"Il devrait prendre du recul parce que les Français l'ont désavoué", déclare Bruno Retailleau (LR) au sujet d'Emmanuel Macron qu'il appelle à "se mettre en retrait"

BFM

Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur et président du parti "Les Républicains", était l'invité de Guillaume Daret dans BFM Politique ce dimanche 7 décembre.

Transcript

00:00C'est la dissolution ratée.

00:02C'est la dissolution ratée.

00:03Et en reprenant la main sur Matignon, d'ailleurs,

00:05le reproche que je lui fais,

00:07c'est qu'il devrait au contraire prendre du recul.

00:10Parce que les Français l'ont désavoué.

00:12Donc reprendre en réalité, après un scrutin,

00:15reprendre la main, je pense que ça n'est pas très démocratique.

00:18Et c'est ce qui augmente l'attention.

00:21Qu'il a repris la main,

00:22ou du moins que c'est lui qui guide la main de Sébastien Lecornu ?

00:24Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

00:25Plein de choses, plein de choses.

00:26Comme ?

00:27Plein de choses, c'est une certitude.

00:29Vous l'appelez à quoi, alors, ce matin ?

00:31Vous appelez le président de la République à se mettre en retrait ?

00:33À quoi vous l'appelez ?

00:34Je l'appelle à se mettre en retrait, bien sûr.

00:37Vous savez, on l'a bien vu, d'ailleurs,

00:38dans les différentes nominations.

00:39Il a d'abord nommé un opposant.

00:43C'était Michel Barnier.

00:44Il a nommé ensuite un allié, François Bayrou,

00:47mais un allié très indépendant, assez incommode, finalement.

00:50Et là, il nomme un ministre dont on sait tous

00:52qu'il est très, très proche.

00:54Voilà, ça décrit progressivement une reprise en main

00:57de l'Élysée sur Matignon, l'hyper-président.

01:00Et je pense que ça hystérise le débat public.

01:03Et en tout cas, les Français ne l'aiment pas, ça.

01:06Parce qu'ils pensent que c'est une sorte de blessure démocratique.

01:11Ludovic.

01:12Est-ce que vous avez eu des échanges avec Sébastien Lecornu

01:14depuis votre départ du gouvernement ?

01:16Non, je n'en ai pas eu.

01:17Et vous le regrettez ?

01:18Non.

01:19Vous êtes quand même le président d'un parti

01:20qui le soutient en partie, notamment à l'Assemblée.

01:23Non, je considère que nous ne sommes pas en soutien du tout

01:27du gouvernement.

01:28Voilà, pour plein de raisons.

01:30Vous savez, si je m'étais retrouvé au banc à l'Assemblée nationale

01:34en écoutant la déclaration de politique générale,

01:37et dans la demi-heure, je claquais ma démission.

01:39Merci d'avoir regardé cette vidéo !

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations