Les députés de l'Assemblée nationale ont adopté vendredi soir la suspension de la réforme des retraites prévue à l'article 45 bis du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
00:00Je suis rassurée qu'on avance dans ce compromis, qu'on approche du but, parce que mon objectif, comme pour beaucoup de députés, beaucoup de Français je crois, c'est qu'on apaise le débat, qu'on ait un budget au 31 décembre 2025,
00:13et puis qu'on ait un budget de la sécurité sociale qui, même s'il est encore et toujours déficitaire, ne soit pas avec des dépenses qui filent jusqu'à 30 milliards d'euros
00:22et qui ne permettent pas, finalement, ce qui est prévu pour 2026, l'augmentation du budget des hôpitaux, l'augmentation du nombre de personnels soignants dans les égages, le remboursement des fauteuils.
00:34Non, non, non, moi, vous savez, j'ai été porte-parole en 2023 de cette réforme des retraites et j'ai été dans les premières à dire, oui, un compromis, ça veut dire qu'il faut des concessions.
00:42D'abord, il ne faut pas réaliser que la réforme des retraites a été une blessure démocratique, comme le dit la gauche, ça serait nier une réalité.
00:52On a partout, y compris dans un électorat du Bloc central, qui est raisonnable, qui veut qu'on préserve les générations futures.
01:01Mais aujourd'hui, on a une situation de crise politique qui est tellement grave, une situation de crise budgétaire aussi qui est tellement grave,
01:11que renoncer, c'est-à-dire avoir un décalage de trois mois, avoir des personnes aujourd'hui qui se disent le débat va revenir au moment de l'élection présidentielle
01:19et pouvoir obtenir un compromis, y compris avec les socialistes, avec qui on ne parlait pas avant,
01:24eh bien moi, je trouve que c'est une bonne chose, une chose saine pour le pays.
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