Les députés de l'Assemblée nationale ont adopté vendredi soir la suspension de la réforme des retraites prévue à l'article 45 bis du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
00:00Alors vous savez, le diable est dans les détails. Alors effectivement, que la réforme, la scélérate réforme des retraites soit ébranlée, qu'elle soit fragilisée,
00:09que ce totem du macronisme, effectivement, soit mis à mal, moi ça me va très bien. Mais il faut quand même dire les choses, c'est pas une suspension.
00:16Ce qui est écrit, c'est que l'application de la réforme, qui était prévue pour la génération de 1969, est finalement, sera appliquée pour l'année 1968.
00:28C'est donc pas une suspension, c'est un décalage. Alors, non mais il faut dire les choses, il faut être clair, c'est très précis ça.
00:34Et ça veut dire que quand vous avez voté la suspension...
00:36Vous avez redouté que même ce décalage n'existe pas, n'intervienne pas, puisqu'il s'était passé au Sénat et vu les débats à l'Assemblée ?
00:44Non mais je vous l'ai dit, que ce soit mis à mal, ça me va bien. Mais le problème, c'est que quand vous votez, y compris, je comprends,
00:51que des députés de gauche, qui ne soient pas socialistes, aient eu un certain nombre de doutes, parce que ça consistait
01:00à enteriner la réforme pour l'année qui suit. Donc, moi, je trouve que c'est une bonne chose que cette réforme soit fragilisée
01:08est reportée, effectivement, enfin, déplacée en 2028, mais ça n'est pas une suspension.
01:16Donc, c'est pas une mauvaise nouvelle, mais il n'y a pas non plus à sortir les bombardes et les trompettes.
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