Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 1 jour

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:0013h, 14h, Europe 1 Info.
00:03La suite de 13h32 sur Europe 1, vous écoutez Clélie Mathias et ses deux chroniquants,
00:08la journaliste politique au journal du dimanche, Hélène Roué et le journaliste Yvan Rioufol.
00:12On passe en revue l'actualité, écoutez Sébastien Delogu, député de la France Insoumise des Bouches d'Iran,
00:17candidat à la mairie de Marseille, il tenait ce week-end son premier grand meeting,
00:21il a apporté son soutien à Assa Traoré, la sœur d'Adam Atraoré, et a estimé que la police tuait.
00:28Écoutez.
00:29Assa Traoré, ma sœur, tu ne peux pas savoir comme je suis fier que tu sois là aujourd'hui.
00:35On ne vient pas de la même ville, on ne vient pas du même quartier, on n'a pas les mêmes codes,
00:41mais le combat que tu mènes, c'est le mien, et tu le sais très bien.
00:46C'est vrai, ça les fait criser quand on dit que la police tue, mais la police, elle a tué son frère.
00:53Yvan Rioufol, au moins les choses sont claires, c'est un mythique de campagne,
00:56on connaît la stratégie électorale des LFI.
00:59Oui, et allons un peu plus loin, si un jour, s'il advenait qu'une guerre civile se déclara,
01:05elle pourrait effectivement être attisée par ce genre de discours,
01:08qui est un discours qui veut flatter le communautarisme,
01:11le nouveau communautarisme né de la diversité,
01:15né plus généralement d'une immigration à Marseille musulmane importante,
01:20naturellement, je ne dis pas que toute immigration musulmane se retrouve dans le discours de Delogu,
01:23mais qu'en tout cas, Delogu flatte ce séparatisme-là,
01:26il flatte même ce choc de culture, ce choc de culture qui s'exprime à travers la haine vis-à-vis de la police,
01:31donc plus généralement à travers la haine vis-à-vis de la France,
01:34et donc c'est pour ça que je parle d'un risque de guerre civile qui est induit dans ces discours-là,
01:38mais surtout, Delogu applique la politique dans le fond de Mélenchon,
01:43qui lui a parié sur le grand remplacement,
01:45et il faut écouter naturellement ce pari démographique qui est celui,
01:48effectivement, d'une bascule de la France à horizon 2050 ou un peu plus tard,
01:56car en effet, il peut y avoir un véritable risque,
01:58si nos dirigeants continuent à marcher, à somnambuler, si je puis dire,
02:04il peut y avoir un véritable risque, et à Marseille singulièrement,
02:07d'une bascule sociologique, d'une bascule identitaire, d'une bascule culturelle,
02:10d'une bascule religieuse, qui ferait en sorte qu'en effet que Delogu puisse correspondre
02:15à une attente d'un nouvel électorat.
02:18Hélène Roué.
02:19Oui, le fait principal dans cette histoire, Sébastien Delogu feint qu'il y a eu un non-lieu,
02:24effectivement, dans l'affaire de toute façon d'Adama Traoré.
02:27Donc déjà, ça c'est la première chose,
02:29c'est pas la première fois qu'il y a des parlementaires LFI qui crient la police tue,
02:33il faut savoir qu'il y a quelques semaines, Laurent Nunez, ministre de l'Intérieur,
02:36il a porté plainte contre quatre élus de la France Insoumise,
02:39contre Manon Aubry, Paul Vannier, Aurélien Taché et Ercilia Soudé.
02:43Ce qui est très inquiétant, effectivement, c'est qu'on en est où de ces plaintes ?
02:46On en est où de ces plaintes, la police tue ?
02:48Parce qu'effectivement, il ne se passe jamais rien.
02:50Donc ils vont continuer, effectivement, de dire tout ça.
02:53On a vu également Éric Coquerel, toujours membre député de la France Insoumise.
02:57Éric Coquerel, lui, il estime que dire la police tue, c'est une opinion.
03:00Mais c'est pas une opinion, c'est une accusation,
03:02c'est ce qu'il veut faire passer pour un fait,
03:04qui par ailleurs, évidemment, de toute évidence, est faux.
03:06Et lui, il dit qu'il ne condamne pas, effectivement, l'acte de dire la police tue.
03:11Et effectivement, l'impunité qui existe, en tout cas, autour de cette fameuse phrase,
03:17fait que les députés insoumis continueront de la dire.
