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  • il y a 8 heures

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Transcription
00:00Fanny est en direct avec nous, ici comme Fanny vous souhaitait réagir.
00:0301-80-20-39-21. Bonjour Fanny.
00:06Bonjour.
00:08J'aimerais tellement vous parler d'actualités positives, heureuses bien sûr,
00:11ou du moins de sujets qui nous permettent de comprendre
00:15que l'État est en train de tout faire pour que des drames soient évités
00:20et que les choses politiquement avancent.
00:24J'ai l'impression, je ne sais pas ce que vous en pensez Fanny
00:26quand vous avez écouté cette nouvelle actualité, ces femmes poignardées,
00:30que ce sujet, on aurait pu le faire la semaine dernière,
00:33on aurait pu le faire il y a six mois, on aurait pu le faire il y a deux ans,
00:36on aurait pu le traiter il y a trois ans, bref,
00:38et que la semaine prochaine, on pourrait avoir la même situation, Fanny.
00:44Tout à fait, tout à fait, malheureusement.
00:47Mais ce dont nous entendons parler dans les radios, dans les télés,
00:50ne sont qu'une affime proportion de ce qui se passe réellement en France.
00:56À l'heure actuelle, on entend parler des faits les plus extraordinaires,
01:02les plus émouvants, les plus touchants.
01:05Mais malheureusement, c'est des choses comme ça tous les jours,
01:07dans chaque ville de France, dans les villages maintenant également.
01:12Et c'est dramatique, vous parliez d'insécurité.
01:16Moi, je ne me sens pas en insécurité en France, je me sens en danger.
01:19L'insécurité n'est plus le terme approprié depuis de nombreuses années, je pense.
01:25Et malheureusement, comme vous l'avez dit, non, la politique ne sait pas ce qu'il faut.
01:30Mais au-delà de la politique, c'est sociétal.
01:33Qu'est-ce que les gens sont prêts à accepter pour être en sécurité ?
01:36Qu'est-ce que les gens sont prêts à accepter pour pouvoir mettre un terme à certaines choses ?
01:41Peut-être aussi, il faudrait-il un jour, enfin, parler de la responsabilité des juges.
01:45Tous les médecins ont une responsabilité.
01:48Je suis infirmière, je suis responsable de ce que je sais.
01:51S'il se passe quelque chose, je peux être poursuivie.
01:53Pourquoi pas les juges ?
01:54Pourquoi les magistrats, eux, sont les seuls, la seule profession exclue de ça ?
02:00Mais c'est une vraie question que les Français se posent, Fanny.
02:02Et puis vous avez eu cette formule, moi je vais la reprendre parce qu'elle est essentielle.
02:08Nous ne sommes pas en insécurité, nous sommes en danger.
02:11Vous nous appelez depuis Marseille.
02:13Vous vivez à Marseille depuis combien de temps, Fanny ?
02:17J'y suis née.
02:18Vous êtes née à Marseille.
02:19Alors évidemment, j'allais pas vous demander votre âge, chère Fanny.
02:24Mais donc vous êtes marseillaise de cœur et de sang.
02:27Vous avez vu, par exemple, vous qui parlez de mise en danger de la population,
02:32ou du moins du danger du côté de Marseille, par exemple.
02:35Il y a évidemment le narcotrafic, mais il n'y a pas que le narcotrafic.
02:39Cette insécurité, vous l'avez vue se développer dans la cité Fosséenne, Fanny ?
02:44Tout à fait.
02:47Effectivement, le narcotrafic a énormément évolué au fil des années.
02:52Avant, ceux qui utilisaient dans la cité, c'était ceux qui habitaient dans la cité.
02:57Donc ils n'allaient pas vous agresser, vous voyez.
02:59Ils nettoyaient les halls d'immeubles, ils aidaient les mamies, les papiers à porter leurs courses,
03:03à monter les étages.
03:03Donc ça, c'était il y a 20 ans.
03:05À l'heure actuelle, ceux qui vivent, ne font même pas partie de la ville,
03:09ne sont même pas français, sont parfois...
03:12Ce n'est pas une généralité, évidemment,
03:15mais parfois torturés, parfois contraints d'une manière ou d'une autre.
03:19Une fois que ils sont rentrés là-dedans, ils ne peuvent pas en sortir, en fait.
03:23Et après, vous avez le côté sociétal.
03:26L'être humain est redevenu une sorte d'animal.
03:28Et c'est la loi du plus fort, c'est la jungle.
03:33Merci Fanny pour votre témoignage.
03:36Ici, comme Fanny, vous souhaitez prendre la parole et réagir en direct.
03:40Un numéro 01 80 20 39 21.
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