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Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00DFM Business présente
00:02Le 19h éco, Stéphanie Collot
00:08Soyez les bienvenus dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique
00:13et à la une de ceux, vendredi 12 décembre,
00:15contrer l'influence de la Chine dans l'IA et s'assurer d'un approvisionnement suffisant.
00:20C'est le sens de la Pax Silica signée aujourd'hui entre les Etats-Unis et certains de ses alliés.
00:25Les enjeux de ce nouveau partenariat avec notre correspondant à Washington dès le début du journal.
00:30Le budget de la sécurité sociale rejeté au Sénat, trois jours après son adoption par les députés.
00:35Le texte sera définitivement adopté mardi prochain lors d'une semaine
00:39qui s'annonce très chargée en négociation, les explications d'Hugo Babé.
00:44Et puis la succession de Jean Castex à la RATP se précise,
00:47une bonne dizaine de personnalités ont candidaté,
00:50mais trois profils se dégagent pour le moment avec un favori pour l'Elysée, vous verrez.
00:55Pax Silica, c'est le nom du nouveau partenariat dans l'IA entre les Etats-Unis et certains de ses alliés.
01:06Ils visent à sécuriser les chaînes d'approvisionnement et à garantir que les pays ne dépendent pas de la Chine.
01:12On retrouve notre correspondant à Washington, Antoine Lahr.
01:14Antoine, comment va s'organiser cette coalition internationale dans l'IA ?
01:19Écoutez, ça n'est pas encore très clair pour le moment.
01:25Les Etats-Unis restent très vagues sur le fonctionnement concret de cette alliance.
01:29On sait avec certitude que cinq pays se sont alliés aux Etats-Unis.
01:33Il s'agit du Japon, de Singapour, la Corée du Sud, l'Australie ou encore Israël.
01:38Les Etats-Unis qui recherchent d'autres pays d'ailleurs pour élargir le cercle.
01:42L'idée, c'est que tous ces pays travaillent ensemble dans le domaine de la recherche ou dans le domaine des infrastructures pour contrer l'influence de la Chine sur l'intelligence artificielle.
01:52Et cette initiative américaine illustre finalement l'inquiétude de l'administration Trump alors que la Chine avance à toute vitesse dans l'IA.
01:59Pékin qui vient notamment de lancer un immense programme d'investissement pour fabriquer des puces et ne plus dépendre des fabricants étrangers.
02:06Trump a fait du développement de l'intelligence artificielle une priorité nationale et il est actif sur tous les fronts à l'international donc avec cette alliance mais aussi sur le sol américain.
02:17Donald Trump hier a signé un décret pour reprendre en main la régulation sur l'intelligence artificielle.
02:23Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, il y a plus de 1000 lois qui ont déjà été votées au niveau local par les Etats pour encadrer l'intelligence artificielle.
02:29Trump estime que ces règles sont contre-productives, que c'est un cadeau qui est fait à la Chine et avec ce décret, il veut imposer une réglementation fédérale unique pour lever tous les freins à l'intelligence artificielle.
02:42Le texte dit que les entreprises de l'IA aux Etats-Unis doivent pouvoir innover sans régulation encombrante.
02:48Trump qui dit aussi que cette course à l'IA est une course entre les Etats-Unis et la Chine et à la fin, il n'y aura qu'un seul gagnant, affirme le président américain.
02:55Antoine Ellard à Washington. C'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
03:02Mathieu, les Etats-Unis souhaitent un accord sur l'Ukraine avant Noël.
03:05C'est ce qu'a fait savoir Vladimir Zelensky.
03:07Le plan de paix américain prévoit aussi une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne dès 2027.
03:13Les conseillers diplomatiques et sécurité de Kirstarmer, Emmanuel Macron, Donald Trump et Frédéric Schmers se retrouvent à Paris ce week-end.
03:20Dans ce contexte, le secrétaire général de l'OTAN, Marc Routteux, vient de prononcer un discours choc.
03:27Oui, il dit que l'OTAN est la prochaine cible de la Russie, que nous sommes déjà en danger.
03:33Et il dit, nous devons nous préparer à une guerre d'une ampleur comparable à celle qu'ont connue nos grands-parents et nos arrière-grands-parents.
