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  • il y a 9 heures
Depuis Agen (Lot-et-Garonne), ce vendredi 12 décembre, Karine Duc, présidente de la Chambre d'agriculture et co-présidente de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne, revient sur l'éradication des troupeaux de bovins lorsque l'un d'entre eux est contaminé par la dermatose nodulaire.

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Transcription
00:00La France, en fait, se doit de maintenir son statut indemne là-dessus.
00:06Et à ce titre-là, pour être indemne, il ne faut aucun cas sur son pays.
00:09Mais on a fait exactement la même chose avec la crise de la grippe aviaire.
00:16Et quand on s'est rendu compte que finalement, d'abattre et d'essayer d'éradiquer des épisodis qui sont déjà installés dans notre pays,
00:23on n'y arrivait pas, et bien après derrière est sortie la vaccination généralisée.
00:27Je sais que la grippe aviaire revient ces temps-ci et que c'est un sujet également.
00:34Mais ça a permis à des producteurs de souffler pendant un certain temps.
00:38Sur la dermatose, c'est assez similaire parce qu'à force de tuer du cheptel, à force de tuer des bovins,
00:46on risque d'éradiquer peut-être la maladie, peut-être pas.
00:49Mais ce qui est sûr, c'est qu'on va éradiquer le cheptel bovin français.
00:53Il faut une vaccination absolument systématique ?
01:00Écoutez, le coût que représente la remise en place d'un cheptel bovin dans une structure sur une exploitation agricole,
01:10c'est des années de travail, c'est des années de génétique.
01:14Et c'est quelque chose qui est extrêmement compliqué.
01:16En plus, on est en tension en termes de volume de bovins disponibles.
01:21On n'a pas suffisamment de bovins pour commercer, mais également pour repeupler les fermes.
01:26Donc il y a ces enjeux-là aussi qu'il faut considérer.
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