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  • il y a 4 mois
Eric Naulleau, journaliste et écrivain, au sujet des agressions d'élus de plus en plus nombreuses et violentes : «En tant que maire, si on risquait auparavant sa tranquillité, maintenant on risque sa vie».

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Transcription
00:00– Non mais à la base déjà, maire, ce n'est pas de tout repos,
00:02parce que tous les chemins mènent au maire.
00:04Deux qui ont un problème, ce n'est pas seulement le problème d'urbanisme,
00:06les poubelles ne sont pas ramassées à l'heure, ils appellent,
00:08ils se connaissent dans les petites villes.
00:09– Ou un homme se casse la jambe en colonie de vacances.
00:13– Exactement, ou un chat coincé dans l'arbre, monsieur le maire.
00:16Mais là, ce qui change tout, c'est qu'en effet,
00:19on ne se contente pas de récriminer,
00:21on est passé à la violence et même à l'hyperviolence.
00:23C'est-à-dire que dans la chronique qu'on tient ici,
00:26il y a maintenant des affaires de règlement de compte,
00:28de trafic de drogue et maintenant d'agression.
00:30Puis celle-là, ce n'est pas une petite agression,
00:32c'est-à-dire qu'il a essayé de le tuer, de le rouler dessus,
00:34de porter des couteaux.
00:35– C'est parce que sa voiture s'est pris un mur.
00:37– Bien sûr, il faut protéger doublement les maires,
00:39mais surtout, il faut les protéger au nom de la justice,
00:41mais surtout parce que plus personne ne voudrait exercer ce métier.
00:44Il y a déjà une crise des vocations,
00:46mais si on risquait auparavant sa tranquillité,
00:48maintenant on risque sa vie.
00:50Donc oui, je voudrais que cette sanction soit exemplaire
00:52pour toutes les raisons que je viens de dire.
00:58– Sous-titrage FR 2021
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