03:39Voilà en substance les messages chocs de Marc Routteux.
03:42Il alerte sur le fait que trop de gens se reposent sur leur laurier en Europe et ne ressentent pas l'urgence de la situation.
03:48Une alerte qui fait écho à un autre message fort que martèle en ce moment la prix Nobel de la paix, l'ukrainienne Alexandra Madvichuk.
03:57Elle dit que les Européens sont devenus des consommateurs de démocratie, qu'on consomme la démocratie comme on achète des produits en ligne sur Chine ou Temu.
04:06Avec cette idée derrière que les nouvelles générations européennes ont oublié la fragilité de nos démocraties.
04:12D'autant que la Russie accélère la cadence, c'est l'alerte lancée par le secrétaire général de l'OTAN.
04:17Oui, 46 000 drones et missiles lancés contre l'Ukraine depuis le début de l'année.
04:212 900 drones d'attaque qui sont produits en Russie chaque mois.
04:25Marc Routteux alerte sur une économie russe entièrement tournée vers la guerre.
04:2940% du budget russe est consacré en ce moment à la défense.
04:3370% des machines-outils dans les usines en Russie tournent pour la production militaire.
04:39Marc Routteux revient aussi sur le coût humain spectaculaire qu'est prêt à assumer Vladimir Poutine.
04:44Plus d'un million de soldats tués ou blessés côté russe depuis le début de la guerre.
04:49En moyenne, 1 200 pertes par jour côté russe depuis le début de l'année.
04:54Marc Routteux qui anticipe aussi les conséquences d'une victoire russe en Ukraine.
04:58Oui, il faudrait alors revoir en urgence et de fond en comble notre dissuasion et notre défense en Europe.
05:04Il faudrait installer massivement des troupes de l'OTAN le long du flanc oriental.
05:08Il faudrait dépenser plus.
05:09Il faudrait produire beaucoup plus d'armes.
05:12Concrètement, partout en Europe, il y aurait des budgets d'urgence, des coupes dans les dépenses publiques,
05:17des perturbations économiques et une pression financière supplémentaire.
05:21Un tableau sombre et grave, donc dressé par le secrétaire général de l'OTAN,
05:25qui conclut ainsi la sécurité de l'Ukraine.
05:28C'est notre sécurité.
05:29La chronique internationale de Mathieu Joliver a retrouvé tous les soirs dans le 19h.
05:33L'Union européenne qui se dit prête à geler les actifs russes aussi longtemps que nécessaires.
05:38Environ 200 milliards d'actifs de la Russie sont placés en Europe.
05:42C'est une décision majeure prise par l'UE, selon Paris,
05:45puisque c'était l'un des principaux obstacles à l'utilisation de ces avoirs
05:49pour financer justement l'effort de guerre ukrainien contre la Russie.
05:53Volodymyr Zelensky se rend lundi à Berlin avec les autres dirigeants européens.
05:58En France, le fonds BPI consacré à la Défense enregistre des débuts encourageants.
06:03Ce fonds avait été lancé mi-octobre pour permettre aux particuliers d'investir dans des PME et ETI du secteur.
06:10Et il a déjà collecté 40 millions d'euros, selon le dernier bilan que vous révèle BFM Business.
06:15Caroline Morisseau.
06:17Le fonds BPI Défense monte en puissance rapidement.
06:20La collecte a quasiment triplé en un mois pour passer de 14 à 40 millions d'euros.
06:254 000 investisseurs particuliers ont déjà mis au pause, ce qui représente un montant moyen de 1 000 euros.
06:30Il ne s'agit là que des montants collectés par les assureurs ou directement via la plateforme de BPI France.
06:35C'est sans compter les banques qui peuvent elles aussi commercialiser le produit.
06:39A titre de comparaison, le fonds Défense a collecté en deux mois quasiment 5 fois plus
06:44que le dernier fonds entreprise mis en place par BPI France,
06:47qui lui n'est pas spécifiquement dédié à l'armement.
06:50C'est la preuve qu'il y a un réel appétit des Français pour financer le secteur.
06:53Il faut dire qu'il a le vent en poupe et que les perspectives de rendement sont attractives,
06:58autour de 5% par an, même si ce n'est pas garanti.
