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Retrouvez « Le débat éco » présenté par Dominique Seux et Thomas Porcher sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-economique
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00:00Débat qui ne concerne pas l'orthographe, mais trois mots en l'occurrence, construits pour durer.
00:06C'était le slogan, vous vous en souvenez peut-être, le slogan de la marque Brandt.
00:12Et c'est le glas qui a sonné pour l'entreprise et l'information économique majeure.
00:17La liquidation de l'entreprise plus que centenaire Brandt a été prononcée par la justice.
00:23Plus de 700 salariés se retrouvent sur le carreau à quelques jours maintenant de Noël.
00:30Et on entendait les témoignages souvent poignants ou en colère de quelques-uns d'entre eux dans le journal.
00:36Thomas Porchet, Dominique Seux, bonjour messieurs.
00:38Bonjour.
00:39C'est un séisme social, mais qu'est-ce que ça dit sur le plan économique ?
00:43Il y a de nombreux enjeux économiques derrière cette liquidation judiciaire, beaucoup de déclarations politiques.
00:50Mais au fond, première question, est-ce que ça ne veut pas tout simplement dire que les marques comme les civilisations
00:57et même les marques les plus emblématiques et connues des Français sont mortelles ?
01:02Comme l'orthographe.
01:03Thomas Porchet.
01:03Oui, oui, ça c'est sûr qu'elles sont mortelles parce qu'on en a enterré quand même une très grosse partie.
01:08Je pense même que le cimetière commence à être assez vaste.
01:12Vous vous en souvenez de cette vidéo qu'avait fait le buzz d'Arnaud Montebourg
01:15quand il avait été entendu à la commission sur la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique ?
01:19Il avait cité toutes les entreprises qu'on avait perdues qui étaient des leaders au niveau mondial.
01:23Il avait dit qu'il y avait Arcelor, Péchinet, Alstom, Alcatel, Essilor, Technip.
01:28Récemment, on a eu Michelin, Tesser et aujourd'hui Brent.
01:31Donc oui, oui, nos marques sont mortelles et on le sait.
01:34Dominique Seux ?
01:35Arcelor et Alstom ne sont pas morts, de ma connaissance ?
01:39Alors c'est une information qui m'a échappé.
01:42Elles ont été démantelées en partie.
01:42Non, bien sûr, et on pourrait rajouter les chariots Caddy, c'était il y a un an.
01:46Oui, parfait.
01:46Vous avez parlé Tesser, alors il ne s'est pas fini, ils sont en grève.
01:51Évidemment, il y a des marques qui déclenchent la nostalgie générale.
01:54Il y a le succès de Duralex pour prendre le contre-pied ?
01:57Enfin, il y a un succès de Duralex, on attend de voir s'ils retrouvent leur marché.
02:01Vous n'avez pas mentionné le slogan de la mère de Nice.
02:04La mère de Nice !
02:05Qui ont plus de 50 voix.
02:06Qui se retournent en sa tombe.
02:08Un peu plus.
02:08Évidemment, c'est triste pour les...
02:09Et qui étaient légéries de la marque Vedette pour les plus jeunes.
02:12Absolument, c'est triste pour les salariés de la région orléanaise et on leur doit de citer au moins les lieux de production.
02:19C'est Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans et Saint-Ouen, près de Vendôme.
02:23Une fois qu'on a dit ça, trois choses.
02:25Enfin, trois phrases.
02:26Un, c'est plus complexe, et on va en parler dans le détail, c'est plus complexe que l'histoire qui est beaucoup racontée du relot compresseur chinois qu'on entend depuis hier et des frontières passoires.
02:36Le deuxième point, c'est au fond que chacun de nos auditeurs et auditrices se dise qui a acheté des produits Brandt depuis ces derniers temps.
02:44Ces dix dernières années.
02:45Il faut mettre en cohérence les cris qu'on peut avoir et les actions de consommateurs que l'on peut avoir.
