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  • il y a 10 minutes
Déclenché par les préfets lorsqu'un département est placé en vigilance, le plan "grand froid" permet de prendre des mesures préventives ou curatives à destination des personnes les plus fragiles. A cela, s'ajoute l'épidémie de grippe sur le territoire. Le personnel médical est en première ligne :"il y a plus d'admissions aux urgences", décrit Bruno Megarbane, chef du service réanimation de l'Hôpital Lariboisière

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Transcription
00:00Écoutez, l'hôpital va bien, mais c'est vrai que les médecins et les paramédicaux qui y travaillent,
00:05travaillent dans des conditions difficiles, parce qu'il y a beaucoup de tensions.
00:09Il y a un nombre plus important que d'habitude d'admissions dans les urgences,
00:14mais également plus de difficultés pour trouver des lits d'aval,
00:16pour hospitaliser les patients qui sont victimes de la grippe
00:20et éventuellement de décompensation de leur maladie chronique par le froid.
00:25Pas assez de lits, pour quelles raisons ?
00:27Alors c'est un problème, je dirais, structurel de l'hôpital public,
00:31puisque comme vous le savez, l'hôpital était en grande difficulté financière
00:34et pendant longtemps, l'une des façons de faire était de réduire les lits.
00:39Et malheureusement, on est arrivé à un niveau d'un nombre de lits insuffisant
00:43pour répondre de façon optimale à la demande de la population.
00:47Et ça, ça se révèle essentiellement l'hiver, car on a une conjonction
00:51de l'ensemble des infections virales, hivernales et du froid.
00:56Aujourd'hui, sur tous les patients qui entrent à l'hôpital d'Ariboisir à Paris,
01:00quelle est la répartition ? C'est 50% de grippe, 50% d'autres choses ?
01:04C'est difficile de donner des chiffres, mais on va dire,
01:07on est dans une phase de croissance exponentielle des personnes
01:10qui sont admises pour des grippes.
01:13Mais par ailleurs, il y a toutes les pathologies,
01:15et celles-ci sont plus nombreuses l'hiver, car c'est l'un des problèmes du froid.
01:21En fait, il entraîne une fragilité du corps, une décompensation de toutes les maladies,
01:25cardiaques, neurologiques, respiratoires.
01:28Ce n'est pas un hasard pour lequel la mortalité est bien plus élevée
01:32lorsqu'il fait froid que lorsqu'il fait une température tempérée.
01:36Et donc, de ce fait, évidemment, il y a plus de demandes.
01:40Et malheureusement, souvent, ce sont des personnes âgées,
01:42des personnes avec beaucoup de maladies, avec des handicaps,
01:46qui n'est pas facile de faire rentrer à domicile.
01:49Et donc, rapidement, il y a un embouteillage.
01:51Et donc, beaucoup de patients doivent être gérés sur des brancards aux urgences.
01:55Merci.
01:56Merci.
01:57Merci.
01:58Merci.
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