Dans un contexte encore marqué par la crise des agriculteurs de 2024, Emmanuel Macron inaugure la nouvelle édition du Salon de l'agriculture ce samedi 22 février au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris.
00:00— Moi, j'ai défendu le CETA parce que le CETA, il y a justement des équivalents de clause miroir, il y a des mesures de sauvegarde, et il y a surtout l'adhésion à une même vision de l'avenir.
00:11Et donc moi, je suis favorable à la ratification du CETA. Aujourd'hui, comme vous le savez, il est appliqué comme s'il était ratifié. On est dans la période provisoire.
00:17Et d'ailleurs, je le dis parce qu'ici, on a eu parfois ce débat. C'est un accord qui est bon pour notre agriculture, c'est-à-dire qu'on y gagne.
00:25C'est-à-dire que vous regardez nos fromagers, nos laitiers, etc., ils exportent. Là où il y avait des craintes terribles, on me disait on va être envahis, ça va être terrible.
00:34Non, parce que c'est un accord bien négocié. Donc ce qui montre que les accords de commerce, quand ils sont bien négociés et qu'il y a une concurrence loyale qui est préservée,
00:42ils sont bons aussi pour nos agriculteurs. — Et si vous voulez faire front face à Donald Trump et la guerre commerciale ?
00:46— Alors moi, je veux pas rentrer dans une logique guerrière. Donc je vais pas à Washington demain dans cette logique. Et j'espère plutôt le convaincre
00:53que c'est l'intérêt y compris des États-Unis de ne pas le faire. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on travaille main dans la main avec le Canada, le Premier ministre Trudeau.
01:00Et donc il faut une Europe unie, une Europe forte, une Europe qui défende les intérêts des Européens et de ses producteurs et qui avance avec des partenaires de confiance,
01:07le Canada en est un. — M. le Président... — On va maintenant aller ouvrir le salon. Merci beaucoup.
Écris le tout premier commentaire