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  • il y a 4 minutes
Regardez Ils refont la France avec Vincent Parizot du 05 décembre 2025.

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News
Transcription
00:00Sur le site et l'application L'Equif.
00:01Guten Tag und guten Abend.
00:03Ils refont la France sur RTL.
00:05Buenos dias.
00:06Avec Vincent Parizeau.
00:08Oui, ils refont la France tous les vendredis soirs.
00:11Vous le savez bien parce qu'à un moment,
00:13se regarder le nombril, ça va bien,
00:15mais c'est pas mal d'écouter ce que disent
00:17nos voisins et amis
00:19pour comprendre comment la France se porte
00:21en cette fin 2025.
00:23Je suis ravi d'accueillir dans cette émission
00:25qui sera entrecoupée régulièrement
00:27d'interventions de notre ami
00:29Philippe Sanfourche
00:31concernant le tirage au sort.
00:33On va suivre tout ça. On saura d'abord dans quelle ville
00:35va jouer l'équipe de France
00:37et puis ses futurs adversaires.
00:39Je sais que Léo Klim, notre ami
00:42allemand du Spiegel,
00:43regardera aussi du coin de l'œil
00:45ce qui attend nos voisins
00:47allemands. Alors, bonsoir Joël Mesquens.
00:50Bonsoir Vincent. Bonsoir tout le monde.
00:51On parlera d'ailleurs de la Belgique également.
00:54Correspondante du journal Belge le soir à Paris.
00:56Bonsoir Eze Goulsert.
00:57Good evening sir.
00:58Voilà, parce que vous êtes aussi américaine,
01:00prof de journalisme à Sciences Po.
01:04On félicite le président Trump
01:07pour ce prix FIFA de la paix.
01:09Alors, il n'a pas eu le prix Nobel de la paix,
01:10mais il a eu le prix FIFA de la paix.
01:12Il avait l'air très content.
01:12Congrats Donald, congrats.
01:14Voilà, c'est dit.
01:16Bonsoir Léo Klim.
01:18Good evening Vincent.
01:19Correspondant de l'eddomadaire allemand
01:21Spiegel, qui veut dire miroir le Spiegel.
01:24Et bonsoir Paolo Lévy.
01:26Bonsoir.
01:27Journaliste à Paris pour l'agence de presse italienne ANSA.
01:30Avec vous, on ne va pas forcément parler du tirage de l'Italie,
01:32parce que vous n'y êtes pas encore.
01:34Non.
01:34Peut-être.
01:35On verra.
01:36Vous verrez bien.
01:37En attendant, on parle du bac.
01:40Jusqu'à présent, il y avait ce qu'on appelait des points jury,
01:48c'est-à-dire des points qui pouvaient être ajoutés par le jury
01:50une fois que les correcteurs avaient noté les copies
01:52et que ces points conduisaient parfois à une série de repêchages successifs.
01:56C'est-à-dire que celui qui avait 7,3, on le faisait monter à 8
01:59et puis une fois qu'il avait passé les ordres d'entrapage,
02:01on le faisait remonter à 10, etc.
02:03Et donc, on met fin, en fait, à cette pratique
02:05pour que, tout simplement, quand un élève a le bac,
02:08il a le bac, c'est-à-dire que ça certifie effectivement son niveau
02:10et qu'on ne puisse pas avoir le bac après une série de coups de pouce
02:14qui feraient passer de 7,5, par exemple, à 10.
02:16Voilà.
02:17Fini les coups de pouce, c'est ce qu'annonce Édouard Geffray,
02:19donc le ministre de l'Éducation,
02:21qui annonce également qu'une copie,
02:23quelle que soit l'épreuve, quelle que soit la matière,
02:28une copie qui n'est pas écrite de manière intelligible
02:31avec un niveau d'orthographe, de syntaxe et de grammaire correct
02:35ne pourra pas avoir la moyenne.
02:37Donc, on serre la vis du bac et des notations au bac.
02:41Je voudrais savoir ce que vous en pensez,
02:42parce que le bac, c'est vrai que ça fait partie des sujets
02:45de débats récurrents en France,
02:48de polémiques régulières, de réformes permanentes.
02:52Est-ce que, vu de l'étranger, ça vous fait un petit peu sourire ?
02:56Quel regard vous portez sur les Français et le bac ?
02:59Tiens, voyons ça du côté de nos amis allemands, Léo Clim.
03:03Oui, moi, effectivement, c'est un vieux débat français,
03:06parce que les Français adorent se créer des problèmes
03:08et amener 80% d'une classe d'âge au bac
03:14et donc aux études supérieures,
03:16c'est se créer un énorme problème, déjà depuis longtemps.
03:18C'est Jacques Lang qui avait donné cet objectif, 80% d'une classe d'âge.
03:23Et on y est, en France, on y est.
03:24Je vous donne le chiffre en comparaison avec l'Allemagne.
03:28Chez nous, c'est 47%, tout type de bac confondu.
03:31Et on voit là-dedans déjà que ce qu'on valorise, en revanche aussi,
03:36beaucoup plus qu'en France, c'est l'apprentissage, c'est l'alternance,
03:40ce sont d'autres métiers qualifiants.
03:43Et au final, je pense que c'est important, en fait,
03:47de dire qu'il faut réduire le nombre d'étudiants
03:50qui vont à l'université, qui font des études supérieures.
03:54Pourquoi ?
03:55Parce que l'IA est en train de détruire les postes des jeunes diplômés.
03:59Ça s'observe déjà aux Etats-Unis,
04:02où le chômage des jeunes diplômés a brusquement augmenté
04:05à cause de l'IA.
04:06Parce que les travaux qu'on fait typiquement faire aux jeunes diplômés,
04:10peut-être rédiger des mémos,
04:11éplucher des études, des notes administratives, etc.
04:15Ça sera fait par la machine.
04:17Par contre, on a plein de métiers en tension,
04:19qui sont des métiers qui touchent à l'humain.
04:22Par exemple, le chef cuisinier,
04:24on en a besoin d'énormément en France.
04:27Plein de métiers pratiques comme ça,
04:29et il vaut mieux...
04:30Ça, on le dit des années,
04:31parce que est-ce que ça veut dire finalement
04:33qu'au pays des Lumières,
04:35on estime que nos jeunes valent un peu mieux que ça ?
04:40Ce n'est pas leur rendre service
04:42pour des raisons,
04:44disons pour des idéaux,
04:46de les emmener en voie de garage.
04:48Vous les voyez ces élèves à Sciences Po,
04:50Ezegul ?
04:51Je les vois,
04:52mais je ne vais pas parler de Sciences Po,
04:54je vais plutôt parler des Américains,
04:55et comment les Américains voient le bac.
04:57C'est-à-dire que,
04:58aux Etats-Unis,
05:00c'était comme ça il y a 25 ans,
05:01c'est toujours pareil,
05:03quand vous avez un étudiant français
05:04qui vient dans une...
05:05un lycéen avec son bac en poche,
05:07qui vient dans une université américaine,
05:09quelle que soit l'université,
05:11il y a des cours
05:12desquels ils n'ont pas à prendre,
05:14parce qu'ils estiment qu'en France,
05:16l'éducation est tellement meilleure
05:17qu'aux Etats-Unis,
05:18que le fait que vous ayez le bac,
05:20déjà, ça veut dire que
05:21des cours de première année,
05:23il y en a que vous ne prenez pas.
05:24Donc aux Etats-Unis,
05:25un bac français est très valorisé.
05:29Et deuxième chose,
05:30on m'entend où j'étais...
05:31Mais ça fait du bien d'entendre ça,
05:32parce qu'on entend tellement en permanence
05:34que le bac, ça ne vaut rien,
05:36ça ne sert à rien,
05:37que le niveau est nul.
05:39Moi, je suis ravi,
05:39je vous invite tous les jours
05:40pour nous dire que les Américains,
05:42ils considèrent que le bac français,
05:43le bac d'un français,
05:45pardon,
05:46ça vaut quelque chose.
05:47On va passer un bon week-end.
05:48Ah bah oui.
05:49On va être un bon week-end alors.
05:50Non mais c'est vrai,
05:51mais la seule chose que je remarque
05:53qui est différente,
05:53moi j'étais dans un lycée français
05:54à Istanbul, en Turquie,
05:56à l'époque,
05:56avoir des mentions,
05:58mentions bien,
05:58mentions bien,
05:59très bien, etc.,
06:00était très difficile.
06:02Et aujourd'hui,
06:03je vois des chiffres,
06:04comme Léo Klim vient de dire,
06:06que ces mentions ne sont pas aussi rares,
06:08qu'il y a aussi peut-être une dévalorisation
06:10qui vient avec le fait
06:11qu'on donne des points en plus.
06:13C'est les fameux coups de pouce
06:14qui font que maintenant,
06:16je crois qu'il y a 15% de mentions très bien,
06:19on doit être dans ces...
06:19En tout cas, 60% de mentions au global.
06:22Oui, tout à fait.
06:23Alors qu'auparavant,
06:24la mention très bien,
06:25c'était vraiment rarissime.
06:27Joël Mesquens,
06:30nos amis belges,
06:32ils ont un bac aussi, non ?
06:34Non, non,
06:34on a quelque chose qui ressemble au bac,
06:36mais qui n'est pas le bac,
06:37qui n'est pas aussi centralisé.
06:39Mais en tout cas,
06:40je pense que le ministre a raison de dire ça,
06:42parce que quand on voit
06:43qu'il y a des chiffres
06:44autour de plus de 90% de réussite,
06:48ça dit quelque chose aussi
06:49de la dévalorisation de cette épreuve.
06:52Et je rejoins Léo,
06:53il y a des problèmes qui sont plus larges
06:56dans l'enseignement aujourd'hui,
06:57en France.
06:58Et on le voit aussi,
06:58par exemple,
06:59le nombre d'étudiants
07:01qui partent en Belgique
07:02pour poursuivre leurs études,
07:03parce que justement,
07:04l'université ne peut plus absorber ça
07:06en France.
07:07Il n'y a plus de place
07:08pour les étudiants français.
07:09Ils viennent en masse en Belgique,
07:11de telle façon d'ailleurs
07:12que les universités belges
07:15ont dû mettre en place,
07:15les écoles supérieures
07:16ont dû mettre en place
07:17des quotas d'étudiants français,
07:20parce que ça se faisait sinon
07:21au détriment des étudiants belges.
07:23Je voudrais vous poser une question
07:24sur le français.
07:26Parce qu'on était tout à l'heure
07:28avec Jean-Paul Brielli
07:29qui disait,
07:29le gros problème,
07:30c'est qu'on a un niveau
07:31d'orthographe,
07:33de syntaxe,
07:34de grammaire
07:34qui est absolument aujourd'hui
07:36déplorable
07:38et qui touche même
07:39les enseignants eux-mêmes.
07:40Vous constatez la même chose en Belgique ?
07:43Oui, mais bien sûr,
07:43mais bien évidemment.
07:45Et on peut s'interroger
07:45sur les raisons.
07:47Évidemment, il y a la question aussi
07:48du téléphone portable,
07:49des écrans, etc.,
07:50qui est une question catastrophique.
07:52Et Emmanuel Macron a raison
07:53de vouloir élargir
07:55cette interdiction
07:56qui s'applique au collège,
07:57de l'élargir au lycée.
07:59Je crois que c'est une bonne initiative.
08:01Effectivement,
08:01il faut écarter un petit peu
08:03les écrans
08:04de l'apprentissage des enfants.
08:06Jean-Paul Bregoli
08:06qui nous expliquait
08:07que pour corriger une copie,
08:08il la lisait à haute voix
08:09parce qu'en la lisant
08:11comme ça à l'écrit,
08:13il ne comprenait pas
08:14ce qui était écrit,
08:15mais à haute voix,
08:16ben voilà,
08:17il comprenait du coup
08:18ce que l'élève avait voulu dire.
08:21C'est assez étonnant.
08:23Je ne sais pas si l'Italie
08:24est confrontée à ce problème-là,
08:26Paolo.
08:27Non, beaucoup moins.
08:28Déjà parce qu'on a
08:28une langue plus facile,
08:29c'est-à-dire que
08:30tous les mots qu'on prononce,
08:32on prononce exactement
08:33chaque lettre.
08:34Il n'y a pas de lettres fantômes,
08:36qu'on ne prononce pas.
08:38Ceci dit,
08:39moi j'ai fait
08:40toutes mes études
08:41dans le système français
08:42il y a 25 ans
08:44au lycée français de Rome
08:45et déjà à l'époque
08:46quand il y avait
08:48une différence
08:49abyssale
08:50entre les lycées français
08:52et à l'étranger
08:53où il y avait
08:53les meilleurs profs
08:54qui voulaient aller
08:54parce que forcément
08:55ils étaient mieux payés,
08:56etc.
08:57Et ensuite,
08:58j'étais le dernier
08:59de la classe, Vincent.
09:00Ça a été très traumatique
09:02pour moi.
09:02Ça m'étonne à peine,
09:03Paolo.
09:03Une année,
09:05mes parents m'emmènent
09:06à Paris
09:06pour faire une année ici
09:08et j'assiste à un miracle.
09:10C'est-à-dire que
09:10le dernier,
09:11je deviens le premier
09:12de la classe.
09:14Tout ça pour dire
09:14le niveau français,
09:17quel gouffre
09:18il peut y avoir
09:18à l'intérieur même
09:20du système français.
09:21Aujourd'hui,
09:2230 ans après,
09:22moi je dis seulement une chose.
09:24Je ne veux pas juger,
09:26mais je dis seulement une chose.
09:27Moi, je reçois
09:28dans mon métier
09:29qui est lié
09:29à la communication,
09:30au journalisme,
09:31donc des gens
09:31qui sont censés
09:32connaître le français
09:33comme les poésies
09:35de Prévert.
09:36Je reçois
09:37chaque jour
09:38des messages
09:38truffés
09:39de fautes
09:41d'orthographe.
09:42Les verbes,
09:43on ne les conjugue
09:44plus très souvent.
09:45Et Paolo,
09:46tu as regardé
09:47ER,
09:48l'émission
09:48sur tel...
09:50Moi, italien,
09:51je vois ces fautes
09:52et je vous assure
09:53que mes amis italiens
09:54qui vivent à Paris,
09:55ils font moins de fautes
09:56en français
09:57que nos confrères
09:58et confrères français.
09:59De ne pas donner la moitié
10:00à une copie d'histoire
10:02ou même, d'ailleurs,
10:03pourquoi pas,
10:04de physique
10:04ou autre truffée de fautes,
10:06on est sur la bonne voie.
10:08Oui, tout à fait,
10:08mais aussi,
10:09il ne faut pas oublier
10:09que quelle que soit la société,
10:11ce n'est pas que la société française
10:12où les gens lisent moins,
10:14ce n'est pas que les écrans,
10:15c'est qu'il y a de moins en moins
10:17de lecteurs, vraiment.
10:18Et donc,
10:19c'est vrai que l'orthographe,
10:20la grammaire
10:21ou, comme vous dites,
10:22les vers des poèmes
10:24passent par la lecture
10:25et comme la lecture s'affaiblit,
10:27la langue s'appauvrit
10:28et ce sont les jeunes d'aujourd'hui
10:30dont les copies font la preuve.
10:33Allez, on va marquer une courte pause.
10:34Je pense qu'après,
10:35on prendra des nouvelles
10:36de ce tirage au sort
10:37qui est en train de commencer
10:39pour la Coupe du monde de football
10:41et évidemment pour l'équipe de France.
10:43Et puis ensuite,
10:43puisque vous êtes tous ici
10:45journalistes,
10:46travaillant dans des médias,
10:49on va parler de cette affaire
10:50de certification des médias.
10:52ce qui a été annoncé,
10:54en tout cas espéré,
10:55souhaité par Emmanuel Macron
10:57et les réactions.
11:00Peut-être un chouïa exagéré
11:03dans certains médias.
11:05A tout de suite.
11:05RTL.
11:07Ils refont la France
11:08avec Vincent Parizeau.
11:10Avec un grand R.
11:13RTL.
11:14En route pour la Coupe du Monde 2026.
11:16Alors, vous l'entendez,
11:23on est en direct
11:25de Washington,
11:27du Kennedy Center.
11:29On est en train de placer
11:30chaque pays tête de série
11:32dans un groupe.
11:33Ce qui est certain,
11:34c'est qu'on n'est pas
11:34dans le groupe A,
11:36dans le groupe B,
11:36dans le groupe C,
11:37dans le groupe D.
11:38Alors, peut-être dans le groupe
11:39qui va suivre le groupe
11:41de l'Argentine.
11:42Il en reste deux.
11:44Nous serons soit dans le groupe K,
11:45soit dans le groupe L.
11:47C'est très important
11:47parce que ça va définir
11:49les villes
11:50où l'équipe de France
11:51va jouer.
11:52Donc là, on va savoir,
11:53puisqu'on ouvre le groupe K,
11:55c'est la France.
11:56Eh bien, voilà.
11:57Et donc,
11:59Philippe Sanfourche,
12:00la France
12:01obtient le groupe K.
12:06Alors, il faut une confirmation
12:07parce que vous avez vu
12:07que pour l'Argentine,
12:08avant, ça a été le groupe J
12:09qui lui a été attribué.
12:12En plus, c'est pas aussi ça.
12:13Ce sera le groupe I
12:13pour la France.
12:14Le groupe I,
12:15donc je vous donne tout de suite
12:16la zone dans laquelle
12:17l'équipe de France
12:19va être amenée à jouer.
12:21C'est plutôt un choix
12:22qui avait privilégié
12:23le staff de l'équipe de France.
12:24Donc, plutôt une bonne nouvelle.
12:26Eh bien, tant mieux,
12:26ça commence bien.
12:27Dans les stades de New York,
12:28Boston,
12:29Philadelphia et Toronto.
12:31Donc, essentiellement,
12:32la côte Est
12:32et puis un petit coup
12:33du côté de Toronto.
12:35Là, il faudra un petit peu
12:35voyager pour aller au Toronto.
12:36Ça veut dire moins
12:37de décalage horaire,
12:38donc plus de chances
12:38de pouvoir diffuser
12:39la rencontre à des horaires
12:41qui seront accessibles
12:42pour les téléspectateurs.
12:43On n'a pas à se lever
12:44à 3h du matin, par exemple.
12:45Donc, ça, c'est important.
12:47Puis, il y a aussi
12:47la problématique de température.
12:51Alors, il fait souvent chaud,
12:52mais ce sont des stades
12:53qui sont couverts.
12:53Ce ne sont pas des stades
12:54qui sont en plein soleil
12:55comme parfois,
12:56je vous le citais tout à l'heure,
12:57Kansas City
12:57au plein cœur des États-Unis.
12:59Vous nous rappelez les villes
13:00où la France évoluera
13:02lors de ce premier tour ?
13:04Donc, le groupe I
13:05pour l'équipe de France
13:06qui évoluera
13:07dans les villes de New York,
13:09de Boston,
13:10de Philadelphie
13:11et de Toronto au Canada.
13:12Voilà, et on attend
13:13le tirage de l'Allemagne
13:15et puis...
13:17Le groupe E.
13:18Le groupe E pour l'Allemagne.
13:19Philadelphie, Houston, Toronto,
13:21Kansas City et New York.
13:22Plus dur.
13:23Voilà, c'est pas si mal.
13:25Et le plus important,
13:26ça sera dans un instant,
13:27les adversaires
13:28de l'équipe de France.
13:30Eh bien, on vous appellera
13:32à chaque instant
13:34lorsqu'il y aura
13:35un adversaire désigné
13:37pour les bluffs.
13:38Vincent Parizeau.
13:40Il refond la France
13:42sur RTL.
13:44C'est pas l'État
13:45qui doit vérifier.
