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  • il y a 12 minutes

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Transcription
00:00D'abord, j'ai une pensée pour tous ceux qui vont essayer de nous expliquer
00:03que ça relève du fait divers et non pas du fait de société,
00:05quand ça se répète aussi régulièrement, dans les mêmes conditions.
00:08C'est-à-dire que quand on a appris l'agression,
00:12on a eu en tête, moi je me suis dit,
00:15on va découvrir qu'il est sous OQTF, en situation irrégulière.
00:18Il y a une sorte de récit qui se répète.
00:20Donc on est très loin du fait divers, on est dans le fait de société.
00:23Et puis vous avez résumé tout à l'heure la machine administrative,
00:26et la machine administrative française,
00:27que ce soit envers les étrangers ou envers la délinquance à Marseille et ailleurs,
00:31c'est une machine à produire des drames en fait.
00:33C'est une machine qui ne se remet jamais en cause
00:37et qui produit ce genre d'individus à la chaîne.
00:41Moi j'ai fait l'autre jour, c'était moitié plaisant mais moitié sérieux,
00:45je pense qu'il faut maintenant de toute urgence
00:47éloigner ces individus de la métropole.
00:51C'est-à-dire les mettre dans des territoires,
00:52alors pas Saint-Pierre-et-Miquelon comme l'avait proposé Laurent Wauquiez,
00:55parce qu'il y a des gens qui habitent là, je trouve ça irrespectueux,
00:57mais des territoires beaucoup plus déserts qui appartiennent à la France
01:00et les éloigner parce que ces gens représentent une menace pour la communauté.
01:04Et il faut faire un grand salto arrière philosophique,
01:08il faut arrêter de privilégier le droit individuel sur le droit collectif,
01:12pour protéger la communauté contre ce genre d'individus.
01:15C'est une révolution philosophique, bien sûr.
01:18Tout à fait, mais écoutez, je ne vois pas d'autre solution.
01:21A force de privilégier les droits individuels,
01:23on en vient à mettre en danger la communauté.
01:26La communauté a été représentée par ces trois femmes,
01:28demain dans le métro, évidemment nous avons des pensées pour elles,
01:31et elle sera incarnée demain par quelqu'un d'autre.
01:35Donc on ne peut pas continuer comme ça en disant,
01:37ah bah tant mieux, en fait il n'y a pas une mort,
01:39il n'y a que trois blessés, vous comprenez ?
01:41Voilà, le premier devoir de l'État,
01:42c'est de protéger les citoyens français.
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