"Je ne suis pas sûr qu'on ait tous les mécanismes pour mieux répartir la valeur ajoutée" déclare Nicolas Girod de la Confédération paysanne

BFMTV

Emmanuel Macron inaugure le Salon de l'agriculture ce samedi à Paris. Les négociations commerciales dans la filière agricole prendront fin le 28 février.

Transcript

00:00 Aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'on ait exactement tous les mécanismes pour pouvoir aboutir à cet objectif-là,

00:06 de mieux répartir la valeur ajoutée et que ça ne retombe pas encore une fois sur le monde agricole.

00:11 Les lois Egalim 1 et 2 ont posé des choses, mais il y a toujours eu un refus de poser des sanctions et des contraintes,

00:19 aussi bien aux industriels qu'aux distributeurs.

00:22 En gros, on est dans une discussion avec les acteurs, il faut mettre tous les acteurs autour de la table.

00:27 J'ai entendu Emmanuel Macron refaire la même phrase ce matin qu'il l'avait faite lors des États généraux de l'alimentation,

00:33 de juste demander aux distributeurs de mieux négocier, de mieux répartir cette valeur ajoutée-là.

00:40 Nous, il nous semble qu'à un moment donné, si on veut être dans une logique de se dire qu'on a besoin d'un monde agricole,

00:46 on a besoin d'agriculteurs, de plus d'agriculteurs pour bâtir notre souveraineté alimentaire, il va falloir les rémunérer.

00:50 Et pour les rémunérer, il va falloir se donner un objectif et se dire qu'en dessous d'un certain plancher, on ne devrait plus pouvoir négocier.

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations