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  • 13/06/2023
Dans son édito du 13/06/2023,Élisabeth Borne revient sur Élisabeth Borne et sa place de Première ministre dans le gouvernement d'Emmanuel Macron. 

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Transcription
00:00 La politique avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:02 La rumeur d'un remaniement imminent n'en finit plus de prendre de l'ampleur.
00:05 Elisabeth Borne a été annoncée maintes fois sur le départ.
00:09 Mais si elle restait ? On se pose la question ce matin.
00:12 Vous avez des informations, Gauthier Lebrecht. C'est une possibilité ?
00:14 Eh oui, et si Elisabeth Borne restait ?
00:16 Si c'était ça la surprise que promettent certains macronistes.
00:20 Hier, elle a survécu à sa 17e motion de censure.
00:24 Un beau cadeau de la NUPES qui a permis une nouvelle fois au gouvernement
00:27 de montrer qu'il n'y avait pas de majorité alternative.
00:30 Les LR refusant de voter cette motion, contrairement pour certains à la précédente,
00:34 qui à neuf voix près faisait tomber le gouvernement.
00:37 Alors oubliez les recadrages successifs du chef de l'État
00:40 sur la filiation entre le RN et Pétain, sur l'utilisation du 49-3.
00:45 Tout cela n'est rien, jurent Emmanuel Macron et Elisabeth Borne.
00:49 Et puis, qui pourrait faire mieux qu'elle ?
00:51 Qui pourrait apporter une majorité absolue au président de manière définitive ?
00:57 C'est-à-dire en gros un deal avec les Républicains.
00:59 Pour le moment, personne, malgré les clins d'oeil d'Emmanuel Macron au Mont-Saint-Michel
01:04 ou en se déplaçant toute une semaine sur le thème de la souveraineté.
01:07 Même pas Éric Ciotti, le président du parti.
01:09 Tellement les LR sont divisés, on l'a vu sur les retraites.
01:14 Ils tentent aujourd'hui de cacher leur division en mettant en premier plan l'immigration.
01:18 Éric Ciotti et Olivier Marlex, qui s'étaient engagés à apporter une majorité
01:23 sur le thème des retraites au président, n'y sont pas parvenus.
01:26 Pourquoi le pourraient-ils demain ?
01:28 Aujourd'hui, ils menacent même de déposer une motion de censure
01:32 si le gouvernement passe en force sur l'immigration,
01:34 jurant qu'ils veulent rester dans l'opposition.
01:37 Personne ne s'impose pour Matignon en réalité, même dans la majorité.
01:40 Oui, alors il y a un festival de noms, mais personne effectivement ne se distingue.
01:43 Gérald Darmanin, il a déclenché une crise diplomatique avec l'Italie.
01:47 Il a une nouvelle fois échoué à Mayotte, sans parler de ses vaines tentatives
01:50 à interdire des manifestations de l'ultra droite.
01:52 Bruno Le Maire et sa communication plus qu'aléatoire
01:55 entre ses problèmes de pouvoir d'achat pour acheter des paquets de pâtes
01:58 pour ses enfants et les extraits de son énième livre,
02:01 qui n'ont pas du tout plu à Emmanuel Macron.
02:03 Gabriel Attal, omniprésent dans les médias avec ses plans
02:06 contre la fraude sociale et fiscale.
02:08 Une omniprésence qui ne l'a pas affaiblie, contrairement à Gérald Darmanin.
02:12 Mais le nommer à Matignon, comme tant d'autres, ne changerait strictement rien
02:16 à la situation à l'Assemblée nationale.
02:18 Il pourrait quand même y avoir un remaniement, même minime,
02:21 puisqu'il doit bien se passer quelque chose avant le 14 juillet.
02:25 Et la fin des fameux 100 jours.
02:27 Oui, on est le 13 aujourd'hui.
02:28 On est à un mois et un jour de la fin des 100 jours.
02:30 Alors, spoiler, rien n'aura changé le 14 juillet politiquement.
02:33 La tension aura simplement redescendu de plusieurs crans
02:36 après six mois de protestation.
02:38 Mais vous connaissez la fin des 100 jours pour Napoléon.
02:41 Une défaite et un exil.
02:43 Et bien, finalement, contrairement à ce qu'on a pu dire et écrire,
02:46 Élisabeth Borne pourrait rester bien loin de Saint-Hélène.
02:49 [Musique]
02:52 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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