00:00Je n'ai pas changé d'avis. Je dis toujours ce que je pense. C'est un des pires PLFSS depuis des années. C'est un budget qui est désastreux, qui sacrifie l'avenir au présent.
00:11Par exemple, avec la suspension de la réforme des retraites, c'est rejeter le fardeau sur les générations futures. Pas de politique familiale alors que depuis la dernière guerre, c'est la première année où les décès vont surpasser les naissances.
00:24Toujours plus de déficit, plus d'impôts. Et c'est une politique aussi antilibérale. Je pense notamment aux médecins libéraux. Donc pour moi, ce texte n'est pas votable.
00:34Donc vous demandez aux députés LR, mardi, de voter contre le projet de loi de financement ?
00:39Ils auront le choix en tout cas de l'abstention ou de voter contre. J'ai noté d'ailleurs les propos de Michel Barnier. Je m'en réjouis. Nous nous sommes appelés.
00:47On a échangé au téléphone. Mais c'est un mauvais budget. Un budget, ce ne sont pas seulement des chiffres, ce sont des choix.
00:53Les choix sont mauvais. On ne peut pas avoir un budget pour un budget. Un mauvais budget, c'est mauvais pour la France.
01:00Voilà. Parce que ça va creuser le déficit. Vous vous rendez compte qu'il y a simplement deux ans, en 2023, le déficit du PLFSS était 13 milliards.
01:08Et là, on est quasiment à 23 ou 24 milliards. C'est d'ailleurs le gouvernement lui-même qui a renoncé, qui a cédé notamment à la gauche
01:17et qui a détricoté son propre budget. On va avoir, là encore, l'unédic qui va se trouver dans le rouge.
01:24Donc, que ce soit les comptes de l'État, les comptes de la sécurité sociale, l'unédic, tout est dans le rouge.
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