00:00Oui, mais c'est le principe un peu de notre émission, c'est de prendre de la distance et de penser en termes de longue durée, ce que les historiens du début du XXe siècle ont appelé les longues durées.
00:10Et si on pense en termes de décennies, de centenaires et de millénaires, si on veut faire de la réflexion civilisationnelle, on voit bien que l'agriculture française est en train de disparaître,
00:21que c'est fait pour, que c'est un projet, qu'il y a un projet, un véritable projet, productiviste. Il s'agit d'en finir avec les petits paysans, les petits fromages,
00:31les petites productions, les petites viandes produites par des gens qui connaissent leurs moutons, leurs bœufs, etc., par leur prénom. Il s'agit d'industrialiser.
00:39Ce n'est pas étonnant que le Mercosur fasse la loi. Moi, je l'ai dit il y a très longtemps, il suffirait d'aller rechercher l'archive, j'avais dit que ce sera signé.
00:46Quand Gabriel Attal venait avec son petit costume et qu'il déposait sa veste sur des balles de paille, il disait bon, etc., ne vous laissez pas faire.
00:55– Il était Premier ministre à l'époque.
00:56– Il était Premier ministre. Moi, je disais à mes amis de la coordination rurale, je disais mais ne le croyez pas, il ment.
01:02Il ment, évidemment, nous n'avons plus le choix de nos politiques agricoles, pas plus que j'enlève agricoles de nos politiques.
01:09Je vais revenir là-dessus, mais tant qu'on sera dans cette configuration européenne, le peuple français ne fera pas la loi.
01:14Voilà pourquoi le peuple français ne fait plus la loi. Parce que c'est Mme Ursula von der Leyen qui fait la loi, et qui décide de la loi,
01:20et qui décide de faire une guerre en Ukraine, et qui décide de ne pas la faire, éventuellement, qui décide du Mercosur,
01:25ou qui décide de ne pas faire le Mercosur. Elle a décidé de faire cette guerre, elle a décidé de détruire…
01:30– Enfin, c'est la Russie qui a décidé de faire la guerre en Ukraine.
01:33– Non, mais de la faire comme nous sommes en train de la faire. C'est-à-dire qu'évidemment, c'est la Russie qui envahit l'Ukraine,
01:39tout le monde est convaincu de ça. Après, on pourrait faire la généalogie de ça, ce n'est pas le sujet du moment,
01:44mais le sujet, c'est le futur de cette guerre. Le futur de cette guerre, Emmanuel Macron souhaiterait que ce soit le nôtre.
01:51Les Anglais souhaiteraient que ce soit le leur également, et d'un seul coup, on se dit,
01:54mesdames, préparez-vous, vos fils vont aller… parlez-filles, il n'y a pas de parité, vont aller sur le front ukrainien.
02:01– Vos enfants, il y a dit vos enfants. – Oui, vos enfants. Les enfants, il y en a déjà beaucoup qui meurent aujourd'hui
02:07sous des coups de couteau, et ça n'a pas déclaré un état de guerre nationale contre les narcotrafiquants,
02:15contre les gens qui donnent des coups de couteau et qui tuent, etc. Plutôt que d'aller s'occuper des guerres étrangères,
02:21est-ce qu'on n'aurait pas l'intérêt à s'occuper d'une guerre intérieure qui risque de nous mener justement aux guerres étrangères ?
02:27Moi je défends la paix en disant, mais trouvons quelque chose avec la Russie et l'Ukraine,
02:31sans que ce soit encore l'occasion de bombarder, bombarder, bombarder, vendre des armes, vendre des armes,
02:35envoyer des gens qui vont se tuer, j'ai entendu l'autre jour, 1000 morts chaque jour.
Écris le tout premier commentaire