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  • il y a 22 heures
Les députés ont adopté de justesse le projet de loi de financement de la sécurité sociale. 247 ont voté pour l'adoption du texte et 234 contre.

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Transcription
00:00– Alors déjà, une nuance de taille, les Français nous indemnisent pour respecter leur volonté.
00:06Nous sommes des fondés de pouvoir et nous sommes des représentants du peuple.
00:09Nous ne sommes pas payés pour garantir des équilibres, pour préserver son siège
00:14ou pour voter de mauvais budget.
00:16On est là pour respecter leur volonté.
00:18Et la volonté du peuple français n'est pas de continuer le matraquage fiscal
00:23et de continuer la politique macroniste.
00:25– Julien Andoul, ça vaut ce que ça vaut, ça vaut ce que ça vaut.
00:28Mais de tous les Français, et il y en a des dizaines qui ont défilé sur le plateau du Forum,
00:32je le rappelle, jeudi soir, 21h, Jordan Bardella face aux Français sur BFM TV.
00:36– Excellent invité.
00:37– Il y en a des dizaines et des dizaines de Français qui ont défilé depuis la rentrée,
00:41on a fait 12 ou 13 émissions du Forum.
00:44Ce qu'ils nous disent, et ce qu'ils disent aux élus présents, c'est « Entendez-vous ».
00:50Entendez-vous, en grande majorité c'est ce qu'ils disent,
00:52« Entendez-vous, débrouillez-vous pour trouver un compromis ».
00:55Est-ce que ce n'est pas ce qui s'est passé ce soir ?
00:56– Non, ce qui s'est passé ce soir, je le redis,
01:00c'est un pacte de stabilité, de siège entre les socialistes et les macronistes
01:06et tous les autres qui se sont greffés pour permettre justement de conserver…
01:11– Un compromis.
01:11– Non, ce n'est pas un compromis, non, excusez-moi, c'est possible.
01:12– Mais pardon, c'est quoi alors ? Je ne comprends pas.
01:14– Un compromis se fait sur l'intérêt général.
01:17Là, l'intérêt général, il n'y en a pas.
01:19– Jamais en fait.
01:20– Mais non, un compromis, mais si, excusez-moi, regardez par exemple,
01:24en 2022, je reprends cet exemple parce qu'il est important,
01:26quand Marine Le Pen a mis sur la table le sujet du pouvoir d'achat
01:30pendant la campagne présidentielle,
01:31que c'est le premier texte que nous votons à l'Assemblée nationale,
01:34des mesures de pouvoir d'achat proposées par le gouvernement,
01:37il y a eu un compromis.
01:38Ces mesures n'étaient pas les nôtres.
01:40On l'a fait parce que l'urgence sociale et économique
01:42imposait que nous votions ces mesures.
01:45Elles n'étaient pas les nôtres, elles n'étaient pas parfaites.
01:46– Mais là, il n'y avait pas d'urgence, là ?
01:48– Non, il n'y a pas d'urgence.
01:49La seule urgence, c'est d'en finir avec le macronisme.
01:52Parce que de dire, encore une fois, comme le disent certains,
01:55que ça va être monstrueux s'il n'y a pas de budget…
01:57– Donc vous êtes comme Elifi en fait ?
01:59– Non, Madame Chevillon, si vous pouviez un peu…
02:02– Non, on n'est pas comme Elifi, vous voyez bien qu'on n'est pas comme Elifi.
02:05– Non, parce que vous avez employé exactement la même phrase
02:07que Manon Aubry il y a quelques instants sur ce plateau.
02:09– Mais vous savez, encore une fois, si Manon Aubry dit
02:111 plus 1 égale 2, je ne vais pas dire qu'elle a tort.
02:14Donc il faut être réaliste.
02:16Mais ce que je veux dire, c'est que c'est faux,
02:18la France aura toujours un budget.
02:19La France aura toujours un budget.
02:22Alors certes, ce ne sera pas les mesures qui seraient souhaitables pour le pays,
02:26certes, ce ne sera pas le changement de politique qui est souhaitable pour le pays,
02:30mais la France aura toujours un budget.
02:31Donc c'est mentir de dire qu'on va se précipiter dans le mur,
02:34alors que ça fait 8 ans qu'on va dans le mur.
02:35Je crois que ça débit au S équipe.
02:36Voilà.
02:36Donc c'est tout.
02:36– Merci.
02:36– Merci.
02:37– Merci.
02:37– Merci.
02:39– Merci.
02:40– Merci.
02:40– Merci.
02:41– Merci.
02:54– Merci.
02:56Merci.
02:58Sous-titrage sté
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