07:01L'argent est en revanche bloqué sur 5 ans, sauf cas exceptionnel, ce qui peut freiner les épargnants.
07:06Même si le produit démarre bien, on est encore loin des 450 millions d'euros visés à terme par BPI France.
07:14Trois jours après son adoption par les députés,
07:17le budget de la Sécurité Sociale a été rejeté sans discussion au Sénat aujourd'hui.
07:21Il sera voté définitivement mardi prochain.
07:24Bonsoir Hugo Babé.
07:25La semaine prochaine qui s'annonce très chargée en négociation.
07:28Oui Stéphanie, c'est la semaine du chassez-croiser entre les deux budgets.
07:32La dernière déjà pour le budget de la Sécurité Sociale.
07:35Après le rejet sans vote ni discussion des articles par le Sénat,
07:40le PLFSS va donc revenir à l'Assemblée des mardis après-midi
07:44pour une lecture et un vote final.
07:46Et hormis un accident industriel, selon les mots d'un député macroniste,
07:50le budget devrait passer si la mobilisation reste la même.
07:54Voté à 13 voix près, il ne faudrait pas que des députés manquent
07:58ou changent leur vote à la dernière minute.
08:00Et une autre discussion revient, celle du projet de loi de finances.
08:04Le budget de l'État sera voté par les sénateurs lundi.
08:07Une copie beaucoup plus à droite que celle négociée à l'Assemblée Nationale.
08:11Les députés et les sénateurs tenteront ensuite de trouver un texte commun
08:15vendredi prochain en commission mixte paritaire.
08:18On rappelle qu'il reste moins de 15 jours pour adopter ce budget.
08:23Effectivement.
08:23Hugo, est-ce qu'il y a des chances que les députés trouvent un compromis
08:27comme ils l'ont fait sur le budget de la Sécurité Sociale,
08:29qu'ils trouvent aussi des compromis sur le budget de l'État ?
08:31Ça semble très compliqué pour tout vous dire.
08:34Même les députés favorables à un compromis pour le budget de la Sécurité Sociale,
08:39que ce soit dans les rangs du gouvernement ou chez les socialistes,
08:42ne croient pas beaucoup que la même opération peut se faire sur le budget de l'État ?
08:47Écoutez le député Jérôme Gage, député du Parti Socialiste.
08:51Tel que ça a commencé, on est plutôt inquiet.
08:55On n'a pas la même démarche de compromis qui a pu se nouer
08:59que celle qu'on a connue sur le budget de la Sécurité Sociale.
09:02Donc voilà, on va voir, on a jusqu'à la fin de l'année,
09:07pour voir s'il y a un chemin praticable.
09:09Mais d'où on part ?
09:11Ça me paraît beaucoup plus compliqué que sur le budget de la Sécurité Sociale.
09:14Vous l'entendez, l'ambiance est vraiment pessimiste sur le vote du budget.
09:17Les négociations commencent malgré tout sur la partie recettes,
09:21rejetée à la quasi-unanimité.
09:24Seulement une voix pour en première lecture.
09:26Sur la table des compromis en ce moment,
09:28la surtaxe d'impôts sur les sociétés des grandes entreprises,
09:32la CVAE et l'apprentissage.
09:34A noter aussi que certains socialistes voient quand même d'un très bon oeil
09:38certains votes des sénateurs,
09:40comme la taxe sur les petits colis, dont on parle aussi à l'Union Européenne,
09:44la modification du pacte du treil ou la taxe sur les holdings.
09:48Merci Hugo.
09:49Quoi qu'il en soit, le gouvernement va revaloriser le SMIC,
09:52mais sans coup de pouce, plus 1,18% au 1er janvier,
09:56soit légèrement au-dessus de l'inflation, attendue proche de 1%.
10:00Ça fait monter le salaire minimum à 1 823 euros brut par mois
10:03et 12 euros brut de l'heure.
10:05Et puis, le prix des cigarettes va à nouveau augmenter
10:08jusqu'à 50 centimes dès le 1er janvier,
10:11ce qui porte le paquet à environ 13 euros.
10:14On vient d'en parler, les 27 se sont mis d'accord.
10:15Tous les petits colis importés seront soumis à une taxe de 3 euros.
10:19La mesure entrera en vigueur le 1er juillet.
10:22Elle vise à lutter contre le déferlement de produits chinois à bas prix
10:25et qui ne respecte pas les normes européennes.
10:29Écoutez le ministre de l'économie, Roland Lescure, depuis Bruxelles aujourd'hui.
10:323 euros, ça peut sembler peu.
10:34Mais aujourd'hui, il y a plus de la moitié des petits colis
10:36dont la valeur elle-même est de 3,30 euros.
10:39Ça veut dire qu'on va imposer un forfait important relatif
10:43sur des centaines de millions de petits colis
10:46qui aujourd'hui inondent notre marché.
10:48Ces centaines de millions de petits colis,
10:50souvent, sont ceux qui sont sous-valorisés dans leur déclaration,
10:54sont ceux qui ne respectent pas nos normes,
10:56sont ceux qui mettent en danger nos commerçants.
10:59Et nous souhaitons évidemment que le commerce international se poursuive,
11:02mais qu'il se poursuive de manière juste.
11:04Ça montre que quand on veut agir, on peut.
11:06Et que quand l'Europe veut agir vite,
11:09elle le peut aussi.
11:10C'est une leçon pour tous les autres sujets auxquels on fait face.
11:13Un colis chinois lâche.
11:15L'Europe hausse le ton.
11:17C'est la une de la tribune demain.
11:20En France, IKKS est en partie sauvée.
11:22Le groupe de prêt-à-porter a été placé en redressement judiciaire.
11:26Et le tribunal des activités économiques de Paris
11:28retient l'offre de Michael Benabou,
11:31cofondateur de Vipi et du président de l'actuel holding.
11:34Mais près de la moitié des salariés ne seront pas repris,
11:38soit environ 500 postes.
11:40Au lendemain de la liquidation de Brandt,
11:43le gouvernement y croit encore.
11:45Un autre projet est possible dans un autre domaine
11:47que l'électroménager.
11:49C'est ce qu'a expliqué le ministre délégué à l'industrie,
11:51Sébastien Martin.
11:53C'était ce matin sur TF1.
11:55Il faut qu'on prenne le temps.
11:57D'ici la fin de l'année, on va se revoir avec les acteurs locaux
11:59pour essayer de rebâtir un projet.
12:02Un autre projet peut-être.
12:03C'est un projet sérieux, tout aussi sérieux que celui-ci,
12:05avec plus d'investisseurs privés sans doute aussi.
12:08Donc il peut encore y avoir un avenir pour Brandt ?
12:10Je ne laisse pas tomber le sujet Brandt.
12:13Le gouvernement veut donc croire à un projet alternatif,
12:16mais sur le terrain, dans les usines,
12:17les salariés sont plutôt mitigés.
12:20La CGT Métallurgie les appelle à poursuivre la mobilisation
12:23et demande au procureur de la République
12:26de faire appel de cette décision.
12:28En attendant, les chaînes de production sont à l'arrêt.
12:31Et à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, on retrouve notre envoyé spécial,
12:34Igor Saheri.
12:37En tout cas, pour le moment, c'est une usine morte
12:39qu'il y a derrière moi sur ce site industriel
12:41collé à la commune de Vendôme,
12:43puisque les salariés ont rendu en toute fin de matinée
12:47leur badge une dernière fois à leur directeur
12:50pour des raisons de sécurité,
12:52pour éviter toute tentative de vol.
12:54Et avant que les mandataires judiciaires n'arrivent
12:57la semaine prochaine, les salariés, une petite centaine,
13:01sont donc rentrés chez eux avec seulement une partie
13:03de leur salaire du mois de décembre.
13:05Et ils seront au chômage pour les fêtes de Noël
13:08dans moins de 15 jours.
13:09Et quand on leur demande leur réaction à cette proposition,
13:13ce nouvel espoir suscité par le ministre délégué à l'Industrie,
13:17eh bien personne ne veut véritablement y croire,
13:20car depuis des mois, on leur promet un projet viable.
13:23La SCOP a été déclarée par le tribunal de Nanterre
13:27comme non viable, comme pas assez robuste et solide
13:31pour avoir un avenir industriel.
13:33Alors pourquoi un nouveau projet,
13:35même soutenu par l'État, serait possible ?
13:38En tout cas, eux préfèrent plutôt faire en sorte
13:41de croire que tout est fini et passer à autre chose doucement.
13:45C'est ce qu'ils nous ont confié ce matin.
13:46À 19h14 sur BFM Business, les marchés.
13:50Avec Aude Kersulek et Oracle souffrent après ses mauvaises prévisions
13:55et la baisse continue après la séance déjà compliquée d'hier.
14:00On avait fait moins 10%, là on est à moins 5,5%.
14:03Alors on savait que la moindre déception était de nature
14:06à décevoir le marché fortement.
14:09Eh bien là, rebelote Oracle a annoncé tout à l'heure
14:12le décalage de projets de deux data centers pour OpenAI.
14:18Donc ils ouvriront en 2028 et non pas 2027
14:23à cause, selon des sources internes, de pénurie,
14:26à la fois de travail mais aussi de matériel.
14:29Donc ça pourrait concerner les puces NVIDIA.
14:31Et c'est là que finalement c'est assez dramatique pour le marché
14:35parce que ça a concerné évidemment toute la technologie.
14:37NVIDIA qui a dégringolé après cette annonce moins 2,5%.
14:41Le Nasdaq lui perd aussi pas mal de terrains.
14:44Alors on avait eu aussi depuis le début de la journée
14:47des taux obligataires qui étaient en hausse,
14:50un cas 19% pour le 10 ans américain
14:52qui se rapproche de la barre des 4,2%.
14:55Le 30 ans aussi qui a flambé.
14:58Tout ça pèse bien sûr dans la besace des valeurs technologiques.
15:01Mais quand même, cette nouvelle nous a lourdement plombé
15:04et a même fait d'ailleurs reculer le CAC 40.
15:07On évoluait toute la journée d'ailleurs en territoire positif
15:10jusqu'à évidemment cet événement.
15:12Moins 0,2% en clôture.
15:14On finit la semaine en dessous des 8100 points.
15:18En dessous de là où on l'avait commencé.
15:20Donc on a un bilan hebdomadaire négatif pour le CAC 40.
15:26Donc le marché finalement s'est bien retourné dans la journée.
15:29Moins 0,2%, 8068 points.
15:31Et du côté des marchés américains, on évolue dans le rouge.
15:34Moins 0,22% pour le Dow Jones.
15:37Du côté du Nasdaq, l'indice lâche 1,48%.
15:43Le spécialiste européen du spatial Eutelsat
15:46annonce une deuxième augmentation de capital
15:49d'un milliard et demi d'euros.
15:51Une opération à laquelle ont participé les États européens
15:54mais pas l'Allemagne.
15:56Écoutez la réponse de Jean-François Falacher,
15:58le CEO d'Eutelsat, il était l'invité de BFM Business ce matin.
16:02Dans un premier temps, on a fait cette augmentation de capital
16:05avec nos actionnaires actuels.
16:06Ces grands actionnaires stratégiques que je viens de citer
16:08et nos plus petits actionnaires, puisqu'on est coté en bourse,
16:11on est coté à la Bourse de Paris, on est coté à la Bourse de Londres.
16:14Donc ce sont nos actionnaires existants
16:15qui ont procédé à cette augmentation de capital.
16:18Et vous le savez, je l'ai déclaré,
16:20on aimerait avoir d'autres États européens
16:22qui viennent au capital de Telsat.
16:23Donc voilà, il faut qu'on engage des discussions.
16:25Je ne peux pas vous en dire plus aujourd'hui,
16:26mais il est certain qu'on aimerait avoir d'autres États européens au capital de Telsat.
16:29Sur les questions, on en vient à la nouvelle restructuration de Casino
16:32qui crée déjà des tensions avec ce créancier.
16:35Une dizaine de fonds d'investissement
16:36qui détiennent l'essentiel de la dette
16:38menacent de prendre le contrôle du groupe.
16:41Mais ils se heurtent aux banques françaises
16:43qui soutiennent l'actuel propriétaire,
16:45Daniel Kretinsky.
16:46Mathieu Péjberti.
16:47Le propriétaire de Casino décroche un soutien important
16:51contre ses créanciers.
16:53Les banques françaises veulent que Daniel Kretinsky
16:55conserve le contrôle du groupe de distribution.
16:58Depuis qu'il a annoncé son intention
17:00de supprimer 40% de la dette de Casino,
17:03ses créanciers, eux, sont vent debout.
17:05En contrepartie de l'effacement de la dette
17:07qu'il leur demande,
17:08ces fonds d'investissement menacent
17:09de prendre le contrôle de Casino.
17:11Mais les banques françaises BNP Paribas
17:13en tête s'y opposent
17:14et menacent en retour de couper
17:16la trésorerie des enseignes du groupe
17:18Monoprix et Cédiscount
17:19si les créanciers devenaient
17:20les nouveaux propriétaires.
17:22Des menaces qu'elles avaient déjà mises
17:24à exécution chez Atos
17:25lorsque les créanciers ont pris le contrôle
17:27du groupe de services informatiques,
17:29déjà face à Daniel Kretinsky.
17:31Les administrateurs judiciaires
17:33adoptent la même position
17:34pour permettre de boucler
17:35la restructuration de la dette rapidement
17:37car un changement de contrôle
17:39conduirait à une refonte complète
17:41du plan de sauvegarde de Casino
17:42et de longs mois d'incertitude.
17:44La succession de Jean Castex
17:46à la RATP se précise.
17:48Une bonne dizaine de personnalités
17:49ont candidaté.
17:51Mais trois profils se dégagent
17:52pour le moment
17:52avec un favori pour l'Elysée
17:55Xavier Piechazic
17:56qui aurait les faveurs
17:57d'Emmanuel Macron
17:58selon la tribune.
18:00César Armand pour la tribune
18:01et Régine Rallèche.
18:05Président depuis 2020
18:06du directoire de RTE,
18:08le gestionnaire du réseau électrique,
18:09Xavier Piechazic
18:10connaît parfaitement
18:12les grands opérateurs
18:12d'infrastructures.
18:14C'est le favori
18:15d'Emmanuel Macron.
18:16Les deux hommes
18:16se connaissent très bien.
18:18Le patron de RTE
18:19a été conseiller
18:20énergie, transport,
18:21logement et environnement
18:22à Matignon
18:23puis à l'Elysée
18:24sous François Hollande.
18:25Sur la shortlist
18:26du président de la République
18:27figurent également
18:28Alain Krakovich,
18:29directeur de TGV Intercité
18:31à la SNCF
18:32et Valérie Vesque-Jean-Cart,
18:34présidente de Vinci Highways.
18:36Après le départ éclair
18:37de Jean Castex
18:38à la SNCF,
18:39le gouvernement
18:40veut stabiliser
18:40la gouvernance
18:41de la RATP
18:42et privilégie
18:43un profil plus technique.
18:45Les deux anciens
18:46ministres des Transports
18:47Clément Beaune
18:47et François Durovray
18:48qui avaient officiellement
18:50candidaté
18:50n'ont donc pas été retenus.
18:52L'impératif
18:53évitait toute rivalité politique
18:54avec le ministre des Transports
18:56Philippe Tabarro
18:57et Valérie Pécresse,
18:58présidente de la région
18:59Île-de-France
19:00et d'Île-de-France Mobilité.
19:01Les discriminations
19:03liées à l'origine,
19:04un sujet compliqué
19:05pour les entreprises
19:06après l'alerte
19:07de l'Organisation Internationale
19:09du Travail.
19:10Il y a quelques jours,
19:11la couleur de peau
19:12est l'origine
19:12et le deuxième motif
19:14de discrimination
19:15lors de la recherche d'emploi.
19:17Une étude publiée
19:18par l'APEC
19:19pointe les difficultés
19:21des employeurs
19:21à gérer
19:22justement ces discriminations.
19:24Caroline Morisseau.
19:26Sur près de 15 000
19:27accords d'entreprise
19:28sur la diversité en France,
19:2939 seulement
19:31traitent du racisme
19:32et le plus souvent
19:33il s'agit d'un simple
19:34rappel à la loi,
19:35c'est de dire
19:35si les entreprises
19:36ont du mal à s'en emparer.
19:37Elles ont d'ailleurs
19:38peu d'obligations
19:39si ce n'est pour celles
19:40d'au moins 300 salariés
19:41de former une fois
19:42tous les 5 ans
19:43le personnel chargé
19:44du recrutement.
19:45Derrière,
19:45il y a aussi
19:46peu de données chiffrées
19:47contrairement à d'autres pays
19:48comme le Royaume-Uni par exemple.
19:50En France,
19:50les statistiques ethniques
19:51restent illégales.
19:53Dans ce contexte,
19:54les entreprises
19:54préfèrent se concentrer
19:55sur d'autres priorités
19:57qui elles sont assorties
19:58d'obligations et d'objectifs
19:59plus facilement quantifiables
20:00égalité hommes-femmes
20:02ou handicap.
20:03La plupart des experts
20:04soulignent pourtant
20:04une montée en puissance
20:06du racisme en entreprise
20:07particulièrement
20:08depuis l'élection
20:09législative de 2024
20:11à tel point d'ailleurs
20:12qu'en mars dernier
20:13l'ensemble des syndicats
20:15ont décidé de lancer
20:16pour la première fois
20:17une campagne
20:17de communication
20:18contre le racisme.
20:20On va parler
20:21rénovation énergétique
20:22à présent
20:22car d'après une étude
20:23de la start-up Carnot
20:24il y a visiblement
20:26de plus en plus
20:26de fraude au fameux
20:28DPE
20:28le diagnostic
20:29de performance énergétique
20:31une fraude
20:32qui permet à certains
20:33propriétaires
20:34de louer un logement
20:35alors que théoriquement
20:37il ne le pourrait pas
20:38Guillaume-Paul.
20:40C'est ce qu'on appelle
20:41le diagnostic
20:41de complaisance
20:42le fait d'affecter
20:43à un logement
20:44une fausse note
20:45de diagnostic énergétique
20:46l'étude qui a passé
20:48en revue
20:48plus de 6 millions
20:49et demi de DPE
20:50estime que
20:503,4% d'entre eux
20:53sont aujourd'hui erronés
20:54soit parce que
20:55par manque d'informations
20:56le diagnostiqueur
20:57hésitant entre deux notes
20:58a opté pour la meilleure
20:59soit parce qu'il y a eu
21:01clairement
21:01arrangement
21:02entre le propriétaire
21:03et le diagnostiqueur
21:04pour délivrer
21:05la meilleure note possible
21:06et échapper aux travaux
21:07indispensables
21:08avant relocation.
21:10On rappelle
21:10que les logements
21:11classés G
21:11sont concernés
21:12depuis le 1er janvier
21:13mais ceux
21:14classés F
21:15le seront en 2028
21:16et ceux
21:17classés E
21:18en 2034
21:19et visiblement
21:20beaucoup de propriétaires
21:21ont anticipé
21:22le basculement
21:23en s'affranchissant
21:24un peu des règles
21:25d'après cette étude
21:26près de 8%
21:27des DPE
21:28aujourd'hui notés
21:29D
21:29sont en fait
21:30des E
21:3016% des E
21:32sont en fait
21:33des F
21:34et près de 11%
21:35des F
21:36sont en fait
21:37des G
21:37c'est-à-dire
21:38à classer
21:39dans la catégorie
21:40des passoires thermiques
21:41on rappelle
21:42qu'une fraude
21:42au DPE
21:43est passible
21:44de sanctions
21:44aussi bien
21:45pour le propriétaire
21:46que pour le diagnostiqueur.
21:48En pleine chasse
21:49aux économies
21:49un projet de loi
21:50d'un sénateur
21:51veut mettre fin
21:51au surcoût
21:52dans les grands
21:53chantiers publics
21:54dérives budgétaires
21:55études bâclées
21:56millions envolées
21:57Jean Ingres
21:59sénateur UDI
21:59des Vosges
22:00entend mettre
22:01de l'ordre
22:02il plaide
22:02pour l'obligation
22:03de l'intervention
22:05d'un économiste
22:05de la construction
22:06indépendant
22:07en amont
22:08des projets
22:09de plus de
22:0920 millions d'euros
22:10Alexandra Paget
22:12La Philharmonie de Paris
22:14213 millions d'euros
22:15de dépassement de budget
22:16selon un récent rapport
22:18de la Cour des comptes
22:19des projets publics
22:20de plus de 100 millions d'euros
22:22dépassent leur budget
22:22de 20 à 30%
22:24en moyenne
22:25chaque année
22:25selon Mathieu Lamy
22:26président de l'organisme
22:28certificateur
22:29des économistes
22:30de la construction
22:30trois causes principales
22:32à ces dérives
22:33Souvent en face concours
22:34le budget
22:34n'est pas forcément
22:35toujours bien dimensionné
22:36le deuxième sujet
22:37qui revient fréquemment
22:38c'est la question
22:38des cahiers des charges
22:39d'avoir des cahiers
22:40des charges techniques
22:41qui soient suffisamment précis
22:42pour éviter
22:42des incertitudes
22:44des imprévus
22:45et le troisième sujet
22:47c'est la question
22:47du planning
22:48Les fameux retards
22:49à la livraison
22:50jusqu'à présent
22:51dans le bâtiment
22:51on a laissé à ceux
22:52qui conçoivent
22:53le soin de fixer leurs coûts
22:54la présence d'un économiste
22:56de la construction
22:57indépendant
22:58sur les chantiers publics
22:59permettrait une plus grande
23:00transparence au départ
23:01mais aussi pendant
23:02la construction
23:03estime Mathieu Lamy
23:04Lorsque l'entreprise
23:05propose des modifications
23:07ou lorsqu'il y a des modifications
23:08qui sont nécessaires
23:09l'économiste peut analyser
23:10les propositions
23:11l'économiste peut également
23:12analyser les offres
23:12des entreprises
23:13et participer à la négociation
23:14parce que finalement
23:15il a la connaissance des prix
23:16Les projets publics
23:18dont le budget
23:18excède 100 millions d'euros
23:20représentent environ
23:21145 milliards d'euros
23:23en 2025
23:23les dérives
23:25dans leur construction
23:25sont estimées
23:26entre 5 et 10 milliards
23:28d'euros par an
23:28C'est l'équivalent des Oscars
23:31des jeux vidéo
23:32les Game Awards
23:33avaient lieu cette nuit
23:34à Los Angeles
23:35et c'est un studio français
23:37qui triomphe
23:38Soundfall Interactive
23:40remporte 9 statuettes
23:42c'est un record
23:42pour Clair Obscur
23:44Expédition 33
23:45il obtient même
23:46le trophée
23:47du jeu vidéo
23:49de l'année
23:49écoutez Guillaume Broch
23:51le PDG
23:51et directeur créatif
23:53sur la scène
23:54des Game Awards
23:55cette nuit
23:55Un immense merci
23:59aux joueurs
24:00pour vos reprises
24:00vos fanarts
24:01vos discussions
24:02intenses
24:03pour savoir
24:04quelle fin est la meilleure
24:05c'est merveilleux à lire
24:06je pense que les actes
24:10valent bien plus
24:11que les mots
24:11alors souvenez-vous
24:13il y a quelques mois
24:14nous vous avions promis
24:15de nouveaux contenus
24:16et bien je suis très heureux
24:18de vous annoncer
24:19que ça sort aujourd'hui
24:20vous avez changé notre vie
24:24c'est vraiment merveilleux
24:25merci encore à vous tous
24:27et à tous ceux
24:28qui viendront après
24:29et le clic du jour
24:32avec encore un succès
24:34français à l'étranger
24:35et l'agence
24:35à l'origine de la pub
24:36de Noël d'Intermarché
24:37elle cartonne
24:38sur les réseaux sociaux
24:39600 millions de vues
24:40notamment aux Etats-Unis
24:42où elle est louée
24:42pour son histoire émouvante
24:44et sa non-utilisation
24:45de l'intelligence artificielle
24:47le patron de l'agence Romance
24:49invité de la matinale ce matin
24:50se réjouit de son succès incroyable
24:52le spot n'a même pas
24:53coûté très cher
24:54en dessous du million d'euros
24:56un article à retrouver
24:57sur notre site
24:57bfmbusiness.com
24:59à noter votre rendez-vous
25:00lundi matin 7h45
25:02Laure Closier
25:03reçoit Stéphane Bougenat
25:05le président du directoire
25:06d'Euronext
25:07tout de suite sur BFM Business
25:09c'est Culturia
25:10présenté par Anthony Morel
25:13très bonne soirée
25:1419h éco
25:16sur BFM Business
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