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[#Reportage] Premier Gouvernement post-Transition : 18 ministres + 1 pour un signal fort

À l’aube de la formation du premier gouvernement gabonais post-Transition, le débat sur la taille de l’exécutif s’impose comme un test de cohérence politique. L’option d’un gouvernement resserré, limité à 18 ministres et un chef de gouvernement, est présentée comme un signal de sobriété, d’efficacité et de rupture avec les pratiques antérieures, dans un contexte de fortes attentes sociales et de contraintes budgétaires.


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00:00Dans quelques heures, le Gabon découvrira le visage de son premier gouvernement,
00:05pleinement inscrit dans l'après-transition.
00:07Un moment de vérité politique, mais surtout un test de cohérence.
00:11Car à l'heure où les discours officiels exaltent la rigueur,
00:14la rationalisation des dépenses publiques et l'efficacité de l'action de l'État,
00:18un fait s'impose.
00:20On ne peut prêcher la sobriété avec un exécutif pléthorique.
00:23Le signal attendu est limpide.
00:2518 ministres, pas un de plus,
00:27éventuellement complétés par un chef du gouvernement,
00:29suffirait à traduire dans les faits la volonté de rupture affichée
00:33par Brice Clotaire ou Léguine Guéma.
00:3518 ministres, ce sont 18 cabinets au lieu de 30,
00:3818 cortèges officiels au lieu d'une flotte interminable,
00:4218 véhicules de fonction au lieu d'un parc automobile disproportionné
00:45et extrêmement coûteux.
00:47En clair, un État qui commence par se discipliner lui-même.
00:51La 5e République gabonaise ne peut naître dans l'abondance administrative.
00:55Elle doit s'installer dans la sobriété stratégique.
00:57Un gouvernement resserré n'est pas un appauvrissement institutionnel,
01:01c'est un choix de clarté et de responsabilité.
01:04Regrouper intelligemment les portefeuilles économie, finance et planification,
01:08défense et intérieure, justice et droits de la femme, de l'enfant et de la famille,
01:12communication, médias, économie numérique, hydrocarbures, énergie et mines,
01:16éducation, formation professionnelle et enseignement supérieur,
01:19environnement, climat, pêche, eau et forêt permettraient non seulement
01:23de réduire les coûts, mais aussi de renforcer la cohérence de l'action publique.
01:27Les grandes démocraties l'ont compris depuis longtemps,
01:29les États-Unis gouvernent avec 15 secrétaires,
01:31l'Allemagne avec 17 ministres,
01:33le Japon avec moins de 20.
01:35Ces États-continents n'ont jamais confondu efficacité et inflation ministérielle.
01:40Le Gabon, avec moins de 2,5 millions d'habitants,
01:42peut difficilement justifier une armée de portefeuilles,
01:45de conseils spéciaux, de chargés d'études
01:47et de missions souvent sans périmètre clair.
01:50Pour les citoyens, l'enjeu est simple, les résultats.
01:54Routes praticables, hôpitaux fonctionnels,
01:56école digne, sécurité effective, emploi réel.
02:00Un gouvernement resserré envoie un message de sérieux,
02:03moins de temps perdu en arbitrage interne,
02:05moins de conflits de compétences, plus d'obligations de résultats.
02:08Chaque ministre devient comptable de son action,
02:11sans l'excuse du chevanchement des responsabilités.
02:14La réduction du train de vie de l'État n'est pas une obsession technocratique,
02:16c'est une exigence morale dans un pays
02:19où les sacrifices sont d'abord demandés, au plus modeste.
02:22Comment appeler à la patience sociale,
02:23tout en maintenant, au sommet, une structure budgétive,
02:26déconnectée des réalités quotidiennes ?
02:28Le message est tout aussi crucial à l'endroit des partenaires financiers.
02:32Les bailleurs de fonds n'ont cessé d'alerter sur la masse salariale de l'État,
02:35particulièrement au sommet de l'appareil exécutif.
02:38Gouvernements hypertrophiés, cabinets pléthoriques, dépenses de prestige,
02:42autant de signaux négatifs dans un contexte de contraintes budgétaires.
02:45Un exécutif limité à 18 ministres serait un acte politique fort,
02:49lisible et immédiatement crédible.
02:51Il démontrerait que la réforme commence par le sommet,
02:54que la discipline n'est pas un slogan, mais une méthode.
02:57Au fond, la question n'est pas celle du nombre pour le nombre,
03:00elle est celle de la sincérité, la taille du gouvernement,
03:03la qualité des profils retenus, la sobriété de leur train de vie,
03:07diront si la rupture annoncée est réelle ou cosmétique.
03:10La Ve République ne se bâtira ni avec des ministères fantoches,
03:14ni avec des nominations de complaisance.
03:1618 ministres plus un chef de gouvernement,
03:19voilà un signal fort, un signal de discipline, d'efficacité
03:23et de respect envers un peuple qui attend,
03:25moins de discours et plus de résultats.
03:28Le reste relèverait de la continuité,
03:30là où le pays réclame la vraie rupture.
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