Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Olivier Salerno, référent départemental de la France Insoumise, invité de L'Interview à la une

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour, bonjour à toutes et tous, bienvenue dans l'interview à la une, les grands entretiens
00:16de la rédaction du groupe Nice Matin, une émission que j'ai le plaisir de présenter
00:20avec Nicolas Gallup, rédacteur en chef de Nice Matin.
00:23Bonjour Nicolas.
00:23Bonjour Frédéric.
00:25Avec nous aujourd'hui, le référent départemental de la France Insoumise, qui est aussi deuxième
00:29colistier de Nice, Front Populaire, candidate aux élections municipales des 15 et 22 mars.
00:35Bonjour Olivier Salerno.
00:36Bonjour.
00:37Bienvenue.
00:37Et merci beaucoup.
00:38Alors cette campagne à laquelle vous participez, elle a donc commencé.
00:41Un mot sur le début de cette campagne, comment vous l'appréciez pour l'instant ?
00:44Très bien.
00:45Moi je suis très content, je suis super content de venir ici pour en parler d'ailleurs.
00:49Et nous on est ravis de vous accueillir.
00:50Merci, merci encore.
00:52En fait, c'est une campagne qui a commencé en octobre par un grand meeting qu'on a fait
00:57sur la place Garibaldi.
00:58C'est très difficile dans la ville de Nice de trouver des salles pour des meetings.
01:02Donc nous on fait ça sur la place publique, on reprend un peu la rue pour faire nos événements
01:06politiques la plupart du temps.
01:08Et depuis, ce qu'on a fait, c'est qu'il y a énormément d'équipes qui partent en tractage
01:15sur les gares, dans les places, là où les gens en passent.
01:18Mais aussi et surtout, et ça c'est quelque chose qu'on apprécie beaucoup, en porte à porte,
01:22dans différents quartiers de la ville de Nice, à la rencontre des habitants et des habitantes.
01:28Parce qu'on a un questionnaire qu'on leur soumet pour leur demander ce qu'ils pensent
01:34de leur quartier, de la vie dans la ville.
01:37Et puis surtout, on leur propose quelques propositions de notre programme qui est en gestation.
01:42Et dans ces propositions, on leur demande ce qu'ils pensent de nos propositions.
01:48Ils trouvent qu'elles sont plutôt bien, plutôt appropriées par rapport à leur quotidien.
01:53Puis s'ils trouvent qu'on est à côté de la plaque, il va falloir nous le dire aussi.
01:57Parce qu'en fait, on a toujours ce truc de dire qu'un programme, un projet politique,
02:06ça se construit avec les habitants par rapport à leurs besoins.
02:09Donc il y a ça, et puis ça ne vous aura pas échappé, vu que vous êtes venus,
02:12qu'on a fait notre première conférence de presse sur le logement.
02:18On va y venir.
02:18Pour nous, une des thématiques principales de cette campagne.
02:20Exactement. On va y venir sur toutes ces grandes thématiques, sur tous ces grands enjeux pour vous.
02:23Un mot pour finir sur la campagne.
02:25Pourquoi écriviez-vous récemment qu'Estrosi et Ciotti pourrissent le débat des municipales ?
02:29À quoi vous faites référence ?
02:31En fait, on a... Bon, je ne vais pas vous l'apprendre.
02:35On est dans un système politique et aussi médiatique qui font que le spectaculaire est très mis en avant.
02:43Dans cette élection, on a quelque chose de très spectaculaire, c'est qu'on a des frères ennemis,
02:47qui pour nous sont strictement les mêmes, étant donné qu'ils viennent du même serail.
02:51D'ailleurs, on parlait de la campagne et de la dynamique.
02:54On vient de lancer une campagne d'affichage sur toutes les colonnes Maurice de la ville de Nice.
02:57où on voit la fameuse photo d'Estrosi et de Ciotti qui s'embrasse et on a marqué dessus ni l'un ni l'autre.
03:05Donc, c'est une campagne spectaculaire où, dès que l'un dit quelque chose, l'autre vient en confrontation.
03:12C'est une campagne qui est très viriliste aussi.
03:14C'est-à-dire qu'on a l'impression que ces deux-là veulent rentrer dans un octogone pour en finir.
03:20Nous, on ne se pose pas là-dessus.
03:22Déjà, on les prend d'un même bloc.
03:24Pour nous, c'est le même projet politique, qui est un projet politique très réactionnaire, très libéral aussi,
03:33avec des équipes qui sont interchangeables.
03:35On rappelle, par exemple, on a une personnalité comme Gaëlle Laufry,
03:40qui est dans l'équipe de Christian Estrosi, qui était un ancien du Rassemblement national.
03:44Aujourd'hui, Éric Ciotti est passé partenaire avec UDR au Rassemblement national.
03:49Il est avec Bernard Chet, député avec lui à l'Assemblée nationale,
03:55et aussi Futur Colistier, qui, lui, était dans l'équipe de Christian Estrosi.
03:58Tout ça, c'est un entre-soi politique.
03:59C'est un entre-soi.
04:00On a l'impression, et vous le savez très bien, qu'on est dans une guerre de baronnie locale.
04:05Et c'est pour ça que nous, on rentre en campagne de façon très, très volontaire,
04:12évidemment en portant un projet politique radicalement opposé.
04:17Et voilà pourquoi on disait que c'était une campagne qui était très grande.
04:20On va développer, évidemment, tout à l'heure sur le fond des propositions,
04:24mais d'abord, on poursuit sur cette ambiance de la campagne.
04:27Vous l'avez dit, l'affrontement est sévère entre les deux favoris.
04:32Pas mal de révélations aussi qui sortent, notamment à l'encontre de Christian Estrosi.
04:38Qu'est-ce que ça vous inspire, ça aussi ?
04:40Ça m'inspire qu'en politique, il faut de la transparence sur tous les tableaux.
04:46Là, Christian Estrosi ne veut pas révéler ses frais de représentation.
04:54On a appris ce matin, dans Mediapart, qui s'élevait à une somme très, très grande,
04:58plus de 30 000 euros.
05:01C'est quelque chose d'aberrant.
05:03Alors, le Sud-Est, globalement, mais particulièrement la Côte d'Azur,
05:06est surreprésentée dans les élus qui...
05:08Dans ce palmarès des 20 élus qui dépensent le plus en termes de frais de représentation.
05:12Voilà, on rappelle que les frais de présentation, c'est l'habit, les restaurants, les choses comme ça.
05:19Vous montrez avec ça si vous êtes élu.
05:21Déjà, première des choses, il faut que ces choses-là soient publiques.
05:24Qu'on soit bien d'accord, on parle là d'argent public.
05:27Christian Estrosi a une fâcheuse tendance à faire du paternalisme municipal.
05:32Il parle toujours de mes administrés, ma ville.
05:35On est toujours...
05:37Voilà, il faut qu'on lui fasse confiance, parce que monsieur va nous protéger.
05:42Moi, je n'ai pas besoin d'un papa.
05:43J'en ai déjà un, je me salue.
05:46Mais en attendant, j'ai besoin que le maire et les élus pour lesquels la population vote soient à notre service et pas l'inverse.
05:55Donc, évidemment qu'on rompera avec ce genre de pratiques, parce que c'est de l'argent public qui appartiennent aux contribuables.
06:05Ici, niçois et niçois, et ils ont tout à fait le droit de savoir ce qu'on en fait.
06:09Je voudrais préciser quelque chose.
06:10Moi, j'ai été candidat pour...
06:13Pour le législatif de 2024.
06:15Pour le législatif de 2024, avec l'étiquette Nouveau Front Populaire.
06:19Les frais de campagne, c'était une campagne très rapide, qui s'est élevée à peu près à 10 000 euros.
06:26Les frais de campagne, il y a eu des dons qu'on a remboursés à l'europrès.
06:32Et les services de la préfecture nous ont demandé aussi à l'europrès chacune des dépenses que l'on faisait.
06:39Et honnêtement, c'est tout à fait normal.
06:40Je n'ai absolument rien à dire là-dessus.
06:43Donc, à partir du moment où on demande d'un côté de la transparence totale,
06:47il n'y a aucune raison pour que les élus qui nous représentent,
06:51qui nous représentent et qui soient à notre service, ne fassent pas la même chose.
06:54On va parler dans un instant des personnalités qui vous soutiennent.
06:58Juste un mot sur Éric Ciotti.
07:00S'il est élu, Jean-Pierre Hiver, l'ancien président de l'OGC Nice, sera son premier adjoint.
07:04Parce qu'il faut considérer que c'est une belle prise, une grosse prise.
07:08Et que finalement, ça pipolise un peu aussi la campagne.
07:11Écoutez, Jean-Pierre Hiver avait l'air de dire qu'il ne faisait pas de politique et qu'il était là pour soutenir la cause.
07:18C'est un peu étonnant de ne pas faire de politique quand on va être le futur numéro 2 de celui qui prétend être le premier maire d'extrême droite d'une des plus grandes villes de France.
07:30Il ne le prétend pas comme ça.
07:32Lui, il dit qu'il sera sans étiquette apparente, que c'est une liste d'union.
07:38Mais effectivement, il est bien président de l'union des droites pour la République, qui est un parti associé, allié au Rassemblement National.
07:44Être sans étiquette derrière l'extrême droite, pour ma part, c'est être...
07:47Vous trouvez ça malhonnête ?
07:49Non, non, ce n'est pas malhonnête de sa part, c'est juste qu'il participe à un projet d'extrême droite.
07:54Et il permet de ne pas assumer cette filiation avec le RN, en tout cas cet accord avec le RN ?
08:02Oui, ce n'est pas très honnête, oui.
08:04Et vous dites à Jean-Pierre Hiver, vous rejoignez une liste d'extrême droite, c'est ce que vous lui dites.
08:07Complètement. Mais bon, c'est un grand garçon, il sait ce qu'il fait.
08:09Donc je ne vais pas me mettre aujourd'hui à le prévenir de quoi que ce soit.
08:14Il sait qui est Éric Ciotti, il connaît son palmarès, il connaît son histoire, il sait d'où il vient, il sait ce qu'il a fait.
08:19Bon, voilà.
08:21Justement sur les soutiens, vous avez commencé, vous aussi, à publier le nom de certains soutiens qui sont élogieux.
08:28Éric Lagadec, notamment l'astrophysicien.
08:30Jean-Galb Le Guest, on parle aussi de soutiens nationaux qui pourraient vous rejoindre,
08:34vu effectivement l'enjeu qu'en représente Nice avec l'affrontement entre Christian Estrosi et Éric Néry qui intéresse aussi bien le national.
08:42Est-ce qu'il y a d'autres noms comme ça qu'on peut déjà donner de votre côté ?
08:44Oui, mais je ne vais pas les donner.
08:46Parce que justement, ça fait partie de l'intérêt.
08:50Et du rythme de la campagne.
08:51Et du rythme, de dévoiler quelques noms au fur et à mesure.
08:54Mais en fait, vous faites bien de dire que nous, on prend ça comme une campagne nationale.
08:59On a donc Éric Ciotti et Christian Estrosi qui sont deux personnages nationaux
09:05et qui utilisent leur tribune locale, un en tant que député et l'autre en tant que maire,
09:10souvent pour donner leurs avis sur la politique nationale.
09:14Donc ça va être très important cette élection parce que nous aussi, quand on sera à la ville,
09:19il faudra aussi qu'on prenne nos responsabilités et qu'on prenne position sur certains sujets.
09:23C'est pour ça que, je finis là-dessus, excusez-moi,
09:25on dit toujours que Nice est le laboratoire d'une certaine idée,
09:31d'idée réactionnaire, libérale, comme je l'ai dit tout à l'heure.
09:36Nous, on voudrait en faire un laboratoire de l'autre côté.
09:39Et c'est pour ça qu'il y a des personnalités nationales qui viendront nous aider dans ce combat.
09:42Qu'est-ce que vous reprochez de plus au bilan de Christian Estrosi ?
09:45Là où il a le plus failli, selon vous ?
09:48Pour moi, là où il a le plus failli, c'est flagrant.
09:50Maintenant, quand on voit là où on habite, quand on parle à nos proches, amis, famille,
09:56et aujourd'hui, comme je vous le disais tout à l'heure, quand on fait du porte-à-porte, c'est sur le logement.
10:01Aujourd'hui, il est très, très, très difficile de se loger à Nice.
10:06Et les gens qui nous écoutent le savent très bien.
10:09Déjà, sur les prix, même quand on a un métier qui nous permet de gagner notre vie correctement,
10:17on va dire, voilà, l'expression de dire quand on est un Français moyen,
10:21c'est très difficile de vivre ici.
10:24Et le logement fait qu'on ne peut pas venir s'installer à Nice,
10:28ou alors on est obligé de s'exiler.
10:30Il y a beaucoup de retraités avec des petits revenus qui s'exilent de la ville,
10:34qui s'exilent du département.
10:35Il y a des actifs qui sont obligés de s'exiler dans les vallées,
10:39alors qu'ils ne le souhaitent pas forcément,
10:40et qu'en plus, il n'y a pas d'offres de transport en commun
10:42pour éviter de faire une heure, deux heures, trois heures de bouchons par jour.
10:47Et Christian Estrosi l'a dit lui-même, avec son adjoint Anthony Boré,
10:52qui est le président de Côte d'Azur Habitat.
10:54Le plus gros baillant social du département.
10:56Voilà, dernièrement, il se réveille en disant,
10:58voilà, chez des fonctionnaires, par exemple,
11:00personnel hospitalier, enseignant, policier,
11:03c'est difficile de venir habiter sur la ville de Nice,
11:05donc il va falloir qu'on fasse quelque chose.
11:07C'est quand même leur bilan.
11:08Ils critiquent eux-mêmes leur propre bilan,
11:10après trois mandats de Christian Estrosi.
11:12On rappelle une chose, je vous parlais de la classe sociale,
11:15en gros, des Français moyens de Nice,
11:18qui ont tendance à vivre une situation de déclassement.
11:23Nice a un record quand même qu'il faut toujours marteler,
11:27et nous on le dit constamment,
11:28c'est qu'on est dans une ville qui compte 20% de personnes sous le seuil de pauvreté.
11:32Une personne sur cinq.
11:33Une personne sur cinq.
11:34Ça veut dire qu'on parle ici de femmes, d'hommes, d'enfants.
11:38Voilà, c'est des familles, ça, ça représente des familles,
11:41des personnes âgées, des actifs et des actives,
11:44des familles monoparentales.
11:46Une grande majorité des familles monoparentales,
11:48c'est des femmes seules avec enfants.
11:50Ces gens-là ne peuvent plus se loger à Nice.
11:54Et donc, derrière ces chiffres-là, il y en a d'autres.
11:57C'est que, par exemple, le logement social public,
12:01on n'en a pas suffisamment ici.
12:03On a 14% de logement social public.
12:06Nous, on parle de logement public. Pourquoi ?
12:08C'est-à-dire, au-delà, en dessous de la loi SRU.
12:10Voilà, la loi SRU impose à une ville de la taille de Nice
12:15d'en avoir 25%.
12:17On en a 14%.
12:18Et la progression de logement social
12:20tout au long des trois mandats de Christian Estrosi
12:23est très très faible.
12:24Alors, justement, sur ce point,
12:26qu'est-ce que vous proposez ?
12:27Parce qu'on connaît les difficultés du foncier.
12:29Aujourd'hui, on construit quand même un peu moins,
12:31même si on construit encore.
12:33Globalement, enfin concrètement,
12:35demain, Mireille Damiano est élue maire de Nice.
12:39Qu'est-ce qu'elle lance comme programme
12:40pour le logement social ?
12:42Est-ce qu'on fait du reclassement ?
12:44On transforme de l'existant en logement social ?
12:46Est-ce qu'on construit ?
12:47Quel est le programme sur ce point ?
12:49Je vous réponds tout de suite.
12:50Mais avant, je voudrais juste dire
12:51qu'il y a 26 000 familles en attente
12:54de logement social public sur la ville de Nice.
12:56Donc, il faut intégrer les chiffres
12:59qui sont gigantesques.
13:00Alors, nous...
13:01Il y a cinq points que vous mettez en avant
13:03pour résorber la crise de l'eau.
13:04On ne prétend pas avoir une baguette magique.
13:06On n'est pas là sur la politique de la bonne idée.
13:09Par exemple,
13:10le fait de surélever des bâtiments.
13:13On n'a rien contre.
13:13Mais si c'est pour proposer
13:15une dizaine d'appartements supplémentaires
13:17à la fin d'un mandat,
13:18ça ne sert pas à grand-chose
13:18vu les enjeux que je suis en train de vous exposer.
13:20Donc déjà, progressivement,
13:22tend vers le 25 % de logement social.
13:24Et pour ça,
13:26déjà, on va préempter fortement
13:28les logements de la ville de Nice.
13:31Aujourd'hui,
13:32Christian Estrosi,
13:34quand il y a un bâtiment à vendre,
13:37il le préempte.
13:38C'est-à-dire qu'il l'achète
13:39et ensuite, c'est vendu
13:40à la plupart du temps des hôtels de luxe.
13:42On le voit sur le Mama Shelter
13:44dans le quartier de Riquier
13:45vers le port.
13:46Pour nous, ça, c'est terminé.
13:48Vu la situation d'urgence qu'on vit,
13:51la préemption,
13:51ça sera uniquement pour le logement.
13:53Ça, c'est une chose.
13:54Ensuite, on va aussi construire.
13:56Mais on ne va pas faire
13:57comme ils ont fait sur la plaine du Var.
13:58On ne va pas construire
13:59sur des terres agricoles, naturelles.
14:01On va construire sur quelque chose
14:02qui est déjà bâti,
14:04anthropisé, comme on dit.
14:06Ensuite,
14:07on va faire en sorte
14:10qu'à chaque nouvelle construction,
14:11chaque nouvel immeuble
14:13qui sort de terre,
14:14il y ait 30%
14:16qui soit alloué
14:17au logement social.
14:18Aujourd'hui, il n'y a pas de loi
14:19qui permet d'aller
14:20vers ce genre
14:21de proposition.
14:25Donc nous,
14:25chaque immeuble qui sort de terre,
14:26c'est 30%
14:27de logement social.
14:28C'est très, très important.
14:29Pourquoi ?
14:30Parce qu'en fait,
14:31ce logement public
14:32qu'on propose
14:33à l'ensemble
14:34des personnes
14:35qui en ont besoin,
14:35pourront être présents
14:38sur à peu près
14:39tous les quartiers
14:40de la ville de Nice.
14:41Il faut casser les ghettos.
14:43La politique
14:44qu'on a eue
14:44dans les années 60
14:45qui fait que
14:46le logement public
14:47n'est que à l'extérieur
14:48de la ville,
14:49ça, il faut arrêter.
14:50Tout ça,
14:50leur idéal,
14:51tout le monde les souscrira.
14:52Mais par exemple,
14:52où est-ce que vous construisez ?
14:53Quand vous dites,
14:54je reprends votre expression
14:56cette semaine,
14:56construire sans bétonner
14:57sur des sites déjà anthropisés,
14:59sans détricher
15:00les espaces naturels,
15:01c'est où ?
15:01Parce qu'on sait très bien
15:02que de l'espace
15:03et du foncier à Nice,
15:04il y en a très peu
15:05de disponibles.
15:06Je vous donne un exemple.
15:07Moi, j'habite
15:07le quartier Saint-Roch.
15:08Le quartier Saint-Roch,
15:09il y a énormément d'endroits.
15:10Il n'y a plus de Dancreuse.
15:11Dancreuse, c'est quoi ?
15:11C'est un espace libre
15:12entre deux îles.
15:13C'est ces vieux garages
15:14qui l'occupaient
15:15que l'on réclasse.
15:16Il n'y a plus...
15:17C'était l'entreprise Maciota,
15:18c'était...
15:19Ensuite,
15:20quand on remonte
15:20un petit peu plus haut
15:21vers Pasteur,
15:22il y a tout ce qui est
15:23usines,
15:24vers Gazelleck,
15:25vers le quartier Saint-Charles,
15:28etc.,
15:28tout ce qui était
15:29terrain plus ou moins
15:31industriel,
15:32c'est terminé
15:32et on voit des immeubles pousser.
15:35D'ailleurs,
15:35parenthèse,
15:36il n'y a pas d'école
15:37qui sont construites
15:38en parallèle,
15:39ni école,
15:39ni collège,
15:40ce qui fait que les élèves,
15:41on ne sait plus où les mettre.
15:42C'est un vrai problème.
15:43Peut-être qu'on en parlera
15:43tout à l'heure.
15:44Dans ces immeubles-là,
15:45nous,
15:46c'est ce que je viens
15:46de vous expliquer,
15:47on propose
15:48de faire de ces immeubles-là
15:50des immeubles
15:50avec 30% de logements
15:51publics à l'intérieur.
15:52Donc déjà,
15:52voilà,
15:53ça,
15:53c'est une des pistes
15:54qu'on propose.
15:57Ça,
15:57c'est pour le logement public,
15:59mais pour le logement privé,
16:00on propose d'encadrer les loyers
16:01comme ils l'ont fait à Paris,
16:02comme ils l'ont fait à Lyon,
16:03comme ils l'ont fait à Lille.
16:04C'est des choses
16:05qui se décident
16:07en partenariat
16:09avec le préfet.
16:10Donc ça,
16:10c'est des choses
16:10qu'on peut mettre en place
16:12maintenant.
16:12Je venais de vous donner,
16:14je venais de vous faire
16:14des propositions
16:15sur le logement.
16:16La construction de logement,
16:18c'est sur le long terme,
16:19mais l'encadrement des loyers
16:20dans le parc privé,
16:20on peut le faire maintenant.
16:22Donc ça,
16:23tout de suite,
16:23quand on arrivera à Nice,
16:24à la ville,
16:25c'est quelque chose
16:26qu'on va mettre
16:27sur le tapis tout de suite.
16:29Il y a aussi
16:29l'encadrement des AirBnB.
16:31Là encore,
16:32on voit Christian Estrosi
16:34qui s'active
16:35pour dire
16:36qu'il va encadrer les AirBnB.
16:38Ça fait longtemps
16:38qu'il ne fait pas assez.
16:39C'est pas efficace.
16:40En tout cas,
16:41il ne fait pas suffisamment
16:42dans le cadre
16:43de ce que la loi lui permet.
16:45Mais vous imaginez bien,
16:46parce que quand on fait
16:47de la politique,
16:47il faut avoir de la volonté.
16:49Et quand on a
16:50la volonté,
16:51pour sa part,
16:52d'orienter notre ville
16:54vers du surtourisme,
16:56vers la bascule.
16:57On passe du tourisme
16:59à la bascule du surtourisme.
17:01Avec que des hôtels de luxe,
17:03avec que des projets événementiels,
17:04et que l'hôtellerie classique
17:06ne suit pas,
17:07vous imaginez bien
17:08que là-dessus,
17:08le AirBnB est une aubaine.
17:10Donc il n'y a pas de volonté.
17:11Même s'il le dit,
17:11il n'y a pas de volonté.
17:12Qu'est-ce que vous ferez, vous ?
17:13On encadrera avec...
17:15Parce que c'est déjà encadré.
17:15Vous encadrerez davantage.
17:17La loi le permet,
17:18mais en attendant,
17:20la ville de Nice
17:21n'utilise pas la loi
17:23comme elle le devrait.
17:26Pour pouvoir...
17:27Ce sont des logiques
17:28ultra-capitalistes.
17:30Donc en fait,
17:30quand on ouvre une fenêtre
17:32comme le AirBnB,
17:33tout de suite,
17:34s'engouffrent là-dedans
17:35les promoteurs immobiliers.
17:36Les promoteurs immobiliers...
17:37Là, on n'est pas en train
17:38de parler de proches
17:40qui pourraient louer une chambre
17:42parce qu'ils ont un petit peu de mal
17:43à payer ou leurs prêts
17:44ou leurs loyers.
17:45On est en train de parler
17:46de promoteurs immobiliers
17:47qui viennent,
17:48qui ont les fonds,
17:49qui achètent des immeubles entiers
17:51ou des appartements entiers,
17:52qui font de ces appartements
17:532, 3, 4 petits appartements
17:55pour des touristes.
17:56Et c'est ce qui fait que des gens,
17:58par exemple,
17:58qui vivent dans un quartier populaire
18:00comme le Vieux-Nice,
18:01se retrouvent sans voisins,
18:02se retrouvent seuls sans voisins,
18:04à ne pas pouvoir payer,
18:05voter, pardon,
18:06dans des réunions
18:08de copropriétés,
18:09des travaux.
18:10Et c'est ce qui fait aussi
18:10que les appartements
18:11sont peut-être des petits appartements
18:13chics pour accueillir des touristes,
18:14mais dans un grand immeuble
18:16qui, lui, part en vétusté.
18:17Ça, c'est un système
18:18qui n'est plus possible.
18:19Tout à fait.
18:20C'est quoi le surtourisme,
18:21d'après vous ?
18:21Est-ce qu'il guette vraiment Nice ?
18:23Est-ce qu'il menace vraiment Nice ?
18:24Le surtourisme,
18:26c'est...
18:27Voilà.
18:28Alors,
18:29on n'a pas beaucoup de temps,
18:31on ne va pas faire d'histoire.
18:32Il y a des...
18:33C'est important parce que
18:33tout ce qui est touristique,
18:34on a l'impression
18:34que vous appelez ça
18:35le surtourisme.
18:36Non, justement.
18:36Pour autant,
18:36c'est quand même une grosse partie
18:37de l'activité économique
18:38de la ville.
18:39Complètement.
18:39Historique.
18:40C'est à ça que je voulais venir.
18:42Il y a plusieurs villes
18:43en France et dans le monde
18:44qui sont touristiques.
18:45Nice est touristique
18:47depuis la fin du 19e siècle.
18:49On a donc
18:49les hivernants,
18:51les bourgeois,
18:52russes et anglais
18:53qui sont venus
18:54à partir du 19e siècle
18:55pour passer l'hiver ici.
18:56Et après,
18:57la Seconde Guerre Mondiale
18:59avec les...
19:01Quelques soldats américains
19:02qui sont restés
19:02et qui ont montré
19:03un petit peu
19:03les loisirs d'été,
19:05Nice est devenue
19:06une ville aussi
19:08touristique
19:09sur la saison d'été.
19:12Ce qui veut dire
19:12qu'on a un tourisme
19:13quatre saisons.
19:15Donc ça,
19:16c'est l'économie principale.
19:18L'industrie du tourisme
19:19est l'économie principale
19:20de la ville de Nice
19:21et ça ne date pas
19:22d'aujourd'hui.
19:23Par contre,
19:24Christian Estrosi,
19:25sous ses différents mandats,
19:26lui fait passer
19:27la ville de Nice
19:29dans le point de bascule
19:31du surtourisme,
19:32c'est-à-dire au moment
19:32où le tourisme
19:33n'est plus un apport
19:34pour faire vivre
19:35les habitants et les habitantes,
19:37mais au contraire,
19:37elle les empêche de vivre.
19:38Rendre la ville,
19:39c'est un slogan qu'on a,
19:40on veut rendre la ville
19:41aux niçoises et aux niçois.
19:42On disait tout à l'heure
19:43qu'on ne peut plus
19:44habiter dans notre ville
19:46parce que, justement,
19:47le sur-événement,
19:50le fait qu'il y ait,
19:51par exemple,
19:52pendant l'été,
19:53un grand événement
19:54tous les dix jours,
19:55le carnaval qui n'est plus
19:56pour les niçois et les niçois,
19:57tout ça fait qu'on ne peut plus
19:59vivre dans notre ville
20:01et notamment pour le logement.
20:04C'est ça qu'on appelle
20:04le surtourisme.
20:05Il ne faut pas que la ville
20:06de Nice se transforme
20:07comme Venise.
20:09Venise,
20:09c'est une ville musée.
20:11Alors, c'est très beau.
20:12J'ai eu la chance
20:13d'y aller une fois dans la vie.
20:14Mais en attendant,
20:16les Vénitiens
20:16ne peuvent plus y vivre.
20:18Donc, c'est Venise
20:18sans les Vénitiens.
20:19Ce n'est pas possible.
20:21Nice, ce n'est pas
20:21sans les niçoises
20:22et les niçois.
20:23Donc, c'est ça,
20:23notre projet.
20:24Olivier Salernot,
20:24dans quelques secondes,
20:26Frédéric va vous emmener
20:26sur la philosophie
20:28du projet
20:28de Nice rompulé.
20:30Une dernière question
20:30quand même importante
20:31sur les transports.
20:32Vous en avez parlé tout à l'heure.
20:34Concrètement,
20:35qu'est-ce que vous reprochez
20:36au maillage des transports ?
20:38Je mets de côté un peu
20:39la question de la gratuité,
20:40même si j'imagine
20:40que vous allez nous en parler.
20:43Vous trouvez que les efforts
20:44sont insuffisants.
20:44Il y a quand même pas mal
20:45des lignes de tramway.
20:46Le territoire est plutôt
20:47correctement couvert
20:48par les bus,
20:50quasiment 24 heures sur 24.
20:52Il y a encore des angles morts.
20:53Qu'est-ce que vous amélioreriez
20:54dans cette offre
20:55de transport en commun ?
20:56Avec ce projet aussi,
20:57je le rappelle,
20:58de centre multimodal
21:00où l'aéroport
21:01sera connecté
21:02au TGV,
21:03au tramway
21:04et au bus.
21:07Déjà,
21:08contrairement à d'autres départements
21:09en France,
21:10on n'est pas dans un département
21:12qui a une grande culture
21:13du transport en commun.
21:14Déjà,
21:16on a des lignes de tramway
21:17qui sont tout à fait correctes,
21:19mais qui ne sont pas suffisantes.
21:21Je rappelle que
21:21toutes les villes
21:22de la métropole
21:23financent le tramway niçois.
21:25Il n'y a pas un mètre
21:26de rail du tramway
21:27qui ne dépasse pas
21:28la ville de Nice.
21:29Donc, bon,
21:30j'en parle.
21:30Ce sera bientôt le cas.
21:31Voilà,
21:31bientôt le cas.
21:32Au bout de...
21:33Ça fait plus de 20 ans
21:34que le premier coup de pioche
21:35a été donné.
21:37Tiens,
21:37le quartier de l'Ariane,
21:39le tramway n'y va toujours pas,
21:40alors qu'il a été financé
21:41dès le départ
21:42sous la mandature
21:43de Pera
21:44pour pouvoir aller
21:45tout de suite
21:46à l'Ariane,
21:48à la Trinité,
21:49à Drape.
21:49Il y a eu même
21:50des financements européens
21:52pour ça.
21:5320 à 25 ans plus tard,
21:54on n'y est toujours pas.
21:56Ce que nous,
21:56on fait,
21:57on fera,
21:58au-delà de la gratuité,
22:00c'est d'étendre le réseau.
22:02Alors,
22:03le tramway,
22:03c'est une chose,
22:04mais il ne faut jamais oublier aussi
22:05que,
22:06vous parliez des bus tout à l'heure,
22:07c'est très très important
22:08de mettre
22:09un maximum de bus
22:10partout,
22:11dans tous les quartiers,
22:12notamment les collines,
22:13les endroits
22:13où c'est un petit peu difficile
22:14d'aller,
22:15parce que ce n'est pas vrai
22:16qu'on mettra un tramway
22:17dans les collines.
22:19Par contre,
22:19on est tout à fait
22:20en capacité
22:21de proposer
22:22des transports publics
22:24type bus
22:24fiables,
22:26très fréquents,
22:28à toute heure,
22:29confortables,
22:30qui font que,
22:32parce que c'est ça
22:32l'objectif numéro un,
22:35c'est laisser
22:36la voiture
22:36au garage,
22:38mais toujours
22:39en proposant
22:40une alternative.
22:41Parce que si on commence
22:42à casser
22:43les automobilistes,
22:45notamment les travailleurs
22:47et les travailleuses
22:47qui sont obligés
22:48de prendre leur véhicule
22:49pour aller au boulot,
22:51et si on commence
22:52à leur dire
22:52vous n'avez plus le droit
22:53de prendre votre voiture,
22:55mais à côté de ça,
22:56ils n'ont pas d'alternative
22:57crédible
22:57de transport en commun,
22:59alors ça ne va pas.
23:00Et c'est pour ça
23:00qu'on propose
23:01les transports en commun
23:02gratuits,
23:03parce que l'objectif
23:04numéro un,
23:04dans une ville
23:05comme la nôtre,
23:06qui est très polluée,
23:07et dont le facteur
23:08de pollution numéro un,
23:10ce sont les transports,
23:11pas que les voitures,
23:12mais les voitures,
23:13les camions,
23:14les avions
23:15et les bateaux,
23:17alors une des priorités,
23:18c'est de laisser
23:18le véhicule au garage.
23:20Est-ce qu'il faut désarmer
23:21les policiers municipaux
23:22comme le préconise
23:22Mathilde Panot,
23:24la geste de file
23:24des députés LFI ?
23:26Alors je vois
23:27que ce débat
23:28sur l'équipement
23:30en règle générale
23:31des policiers municipaux
23:33fait beaucoup parler.
23:38Il faut prendre
23:38l'idée
23:39par un autre prisme.
23:42on manque
23:43vraiment
23:45drastiquement
23:47de policiers
23:49de terrain
23:49de policiers
23:52municipaux
23:54de terrain
23:55sur le terrain
23:55de proximité.
23:56De proximité,
23:57merci.
23:57Je suis désolé,
23:58c'est le sujet
23:59sur lequel tout le monde
24:01parle tout le temps
24:01et nous aussi
24:02et j'ai oublié le mot.
24:03On manque drastiquement
24:04de policiers
24:05de proximité.
24:07Je rappelle.
24:07Ce sera ça la priorité ?
24:09La police municipale,
24:10ses missions premières,
24:12c'est de faire
24:12de la proximité,
24:13d'être proche des gens.
24:14Pour être proche des gens,
24:15il faut être
24:16en capacité
24:18d'aller leur parler.
24:19Je rappelle quelque chose
24:20qu'on oublie toujours
24:22dans le débat.
24:22Et là,
24:22empêche ?
24:24Le surequipement,
24:25déjà,
24:27coûte très très cher.
24:28Je rappelle
24:28qu'on est sur
24:29une police municipale
24:30qui coûte très cher
24:31et le prix
24:32que l'on met
24:33dans cette police municipale
24:34qui est la police du maire
24:35pourrait être
24:36alloué à
24:38le fait
24:39de former
24:40les policiers
24:40pour l'écoute,
24:42l'accueil,
24:43être sur le terrain.
24:45Quand ils sont
24:46primo-intervenants
24:47au discernement,
24:48je ne vais pas
24:48reprendre
24:50l'exemple
24:51de l'attentat
24:51de la basilique
24:52de Notre-Dame
24:52même s'il est
24:54quand même significatif,
24:55mais parfois
24:56sur la voie publique,
24:57ils sont confrontés
24:58à des comportements
25:00agressifs,
25:01violents,
25:02ils sont parfois
25:02obligés d'intervenir
25:03s'ils sont dans
25:04l'incapacité
25:05de se défendre.
25:06Je vais répondre
25:07à votre question,
25:07mais d'abord,
25:08je voudrais
25:08construire vraiment
25:09très clair
25:10sur l'émission.
25:11On est sur
25:12Christian Estrosi
25:13qui,
25:13il n'y a pas longtemps,
25:14a voulu rendre hommage
25:15à son camarade
25:16Nicolas Sarkozy
25:18en donnant
25:19le nom du parvis
25:20du nouvel hôtel
25:20de police,
25:21Nicolas Sarkozy
25:22justement.
25:23On rappelle
25:23que Nicolas Sarkozy
25:25a supprimé
25:2610 000 postes
25:27de policiers
25:28de proximité.
25:29Ce qui veut dire
25:30qu'on a un manque
25:32drastique
25:32de policiers
25:33de tout corps.
25:35Police de proximité,
25:36police nationale,
25:38officiers de police judiciaire
25:39justement pour démanteler
25:41les gros trafics,
25:42trafic de drogue,
25:44trafic d'armes,
25:44trafic d'êtres humains
25:45et notamment la prostitution.
25:47Donc,
25:47ces gens-là
25:47qui,
25:48d'un côté,
25:49assèchent
25:50les policiers
25:51exactement comme
25:51n'importe quel fonctionnaire,
25:53comme ils ont asséché l'hôpital,
25:54comme ils sont en train
25:54d'assécher
25:55l'école publique,
25:56sont en train
25:57de nous faire des leçons
25:58pour
25:59des opérations médiatiques,
26:02je vais vous dire
26:02quelque chose.
26:03Il n'y a pas longtemps,
26:03Christian Estrosi
26:04est allé
26:04au quartier
26:05Roquebillière.
26:05Ce n'est pas très loin
26:06de chez moi.
26:07Il a annoncé
26:08en annonçant
26:09une brigade
26:10municipale
26:12des stups.
26:13C'est quelque chose
26:14dont il a le secret,
26:15c'est-à-dire que c'est hors
26:15de tout cadre administratif.
26:18Il y est allé
26:19avec la presse,
26:20très entouré,
26:22c'était très viriliste
26:23là encore.
26:24Et nous,
26:24on y a été le lendemain
26:25en porte-à-porte,
26:25c'était un quartier
26:26justement où on avait prévu
26:27de faire un porte-à-porte
26:28le lendemain.
26:29Donc, on a été
26:30au contact
26:31des habitants
26:33et des habitantes.
26:33Les gens,
26:34qu'est-ce qu'ils nous disent ?
26:34Oui, effectivement,
26:35il y a du deal
26:36en bas de chez nous.
26:37Effectivement,
26:37ils ne vont pas dire
26:38le contraire.
26:38Ils se sentent aussi
26:39en insécurité.
26:40Mais par contre,
26:41le fait d'avoir vu
26:42cette espèce
26:43d'avalanche
26:44et de démonstration
26:46de suréquipement,
26:47de surarmement,
26:48pourquoi ?
26:48Pour partir tout de suite
26:49après et les laisser
26:50tout seuls.
26:51Olivier, c'est un objet
26:51pour terminer.
26:52Si on met de côté
26:53Christian Estrosi,
26:54l'État...
26:55On ne peut pas le mettre...
26:56Je suis désolé.
26:57Vous allez comprendre
26:58le fond de ma question.
26:59Demain, Christian Estrosi
27:00n'est plus maire,
27:01vous êtes maire.
27:01Il y a toute la partie
27:03régalienne
27:03qui est gérée par l'État.
27:05Si demain,
27:05l'État ne donne pas
27:06plus de policiers
27:07nationaux à Nice,
27:09est-ce que c'est bien prudent
27:10de désarmer
27:11la police municipale ?
27:12Vous comprenez
27:13mon raisonnement ?
27:14Ça va.
27:14S'il y a plus de policiers
27:15de proximité,
27:16OK,
27:17il faut en parallèle
27:18plus de policiers nationaux.
27:19Comment vous irez aller chercher
27:21parce qu'on a aujourd'hui
27:22un problème de narcotrafic
27:23évident dans le département ?
27:25Alors,
27:26en fait,
27:27vous parlez d'un projet
27:28politique global.
27:29Oui.
27:29Et nous,
27:29c'est ce qu'on défend aussi,
27:30un projet politique global.
27:32Il n'est pas normal
27:33que les maires
27:34aient la responsabilité
27:36de la majorité
27:38de la sécurité
27:39sur leur territoire.
27:40Parce que,
27:40qu'est-ce que ça voudrait dire ?
27:41Ça veut dire qu'une ville
27:42qui peut se permettre
27:43d'avoir des policiers
27:44aura des policiers.
27:45Alors que la ville d'à côté
27:46qui ne peut pas se le permettre
27:47parce que les finances
27:48ne le permettent pas,
27:49ne peut pas avoir le droit
27:50à la sûreté publique.
27:51Ça,
27:52ce n'est pas possible.
27:53Donc,
27:54je vous disais tout à l'heure
27:54qu'on est dans une ville laboratoire
27:56avec des personnages
27:57qui ont un poids
27:57très fort
27:59sur la politique nationale,
28:01notamment sur
28:02les débats
28:03qui se passent
28:03à l'Assemblée nationale.
28:05Eh bien,
28:05nous,
28:05on fera tout
28:06pour que chaque corps
28:08de métier
28:09dans la police
28:12soit à sa place.
28:13Et,
28:14voilà,
28:14ne fermez pas la porte
28:15au désarmement.
28:16C'est-à-dire qu'effectivement,
28:17le désarmement,
28:19c'est une option possible
28:20dès lors qu'il y a
28:20des moyens sur le terrain
28:22en davantage.
28:22Mais parce que c'est primordial.
28:24C'est parce qu'en fait,
28:25si on a une mission
28:26et qu'on est surarmé,
28:27ça veut dire
28:28qu'on enverra
28:29un policier municipal
28:31sur une mission
28:32qui n'est pas la sienne.
28:33on le mettra en danger.
28:35Alors que le coût
28:35de son surarmement
28:37pourrait être déterminant
28:39dans sa capacité
28:40et dans son rôle à lui
28:41de police,
28:42de proximité,
28:43de prévention.
28:44On oublie,
28:45je suis désolé
28:45de finir là-dessus
28:46parce que c'est très très important,
28:47on oublie
28:48que la première des sécurités,
28:50c'est la prévention.
28:51Si vous voulez que,
28:52parce qu'on parle souvent
28:53des ados,
28:54des mômes et tout ça,
28:54si vous voulez qu'il n'y ait pas
28:56de petites bêtises
28:58dans un premier temps
28:59et de basculement
29:00ensuite dans la délinquance,
29:01il faut prévenir.
29:01Pour ça,
29:02de l'associatif,
29:03de l'éducateur,
29:04de la police de proximité,
29:05c'est la première des choses.
29:06On a bien compris.
29:07Des questions,
29:07vous répondez par oui par non
29:08si vous voulez bien.
29:09Est-ce que si vous êtes élu,
29:10il faut retirer,
29:11vous retirez Nice
29:11de l'organisation des Jeux Olympiques
29:13d'hiver de 2030 ?
29:14Oui ou non ?
29:14Oui.
29:15Très bien,
29:15au moins c'est clair.
29:16Est-ce que vous trouvez
29:17que c'est une bonne idée
29:17ce qu'a soumis
29:18l'autre liste de gauche,
29:19c'est-à-dire de supprimer
29:20l'aviation d'affaires
29:21à l'aéroport de Nice ?
29:22Oui.
29:23Vous le feriez aussi.
29:25Vous m'avez pris de court.
29:26Je n'ai pas tous les éléments.
29:28Alors, je suis désolé.
29:29Mais philosophiquement,
29:30vous comprenez...
29:31Je ne suis pas...
29:32Alors, pardon,
29:32parce que j'avais
29:35le jet privé dans ma tête.
29:36Oui.
29:37Donc, si c'est le jet privé,
29:38c'est celle-ci, oui.
29:38Voilà, si c'est le jet privé,
29:39oui.
29:39Maintenant,
29:40si ce sont des hommes
29:41et des femmes d'affaires
29:42dans des avions de ligne...
29:43Non, non, on est d'accord.
29:43Bien sûr.
29:44C'est vraiment le jet privé.
29:46Toujours oui ou non ?
29:46Avec deux listes au premier tour,
29:47la gauche a-t-elle perdu
29:48ses élections ?
29:50Non.
29:51Et encore l'espoir.
29:52Si Éric Ciotti
29:53est soutenu par...
29:54Enfin, soutenu par
29:55le Rassemblement National
29:56risque de l'emporter
29:56au deuxième tour,
29:57est-ce que la gauche
29:57devra se retirer ?
29:58Non.
30:00Dernière question,
30:01en oui ou non.
30:02Au cas où deux listes
30:03de gauche accédaient
30:04ou les deux listes de gauche
30:05accédaient au deuxième tour,
30:06est-ce que la plus faible
30:06devra se retirer
30:07au profit de la plus forte ?
30:09Je ne vais pas vous répondre
30:09ni par oui ni par non.
30:10Il faudra que la...
30:11Vous avez joué jusqu'ici,
30:12donc vous avez le droit
30:12d'avoir une réponse plus complète.
30:13Vous avez le droit à un joker.
30:14Voilà, ce n'est pas un joker.
30:15En fait,
30:15c'est les règles de la politique.
30:17La liste la plus forte
30:18devra,
30:19aura le devoir
30:19de tendre la main
30:20à la liste
30:20qui se sera qualifiée
30:21au second tour également.
30:22Très bien.
30:24Un petit mot.
30:24La France insoumise,
30:25Nicolas ?
30:26Oui, alors,
30:27la France insoumise,
30:28évidemment,
30:29porte aussi
30:30sa voix
30:32au...
30:33au national.
30:37Elle appelle
30:37à une motion de censure
30:38et à la démission
30:39du président de la République.
30:41Est-ce que ça ne serait pas
30:42au vu des sondages
30:43et de la côte de popularité
30:45du Rassemblement national
30:46une voix,
30:48grande voix ouverte
30:50au RN ?
30:51Dans la vie,
30:51quand on a des problèmes
30:52et qu'on se cache
30:55des yeux,
30:56la bouche,
30:57les oreilles,
30:58ça ne règle pas les problèmes.
30:59La peur n'empêche pas le danger.
31:02Moi, ce que j'observe,
31:03c'est qu'Emmanuel Macron
31:04est le problème
31:05numéro un
31:06depuis ses deux mandats
31:07dans ce pays
31:09et que tout ce qui bloque
31:10et on le voit
31:11sur l'ensemble
31:13de son oeuvre,
31:15j'allais dire,
31:16plus on avance,
31:17plus ce qui bloque,
31:18c'est Macron
31:19qui ne veut lâcher sur rien.
31:20Il y a quand même
31:21quelque chose
31:21de particulièrement choquant
31:23dans ce qu'on vit
31:23depuis juillet 2024,
31:26depuis les dernières élections
31:27législatives.
31:28Le nouveau Front Populaire
31:30est arrivé en tête.
31:32Le nouveau Front Populaire
31:33a gagné les élections
31:34mais le nouveau Front Populaire
31:36n'a pas été au gouvernement.
31:38C'est quelque chose
31:39d'inédit.
31:40La fois d'avant
31:41où on n'a pas respecté
31:42les élections,
31:43c'était pendant
31:44le référendum
31:46sur la Constitution européenne.
31:48Les Françaises
31:49et les Français
31:51avaient voté non
31:52dans une très large partie.
31:54Mais là,
31:55on risque de se retrouver
31:55avec une majorité
31:56très largement,
31:58presque absolue,
32:00RN.
32:01Écoutez,
32:01on verra.
32:03Vous êtes prêts
32:03à ça au combat.
32:04Vous dites
32:04que ce n'est pas
32:06parce qu'il y a de danger
32:06qu'on ne va pas y aller.
32:08Déjà,
32:08les Insoumis,
32:09vous êtes d'accord avec moi
32:10pour dire qu'on est prêt
32:11à aller au combat
32:11sans aucun problème,
32:13que ce soit nationalement
32:14ou localement.
32:15On l'a prouvé
32:15depuis plusieurs années.
32:18Là-dessus,
32:18il n'y a aucun problème.
32:19Ensuite,
32:19autre chose,
32:20on n'a pas peur des élections.
32:21On n'a pas peur
32:22de revenir devant le peuple.
32:23Là,
32:23je suis en train
32:24justement de vous décrire
32:25que les élections
32:26n'ont pas été respectées.
32:28Alors,
32:28on les a gagnées
32:29la fois d'avant
32:30et sur les prochaines
32:32qui vont arriver,
32:32on va mettre
32:33toutes nos forces
32:33dans la bataille,
32:34croyez-moi,
32:35pour les gagner
32:35parce qu'on sait
32:36que c'est possible
32:37contrairement à ce qui se dit
32:38la petite musique
32:39comme quoi
32:40ce n'est pas possible.
32:42Jordan Bardella
32:43est très,
32:44très en avant
32:44dans les sondages,
32:45très certainement
32:46surreprésenté
32:47parce que vous savez
32:48comme moi
32:48que les sondages,
32:49c'est un outil intéressant
32:50pour savoir ce qui se passe
32:51à l'instant T
32:52mais en attendant,
32:54parfois,
32:54il y a des biais
32:55qui font que les choses
32:56sont surreprésentées.
32:57Je vous rappelle
32:57que pour reparler
32:58de ces élections législatives
33:00de 2014,
33:0014 sondages,
33:0114 fois Jordan Bardella
33:02étaient
33:03vus comme en tête
33:06comme Premier ministre
33:07et ils se sont trompés.
33:09Donc,
33:09on n'a pas peur
33:11des électeurs
33:11et des élections,
33:12on n'a pas peur du peuple,
33:13on propose un projet
33:14et là-dessus,
33:15nous,
33:16on prendra
33:16toute notre part
33:17dans ce combat.
33:19Une dernière question politique,
33:20Jean-Luc Mélenchon,
33:20le fondateur
33:21de la France insoumise
33:21est très critiqué.
33:23Est-ce que pour vous,
33:24il est au-dessus
33:24de tout reproche ?
33:26Qui est au-dessus
33:27de tout reproche ?
33:27Jean-Luc Mélenchon,
33:28est-ce qu'il est au-dessus
33:28de tout reproche ?
33:28Non, mais personne
33:29n'est au-dessus
33:29de tout reproche.
33:32Écoutez,
33:32là aussi,
33:33moi,
33:33je fais une grande différence
33:35dans les sondages
33:37aux doigts mouillés,
33:40d'opinion.
33:41Jean-Luc Mélenchon.
33:45Dernièrement,
33:46il me semble
33:46qu'il y a
33:46les sondeurs
33:50de Cluster 17
33:50qui sont les sondeurs
33:52qui se sont
33:52le moins trompés
33:53sur les dernières élections
33:54parce que justement,
33:55ils ont une méthodologie
33:56un petit peu différente,
33:57montraient
33:58que la fiabilité
33:59de Mélenchon
34:02était assez
34:03mise en avant
34:04par rapport aux gens
34:04qui étaient sondés.
34:06Moi,
34:06je veux bien
34:07qu'on regarde toujours
34:08si le concours
34:09des beautés est bien
34:10ou est pas bien.
34:11Je regarde juste
34:11à notre niveau,
34:13à notre échelle locale,
34:15à Nice,
34:15vu que justement,
34:16on parle de Nice.
34:17Aux dernières élections
34:18présidentielles,
34:19Jean-Luc Mélenchon
34:20a fait 22% ici.
34:21Ce n'était pas un coup de bol.
34:22La fois d'avant,
34:22il avait fait 17%,
34:23donc il était en progression.
34:24Donc la fin justifiait
34:25les moyens.
34:26En fait,
34:27s'il était si mal vu
34:28par les gens,
34:29on ne voterait pas pour lui.
34:30Oui, mais il y a quand même
34:30un plafond de verre.
34:31Comment ?
34:31Il y a quand même
34:32un plafond de verre.
34:32Attendez,
34:33je n'ai pas fini
34:33ma démonstration.
34:35La fois d'après,
34:36il y a eu
34:36les élections européennes
34:37avec la liste
34:39de Manon Brie.
34:40C'était la liste
34:40de Raphaël Glucksmann
34:41qui était arrivé en tête
34:42sur toute la France.
34:45À Nice,
34:45c'était la liste
34:46de Manon Brie
34:46avec sur la photo,
34:48sur l'affiche,
34:49la photo de Jean-Luc Mélenchon.
34:50On est bien d'accord.
34:51Ça, c'était
34:51quand on est parti
34:52tout seul.
34:53Quand on est parti
34:54uni
34:55avec la NUPES
34:57et le nouveau
34:58Front populaire,
34:59je remarque deux choses.
35:02La première personne
35:03qui s'est qualifiée
35:05à gauche
35:05pour le second tour
35:06depuis des dizaines d'années,
35:07c'était un insoumis,
35:08Enzo Justine.
35:09Sur l'affiche,
35:10il y avait
35:10Jean-Luc Mélenchon.
35:12Ensuite,
35:13sur 2024,
35:15la seule personne
35:16qui a eu
35:19un deuxième tour
35:20avec trois candidats
35:21parce que justement,
35:22le candidat
35:23Greg Monetti
35:24ne s'était pas retiré,
35:25c'était moi
35:26avec la photo
35:27de Jean-Luc Mélenchon.
35:28Donc, il n'y a pas
35:28de problème
35:28avec Jean-Luc Mélenchon.
35:29Et je suis le candidat
35:30qui a pris le plus
35:31de voix
35:31entre les deux tours.
35:32Donc, si Jean-Luc Mélenchon
35:33était un rebutoir,
35:35ça se serait.
35:35Il se trouve que
35:36et nationalement
35:36et localement,
35:38ce n'est pas ce qu'on voit.
35:38Moi, c'est pour ça que,
35:39pour finir sur ma démonstration,
35:41je fais une différence
35:42entre les sondages d'opinion
35:43dont on a parlé tout à l'heure
35:44qui ont leur limite
35:44et les résultats
35:46dans les urnes
35:47qui ne sont pas
35:47des sondages d'opinion.
35:48C'est la façon
35:49dont il arrive
35:50à ses résultats
35:50qui est souvent critiqué.
35:51On n'a plus le temps
35:52maintenant pour l'étendre.
35:53J'aurais bien aimé
35:54de vous entendre
35:54parce que, justement,
35:55on fait du terrain.
35:56On vous réinvitera.
35:57On va voir les gens
35:57et c'est parce qu'on fait campagne
35:59et parce qu'on convainc les gens
36:00qu'on arrive à avoir ces résultats.
36:01On vous réinvitera
36:02pour en parler.
36:02On passe à la dernière question,
36:03la question perso.
36:10Question qui vous est posée
36:11par Nicolas Gallup.
36:12Alors, Olivier Salerno,
36:14même certains de vos adversaires
36:16vous reconnaissent
36:17beaucoup de talent.
36:18Ils disent de vous
36:19que vous êtes doué.
36:20Pourquoi n'avez-vous pas pris
36:21la tête de liste
36:23du Nice Front Populaire ?
36:27Et est-ce que vous pouvez
36:27nous garantir
36:28que si Mireille et Damiano
36:31est élue,
36:31elle restera maire ?
36:33Bien sûr.
36:34Vu que si elle est élue...
36:35Pas de scénario
36:35à la printemps marseillaise ?
36:36Ah non, non, non.
36:38Ça existait.
36:39Ça existait et ça fonctionnait.
36:40Vous faites bien
36:40de le mettre en avant.
36:43Pas de scénario
36:44façon printemps marseillais.
36:47Il y a eu une discussion
36:47quand même
36:48pour savoir
36:49si vous allez lier
36:50y allez-vous ou elle ?
36:53Alors, pour être
36:53tout à fait honnête,
36:54c'est nous les Insoumis
36:55qui avons proposé
36:56à Mireille Damiano,
36:57notre camarade
36:58du Rassemblement Citoyen Viva,
37:00d'être la tête de liste.
37:01On a réfléchi
37:03à différents scénarios
37:05et vous savez,
37:06je viens de vous dire,
37:07la politique,
37:08moi je le prends
37:09de façon très pragmatique
37:10en fonction des résultats,
37:12en fonction de ce qui
37:13pourrait marcher,
37:13en fonction de ce qui
37:14matcherait,
37:14comme on dit.
37:16Mireille Damiano
37:16a été notre candidate
37:19en 2020.
37:20C'est bien aussi
37:20d'avoir une certaine
37:21stabilité.
37:23Donc, ça permet aussi
37:24en 2026
37:25de dire,
37:25on continue
37:26avec les mêmes,
37:27la même équipe.
37:27ce n'est pas une question
37:28de prendre le lead
37:29ou pas,
37:29ce n'est pas mon problème.
37:30On arrive derrière
37:31notre candidate
37:32qui nous représente,
37:33mais en tant qu'équipe.
37:34D'accord ?
37:35Et on s'est dit aussi
37:37que c'était pas mal
37:38d'avoir,
37:40voilà,
37:40les gens ont déjà mis
37:41un bulletin Damiano
37:42dans l'urne,
37:43ils ont aussi déjà mis
37:44pour une partie de Nice
37:45un bulletin Salerno
37:45dans l'urne.
37:46Bon, ben voilà,
37:47symboliquement,
37:48ça peut être intéressant
37:49et puis surtout,
37:50sur les quatre personnes
37:51qui sont pour l'instant
37:53désignées,
37:54publiées,
37:57et vous verrez
37:57que la liste
37:58arrivera plus tard,
37:59on a Mireille Damiano,
38:01moi,
38:02dans l'ordre,
38:03Anne-Laure-Chantron,
38:04Insoumise,
38:04et David Naccage,
38:05de Viva aussi
38:06et on s'est dit
38:08que c'était bien
38:09de commencer comme ça.
38:10Très bien,
38:11merci beaucoup
38:12Olivier Salerno
38:12de votre participation
38:13à cette émission.
38:14Merci Nicolas.
38:16Merci Frédéric.
38:16Pour la co-animation,
38:17merci à Christelle Benjamin
38:18pour la préparation,
38:20à Sophie Doncé
38:20et Philippe Bertigny
38:21pour la réalisation.
38:23Merci à toutes et tous,
38:23bon week-end,
38:24à la semaine prochaine.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations