Jacques Witkowski, nouveau préfet des Bouches-du-Rhône, s'est exprimé à Marseille, dans le 14e arrondissement. Il a notamment annoncé une opération de police de grande ampleur dans plusieurs lieux de la ville pour lutter contre le narcotrafic avec la mobilisation exceptionnelle de 1500 agents. «Nous ne souhaitons pas laisser les narcotrafiquants tenir le terrain», a-t-il affirmé.
00:00Opération d'ampleur parce que toute la circonception de la ville de Marseille est concernée à l'instant où je vous parle, jusque tard dans la nuit.
00:06Opération d'ampleur parce qu'on engage à la fois une opération de voie publique pour reprendre le terrain, reprendre les chicanes,
00:13reprendre les points d'îles qui sont tenus, comme vous avez pu le constater, vous le verrez tout à l'heure sur les images que vous ferez.
00:19Et d'ampleur parce que toutes les filières de la police judiciaire, de la sécurité publique, mais aussi d'autres forces de sécurité intérieure ont été concernées.
00:28Visibilité parce que nous ne souhaitons pas laisser les narcotrafiquants tenir le terrain.
00:35Alors évidemment, vous me direz, et vous aurez raison, mais c'est une opération qui est à coup de poing et que fait-on demain.
00:41Mais demain, d'habitude, c'est tous les jours, 250 à 350 fonctionnaires de la police insurée qui sont engagés sur des opérations de pilonnage.
00:48Et ce type d'opération d'ampleur seront réitérées en fonction des moyens.
00:51Je remercie très chaudement Laurent Nunez, ministre intérieure, de m'avoir doté de moyens très supérieurs qui nous ont permis aujourd'hui de nous engager de vie force,
01:02en lien avec l'autorité judiciaire, de façon déterminée, en repassant le message que j'avais déjà eu l'occasion de passer.
01:08La République ne passera rien en narcotrafiquant.
01:10Y a-t-il un lien avec la visite du président de la République la semaine prochaine ?
01:14Pas de lien avec la visite directe, mais évidemment, tout est lié.
01:17Marseille en grand, c'est aussi la reprise, comme a souhaité le président de la République, de l'ordre public, de la sécurité, du développement, du logement, de l'éducation.
01:27Et ça passe évidemment par la sécurité qui est la première non-liberté.
01:31Sans cela, pensons aux habitants des bars que vous avez derrière nous et qui, chaque jour, doivent emprunter des chicanes et des contrôles.
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