en consultation publique, avant son entrée en vigueur le 1er janvier.
00:28 Ce plan acte notamment le principe d'une étude de déclassement du loup d'espèces strictement protégées,
00:35 à protéger, avec l'idée que l'objectif initial de sauvegarde de l'animal a été réalisé
00:40 et qu'il faut désormais voler au secours du pastoralisme, c'est-à-dire des bergers et des troupeaux.
00:46 Et avec nous pour parler de cela, Claude Font qui est au téléphone,
00:50 secrétaire général de la Fédération Nationale Auvine. Bonjour Claude Font.
00:53 - Bonjour. - Merci d'être avec nous, vous êtes bloqué dans les embouteillages.
00:56 - Ah oui, il est bloqué.
00:58 - Non mais vous élevez des brebis et des vaches laitières, vous êtes à proximité de Briou dans Haute-Loire.
01:04 Et avec nous Jean-David Abel, qui est vice-président de la Fédération France Nature Environnement. Bonjour.
01:11 - Bonjour. - Merci d'être avec nous, vous aussi vous êtes bloqué Jean-David Abel.
01:15 - Je suis en train d'arriver chez vous. - Ah bah d'accord.
01:17 - Bonjour à Claude, bon passage.
01:19 - Bon, alors, alors, alors, alors, faut-il déclasser le loup d'espèces strictement protégées à protéger, Claude Font ?
01:28 - Oui, c'est nécessaire et la présidente de la Commission Européenne l'a dit il y a une dizaine de jours,
01:35 parce que le plan loup actuel au niveau national, mais même au niveau européen, est un échec.
01:42 Parce que la population de loups s'accroît d'année en année, surtout sur notre territoire,
01:49 et la pression de prédation sur les éleveurs est toujours la même.
01:54 Donc il faut trouver le moyen, au niveau européen, d'intervenir auprès du loup, sur la population de loups,
02:02 pour protéger le pastoralisme et les élevages.
02:05 - Donc passer, donc déclasser le loup d'espèces strictement protégées à protéger, hein ?
02:11 - Oui, c'est ça, c'est ce que prévoit le prochain plan loup, et par contre il faut mesurer les impacts,
02:18 et c'est uniquement ce que propose le plan loup qui sera valable en janvier 2024.
02:26 - Jean-David Abel, bonjour, vous êtes arrivé finalement, après de gros embouteillages,
02:33 les vicissitudes de la circulation parisienne,
02:35 Jean-David Abel, est-ce qu'il faut déclasser le loup d'espèces strictement protégées à protéger ?
02:41 - Au stade actuel de développement de la population, absolument pas.
02:44 D'ailleurs ce n'est pas possible, l'espèce n'est pas en bon état de conservation, donc ce n'est pas possible.
02:49 Ça ne veut pas dire qu'à terme ça ne le sera pas, mais aujourd'hui ce n'est pas possible.
02:52 Et surtout, excusez-moi, même si cela a été, ça ne permettrait nullement au gouvernement
02:58 d'autoriser un abattage supplémentaire massif de loups.
03:01 C'est-à-dire que l'État français resterait de toute manière,
03:04 devrait être garant du bon état de viabilité de cette population.
03:08 C'est vrai pour tous les États, et donc ce n'est pas parce qu'on déclasse un animal
03:13 dans un niveau de protection, qu'on peut le lendemain ou l'année d'après,
03:17 autoriser des abattages massifs.
03:19 - Mais j'ai une question, le loup est aujourd'hui une espèce strictement protégée.
03:24 On est d'accord, strictement protégée.
03:27 Est-ce que le loup est en danger d'extinction en France ?
03:31 - Non, il n'est plus en danger d'extinction, mais il est encore vulnérable.
03:35 C'est comme ça le classement, ça veut dire qu'il n'est pas encore dans un bon état
03:38 au point de vue numérique, au point de vue génétique et au point de vue géographique,
03:41 de bon état de conservation.
03:43 Et surtout, réfléchir seulement par les tirs, alors que par exemple cette année,
03:47 on a -9% de dommages, alors qu'on a tué autant de loups que l'année dernière,
03:51 même un peu plus, et bien on voit bien que ce n'est pas le seul moyen
03:54 de se prévenir, de se prémunir des attaques.
03:58 - Claude Fon ?
03:59 - Alors, je ne dis pas que c'est le seul moyen, il y a aussi la protection,
04:03 mais le nombre de loups en quelques années, il a doublé.
04:07 La dernière estimation de l'Office français de la biodiversité
04:11 est passée jusqu'à 1104 loups.
04:15 Et nous, notre objectif, c'est de faire baisser la pression de prédation,
04:19 puisque 12 000 brebis encore cette année vont mourir sous l'écrou du loup.
04:23 Normalement, je veux dire, l'État doit protéger aussi le pastoralisme
04:28 et les élevages, ça faisait partie des objectifs du plan loup actuel.
04:31 - Oui, triplée la population de loups ?
04:34 - Oui, elle a effectivement triplé dans les six dernières années.
04:37 Ce qui est important de voir, c'est que pendant ce temps,
04:39 les dommages sont restés stables, à 2% près.
04:41 C'est-à-dire que pour un loup présent, il y a 6 ans, vous aviez 34 brebis tués,
04:46 aujourd'hui, par loup présent, vous n'avez plus que 12 brebis tués.
04:49 Ça veut dire que massivement, la protection fonctionne.
04:52 Mais là où Claude a raison, c'est qu'il y a toute la protection
04:56 à mettre en place, et au bout, s'il y a malgré tout des attaques
04:59 répétées sur les élevages, il est possible de déroger à la protection
05:03 et de tuer des loups. Ça c'est tout à fait possible.
05:05 Par contre, donner comme signal dans le plan tel qu'il est présenté,
05:09 que tuer beaucoup plus de loups demain permettra d'organiser
05:13 la coexistence entre l'élevage et la présence du loup,
05:16 ça c'est vraiment un gros mensonge.
05:18 - J'ai vu que les éleveurs espagnols avaient la même préoccupation
05:21 que les éleveurs français. J'ai vu une communication hier,
05:26 ils ont tiré la sonnette d'alarme face à la hausse des attaques de loups
05:29 sur leurs troupeaux, demandant au gouvernement espagnol
05:31 de revenir sur l'interdiction de la chasse de cette espèce protégée
05:34 en vigueur en Espagne depuis 2021. C'est bien cela ?
05:39 En Espagne, Claude Font ?
05:41 - Oui c'est ça, mais nous, notre objectif c'est la protection des troupeaux,
05:45 je ne cesse de le répéter. - Ce n'est pas vouloir tuer des loups !
05:48 - Tous les prélèvements qui ont été effectués sont faits uniquement
05:52 sur des tirs de défense, qu'ils soient faibles pour renforcer,
05:55 sans entrer trop dans la technique, mais sur des tirs de défense,
05:58 c'est-à-dire sur des loups qui sont à proximité des élevages,
06:02 en position d'attaque des troupeaux.
06:05 - Alors, oui, mais là où le plan est problématique,
06:10 c'est qu'une des conditions de dérogation, c'est qu'il y ait des lommages importants.
06:13 Or, on constate ces années-ci, et alors, à fortiori avec les mesures
06:17 et les facilitations autorisées par le gouvernement dans le prochain plan,
06:20 dans les prochains arrêtés interministériels,
06:23 qu'il pourrait y avoir, et il y a déjà aujourd'hui,
06:26 des loups tués dans des situations où il y a une attaque, deux attaques,
06:30 c'est-à-dire très peu de brebis tuées.
06:32 Et là, on arrive à des élevations, et là, il y aura une libéralisation,
06:36 si vous voulez, des tirs de loups, qui est vraiment problématique,
06:38 là, pour le coup, par rapport à la vulnérabilité de l'espèce.
06:41 - Alors, que dit le plan du gouvernement ?
06:44 Simplifier les procédures de tir, possibilité pour les éleveurs
06:48 d'utiliser du matériel de vision nocturne pour mieux repérer l'animal,
06:52 créer un nouveau statut de protection pour les chiens de protection,
06:55 et refondre le système de comptage,
06:58 ou créer un meilleur accompagnement des éleveurs touchés.
07:02 On va développer tout cela juste après la pub.
07:05 9h44.
07:06 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
07:12 - Le loup ! Faut-il tuer plus de loups ?
07:15 Claude Fonze, secrétaire général de la Fédération nationale aux vides,
07:18 est avec nous au téléphone, et Jean-David Abel en studio,
07:21 vice-président de France Nature Environnement.
07:23 Alors, regardons donc le plan.
07:25 Si vous voulez bien, Claude Fonze, simplifier les procédures de tir.
07:30 Oui, non ?
07:31 - Ah oui, c'était une de nos demandes, simplifier le protocole de tir
07:35 avec un objectif d'efficacité et de rapidité pour intervenir
07:39 dès les constats, dès les attaques.
07:43 - Possibilité pour les éleveurs d'utiliser du matériel de vision nocturne
07:46 pour mieux repérer l'animal.
07:49 - Oui, alors ça, on va avoir droit à l'utilisation de caméras thermiques,
07:53 l'utilisation de la lunette à visée nocturne étant réservée
07:58 aux loupetiers et aux agents de la brigade.
08:02 Ça aussi, ça faisait partie d'une de nos demandes
08:05 pour bien identifier le loup qui est en position d'attaque des troupeaux.
08:09 - Alors, nouveau statut de protection pour les chiens.
08:12 Les chiens de protection.
08:14 C'est indispensable.
08:15 Là, Jean-David Abel me disait il y a un instant
08:19 que c'est ce qu'il demandait aussi.
08:21 - Oui, l'amélioration, enfin, le changement de statut du chien de protection
08:26 est indispensable.
08:28 Je crois qu'il y a un peu plus de 6 500 chiens
08:30 financés par le plan Loup au niveau national
08:32 pour défendre des troupeaux.
08:34 Face aux meutes de loup, les éleveurs sont obligés
08:36 de mettre des meutes de chiens pour défendre leurs troupeaux.
08:39 - C'est-à-dire que, je voudrais qu'on explique bien à l'auditeur,
08:43 c'est-à-dire que vous êtes éleveur et que vous avez des craintes
08:48 ou des dangers du loup,
08:50 on vous aide, vous touchez une aide pour prendre un chien ?
08:56 - Alors, c'est un petit peu plus compliqué que ça,
08:58 mais pour faire simple, dès qu'il y a une attaque sur une commune,
09:03 on établit un zonage avec l'administration
09:06 et ce zonage permet aux éleveurs de bénéficier d'aide
09:10 pour les mesures de protection type filets, chiens de protection,
09:14 financées à 80%.
09:17 - C'est-à-dire que le chien est financé à 80% ?
09:20 - Voilà, c'est-à-dire que l'éleveur,
09:24 sur l'ensemble des mesures de protection,
09:26 finance 20% des mesures de protection.
09:29 - Et les chiens, aujourd'hui, sont de plus en plus efficaces ?
09:31 - Alors, les chiens sont efficaces, oui,
09:36 mais le problème, c'est la gestion au quotidien
09:38 des chiens de protection par les éleveurs ou les bergers.
09:40 C'est-à-dire qu'on a beaucoup de rappels à la loi,
09:44 de plaintes par des voisins, des randonneurs, etc.
09:47 et cette gestion, elle est insupportable à vivre pour les éleveurs.
09:50 - Le chien fait plus peur que le loup, à la limite.
09:54 Je plaisante quand je dis ça, mais...
09:56 Jean-David Abel, les chiens...
09:58 - Oui, problème expliqué.
09:59 - Problème avec l'environnement.
10:02 - Oui, alors, on a quand même des renseignements
10:04 par l'observateur de la protection qui montrent que,
10:06 ce qui a été dit et raconté un peu partout,
10:10 on a, pour des vraies interactions,
10:12 qui débouchent sur des plaintes ou des choses comme ça,
10:15 on en a à peu près une centaine par an chaque année,
10:17 ce qui est déjà beaucoup trop.
10:18 L'idée du statut de chien de protection,
10:20 c'est que si vous voulez le chien, en principe, vous devez le maîtriser.
10:22 Le maître doit toujours l'avoir à portée, deux voix, une laisse, etc.
10:26 Bien sûr, le chien de protection, c'est un chien
10:28 dont son fonctionnement l'appelle à être dehors,
10:30 dans les espaces, avec les brebis, pas avec son maître.
10:32 - Il ne faut pas le tenir en laisse.
10:33 - Donc, il faut absolument lui donner un statut particulier
10:35 pour que les bergers et les éleveurs soient protégés, sécurisés.
10:38 Il est normal que des chiens soient dans la montagne,
10:41 dans la campagne, dans la forêt, auprès du troupeau
10:44 et pas auprès de leur maître.
10:45 - Mais les chiens de protection n'attaquent pas leur andoneur, quand même.
10:48 - Le ministère de l'Agriculture refuse ça depuis des années.
10:51 Claude le sait, ça fait depuis trois plans loups.
10:54 C'est le troisième plan loup où on demande ça
10:56 et on dit encore qu'on va l'étudier, mais on ne l'obtient pas.
10:59 - Claude Fond, ces chiens font vraiment peur ?
11:01 - Les chiens font peur par celui qui a une mauvaise approche auprès des troupeaux
11:07 quand ils approchent les troupeaux.
11:08 Avec des chiens particuliers, avec des bâtons levés, etc.
11:13 Aller à l'encontre des brebis, il y a un comportement à avoir
11:18 quand on se promène dans la montagne, dans les espaces,
11:21 quand on est aux abords de troupeaux gardés par des chiens de protection.
11:24 - Alors, le plan prévoit aussi un meilleur accompagnement des éleveurs touchés.
11:28 Ça aussi, vous le demandiez, j'imagine.
11:30 - C'est un accompagnement plutôt, parce qu'il y a le côté économique,
11:35 mais il y a aussi le côté psychologique.
11:37 C'est important de travailler, notamment avec les services de la mutualité sociale agricole,
11:43 dans chaque département, pour être vecteur d'alerte
11:46 sur les désespérances d'éleveurs qui vivent la prédation au quotidien.
11:50 - Bien. Et il faut penser aussi que les loups régulent les espèces.
11:55 - Tout à fait.
11:57 - Claude Fond.
11:58 - Oui, oui, oui.
12:00 - Oui, ben oui, oui, oui.
12:02 - Oui, oui, le monde de la chasse fait partie du groupe national loup,
12:07 et aussi à un avis.
12:10 Mais le loup est très intelligent.
12:13 Des fois, il préfère aller vers des brebis qui sont couchées
12:19 et qui ne bougent pas, au lieu d'aller courir un sanglier, un cheval, etc.
12:23 Donc, je veux dire, le loup, je ne dis pas qu'il va vers la facilité,
12:28 mais un loup qui va vers la faune sauvage ne dérange pas le monde de l'élevage.
12:33 - Jean-David Abel.
12:35 - Oui, Claude a raison de dire que tous les prédateurs vont vers la facilité.
12:39 C'est pour ça que la protection, les chiens, l'éclat de tuyau électrique,
12:42 la présence humaine est très importante.
12:44 Mais ce qui, quand on connaît dans notre pays aussi bien les forêts de la forêt publique,
12:48 l'ONF, et les forêtiers privés depuis des décennies,
12:50 ce qu'ils disent sur la prolifération des grands ongulés, des cerfs, des chevreuils,
12:55 qui abîment la forêt, qui empêchent la régénération naturelle,
12:58 qui dégradent les plantations, etc.
13:02 Évidemment que le loup, dans ce contexte-là, et on l'a déjà vu, on le voit déjà chez nous,
13:07 moi je suis drôme, on a des forêts limitrophes avec l'Isère, avec les Hautes-Alpes,
13:12 dans lesquelles l'impact des loups positif sur la forêt est vraiment très important.
13:16 Mais ça, c'est quelque chose qui n'est absolument jamais dit,
13:19 jamais reconnu même par l'État, que le loup peut avoir un rôle et une place utile.
13:24 Et par rapport aux chasseurs dont parlait Claude Font, bien sûr qu'ils ont un rôle aussi,
13:28 mais le loup, il est infiniment plus efficace pour éparpiller les ongulés,
13:33 et même pour les attraper, que les chasseurs évidemment.
13:36 - Pour résumer, Claude Font, vous demandez vraiment plus de tirs de loup ?
13:41 - On demande une baisse de la pression de prédation.
13:43 Et elle se fait par la protection, mais elle se fait aussi par le tir.
13:47 Et le nombre de développement du loup exponentiel,
13:50 avec toujours autant de pression de prédation sur les élevages, c'est plus possible.
13:55 Et c'est pour ça que le plan loup que l'on nous propose ne va pas assez loin dans cet objectif.
14:00 - Plus de tirs Jean-David Abel ? Vous dites non, vous ?
14:03 - Non, je dis simplement que si on veut faire baisser la population de loups, oui, plus de tirs.
14:07 Si on veut mieux protéger les proto, non, pas forcément plus de tirs.
14:11 Cette année, encore une fois, on est à -9% de dommages, sans avoir tiré plus de loups.
14:16 - Vous entendez ce que dit Jean-David Abel ?
14:18 - Oui, mais on est toujours à 12 000 brebis par an.
14:21 Je veux dire, près de 4000 attaques par an.
14:25 Ça fait 30 ans que ça dure, c'est 55 départements,
14:28 ça coûte 35 millions d'euros sur le financement des mesures de protection,
14:33 plus les indemnisations, etc. C'est un budget colossal.
14:36 Je veux dire, Bruno Le Maire devrait le regarder, ça.
14:39 - Oui, mais non, il pourrait regarder l'ensemble de ce qui est dépensé dans ce cas-là pour l'agriculture.
14:43 On a plus de 9 milliards par an. Je pense qu'on pourrait aussi regarder
14:47 l'impact de certaines aides par rapport à la biodiversité, ou à l'eau, ou à l'état des sols.
14:52 - Merci beaucoup à tous les deux. Merci. On aura l'occasion de revenir sur le sujet.
14:56 Je peux vous le dire parce que je sais que ça vous passionne.
14:58 Il est 9h56, merci beaucoup. 9h56, et pardonnez-nous pour ces difficultés de circulation.
15:05 Il est 9h56, vous êtes sur Sud Radio. Merci tout de suite.
15:08 Sud Radio Média, Valérie Rexpert, Gilles Gansman,
15:10 reçoit Véronique De Villèle, qui est coach sportive, vous le savez,
15:14 ancienne animatrice de l'émission Gymtonique.
15:17 À demain, toujours avec le même plaisir, bien sûr.
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