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00:00La résistance est un devoir national, le mot d'ordre d'une nouvelle coalition d'opposition malienne.
00:06La coalition des forces pour la République, c'est l'imam Diko, ancien président du Haut Conseil islamique au Mali
00:13et fervent opposant à la junte qui en est à l'origine.
00:16A ses côtés, Étienne Fakaba Sisoko, aujourd'hui opposant en exil.
00:20David Bachet, tous réclament le retour à l'ordre constitutionnel.
00:24Outre l'imam Diko, la CFR rassemble, selon son porte-parole Étienne Fakaba Sisoko,
00:29des acteurs majeurs issus des partis politiques d'Issou ou de la société civile.
00:34Pour des raisons présentées comme stratégiques et pour la sécurité de ceux qui se trouvent au Mali,
00:39leurs noms ne sont pas rendus publics.
00:41Sollicités par RFI, plusieurs figures du mouvement pro-démocratie, en exil et au Mali,
00:46confirment leur implication.
00:48D'autres hésitent encore, certains enfin n'ont pas voulu s'associer.
00:53Objectif de la CPR, le retour à l'ordre constitutionnel,
00:56la protection des populations, le rétablissement des libertés fondamentales,
01:00presse, justice, expression, et la préparation d'un dialogue national,
01:04incluant les groupes armés maliens.
01:07En clair, les chefs djihadistes Tiyad Akhrali et Amadoun Koufa du JNIM
01:10et les rebelles indépendantistes du FLA seraient conviés,
01:14conformément aux conclusions de toutes les consultations nationales organisées depuis 2017.
01:19L'unité du Mali et les principes républicains seraient toutefois des lignes rouges.
01:23La CFR se veut un mouvement non-violent et clandestin
01:27qui appelle les citoyens maliens à la désobéissance civile,
01:30les militaires à la désobéissance éthique
01:33et les magistrats à la résistance judiciaire.
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