13:46Si c'est l'État
13:47qui doit vérifier,
13:47là, ça devient
13:48une dictature.
13:49Mais il faut que
13:50les journalistes
13:51garantissent à leurs lecteurs
13:53qu'eux ont vérifié
13:54avec une déontologie
13:55dont ils sont
13:55les garants entre eux.
13:56Je pense que c'est important
13:57qu'il y ait une labellisation
13:59faite par des professionnels
14:00qui puissent dire
14:01ça, c'est des gens
14:02qui sont sérieux.
14:03Ça, c'est pas des gens
14:04qui informent.
14:04Voilà, ça, c'était
14:05Arras il y a quelques jours.
14:07Emmanuel Macron
14:08parlait de certification
14:10des médias.
14:11Et on y revient
14:12avec nos amis
14:13journalistes eux-mêmes,
14:14donc directement concernés.
14:16Joël Mesquenz
14:17pour Le Soir à Paris.
14:19Ezegul, certes,
14:20pour la presse américaine.
14:22Léo Klim
14:23pour l'hebdomadaire Spiegel.
14:25en Allemagne.
14:27Et Paolo Levy
14:27pour l'agence de presse italienne
14:29ANSA.
14:30Je sais pas d'ailleurs
14:31si des agences de presse
14:32pourraient être concernées
14:33par ces certifications.
14:36A priori,
14:36lorsqu'on est une agence de presse,
14:37on est sérieux,
14:38on est crédible,
14:39on vérifie.
14:39C'est ce qui se passe
14:40dans toutes les agences de presse.
14:41Non, Paolo ?
14:42Ah oui, nous,
14:43on vérifie 30 fois
14:44avant d'écrire
14:45même une petite dépêche.
14:47En Italie,
14:49nous, on a un système
14:50qui remonte désormais
14:52à la nuit des temps,
14:53à l'après-guerre,
14:54et qui est l'ordre des journalistes.
14:55Donc, chaque journaliste,
14:56avant d'accéder à la profession,
14:58il doit non seulement
14:59faire une pratique
15:00de 18 mois
15:01dans un journal,
15:04mais ensuite,
15:04il doit passer
15:05à un examen
15:05d'état
15:06hyper difficile.
15:08Moi, je l'ai fait,
15:09on était
15:0910 000
15:10à la foire de Rome
15:11avec une machine
15:13à écrire,
15:13et c'est un examen
15:14très très dur
15:15qui inclut aussi
15:16la déontologie,
15:17toutes les règles
15:18du journalisme,
15:20de l'éthique professionnelle.
15:21Ce sont ces questions
15:22qui sont...
15:23Une fois qu'on devient journaliste,
15:24ensuite,
15:25ça suffit le label.
15:26Voilà.
15:26Bien sûr,
15:27ce sont ces questions
15:28qui sont au cœur
15:29de ce débat,
15:30parce qu'il s'agit
15:31de lutter
15:31contre les fake news
15:33qui pullulent
15:34sur les réseaux sociaux,
15:36sur la popularité croissante
15:38de l'IA générative
15:40aussi,
15:40qui permet
15:42de manipuler
15:43l'information,
15:45et la question
15:45est de savoir
15:47à qui on a affaire.
15:49Donc,
15:50bon,
15:51on sent bien
15:51que c'est un sujet
15:53très très sensible,
15:54ça,
15:55chez les journalistes,
15:56parce qu'il y a tout de suite
15:57le mot censure
15:58qui apparaît.
16:01Je voudrais savoir
16:01ce que vous en pensez,
16:03Léo,
16:04de l'autre côté du Rhin.
16:06Moi,
16:07je pense que,
16:07évidemment,
16:08c'est une très bonne idée
16:09de vouloir
16:09lutter contre
16:11les fake news,
16:11mais on le fait
16:12de toute façon.
16:13On ne le fait pas très bien
16:14parce que les fake news,
16:15elles pullulent.
16:16Elles pullulent,
16:17mais ça,
16:17c'est qu'il y a
16:19des mécanismes
16:20extrêmement puissants,
16:21notamment les réseaux sociaux
16:22qui donnent
16:23la primeur
16:24à, disons,
16:25à la fake news,
16:26finalement,
16:26et en tout cas
16:27aux propos
16:28un peu extrémistes.
16:29Le journalisme,
16:31par essence,
16:31c'est la nuance,
16:32c'est la vérification
16:33d'une information,
16:34c'est souvent moins
16:35spectaculaire
16:35que quelque chose
16:37qui est balancée comme ça
16:38et qui peut faire le buzz.
16:39Voilà.
16:40Donc,
16:40il y a une différence naturelle,
16:42si vous voulez,
16:43et ça,
16:43on ne va pas pouvoir
16:44s'en défaire
16:44en nous collant
16:45un label.
16:47Mais en soi,
16:48évidemment,
16:48expliquer la différence,
16:49elle est bien.
16:50Mais le journaliste,
16:51par définition,
16:53il a besoin
16:53d'être déontologique
16:55parce qu'il a besoin
16:56d'être crédible
16:57dans ce qu'il dit.
16:58Je vous donne un exemple.
16:59Cette semaine,
17:00on a fait quelque chose
17:00de peu agréable
17:02pour Emmanuel Macron.
17:03on a sorti
17:04le compte-rendu
17:05de sa réunion
17:07avec Volodymyr Zelensky
17:09et d'autres chefs
17:10d'État européens
17:11lundi à l'Élysée
17:12en huis clos.
17:14Ah ben,
17:15je vais dire Spiegel.
17:16Et donc,
17:17ça,
17:17ça a démontré
17:19combien les Européens
17:20se méfiaient
17:21des États-Unis
17:23sur la guerre
17:24en Ukraine.
17:25Eh ben,
17:26voilà,
17:27ça n'a pas beaucoup plu
17:28mais au final,
17:29nous,
17:29on est très sûr
17:30de notre papier
17:31et on a confirmation
17:32de personnes
17:33qui ont assisté
17:34à cette réunion
17:34et on a le compte-rendu.
17:36Mais,
17:36il peut y avoir
17:37parfois,
17:38en revanche,
17:39une tentation
17:40de la part
17:40de politiques
17:41de donner
17:43des fake news
17:43et de mentir.
17:45Bien sûr,
17:45mais là,
17:46c'est aux médias
17:47de faire leur travail.
17:48Mais,
17:48Emmanuel Macron,
17:49je ne suis pas du tout
17:50son avocat ici,
17:51mais il a clairement dit,
17:53il ne s'agit pas
17:53de donner un label
17:54d'État
17:55et encore moins
17:56de créer
17:56une espèce de ministère
17:57de la vérité.
17:58Mais,
17:59il y a des médias
18:00en France
18:02aujourd'hui
18:03qui accusent
18:04Emmanuel Macron
18:05de vouloir faire ça.
18:07C'est-à-dire
18:07comme si on avait
18:07une forme
18:08de désinformation
18:09au sujet
18:10de ce sujet
18:10de la désinformation.
18:12Joël Mesquens.
18:13Absolument.
18:14Il faut dire
18:15que ça existe déjà.
18:16C'est sûr.
18:17En Europe et en France,
18:18d'ailleurs.
18:18Voilà,
18:18exactement au niveau
18:19international,
18:20il y a des médias
18:20français qui sont
18:21labellisés,
18:22TF1,
18:23le groupe France Télévisions,
18:24Radio France
18:25se sont labellisés,
18:27le groupe de presse
18:27quotidienne régionale
18:29et bras aussi,
18:30ça existe.
18:31Je crois que c'est
18:31un véritable problème,
18:32un énorme problème,
18:34mais que ce n'est pas
18:34forcément une bonne solution.
18:36La bonne solution,
18:37c'est que quand
18:38vous allez avoir
18:40un média
18:40qui est labellisé,
18:41le récepteur,
18:42s'il n'a pas envie
18:43de croire ce qu'on lui dit,
18:45il ne regardera pas
18:46de toute façon
18:46d'où ça vient.
18:47Vous savez,
18:48dans les médias,
18:48déjà,
18:48vous pouvez regarder,
18:49il y a un QR code
18:50pour regarder
18:51quelles sont les sources.
18:52Qui va les regarder ?
18:53Déjà,
18:54quelqu'un qui a
18:54un esprit critique.
18:55Celui qui n'a pas envie
18:56de croire ce qu'ils appellent
18:57les médias mainstream
18:58n'iront pas voir
19:00si ce média est labellisé
19:01ou pas.
19:02Donc,
19:02je pense qu'il faut
19:03agir en amont.
19:03C'est une question d'envie
19:04ou de réflexe ?
19:05Parce que moi,
19:06j'en connais,
19:07même ils ne sont pas
19:08très loin de chez moi.
19:10Je pense que c'est
19:11une question d'idéologie.
19:12On ne regarde pas forcément
19:14qui est l'émetteur
19:14d'informations.
19:15Exactement,
19:16par paresse
19:16ou simplement par...
19:18Voilà,
19:19on se crolle,
19:20etc.
19:20Je pense que ça doit
19:21se faire en amont.
19:22C'est une éducation
19:23à l'information
19:24qui doit se faire.
19:25Dès l'école,
19:26il y a des semaines
19:26de la presse
19:27qui existent en France
19:28comme en Belgique d'ailleurs
19:29où on apprend
19:30aux jeunes
19:31à savoir discerner
19:32une vraie information
19:33d'une fausse information.
19:34Mais alors,
19:34aux Etats-Unis
19:35où la liberté d'expression
19:37c'est le dogme
19:38auquel on ne peut pas toucher,
19:40c'est-à-dire qu'on peut
19:41dire tout ce qu'on veut,
19:42y compris n'importe quoi.
19:43Je me trompe ou pas,
19:44Zagul ?
19:44Non,
19:45vous ne vous trompez pas
19:46mais après,
19:46c'est bien aussi aux Etats-Unis
19:48comme le New York Times
19:49ou le New Yorker
19:50qui font un travail
19:50journalistique extraordinaire
19:52qui continuent à...
19:53Moi,
19:53quand j'ai des articles
19:54qui sont écrits pour eux,
19:56parfois on m'appelle
19:57à 3h du matin
19:58pour changer un mot,
20:00ils me demandent
20:01toutes les transcriptions
20:02de mes interviews
20:03et donc c'est vrai que...
20:04Donc il y a bien
20:04une différence
20:05entre les médias
20:07qui méritent,
20:09on va dire,
20:10ce nom
20:10et ceux qui se contentent
20:12de balancer comme ça
20:14des infos
20:15ou simplement
20:15de les relayer.
20:16Oui,
20:16tout à fait,
20:17mais c'est aussi
20:18une question de fact-checking
20:19mais j'ai une seule chose
20:19à dire.
20:20Ça me rappelle un petit peu
20:21ce qu'Emmanuel Macron demande
20:23est juste
20:25qu'il en parle de ça
20:26c'est juste
20:26mais Emmanuel Macron
20:28j'ai l'impression
20:28que dans les 7 dernières années
20:30un peu comme Barack Obama
20:31quand il était présent
20:32qu'il n'était pas très ouvert
20:33à donner des interviews
20:34qu'il n'était pas très proche
20:36de la presse
20:37en réalité
20:37et donc qu'il soit
20:39un petit peu
20:39entre guillemets
20:40à sa façon
20:40un donneur de leçons
20:41alors que lui
20:42il préfère quand même
20:43Emmanuel Macron
20:44dans les 7 dernières années
20:45il n'a pas donné
20:46beaucoup d'interviews
20:47et les interviews
20:48qu'il a accordées
20:49c'était quand même aussi
20:50sur son Facebook live feed
20:52c'était à des Youtubers
20:54donc il ne faut pas oublier
20:55non plus
20:55c'est exactement
20:56ce qu'Obama a fait aussi
20:57c'est-à-dire que
20:58ces politiques
20:59veulent garder quand même
21:00la main mise
21:01sur le narratif
21:02et donc ce n'est pas vraiment
21:03à eux
21:03de donner aux journalistes
21:05ou aux médias
21:05alors c'est aux journalistes
21:07de le faire eux-mêmes
21:08oui mais les bons journalistes
21:10le font
21:11le problème
21:11c'est la guerre qu'on a
21:12ce n'est pas contre les médias
21:14ou les journalistes
21:14c'est les fake news
21:15c'est la misinformation
21:16et on est chacun
21:17des consommateurs de news
21:18allez on marque une pause
21:20et puis dans un instant
21:20on va connaître
21:21les premiers adversaires
21:22de la France
21:23à tout de suite
21:23RTL
21:25ils refont la France
21:26avec Vincent Parizeau
21:28RTL
21:30en route pour la Coupe du Monde
21:34et ça y est Philippe
21:35sans fonche
21:35on a un premier adversaire
21:36pour l'équipe de France
21:37on connait l'identité
21:38de ce premier adversaire
21:39qui vient du chapeau 2
21:40donc les adversaires
21:42les plus costauds
21:43les plus sérieux
21:43c'est plutôt un bon tirage
21:45on va dire
21:45avec le Sénégal
21:46le Sénégal
21:47le Sénégal
21:48donc pays francophone
21:50et puis surtout
21:50alors c'est un mauvais souvenir
21:52il faut être très clair
21:53puisque c'était
21:53le match d'ouverture
21:55de la Coupe du Monde
21:552002
21:56et l'équipe de France
21:57championne du monde
21:58en titre à l'époque
21:59avait perdu ce match d'ouverture
22:00face au Sénégal
22:01on se souvient
22:02que c'était l'époque
22:02où il y avait la cuisse de Zidane
22:04il y avait beaucoup de soucis
22:05et ça s'était terminé
22:06par un fiasco
22:06on espère évidemment
22:07qu'il n'en sera pas de même
22:09mais il y avait des équipes
22:10comme le Maroc par exemple
22:11qui se retrouvent
22:11dans le groupe du Brésil
22:14ou la Colombie
22:15qui étaient identifiées
22:16comme des équipes
22:17peut-être un petit peu plus
22:17un petit peu plus compliquées
22:19même si le Sénégal
22:20a terminé premier
22:21de son groupe
22:22dans sa zone africaine
22:23devant la République démocratique
22:25du Congo
22:25donc il faudra quand même
22:26s'en méfier du Sénégal
22:27bien entendu
22:28c'est en tout cas
22:29l'équipe pour l'instant
22:30qui est censée
22:31du chapeau 2
22:32être la plus corsée
22:33pour l'équipe de France
22:34vous suivez ce tirage
22:36évidemment pour RTL
22:37en tout cas France-Sénégal
22:39ce sera une des affiches
22:40Jusqu'à 20h
22:42ils refont la France
22:43sur RTL
22:44Vincent Parizeau
22:45Israël à l'Eurovision
22:47pour certaines nations
22:48c'est non
22:48Certaines ont décidé
22:50tout simplement
22:50de boycotter
22:51l'édition 2026
22:52l'Espagne
22:53les Pays-Bas
22:54l'Irlande
22:54l'Islande
22:55et la Slovénie
22:55ont décidé de se retirer
22:56après la confirmation
22:57de la participation
22:58de l'Etat hébreu
22:59suite à un vote hier
23:00en signe de protestation
23:02par rapport à la décision
23:03et de la situation à Gaza
23:05la prochaine édition
23:06aura lieu en mai prochain
23:07à Vienne en Autriche
23:08Voilà pour les faits
23:10donc Israël
23:11autorisé
23:12à participer
23:14à ce concours
23:14de l'Eurovision 2026
23:16du coup les diffuseurs
23:17en général
23:18ce sont les chaînes publiques
23:19de plusieurs pays
23:20vous les avez entendus
23:21annoncent
23:22qu'ils n'iront pas
23:23qu'ils boycottent
23:24ce rendez-vous
23:25Réaction
23:27sur ce sujet
23:29où on mélange
23:31pas mal de choses
23:32je ne sais pas
23:33ce que vous en pensez
23:33Joël Mesquens
23:34La Belgique a pris le temps
23:35de réfléchir
23:36il y avait une pression
23:37de la gauche belge
23:40pour boycotter
23:41effectivement
23:42cette Eurovision
23:43et finalement
23:44la RTBF
23:45donc la chaîne
23:45de services publics belges
23:47a décidé finalement
23:47qu'ils allaient retransmettre
23:49au nom du service public
23:50pour les auditeurs
23:51et pour les artistes
23:53et je pense que
23:54c'est une bonne décision
23:56et Jean-Noël Barraud
23:56l'a très bien expliqué aussi
23:58pourquoi la France
23:58de son point de vue
24:00ne devait pas
24:01boycotter
24:02cette Eurovision
24:02la diplomatie
24:04c'est une chose
24:04les événements artistiques
24:10c'est une autre chose
24:12on a vu aussi
24:13dans un autre sens
24:15la Philharmonie
24:16à la Philharmonie de Paris
24:17vous avez vu
24:17comment s'est passé
24:18le spectacle
24:19voilà exactement
24:20donc je pense
24:21qu'il faut laisser
24:21la diplomatie
24:22aux diplomates
24:23je suis en désaccord
24:25total
24:25c'est à dire que
24:28dans le monde
24:28dans lequel on habite
24:30aujourd'hui
24:30tout est entrelié
24:31que ce soit la diplomatie
24:33la politique
24:33le sport
24:34la culture
24:34et qu'en réalité
24:35ce que vous
24:36vous appelez boycott
24:37dont d'autres
24:38ont appelé censure
24:39et je pense que
24:40d'après les deux ans
24:41qu'on a vu
24:41ce qui s'est passé
24:42dans la bande de Gaza
24:43et qui continue
24:44à se dérouler
24:45malgré la paix
24:47qui est supposée
24:47exister
24:48si l'Eurovision
24:49est supposée être
24:51un terrain
24:51de retrouvailles
24:52de paix
24:53dans un conflit
24:56qui continue
24:56je pense que
24:57tous les pays
24:57qui sont dans
24:58des conflits
24:59ne doivent pas
25:00faire partie
25:00que ce soit
25:01les JO
25:01que ce soit
25:02l'Eurovision
25:03etc
25:03Mais pourquoi un artiste
25:03israélien
25:04est comptable
25:06de la politique
25:08de Netanyahou
25:08que peut-être
25:09lui-même
25:09à titre personnel
25:10il combat
25:11Oui
25:11non non
25:12c'est une
25:12pardon
25:13Léo
25:13Léo
25:14Oui moi je suis d'accord
25:15avec vous
25:15là-dessus Vincent
25:16il faut aussi
25:18avoir de la nuance
25:19là-dessus
25:19c'est-à-dire
25:20un artiste
25:22israélien
25:22c'est pas parce qu'on est pour sa participation
25:26qu'on cautionne
25:27les crimes commis par l'armée israélienne à Gaza
25:30tout comme
25:30on ne peut pas rendre responsable
25:33l'ensemble des palestiniens
25:35de l'attaque terroriste meurtrière
25:38du 7 octobre
25:39contre les israéliens
25:40donc
25:41
25:42ça c'est une chose
25:43et l'autre
25:43c'est qu'il faut
25:44je pense
25:45oser
25:46retrouver l'utopie
25:48de l'Eurovision
25:48l'Eurovision
25:49est complètement politique
25:50dès le départ
25:52elle a été instaurée
25:53pour être un événement
25:54reliant les peuples
25:55après la deuxième guerre mondiale
25:57après la pire boucherie
25:58qui existe
25:58c'était ça l'idée
25:59donc
25:59osons avoir ce rêve
26:02osons avoir l'utopie
26:04de la guerre
26:05pardon
26:05l'utopie
26:06de la fin de la guerre
26:08de la paix
26:08dans le monde
26:09parce que
26:10c'est que
26:11en osant
26:12l'utopie
26:13qu'on peut arriver
26:14à cette fin
26:15je pense que le résultat
26:16qu'on voit aujourd'hui
26:16c'est le fait que
26:17beaucoup de pays
26:18n'osent pas
26:19au contraire
26:20avoir le courage
26:21de dire non
26:22à ce qui se passe
26:22moi je me rappelle juste
26:24que c'est pas la première fois
26:25où l'Eurovision
26:25qui est un terrain
26:26entre la culture
26:27la diplomatie
26:28la politique
26:28c'est-à-dire que
26:29l'apartheid
26:30en Afrique du Sud
26:31dans les années 80
26:32c'était ça
26:32des artistes
26:33de l'Afrique du Sud
26:35ne pouvaient plus
26:36dans des pays
26:36comme les Etats-Unis même
26:38donner des concerts
26:39ou bien
26:40des artistes européens
26:42des chanteurs
26:43américains
26:44refusaient d'aller
26:45en Afrique du Sud
26:46à cause de l'apartheid
26:47donc en un sens
26:48c'est l'histoire
26:49qui continue
26:49donc oser c'est beau
26:51l'utopie c'est beau
26:52mais pendant ce temps-là
26:53rien ne change
26:54c'est un débat aussi
26:56en Italie Paolo
26:56et ça a été un débat
26:58est-ce que l'Italie
26:59doit aller à l'Eurovision
27:00si l'Israël y est ?
27:02nous on est un peuple
27:03de chanteurs invétérés
27:05donc on y va
27:05et on veut
27:06et jamais
27:07on voudra fermer la bouche
27:08à n'importe qui
27:09donc la musique
27:10doit dépasser
27:12les clivages
27:13les frontières
27:14et je dirais même
27:15les guerres
27:15c'est peut-être
27:16le tout dernier canal
27:17de communication
27:18que nous avons
27:20et donc il ne faut absolument
27:21pas céder à la tentation
27:23de boycotter
27:24Israël
27:25après je...
27:27c'est un débat selon les pays
27:28malheureusement
27:29Juan Dorado n'est pas avec nous
27:30mais...
27:31je ne sais pas
27:32qui est le chanteur
27:33ou la chanteuse israélienne
27:35qui vont être sélectionnées
27:36mais un geste fantastique
27:38que cet artiste
27:39pourrait faire
27:40c'est de proposer
27:41à un autre chanteur
27:43palestinien
27:43de monter avec lui
27:45en scène
27:45et peut-être de chanter
27:46ensemble
27:47Imagine
27:48comme a fait par exemple
27:49la chanteuse israélienne
27:51Noah
27:51très souvent
27:52elle s'est produite
27:53avec des chanteurs palestiniens
27:55il faut
27:56distinguer
27:57de façon très nette
27:59les ravages
28:00qu'est en train de faire
28:01le gouvernement
28:02de Benjamin Netanyahou
28:03avec le peuple
28:04juif
28:05et le peuple israélien
28:06qui n'est pas tout
28:08uni derrière
28:10Netanyahou
28:11donc moi je suggère
28:13je lance un appel
28:14oui à Israël
28:14à l'Eurovision
28:15mais que le chanteur
28:17ou la chanteuse
28:18qui ira pour Israël
28:19prenne par la main
28:20un homologue
28:21un artiste palestinien
28:23et ensemble
28:24qu'il chante
28:24à ce moment-là
28:25oui mais à ce moment-là
28:27vous mélangez du coup
28:29vous mélangez
28:30vous mettez de la politique
28:31dans l'Eurovision
28:33si vous savez ça
28:34de l'autre côté
28:35de l'autre côté
28:35d'une certaine manière
28:36c'est politique
28:37tout comme
28:38la coupe du monde de foot
28:39on ne va pas faire semblant
28:41ça c'est ça
28:42par contre
28:42c'est faux cul
28:43par contre
28:44il faut être capable
28:45de dire
28:46il y a aussi
28:47des nuances
28:48dans tout ça
28:49c'est pas tout
28:51noir et tout blanc
28:52alors la coupe du monde de foot
28:54justement
28:54on va y revenir
28:55dans un instant
28:56on va marquer une courte pause
28:57et ensuite
28:58je l'espère
28:58on aura le deuxième adversaire
29:00de l'équipe de France
29:01dans ce groupe
29:03I
29:04et on va parler
29:05de l'organisation
29:06de cette coupe du monde
29:07de football
29:07avec vous tous
29:08et évidemment
29:08avec Philippe Sanfourche
29:09à tout de suite
29:10jusqu'à 20h
29:12ils refont la France
29:13avec Vincent
29:14E pour Leclerc
29:15RTL
29:17en route
29:18pour la coupe du monde
29:192026
29:20et oui on va
29:21terminer cette émission
29:22en mode football
29:23avec nos amis
29:24et bien sûr
29:24avec Philippe Sanfourche
29:26parce qu'on connait
29:26un deuxième adversaire
29:28de la France
29:28on connaissait déjà
29:29le Sénégal
29:30donc du continent africain
29:31et le troisième
29:32du chapeau 3
29:34donc le deuxième adversaire
29:36c'est du très costaud
29:37puisque ce sera
29:37la Norvège
29:39d'Arling Haaland
29:40l'attaquant
29:41de Manchester City
29:42sans doute
29:43le plus mauvais tirage
29:44de ce chapeau
29:45de ce chapeau 3
29:46oui c'était identifié
29:47comme l'équipe
29:47a évité
29:48les deux derniers
29:49c'était Panama
29:50ou la Norvège
29:51je peux vous dire
29:51on aurait préféré Panama
29:52la Norvège
29:54qui a notamment
29:55fait passer
29:56un sale quart d'heure
29:57aux Italiens
29:58en gagnant
29:58ces deux matchs
29:59dans leur groupe
30:00donc très gros tirage
30:02pour l'équipe de France
30:03pour l'instant
30:03donc Sénégal
30:04et Norvège
30:05Norvège et Sénégal
30:06alors puisque notre ami
30:07Léo Klim
30:09est là
30:09notre ami allemand
30:11est-ce qu'on peut parler
30:12avec vous également
30:13Philippe
30:14et avec vous Léo
30:14du tirage
30:16de l'Allemagne
30:17c'est un petit peu loin
30:18ce sera la Côte d'Ivoire
30:20et l'Équateur
30:21il faut se méfier
30:22de la Côte d'Ivoire
30:23non j'ai l'impression
30:23oui tout à fait
30:25il faut se méfier
30:26de la Côte d'Ivoire
30:27et sachez que
30:28l'équipe de France
30:29pourrait retrouver
30:30l'Allemagne
30:31si les deux équipes
30:32terminent première
30:32de leur groupe
30:33dès les huitièmes de finale
30:34ça pourrait être
30:35une affiche
30:36assez avancée
30:37dans la compétition
30:38alors vous restez avec nous
30:39mais on va parler
30:40quand même
30:40de ce mondial
30:41aux Etats-Unis
30:42évidemment avec vous
30:44Ezequiel
30:45l'Américaine
30:46mais également
30:47avec notre ami
30:48Paolo Lévy
30:49je me suis laissé dire
30:50que la dernière
30:51Coupe du Monde
30:52aux Etats-Unis
30:52vous l'avez vécu
30:54au plus près
30:55de la Squadra Azua
30:56oui tout à fait
30:56et quel âge aviez-vous ?
30:58alors j'avais 16 ans
30:59à l'époque
31:00et c'était incroyable
31:01c'était un des
31:02plus grands coups
31:03que j'ai fait dans ma vie
31:04parce que nos parents
31:05avec un ami
31:06nous avaient payé
31:07un college
31:08donc on devait passer
31:09tout le mois d'août
31:10dans un collège
31:11dans le Rhode Island
31:11dans la côte Est
31:13des Etats-Unis
31:14et en fait
31:15l'envie était trop forte
31:17de suivre
31:17cette équipe d'Italie
31:19qui continuait à évoluer
31:20qui gagnait match sur match
31:21on a demandé au directeur
31:23de nous rendre l'argent
31:24que nos parents avaient payé
31:25et on est arrivé en finale
31:28à Pasadena
31:28le 17 juillet
31:30de 1994
31:32et moi je vous dis
31:34seulement une chose
31:35on a perdu malheureusement
31:36face au Brésil
31:37mais ça a été une des expériences
31:39les plus belles de ma vie
31:40donc qu'est-ce que vous avez
31:41mais comment vous avez payé ça ?
31:43à la veille
31:44de cette finale de choc
31:46j'ai participé au concert
31:48des trois teneurs
31:49à Pasadena
31:50et j'étais à côté
31:51de Tom Cruise
31:52et quand on s'est levé
31:55pour applaudir
31:56ça a été pour moi
31:57je me suis senti
31:58pour la première fois
31:58un homme
31:59parce que j'ai découvert
32:00que Tom Cruise
32:00était la moitié de ma tête
32:02c'est comme ça
32:04qu'on devient un journaliste
32:05un grand journaliste
32:06à 16 ans
32:06quand on se débrouille
32:08pour aller suivre
32:09la squadra de Zourer
32:10pendant un mois
32:11pendant toute la Coupe du Monde
32:12et qu'en plus
32:12on assiste
32:14au grand concert d'ouverture
32:15et qu'on a Tom Cruise
32:17à ses côtés
32:17et qu'il paraît tout petit
32:18juste une question
32:19vous avez financé ça comment ?
32:21avec la valise d'argent
32:23avec laquelle nos parents
32:25avaient payé
32:25l'école
32:26le collège
32:27le directeur du collège
32:29a été obligé
32:29de nous rendre cet argent
32:30et avec toute
32:31cette poignée de dollars
32:32on s'est payé
32:33toute l'expédition
32:35et quand le petit Paolo
32:36et l'Italie n'arrêtait
32:37jamais de gagner
32:38donc à chaque fois
32:39on devait aller
32:39quand vous êtes rentré chez vous ?
32:42presque à la rame
32:43et l'accueil
32:46n'a pas dû être très sympa
32:47juste un mot
32:48quand même
32:48avec vous
32:50parce que vous êtes l'américaine
32:52j'allais dire
32:53de cette émission
32:54et The Ghoul
32:54on a le sentiment
32:55que Donald Trump
32:56a fait de ce rendez-vous
32:58quelque chose
32:59qui doit être un peu
32:59à sa gloire
33:00là il s'est fait
33:01remettre le prix FIFA
33:02de la paix
33:03et on a bien le sentiment
33:05qu'il va attirer
33:07la lumière sur lui
33:09non ?
33:09et en plus
33:09c'est la première fois
33:11que ce prix
33:12a été décerné
33:13donc il est vraiment
33:14le visionnaire
33:16le premier
33:17oui il a eu son prix
33:18de paix
33:18après la deuxième chose
33:19c'est que Donald Trump
33:20tout est une question
33:21d'affaires avec lui
33:22c'est-à-dire que
33:23là il s'en fout
33:24en réalité du jeu
33:25lui il veut être
33:26dans la lumière
33:27il veut que ça apporte
33:29de l'argent
33:29aux Etats-Unis
33:30il disait ce matin même
33:32que les Etats-Unis
33:34n'ont jamais autant
33:35vendu de billets
33:36qu'il n'y a aucun pays
33:39qui a vendu
33:39autant de billets
33:40pour un mondial
33:41mais que les Etats-Unis
33:42sous sa présidence
33:43l'ont fait
33:44après il ne faut pas oublier
33:45qu'il y a énormément
33:46de joueurs
33:47et d'autres
33:47des touristes
33:48qui veulent venir
33:49à cette coupe mondiale
33:50qui vont devoir
33:51avoir un visa
33:52qu'aujourd'hui
33:52avoir un visa
33:53pour les Etats-Unis
33:54est extrêmement difficile
33:55mais si vous êtes muni
33:57de votre billet
33:58pour la coupe du monde
33:59votre dossier
34:00à l'ambassade
34:01ou au consulat américain
34:02est mis
34:03au haut
34:04des piliers
34:05pour avoir
34:06le rendez-vous
34:06pour pouvoir avoir
34:08le visa
34:08pour pouvoir aller
34:09aux Etats-Unis
34:10pour pouvoir avoir
34:10les jeux
34:11et ça
34:11c'est de l'affaire
34:12Trump
34:13voilà
34:13moralité
34:14pour aller aux Etats-Unis
34:15il faut avoir un billet
34:15pour la coupe du monde
34:16merci beaucoup
34:17Paolo Levy
34:18Léo Klim
34:19et Zegul
34:20certes
34:21qu'on entendait à l'instant
34:22et Joël Meskens
34:24la Belgique
34:25qui jouera
34:26dans ce groupe
34:27contre l'Egypte
34:30et l'Iran
34:30il vous reste encore
34:31un adversaire à connaître
34:32ça va être une soirée
34:34foot avec Silvestro
34:35tout à fait
34:35on va attendre déjà
34:36le quatrième adversaire
34:37je vois qu'Allende
34:37vous a fait peur
34:38vous partez
34:38Vincent avant la fin
34:39vous avez peur
34:40d'Erling Allende
34:40du Norvégien
34:41c'est ça
34:42on va attendre le quatrième
34:43adversaire
34:43et puis on suivra
34:44Brest-Monaco
34:45aussi et Lille-Marseille
34:45pour la Ligue
34:46belle soirée foot sur RTL
34:48RT génial
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