02:51Chacun doit se poser la question.
02:53Et puis le troisième point, c'est que cette information économique dont nous parlons et dont nous avons raison de parler, on parle moins de ce qui a été aussi annoncé hier.
03:00C'est l'inauguration de l'usine Vercors à Dunkerque.
03:04500 emplois.
03:06C'était hier.
03:06Ou du succès que j'ai entendu dans le journal de 7h ce matin d'Anaïs Foga, un jeu vidéo français qui remporte un prix international.
03:15Neuf prix à Los Angeles.
03:16Neuf prix à Los Angeles, c'était cette nuit.
03:18L'économie c'est aussi ça.
03:20C'est des choses qui se créent.
03:21500 emplois créés, 700 perdus, le compte n'y est pas.
03:24Et des choses qui disparaissent.
03:26Mais il faut rentrer dans le détail.
03:27Vous avez raison.
03:28Alors rentrons dans le détail, quand date votre dernier achat d'un appareil de marque Brandt, Thomas Porcher ?
03:34Au moins ma machine à laver est une Brandt, donc il n'y a pas de soucis là-dessus.
03:38Mais après...
03:39C'est un fleuron français qui s'éteint, disait Roland Lescure, le ministre de l'économie.
03:43Est-ce qu'il a tout dit ?
03:45Et comme je le disais, est-ce que c'est au fond la vie et la mort de marques et d'entreprises ?
03:51Ou est-ce que c'est symptomatique d'un mal plus profond, la désindustrialisation ?
03:57Il y a un mal plus profond parce qu'il y a un cadre qui a affaibli très fortement nos industries.
04:02C'est le cadre de la mondialisation avec la concurrence des produits asiatiques
04:07qui est venue concurrencer sur notre territoire nos marques emblématiques.
04:12Dominique disait que ça ne suffisait pas.
04:14Oui, mais ça c'est quand même la base qui est partout, qui est propre à toutes les industries.
04:18On en a parlé la semaine dernière, on a parlé avec Chine et on en reparlera avec d'autres, avec ArcelorMittal.
04:23On en reparlera avec d'autres.
04:24Ça c'est la base.
04:25Et ensuite, effectivement, il y a d'autres éléments à prendre en compte.
04:29Là, on est sur un marché un peu difficile parce qu'on est sur du gros électroménager.
04:32Le gros électroménager, c'est les frigidaires, les plaques chauffantes.
04:35Et le taux de renouvellement de ces produits se fait sur plusieurs années.
04:40C'est-à-dire que très vite, c'est des marchés qui arrivent à saturation.
04:42Vous avez plus de 95% des gens qui ont un frigidaire.
04:45Plus de 90% des gens qui ont des machines à laver.
04:48Donc, ça se renouvelle difficilement.
04:50Et ça se renouvelle à quel moment ? Au moment où il y a des déménagements ou des achats de biens immobiliers.
04:55Or, le marché immobilier s'est écroulé avec la hausse des taux qui a renchéri.
05:00La hausse des taux qui a été pratiquée par la BCE et qui a été pratiquée pour tuer l'inflation.
05:05Et qui a renchéri le coût du crédit et qui a tué l'immobilier et aussi la création de nouveaux logements.
05:10Dominique Seux.
05:11Alors, justement, c'est vraiment intéressant la façon dont vous abordez le sujet.
05:14C'est-à-dire que c'est l'éternelle façon en France de parler de la macroéconomie et de grands raisonnements sans entrer dans la microéconomie.
05:21Vous avez dit, vous dites, Brandt, en fait, c'est le problème du gros électroménager, des machines à laver.
05:28En fait, non. Je suis désolé, mais les deux usines concernées ne fabriquent pas.
05:32Des plaques.
05:33Avec des plaques, des poids.
05:33Mais il faut entrer dans le détail, Thomas.
05:36Mais c'est la même chose.
