Selon son réalisateur, dnas son film Muriel serait un mélange de Tintin et Isabelle Balkany

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Transcript

00:00C'est un film dont les deux personnages principaux sont des femmes

00:03qui disent exactement tout haut ce qu'elles pensent, d'accord,

00:06et ne s'excusent jamais.

00:08Ça fait tout pour vous plaire ?

00:10Oui, pas mal.

00:12C'est assez touchant qu'un garçon qui doit avoir 30 et quelques années

00:16choisit d'abord de donner deux rôles principaux à deux femmes,

00:19qui sont les femmes puissantes, on peut dire.

00:22Donc ça, il y a une part féministe dans ce film

00:25et avec des caractères de femmes qu'on a envie d'incarner.

00:29Femme des caractères.

00:30Oui, ça me parle un peu.

00:31C'est le moins qu'on puisse dire de caractère.

00:33C'est le moins qu'on puisse dire.

00:34Oui, ça me parle, ça me parle.

00:35Vous avez pour partenaire Louise Bourgouin dans le film.

00:37Est-ce que vous pensez qu'il y avait une filiation naturelle

00:39parce qu'elle aussi a commencé sur le terrain de l'humour ?

00:42Alors oui, il y avait ça.

00:43Il y a quelque chose de nos racines qui était en commun.

00:46Et c'était pas mal parce qu'on se reconnaît un peu.

00:48Oui, avec l'histoire de mère compliquée, oui.

00:50Donc on se reconnaît un peu quand même quand on a ça.

00:52Je ne sais pas, il y a un truc famille qui a servi le film

00:55et une pudeur chez toutes les deux.

00:58Oui, mais on s'est comprise.

00:59Et puis ce qui était très agréable avec Louise,

01:02moi je suis une travailleuse.

01:03C'est comme ça, donc je suis bonne élève.

01:06J'aime bien être au service de, du réalisateur.

01:09Et Louise travaille comme ça.

01:11Donc on était au rasoir toutes les deux et complètement au service.

01:13Donc pour jouer, pour s'amuser, oui, pour créer, c'est bien.

01:18Alors pour décrire Judith, votre personnage,

01:21Pierre Mazingarbe parle d'un mélange entre Tintin et Isabelle Balkany.

01:24On peut essayer de...

01:28Physiquement, on peut...

01:29S'il le dit, c'est qu'il le dit.

01:33S'il le dit, c'est que c'est vrai.

01:34S'il le dit, c'est qu'il le dit.

01:35Je ne sais pas, je regarde.

01:36Est-ce que vous voyez ce qu'il veut dire ?

01:37Je vois ce qu'il veut dire dans Balkany, je vois moins Tintin.

01:40Mais si, si, tout à fait.

01:42Moi, s'il me demande d'appuyer un peu sur la vis comica,

01:46je dis combien t'en veux, quoi.

01:48Si tu ne me demandes pas, j'en mets pas.

01:49Mais s'il en veut un peu, on se fait ça comme ça, quoi.

01:53C'est pour ce soir, vous en voulez combien ?

01:55Là, je t'en mets sur un kilo.

01:57Un peu plus, je vous le mets quand même.

01:58Je t'en mets deux grammes.

01:59Exactement, je t'en mets quatre grammes, j'en avais plus.

02:01Tu les gardes, ça fera pour toi et ta femme.

02:04On se inclut comme ça, quoi.

02:06Là, s'il en veut moins, je t'enlève tout, il n'y a pas de souci.

02:08Ce qui est intéressant, c'est que le mode de communication entre ces deux femmes,

02:13ça passe par l'agression ou le mépris.

02:18Non, mais elles se ressemblent.

02:19C'est ça qu'il y a, enfin, les chiens ne font pas des chiens.

02:20Ça, c'est un excellent ressort de comédie, on est d'accord.

02:22Bien sûr, bien sûr.

02:23Parce que c'est ça, c'est un combat de boxe entre un chien et un chat, quoi.

02:28Vraiment, c'est ça, le film.

02:30Mais ça ne va pas rester ça tout le long.

02:32Parce qu'à un moment, pourquoi elle est la pire mère au monde

02:34et pourquoi l'autre est si détestable ?

02:37Parce qu'elle a quand même réussi, cette mère,

02:38a fabriqué une fille qu'il a déteste.

02:41C'est quand même pour une mère, c'est très dur.

02:43Mais le but est atteint.

02:44Alors, mais est-ce que ça va ?

02:46Ça ne suffit pas.

02:47Il y a un côté très anard, méchant, acide,

02:50qui m'a rappelé les meilleurs des Moky, moi.

02:53Bien de ça.

02:53Ah oui, j'ai oublié Moky, absolument.

02:56Bien sûr, ce qu'on dit du Pontel, mais Moky, bien sûr.

02:59Ah oui, c'est lui, je le disais.

03:01Voilà.

03:01Il y a un côté aussi un peu cartoonesque,

03:04notamment dans les noms des protagonistes.

03:06Est-ce qu'il est facile de garder son sérieux

03:08quand on doit prononcer des noms

03:09tels que le docteur Badan, Samy Gigot

03:11ou encore Anguéran de Rostin de Zboub ?

03:13Celui-là, il était compliqué.

03:15À dire, moi je ne l'ai pas dit, et à entendre.

03:17Mais bon, quand on est dans la scène,

03:18on se...

03:19On fait abstraction du Zboub.

03:20Oui, ben voilà, on laisse passer et ça se passe bien ou pas.

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