03:20Et c'est très inquiétant.
03:21C'est pas le tout, ce week-end.
03:22Vous avez vu que c'était la fête des Lumières à Lyon.
03:24C'est un évisement festif.
03:27Gâché par l'extrême gauche,
03:28puisque samedi soir, des messages anti-Force de l'ordre et anti-Rassemblement national
03:31ont été affichés sur la façade des musées des Beaux-Arts.
03:34On est en face de l'hôtel de ville.
03:35Vous savez qu'il y a beaucoup d'œuvres lumineuses qui sont projetées lors de la fête des Lumières.
03:41Et donc là, il y a eu des slogans anti-police qui ont été affichés.
03:45Cette opération a été revendiquée par le groupe Ustul écologique d'extrême gauche.
03:49Les soulèvements de la terre.
03:50Écoutez François-Xavier Bellamy, député européen Les Républicains,
03:53qui a dénoncé ces slogans.
03:55Il était sur Sud Radio ce matin.
03:57Au-delà du caractère totalement immature de cet acte,
04:01il y a une provocation infiniment dangereuse.
04:04Parce qu'en faisant cela, les militants des soulèvements de la terre mettent une cible dans le dos des policiers et des gendarmes.
04:13Dire que la police tue, pratiquer, alors que pendant des années,
04:17les mêmes militants sans doute étaient les premiers à dire qu'il faut refuser l'amalgame,
04:20pratiquer un amalgame aussi grossi, aussi lamentable, une accusation aussi absurde,
04:26c'est en fait mettre en danger la vie de ceux qui nous protègent tous les jours.
04:28Et qu'il est protégé particulièrement en ce 8 décembre, parce que pareil, on en parlait,
04:33vous savez que la sécurité a été particulièrement renforcée sur les marchés de Noël,
04:36mais aussi lors d'événements comme la fête des Lumières à Lyon.
04:40Oui, il y avait environ un petit peu plus de 500 policiers qui protégeaient les 2 millions de visiteurs
04:44qui viennent à la fête des Lumières par an.
04:46Il y avait environ 200 gendarmes militaires, pareil, qui protégeaient ces populations-là.
04:50Et lorsqu'on voit effectivement sur le mur la polistus, c'est déjà extrêmement choquant.
04:57Et j'écoutais encore Thibaut de Montbrial sur le sujet ce matin.
04:59Lui, il dit, la complicité interne, il y a forcément eu complicité interne,
05:03parce qu'on ne peut pas arriver avec son petit rétro-projecteur.
05:05Oui, mais ce n'est pas la même chose.
05:07Non, non, bien sûr, mais il y a forcément une complicité interne,
05:09donc il va falloir évidemment creuser aussi ce sujet-là.
05:12Sur le sujet des soulèvements de la Terre, il faut quand même rappeler aussi à vos auditeurs,
05:16les soulèvements de la Terre, leur dissolution avait été demandée
05:19par Gérald Darmanin en 2023, et c'est finalement le Conseil d'État
05:23qui a décidé d'annuler cette dissolution.
05:25Aujourd'hui, les soulèvements de la Terre, ils ont été responsables
05:27de cet acte absolument ignoble qui s'est déroulé à Lyon.
05:30Yvan Réufol.
05:31Quand vous écrivez « La police tue », vous appelez à tuer la police.
05:34C'est donc un acte, c'est un appel au meurtre, c'est un appel terroriste.
05:38Et donc cela mériterait en effet, effectivement, que ceux qui ont initié
05:41et qui se réclament de ces slogans-là, en l'occurrence,
05:44les soulèvements de la Terre, soient dissous, bien entendu.
05:48Mais il faut se poser l'action de savoir ce qu'est devenu l'écologisme
05:51dans tout cela, parce qu'ils se réclament de l'écologie,
05:54dans une municipalité qui se réclame de l'écologie,
05:56où l'on voit naturellement qu'ils sont dans une radicalisation
06:02qui devient absurde même, d'autant que la fête des Lumières en plus
06:05est une fête religieuse, c'est une fête qui était consacrée
06:07à l'Immaculée Conception, on en est maintenant très loin.
06:09La veille de ces slogans, il y a eu un hommage rendu
06:13par la fête des Lumières, je disais ça très récemment, au couscous.
06:16Je veux bien que le couscous soit un plat très remarquable,
06:19mais qu'est-ce que ça vient de faire avec un hommage
06:21à l'Immaculée Conception ?
06:22Ou plutôt si, on voit bien, effectivement, qu'il y a un détournement
06:24de tout ce qui représente maintenant les racines chrétiennes de la France,
06:28et en tout cas les fêtes religieuses dans les grandes municipalités,
06:30afin de les confisquer pour des causes identitaires
06:35qui n'ont plus rien à voir, voire même qui pourraient être antinomiques.
06:39Et donc, en effet, là encore, on se retrouve avec cette grande irresponsabilité
06:43de tous ces maires écologistes, tous ces maires qui se réclament
06:46de l'extrême-gauche en règle générale,
06:48qui sont en train de saper la culture, ce qui reste d'une culture française.
06:54Je pense que, autant à droite, je crois que les jeux sont faits malheureusement,
06:58autant à gauche, je pense que la population lyonnaise
07:00est encore capable d'envoyer balader, si je puis dire, tous ces déconstructeurs.
07:05– Alors, face à ces problèmes, et ils sont divers quand même,
07:11Thibaut de Montbriat, là je reviens à lui,
07:13Hélène Roué, vous avez aussi écouté attentivement son interview ce matin
07:16au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et CNews,
07:19il appelle à un choc d'autorité.
07:21Mais ce serait quoi, un choc d'autorité ?
07:23On le dit, ce n'est pas le seul à le dire d'ailleurs.
07:25Mais concrètement, qu'est-ce que…
07:27– Un choc d'autorité, ce serait déjà que beaucoup de municipalités,
07:31effectivement, prennent conscience de ce problème,
07:36quand on voit la politie, parce qu'effectivement,
07:38ça va être toujours pareil en fait.
07:40Quand on voit la politie, donc Grégory Doucet, lui,
07:42il appelle pleine solidarité avec les policiers,
07:44pardon, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet,
07:46il appelle à pleine solidarité avec les policiers
07:48qui se sont sentis, je le cite, dénigrés.
07:51Il y a eu un tweet de Laurent Nunez,
07:53le ministre de l'Intérieur, qui condamne fermement.
07:55C'est toujours les mêmes paroles, on condamne fermement,
07:57on se rend sur place, et donc c'est quoi la suite ?
07:59– Je le disais dans un autre sujet,
08:01les parlementaires LFI, aujourd'hui, disent la police tue
08:04sans aucune impunité, on ne leur reproche,
08:06il ne se passe finalement jamais rien.
08:08Donc, le vrai problème, il est là.
08:10Quand Thibault de Montbrial, il dit un choc d'autorité,
08:12déjà, si on prenait conscience de ça,
08:14ensuite, il faut punir les personnes qui disent la police tue,
08:17c'est extrêmement grave.
08:17– Donc, ça veut dire une traduction judiciaire ?
08:19– Bien sûr, il faudrait qu'il y ait des traductions judiciaires,
08:21il faudrait que ça aille beaucoup plus vite,
08:22il faudrait avoir des vraies peines, effectivement,
08:25pour les personnes qui prononcent cette phrase,
08:26qui est absolument ignoble,
08:27mais voilà, aujourd'hui, on en reste à des tweets,
08:30on en reste à des solidaires,
08:31mais parce que, je peux vous l'assurer,
08:32ça va recommencer.
08:33Il y aura d'autres parlementaires qui continueront de le dire,
08:35et dans les meetings de Sébastien Delogu
08:37pour la campagne municipale à Marseille,
08:39il continuera de le dire.
08:40– Oui, mais il y a aussi un problème de moyens
08:41au niveau de la justice.
08:43Et vous le disiez, s'il y a une traduction judiciaire,
08:45il faut aussi qu'il y ait suffisamment de magistrats,
08:48suffisamment de moyens,
08:48et suffisamment de place en prison,
08:50ou la loi qui va avec.
08:51– Et donc, si on cite Gérald Darmanin, un budget.
08:53– Ce que nous subissons là,
08:57c'est le résultat de 50 ans de politiques
08:59qui ont été conduites au prétexte d'idéologies
09:03qui se terminent avec des ismes,
09:04l'humanisme, l'antiracisme, etc.,
09:07et tout ce que vous voulez,
09:08sauf que ce sont des idéologies
09:09qui ont été perverties par, effectivement,
09:11cette quérulence,
09:13cette haine des nouvelles minorités
09:16qui veulent maintenant, par esprit de revanche,
09:18imposer leurs lois.