05:37Non, mais non, c'est... Ah ben, attendez. Un frigidaire et une plaque de cuisson, ce que fabriquent ces deux entreprises, ces deux sites de production, ce sont des plaques de cuisson.
05:46Alors, très précisément, ce sont des fours, des tables à induction et des micro-ondes encastrables.
05:53Ça n'est pas la même chose.
05:54Sur le gros électroménager dont vous parlez, la production a pour la quasi-totalité quitté la France depuis très longtemps.
06:02Elle est fabriquée en Pologne, parfois en Chine.
06:06En Turquie.
06:06Je crois que le récit... En Turquie, exactement.
06:08Le récit qui nous est fait sur... C'est le rouleau compresseur qui est en train de tuer.
06:11En fait, la concurrence de ces entreprises, de Brandt, en fait, c'est essentiellement.
06:15C'est Bosch. Ce sont des Turcs. C'est Whirlpool.
06:18Ce sont d'autres choses. Ce sont des concurrents, j'allais dire, américains, allemands, Bosch notamment.
06:25Et donc, il faut rentrer dans le détail.
06:28Ce qui se passe, très concrètement, c'est que le secteur global dont vous parlez a quitté la France depuis longtemps.
06:35Et, en revanche, l'entreprise Brandt a essayé de se positionner sur les plaques de cuisson.
06:41Ils ont fait une erreur stratégique. Ils sont allés trop tardivement sur le très haut de gamme.
06:47Ils ont essayé de prendre un plan d'évolution de reprise.
06:52Ça n'a pas marché. Ce qui est manifeste.
06:55Ils ont proposé le principe d'une scope.
06:57Voilà. La meilleure preuve qu'un secteur est difficile, c'est que Brandt a changé au moins entre 5 et 10 fois de propriétaire depuis les années 2000.
07:07C'est vrai.
07:07Qu'est-ce qui s'est passé depuis l'année ?
07:09C'était Thompson Brandt.
07:10C'était Thompson Brandt.
07:10Algérien en 2014.
07:12Alors, depuis... Algérien depuis 2014, mais avant...
07:13Mais l'Algérien a grandi les branches qui fabriquaient en France.
07:16C'est une erreur très difficile.
07:17Non, ce n'est pas...
07:18Et donc, est-ce qu'il faut qu'on fabrique des frigidaires ? Voilà, c'est la question.
07:21Dominique, le problème, et c'est pour ça que j'ai mis tout ensemble, que ce soit le frigidaire, le four ou la plaque à induction,
07:29ce sont des choses que l'on achète majoritairement quand on déménage.
07:31C'est pour ça que j'ai tout relié.
07:32On n'est pas dans le petit électroménager, c'est-à-dire la machine à café, le micro-ondes qui sont très à la mode.
07:37Mais vous ne répondez pas, Dominique. Faut-il qu'on fabrique des frigidaires ?
07:39Attends, j'y réponds après. Mais là, je réponds à ça.
07:41Et donc, c'est en cela que ce marché-là est relié très fortement au marché de l'achat immobilier
07:47et donc des déménagements qui sont quand même 6 millions de déménagements par an
07:50qui ont largement fondu depuis la hausse des taux.
07:53Ça, c'est la première chose pour dire qu'il n'y a pas que des erreurs stratégiques.
07:56Il y a aussi des choses comme ça, macroéconomiques, qui ont un impact.
07:59Et puis, je tiens à dire aussi que les services de R&D ont été vidés chez Brandt.
08:03Oui, parce que Brandt a quand même invité à innover avec la plaque à induction et la R&D a été tuée.
08:09Bon, mais puisqu'on parle de souveraineté industrielle, vous ne répondez pas à Dominique Seux.
08:12J'y réponds tout de suite.
08:13Faut-il fabriquer des frigidaires ?
08:14Eh bien, écoutez.
08:15Les réfrigérateurs plutôt, puisque ça aussi, c'est une marque qui a disparu.
08:18Est-ce que vous jugez que les frigidaires sont utiles ? Oui ou non ?
08:22Moi, je juge qu'ils sont utiles.
08:23Et d'ailleurs, je vais même aller plus loin.
08:24Je pense que l'électroménager...
08:26Les lacs-vaisselles, les fours...
08:27Oui, eh bien, l'électroménager, vous savez, c'est un cas d'école qu'on apprend en études d'économie.
08:31L'électroménager a eu un impact beaucoup plus fort, par exemple, qu'Internet.
08:34Quand vous lavez des vêtements à la main, 17 kilos de vêtements,
08:37aujourd'hui, avec la machine à laver, vous gagnez 6 fois plus de temps.
08:40Et donc, il y a eu un impact vraiment énorme de l'électroménager
08:44sur la libération du temps que ça a permis, notamment à la femme.
08:47Bon, revenons au cas de...
08:48La question, elle est là.
08:50Non, mais attends.
08:51À partir du moment où on définit que c'est stratégique, ça c'est démocratiquement...
08:54Je pense que ça n'est pas...
08:55Mais soyons très clairs, je ne pense pas que ce soit...
08:57À la question de la souveraineté.
08:58Je pense que ce n'est pas stratégique.
09:00Je pense que c'est, encore une fois, la microéconomie, Thomas.
09:04Mais non !
09:05Les marques distributeurs ont pris le marché.
09:09C'est-à-dire qu'en fait, les grands distributeurs partout se sont dit
09:11on va fabriquer nous-mêmes pour moins cher.
09:13Le prix de tous ces biens a été divisé par deux depuis 2005.
09:16Le prix moyen de ces 370 euros, disent les spécialistes,
09:21c'est le même prix en euro courant qu'en 2005.
09:24Donc, les consommateurs ont choisi, les consommateurs veulent ça.
09:30Après, je suis étonné parce qu'il y a...
09:32Le prix est l'arbitre suprême, vous écoutez.
09:34Le prix est quand même important.
09:36Ça n'est pas un produit stratégique.
09:37Et je reviens sur des débats que nous avons très régulièrement à ce micro, cher Thomas.
09:41Il me semble que nous avons eu un débat il y a 15 jours ou 3 semaines sur
09:45il faut remettre en cause toutes les aides aux entreprises.
09:48Vous savez, les 211 milliards.
09:50Je n'ai pas dit tout.
09:52On ne peut pas dire, comme un certain nombre de responsables politiques qu'on entend depuis hier,
09:55il faut revoir les allégements de cotisations sociales des entreprises
09:58parce qu'elles gagnent trop d'argent.
10:01Il ne faut pas baisser les impôts de production.
10:04Et 3 semaines après, dire qu'il y a des problèmes de coût de production en France.
10:08Tout ne s'explique pas.
10:10Donc, les responsables sont à l'Assemblée nationale.
10:12Mais aussi en partie.
10:13Mais bien sûr, il y a la microéconomie, il y a les grands baratins macroéconomiques
10:18et puis il y a la réalité.
10:19Alors, laissez Thomas vous répondre.
10:21Deux choses, Thomas.
10:22La micro est un baratin.
10:24Je peux y répondre.
10:24Attendez, la microéconomie est un baratin.
10:26Probablement, vous dites que la macro est un baratin.
10:30Il faudra le dire à Krugman.
10:32Ce sera un autre débat.
10:34Un, est-ce que le prix est l'arbitre suprême ?
10:36Et deux, est-ce que les responsables sont à l'Assemblée ?
10:38Non, mais Dominique, ce qu'il oublie, c'est que derrière le prix, il y a le coût.
10:40Et derrière le coût, il y a le coût du travail.
10:42Donc, si Dominique veut qu'on soit payé comme des Hongrois ou des Chinois,
10:44qu'il le dise tout de suite.
10:44Est-ce que j'ai dit ça ?
10:45Il y a aussi les normes environnementales.
10:46Laissez-moi finir.
10:47Il y a aussi les normes environnementales.
10:48Et derrière, il y a même un truc supplémentaire, ce qui s'appelle les subventions de l'État.
10:51Parce que nous avons un certain nombre de produits ici qui sont subventionnés par l'État,
10:55notamment par l'État chinois.
10:57Après, Dominique, quand il nous parle des aides aux entreprises, des impôts de production.
11:02Mais qu'est-ce qui a été fait ces dernières années ?
11:04On a baissé les cotisations.
11:05On a baissé l'impôt sur les sociétés.
11:07On a fait le CICE.
11:08On a fait des lois travail.
11:09On a fait un cadre pour que la France devienne attractive.
11:13Et qu'est-ce qui s'est passé derrière ?
11:14Eh bien, regardez, faisons le bilan aujourd'hui.
11:16Les résultats ne sont pas les résultats qu'on nous a promis.
11:18La réalité, c'est qu'il a manqué une chose que je n'ai jamais vue de ma vie,
11:21moi, depuis que j'ai étudié l'économie, c'est-à-dire depuis plus de 20 ans,
11:24c'est la politique industrielle.
11:25C'est-à-dire, quelle stratégie, quel secteur on avantage,
11:29quel type de produit on veut, quelle production et dans quelle norme on veut la faire,
11:32et quel emploi et quelle formation on fait.
11:34La politique industrielle, elle n'existe pas en France,
11:37parce qu'en France, on se limite à vouloir faire un cadre, le cadre de la mondialisation.
11:40Et vous savez, je finis là-dessus.
11:42Oui, d'un mot.
11:42Le maire d'Orléans, qu'est-ce qu'il a dit ?
11:44On est des imbéciles du village planétaire.
11:46Qu'est-ce qu'il a dit Macron quand il a été voir les salariés de Whirlpool en 2021 ?
11:50Il a dit, on s'est fait prendre pour des imbéciles.
11:53Ben oui, quelque part, tant qu'on ne changera pas le cadre, on restera des imbéciles.
11:57La bataille pour la réindustrialisation est clé sur le plan économique,
12:01est clé sur le plan géopolitique, est clé sur le plan politique,
12:04et sur l'unité de la nation, avait analysé le chef de l'État, c'était en mai 2023.
12:07Non, mais j'ai évoqué en commençant l'ouverture d'usines de batterie dans le nord de la France.
12:12C'est une stratégie industrielle, avec des soutiens absolument massifs.
12:16Vous en avez dans les microprocesseurs.
12:18La question, c'est est-ce qu'il faut fabriquer effectivement des fours et des plaques à induction ?
12:24Cette entreprise, cette entreprise...
12:27Donc ce n'est pas le patrimoine industriel français qui est en ruine ?
12:31Alors, toute la politique dont vous avez parlé, elle a interrompu la désindustrialisation,
12:37puisque la désindustrialisation s'était arrêtée depuis 10 ans.
12:40Et le sujet, c'est que ça ne reparte pas aujourd'hui,
12:43mais on avait arrêté les mauvaises nouvelles depuis une dizaine d'années.
12:48Un dernier mot, Thomas Porchelle.
12:49Et heureusement, on exporte beaucoup.
12:51Chaque mois, on exporte 50 milliards d'euros.
12:54Le mot de la fin.
12:55Donc on ne peut pas se fermer.
12:56Les gens ont un peu changé, mais dans les faits, rien n'a changé.
12:59C'est-à-dire qu'aujourd'hui, des gens comme Dominique peuvent accepter qu'on se protège face aux Chinois.
13:03Emmanuel Macron aussi.
13:04Mais dans les faits, le cadre reste le même.
13:06Et c'est un cadre de la mobilisation qui est négatif pour les industries.
13:11En tout cas, messieurs, c'est absolument passionnant.
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