Sur le plateau de BFMTV, ce vendredi, Nicolas Girod, éleveur laitier dans le Jura, affirme que le "gouvernement ramène de la violence à la détresse agricole".
00:00Un message, c'est le fait, sur la dermatose, d'expliquer qu'ils se sont trompés, qu'on a abattus...
00:09Vous attendez un mea culpa du gouvernement ?
00:10Bien sûr, il faut un mea culpa. Un mea culpa sur la stratégie, sur la stratégie sanitaire qu'a à l'œuvre depuis six mois, qui est un échec,
00:18et un mea culpa sur la manière dont ils ont encore, jusqu'à hier et peut-être dans les jours à venir, essayé de faire passer cette stratégie.
00:24Enfin, on nous envoie les forces de l'ordre, les blindés, sur des paysannes, des paysans qui sont légitimement en train de tenter de sauver un élevage,
00:35de sauver un éleveur, c'est-à-dire d'éviter d'abattre les animaux, d'éviter d'abattre des années de travail.
00:40Un cas, on abat ce qu'ils appellent le site épidémiologique, c'est-à-dire le troupeau qui est lié avec cet animal-là.
00:48Donc en général, s'il y a une vache laitière, on va abattre tout le troupeau de vaches laitières.
00:51Donc là, c'était près de 200 animaux qui ont été abattus en Ariège.
00:56Quelques jours avant, dans le Doubs, juste à côté de chez nous, dans le Jura, c'était 83 vaches laitières qui ont été abattues alors qu'elles étaient vaccinées.
01:04On nous a envoyé pareil, les forces de l'ordre, les gaz, les blindés.
01:08À un moment donné, Annie Gennevard, le gouvernement, ramène de la violence à la détresse.
01:14On sent que les images d'hier soir, on sent que...
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