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  • il y a 9 ans
Homélie du jour de Noël, 25 décembre 2012
La fête de Noël est fête de la joie ; joyeuse fête de famille ! Et assurément, il convient qu’il en soit ainsi. Aussi, j’aimerais bien pouvoir dire pleinement, « réjouis-toi » -« réjouissons-nous » ! Car le Sauveur est arrivé. Par ma méditation, suite à la l’évangile de Jean, un cours de théologie, je nous invite à considérer et contempler les profondes raisons qui conduisent à la joie.
Avant cela, reconnaissons que nous ne pouvons pas oublier les guerres qui sévissent à nos frontières ni la misère à notre porte. Ce que nous constatons n’est pas très joyeux et il ne serait ni honnête ni humain, de nous enfermer dans une bulle. Donc, vivons la joie de l’anniversaire de la naissance de Jésus avec un regard lucide sur ce que nous vivons au quotidien tout en gardant en mémoire le message de l’Évangile.
Du reste, dans ce quotidien que voyons-nous ? Entre autres choses…
Alors que certains groupes demandent aux pouvoirs publics de renvoyer les migrants au-delà des frontières de l’Europe, d’autres s’organisent pour recevoir dans des immeubles vides et accompagner ces personnes en déplacement. Dans la presse nous lisons : « Malmenée par l’extrême droite, la solidarité envers les réfugiés tient encore bon ». On constate ceci tant dans nos régions lyonnaises que sur les terres berlinoises. L’Italie donne un beau témoignage.
« Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. »
Les gens bougent. Comment ne pas en tenir compte ? Je pense qu’il est clair pour toutes et tous qu’un lien est perceptible entre ce qui se vit au proche Orient et ce qui se vivait au temps de l’empereur Auguste et du gouverneur de Syrie, Quirinius.
Joseph et Marie, alors que l’enfant naissait, ont entendu dire : il n’y a pas de place pour vous. Cela n’a pas empêché l’événement de se produire :
« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité ».
Vérité !
Nous disons que Dieu est la Vérité. Mais Dieu, qui l’a rencontré ? Nous ne le voyons pas. Seul le Christ, le Verbe éternel devenu en Marie un homme comme nous, un être de chair de notre temps, nous le fait connaître.
Avec la naissance du Christ dans notre monde la perfection devrait être arrivée. Mais, de fait, nous constatons toutes sortes de guerres : économiques, militaires, tribales, racistes. La vie parfaite, pleine de bonheur, d’amour n’existe toujours pas. Le monde souhaité ne se réalise pas encore ; le monde nouveau n’est pas actif. Et cela explique la difficulté que nous avons à nous réjouir totalement.
« Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » (Isaïe 9, 1-2 ; 5-6).

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