09:19Et donc, si l'on veut effectivement
09:20un choc de l'autorité,
09:21il faut rompre d'abord,
09:23et très systématiquement rompre,
09:24avec tous ceux qui nous ont mis dans ce pétrin-là.
09:26C'est-à-dire qu'il faut changer de système,
09:28c'est-à-dire qu'il faut arrêter de penser
09:29que ce sont les gouvernants
09:31qui ont conduit à ce désastre
09:33qui vont réparer leur désastre.
09:35Ces gouvernements-là ne voient rien,
09:36ne veulent rien voir.
09:37Ils auraient à voir qu'ils seraient obligés,
09:39effectivement, de se rendre compte
09:40qu'ils s'étaient trompés.
09:40Or, ils ne feront pas cet élémentaire miakulpa.
09:45Donc, un choc d'autorité,
09:46c'est d'abord, effectivement,
09:47de rompre avec tous ceux
09:49qui nous ont mis dans cet état-là.
09:50Et puis, un choc d'autorité,
09:51c'est de se confronter à ces réalités-là
09:54qui sont maintenant des réalités
09:55d'opposition civilisationnelle,
09:57d'opposition de guerre interne.
09:59J'ai employé ce mot tout à l'heure,
10:01mais je pense que ce mot n'est pas surfait
10:04dans la mesure où, aujourd'hui,
10:06vous avez toute une partie de la contre-société,
10:09pas toute la contre-société,
10:10mais une partie d'entre elles
10:10qui s'opposent à ce qu'est aujourd'hui
10:13la France française,
10:15enfin, en tout cas, la France laïque,
10:16la France démocratique,
10:19si je puis dire.
10:20Et donc, vous avez, encore une fois,
10:22si vous ne voulez pas répondre
10:23aux actes de provocation,
10:26de violence de cette contre-société,
10:27effectivement, cette contre-société
10:28continuera à avancer.
10:29Donc, il faut la faire reculer.
10:31D'abord, il faut stopper, effectivement,
10:33ces opérations de subversion
10:35et il faut, effectivement,
10:36faire reculer cette contre-société
10:37et la faire reculer.
10:38Ça ne peut être qu'avec des actes
10:39d'autorité ensuite,
10:40avec, naturellement,
10:41je parle d'actes législatifs,
10:43d'autorité, bien entendu,
10:44de donner plus de responsabilités,
10:48enfin, plus de moyens à la justice,
10:50à la police, etc.
10:51Mais, en tout cas,
10:52la règle numéro un,
10:53c'est d'ouvrir les yeux
10:54et de cesser cet angélisme
10:55qui, depuis maintenant 50 ans,
10:57nous balade en nous disant
10:58que nous sommes forcément généreux.
10:59Vous ne pensez pas que les yeux ont été ouverts,
11:00quand même ?
11:01Vous dites, pardon ?
11:01Vous ne pensez pas que les yeux ont été ouverts,
11:03ont été déciés, quand même,
11:04ces derniers temps ?
11:05Il commence,
11:05mais vous voyez bien
11:06que dans les discours politiques,
11:07il n'y a pas de résultats,
11:09enfin, il n'y a pas de décisions
11:10qui sont à la mesure des menaces
11:13qui sont visibles.
11:15Et puis, même,
11:16quand on parle,
11:17par exemple,
11:17quand on évoquait le narcotrafic,
11:20là, peu importe le nombre
11:21de projets de loi,
11:21peu importe le nombre
11:22de propositions de loi,
11:23là, c'est carrément
11:24l'arsenal législatif
11:25qu'il faut complètement repenser.
11:26Si on voulait véritablement
11:27faire la guerre au narcotrafic,
11:29il faudrait changer
11:29notre arsenal législatif.
11:31Donc, j'irais encore même
11:31plus loin là-dessus.
11:33Donc, non seulement,
11:33il faut absolument
11:34une prise de conscience,
11:35il faut qu'il y ait
11:36des vraies actions,
11:38et ensuite,
11:38il faut même,
11:39éventuellement,
11:40voilà,
11:40changer l'arsenal législatif
11:41pour faire une guerre
11:42au narcotrafic.
11:44Yvan Riuffol et Nelroué,
11:45on reste ensemble
11:46pour Europe 1.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations