- il y a 1 jour
Alberto Toscano, Jon Henley, Mihaela Antoche et Tore Keller refont la France autour de Vincent Parizot.
Regardez Ils refont la France avec Vincent Parizot du 31 octobre 2025.
Regardez Ils refont la France avec Vincent Parizot du 31 octobre 2025.
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00:00Guten Tag und guten Abend.
00:03Ils refont la France sur RTL.
00:05Buenos dias.
00:06Avec Vincent Parison.
00:08Et oui, ils refont la France chaque vendredi soir sur RTL,
00:11parce que, se regarder le nombril, ça va bien un peu,
00:14mais de temps en temps, écoutez nos amis étrangers,
00:18les correspondants en France de grands médias,
00:20pour la plupart européens,
00:22poser leurs diagnostics, leurs regards, leurs commentaires
00:24sur l'actualité française,
00:27et bien ça nous aide à la comprendre
00:28et à savoir comment va la France de 2025.
00:32Je suis donc ravi d'accueillir dans cette émission
00:34des journalistes venus d'Italie, de Grande-Bretagne,
00:36de Roumanie et du Danemark,
00:38qui vont nous saluer en VO, bien évidemment.
00:41Bonsoir Alberto Toscano.
00:43Buonasera a tutti.
00:44Journaliste italien, écrivain, éditorialiste à Paris.
00:47Bonsoir John Henley.
00:48Good evening.
00:49Journaliste du quotidien britannique The Guardian.
00:52Bonsoir et bienvenue à Mihaela Antoc.
00:56Que Antoc ?
00:57Ce n'est pas vraiment.
00:58Ça vous fait rire déjà.
00:59Buonasera, buonasera.
01:02Si vous parlez de moi en Roumanie, c'est Antoc.
01:05Si vous parlez de moi en France, c'est Antoc.
01:08D'accord.
01:09Et en Roumanie, on dit Buonasera.
01:11Buonasera.
01:12C'est comme Alberto, on est de la même famille.
01:16Exactement.
01:16Et puis notre ami correspondant en France du média danois,
01:20Dag Bladette Information, est avec nous.
01:23Bonsoir Thor Keller.
01:24Good afternoon.
01:25Et moi aussi, j'ai deux noms.
01:27En France, je m'appelle Thor.
01:29Au Danemark, c'est Thor.
01:32Alors, je ne sais pas, on va dire Thor.
01:33On va essayer.
01:34En tout cas, on va parler de ce qui s'est passé cet après-midi à l'Assemblée.
01:38D'ailleurs, ce n'est pas fini.
01:39Ça continue.
01:40C'est électrique.
01:42RTL.
01:43Ils refont la France.
01:44Avec Vincent Parizeau.
01:46Vous faites par votre intransigeance, eux le craint, le mauvais chemin.
01:51Je vous le dis, monsieur le Premier ministre,
01:53il n'y a pas, depuis que nous sommes dans cet hémicycle, moindre compromis.
01:56On ne peut pas dire d'un côté, quand il y a un 49-3,
01:59il y a un coup de force démocratique.
02:00Et lorsque l'Assemblée nationale s'est exprimée souverainement,
02:03dire il y a un coup de force démocratique parce qu'on n'a pas eu ce qu'on voulait.
02:06Voilà donc ce qui s'est passé en résumé cet après-midi,
02:11en tout cas aujourd'hui à l'Assemblée.
02:13L'attaque Zuckmann qui tombe à l'eau, comme sa version light.
02:17L'attaque sur les holdings qui a été certes votée, mais adoucie.
02:21Certains diront même vidée de sa substance par la droite.
02:25Et elle est arrivée, en tout cas pour l'instant,
02:27pour les socialistes, pas grand-chose à grignoter.
02:30Ils sont très en colère.
02:32On était avec l'un de leurs représentants tout à l'heure.
02:34Et le Premier ministre a tenté et tendent toujours une petite séance de rattrapage.
02:42Il a notamment annoncé qu'il pourrait dégeler,
02:46puisqu'on avait annoncé le gel d'un certain nombre de mesures sociales et des retraites,
02:51qu'il pourrait les dégeler.
02:54Mais tout cela n'est évidemment pas encore fait de manière officielle.
02:57On voit bien que les socialistes sont très mécontents qu'ils menacent,
03:02même s'ils ne prononcent pas le mot de censure, le gouvernement Lecornu.
03:06Est-ce que ce rêve de compromis, tel qu'il est pratiqué dans un certain nombre de pays européens,
03:13et notamment les vôtres, ce rêve de compromis est en train de se fracasser
03:16sur la réalité politique française, en tout cas à l'Assemblée nationale, Alberto Toscano ?
03:23Ce n'est pas le même rêve, ce n'est pas le même compromis.
03:26À Hollande, il vient de voter, les partis sont en train de négocier un compromis,
03:31mais ce compromis, une fois qu'il est trouvé, dure une législature entière.
03:36C'est-à-dire qu'on a le temps de réaliser un programme de gouvernement.
03:39Là, c'est pour voter un budget, là ?
03:41Là, c'est pour deux mois.
03:42Et si les compromis durent deux mois, les compromis sont impossibles,
03:46parce qu'ensuite il y aura des élections,
03:48et les partis seront rappelés par la réalité,
03:52à essayer de faire plaisir à leur propre électorat.
03:55Il n'y aura plus les marges d'un compromis.
03:57Les marges d'un compromis, c'est dans la durée.
03:59Et en France, c'est impossible.
04:01Emmanuel Macron aurait dû concevoir un compromis en 2022,
04:06car il n'a pas eu la majorité au Parlement.
04:07Et là, il y aurait eu la marge d'une législature
04:12pour réaliser un programme de gouvernement.
04:15Aujourd'hui, le compromis en France est tout simplement impossible.
04:18Et quand Sébastien Lecornu, là en ce moment,
04:21fait appel à la sagesse des parlementaires,
04:23il leur dit, si on ne vote pas un budget,
04:25on est face à une crise politique majeure en France,
04:30est-ce que ce discours est en mesure d'être entendu par les socialistes,
04:36qui déciderait, même s'ils n'ont à peu près rien obtenu,
04:39de ne pas baisser le pouce ?
04:41Qu'est-ce que vous en pensez du côté de la Roumanie ?
04:45Je veux dire, Mirella ?
04:47Est-ce que vous savez, tout le monde me demande,
04:50même dans les éditions spéciales qu'il fait en Roumanie,
04:52pour ma chaîne, pour la télévision romaine,
04:54tout le monde me demande,
04:55mais qu'est-ce que se passe en France ?
04:57Expliquez-nous un petit peu qu'est-ce qui se passe en France.
05:01Comment je peux expliquer ?
05:02Compromis égale quelque chose assez compliqué ?
05:05C'est impossible.
05:06Les socialistes qui se sont fâchés avec la France insoumise,
05:12avec toute la gauche,
05:14et en même temps, Marine Le Pen qui fait, voilà,
05:18son open bar, comme on dit,
05:20elle gagne toutes les admirations,
05:23toutes les choses qui sont pour elle maintenant.
05:26Comment je peux expliquer ça ?
05:28Alors, je fais de la pédagogie, comme on dit ici en France,
05:31il faut faire de la pédagogie.
05:33Il y a trois blocs politiques,
05:36on n'a pas la majorité,
05:38on a une démocratie,
05:40qui maintenant, il faut jouer avec,
05:42compromis, les alliances,
05:44les partis politiques,
05:46et en plus, parce qu'on est en France,
05:48on a des orgueils.
05:50On est des hommes politiques avec beaucoup d'orgueil,
05:52alors il faut faire un petit peu la paix,
05:55mais avec qui ?
05:56Mais c'est vrai qu'on a entendu tout un discours ces dernières semaines,
06:00en tout cas depuis la renomination de Sébastien Lecornu,
06:05sur le thème,
06:06bon, on doit arriver à trouver un compromis quand même,
06:10le budget, c'est la priorité,
06:12s'il n'y a pas de budget,
06:13c'est la catastrophe,
06:14c'est une crise majeure,
06:15entre partis responsables de gouvernement,
06:18il y a bien un chemin.
06:19Et là, on a l'impression qu'on n'y arrive pas,
06:22Jean-Henley.
06:22Non, ils ne sont pas prêts, encore.
06:25Je pense qu'ils ont...
06:26La classe politique française n'a pas encore intégré
06:30la nécessité de trouver un consensus et de...
06:34Mais je pense que...
06:36Je rajouterais que je pense que c'est...
06:39Tout cela est vraiment compliqué par le fait que
06:42le taxe Zuckmann est maintenant tellement...
06:48C'est un projet tellement emblématique pour...
06:52C'est devenu un totem pour la gauche.
06:53Pour les socialistes, pour la gauche,
06:55ils ne veulent pas lâcher ça.
06:59Et comme c'est la gauche ou le parti socialiste
07:05qui a le pouvoir au Parlement, plus ou moins,
07:10voilà, ils ont ce levier-là.
07:13C'est ce qui explique peut-être que Sébastien Lecornu
07:15insiste sur un point,
07:16à savoir que le Conseil d'État
07:18a rendu un avis comme quoi ce serait inconstitutionnel.
07:21C'est une manière de couper le pied
07:22et d'en finir avec ce débat
07:24qui traîne depuis des semaines
07:26et qui peut-être pollue un petit peu
07:28le débat politique.
07:30Probablement.
07:30Mais cela dit aussi, je pense qu'il y a vraiment...
07:33Vraiment, il y a besoin de faire quelque chose
07:36sur les impôts que paient les familles richissimes,
07:43les familles les plus riches en France.
07:45Je veux dire, là, je pense que, question inégalité,
07:49vraiment, il n'y a pas de débat là-dessus.
07:51Si, il y a débat, que ce soit dans le bloc central,
07:55chez les républicains,
07:56et même chez les centristes,
07:58il y a débat.
08:01Tor, Tor, Keller.
08:02Vous dites que c'est devenu un totem pour les socialistes,
08:05mais pour beaucoup de Français aussi.
08:07Si on regarde les sondages,
08:08c'est quand même une proposition qui est très populaire.
08:11Et je pense que c'est parce qu'à ce moment-là,
08:13on demande aux Français des efforts.
08:15si on regarde les budgets qui ont été mis sur la table,
08:19il y a quand même un peu d'austérité sur certains coins, etc.
08:25Donc, il y a beaucoup de Français qui se disent,
08:26bon, en même temps, il faut que les riches fassent quelque chose.
08:29Et je pense que c'est ça aussi que l'économie le sait.
08:33Il sait qu'il faut faire quelque chose sur ces jeux-là.
08:35Est-ce que c'est assez pour vaincre les socialistes ?
08:38Je ne suis pas sûr.
08:39Cette question de la justice fiscale, Alberto Toscano,
08:42est-ce qu'elle était au cœur des décisions
08:46qui ont été prises en Italie il y a quelques années
08:49et qui ont remis l'Italie sur les rails
08:52à tel point que, sur bien des critères,
08:56même s'il n'y en a pas tous,
08:58sur bien des critères,
08:59l'Italie est en train de rattraper la France ?
09:02Non, ce n'était pas au cœur des inquiétudes.
09:05Faire payer les riches, ce n'était pas un débat.
09:07Les riches payent évidemment plus que les pauvres.
09:11Il y a une constitution qui dit
09:13que la population doit subvenir aux besoins de l'État
09:16sur la base de ses revenus.
09:18Donc, il n'y a aucun doute sur ça,
09:21mais il n'y a pas eu des impôts particuliers,
09:24spéciaux, pour, entre guillemets,
09:26matraquer les riches.
09:29Par contre, la clé du succès
09:33de la remise en ordre des comptes publics italiens
09:36a été d'un côté la réforme de retraite
09:39qui a été faite par un gouvernement technocratique
09:42soutenu par la gauche, soutenu par la gauche.
09:45Et de l'autre côté, une certaine austérité
09:48que les Italiens payent tous les jours
09:51parce que les salaires en Italie sont plus bas qu'en France,
09:55mais il y a une certaine rigueur sur les comptes publics
09:59qu'on paye, entre autres, sur le terrain de la santé publique.
10:03Mais ça existe et l'Italie présente un budget
10:08avec un déficit de la finance publique
10:10à 3% contre les probables 5 par plus de la France.
10:16Si on met en parallèle ce que vous venez de nous expliquer
10:18avec ce qui est fait en France,
10:20et ce qui est mis d'ailleurs dans la balance
10:23par le gouvernement, à savoir
10:24la suspension de la réforme des retraites,
10:28vous allez nous dire, Alberto Toscano,
10:30mais on prend les choses à l'envers en France.
10:32En Italie, la retraite est à 67 ans.
10:35En France, c'est encore à 62, que je sache.
10:38Et en Roumanie ?
10:40On est une jeune démocratie.
10:41On a copié, si vous voulez,
10:43toutes les structures institutionnelles,
10:47même la bureaucratie qui existe en France.
10:49Vous avez même copié notre bureaucratie ?
10:52Oui, c'est même mal copié.
10:54Vaste programme.
10:56Mais de toute façon, on est un pays de l'Union européenne,
11:02et on a les mêmes lois et les mêmes réglementations.
11:04La retraite, c'est à quel âge en Roumanie ?
11:07Ça commence à monter, mais pas tout de suite.
11:12Si vous voulez, à ma tranche d'âge,
11:1563-64.
11:18Ça veut dire qu'on commence à bosser encore plus.
11:23Mais qu'est-ce qu'il y a en Roumanie ?
11:25C'est maintenant vraiment des débats avec les régimes spéciaux.
11:31Parce que c'est une autre loi, une autre réforme de la retraite,
11:35et les régimes spéciaux qui posent beaucoup de problèmes là-bas.
11:38Et en plus, on n'a pas, comme on dit, les impôts,
11:43on ne les paye pas comme ça en Roumanie.
11:46On les paye, évidemment, en tranches de revenus,
11:49de fiches de paie, toutes les galères, toute la bureaucratie.
11:54Mais on n'a pas cette question de mettre les gens qui gagnent beaucoup,
11:59mais pas beaucoup, des bourgeois.
12:01Oui, oui, c'est plus que des bourgeois.
12:03Là, c'est les quelques milliardaires, visite.
12:06Non, ce n'est pas le cas.
12:08C'est le pays, l'Europe, avec le plus de milliardaires.
12:11Il y a 147 milliardaires en France.
12:14Et cette statistique de Zuckman qui est vraiment mortelle,
12:21je trouve, c'est que la fortune des 500 familles les plus riches de France
12:26a augmenté de 6% du PIB à 42%.
12:31Donc, je veux dire, là, il y a clairement, très clairement,
12:36une certaine injustice.
12:38C'est ce qui vaut à Emmanuel Macron, toujours,
12:42cette étiquette de président des riches, des ultra-riches.
12:45Mais là, effectivement, on parle d'une cinquantaine de personnes.
12:51Et pourtant, ça coince.
12:52Et pourtant, ça coince, Torqueler.
12:56Vous arrivez à l'expliquer ça à vos amis danois ?
13:00Non.
13:02Non, pour être franc avec vous,
13:04ce qui se passe en France, là, pour le moment,
13:06pour nous, c'est un peu difficile à expliquer.
13:09À ce point-là, c'est-à-dire qu'aucun,
13:10quasiment aucun d'entre vous, peut-être en Angleterre,
13:12si vous arrivez peut-être un peu plus facilement
13:14à expliquer ce qui se passe.
13:15Non, mais on peut dire...
13:16Parce qu'on se moque.
13:17Oui, c'est ça.
13:18Non, mais on peut dire...
13:19Parce que là, on regarde...
13:20Moi, je regardais toute la journée,
13:21la chaîne parlementaire,
13:22je regardais tout le débat, etc.
13:24Donc, il y a un certain nombre qui sont pour ça,
13:26qui sont contre ça,
13:27et ce n'est pas la même alliance, etc.
13:29Et après, on aura une sorte de budget Frankenstein,
13:31et c'est à l'écranu de mettre ça ensemble.
13:34Ce n'est pas possible de faire un budget comme ça.
13:37Donc, vous parlez de la retraite Danemark.
13:40Moi, je prendrais la retraite à 70 ans.
13:43Pour le moment, on est plutôt à 67, 68,
13:45mais c'est lié à l'âge.
13:47Donc, les Danois sont de plus en plus vieux.
13:50Et voilà, c'est comme ça.
13:51Juste, en mot final,
13:53Alberto a complètement raison.
13:55Je veux dire, on est entré dans un ère politique
13:59où il n'y a plus les majorités
14:02qu'il y avait dans le passé.
14:04Dans un système politique
14:06qui a été érigé ou pensé pour des majorités.
14:11Donc, les systèmes ne fonctionnent pas.
14:12La seule façon de le faire fonctionner,
14:15c'est de trouver des compromis
14:16et de faire des compromis,
14:18de trouver des consensus.
14:19Mais on ne peut pas faire ça
14:21au fur et à mesure.
14:24Il faut vraiment le faire avant.
14:26Il faut négocier,
14:29il faut trouver un compromis
14:30et il faut que ça devienne un programme.
14:33Ça ne peut pas être négocié.
14:34Vous êtes plédoigné pour la 6ème République, là,
14:36Jean-Henri.
14:37Ce n'est pas négocié en permanence
14:39avec chaque projet de loi.
14:42Ce n'est pas possible.
14:43Le compromis exige le long terme.
14:46On ne peut pas faire un compromis
14:47des 3 semaines.
14:49Voilà, la démonstration par l'exemple
14:52signée Alberto Toscano.
14:54On va encore parler politique dans un instant.
14:58On a plusieurs autres gros dossiers
15:00au programme de cette émission.
15:01Évidemment, on va parler de la course nucléaire
15:06relancée cette semaine,
15:08notamment par la déclaration de Donald Trump
15:12mais aussi l'attitude de Vladimir Poutine.
15:15On va parler de ce 31 octobre aussi,
15:19puisque c'est Halloween.
15:20Mais auparavant, toujours de la politique
15:21parce qu'il s'est passé cette semaine
15:24un élément important
15:26qui va peut-être tout changer dans l'avenir.
15:30Ce texte voté à l'initiative du Rassemblement national
15:34et qui a donc trouvé une majorité.
15:36A tout de suite.
15:36Et tout de suite, l'essentiel de l'info.
15:54Nathalie Miché.
15:55À la une, Sébastien Lecornu
15:57sous le feu des députés de gauche
15:58à l'Assemblée nationale.
16:00Après le rejet de la taxe du Kman
16:02et de sa version allégée,
16:03le Premier ministre est monté à la tribune
16:05pour tenter de calmer la colère des socialistes.
16:08Il propose notamment de revenir
16:09sur le gel des pensions de retraite
16:11et des minimas sociaux.
16:13Dans la Drôme,
16:13les cordées de personnes disparues
16:15dans la crue de l'Aigle
16:16ont été retrouvées aujourd'hui.
16:18Cette femme de 33 ans
16:19et cet homme de 38 ans
16:21avaient été emportés par les eaux
16:22alors qu'ils étaient en voiture.
16:24C'était dans la nuit de mercredi à jeudi.
16:27Des touristes français pris au piège
16:29de la crise post-électorale en Tanzanie.
16:31Ils sont au moins 70 bloqués
16:33depuis mercredi
16:34à l'aéroport du Kilimanjaro.
16:36Air France a suspendu ses vols
16:38en raison des affrontements
16:39entre les forces de sécurité
16:40et les manifestants.
16:42Amnesty International
16:43recense une centaine de morts.
16:45Le tennis à Paris.
16:47Félix Augier,
16:48Alias Sim et Alexander Bublik
16:49sont les premiers qualifiés
16:50pour les demi-finales du Masters 1000.
16:52Duel prévu demain après-midi.
16:54C'est terminé.
16:55En revanche,
16:56pour Valentin Vacherot,
16:57révélation du tournoi de Shanghai.
16:58Mais le monégasque promet de garder le sourire.
17:02Merci Nathalie.
17:02On vous retrouve à 20h.
17:04Vincent Parizeau.
17:06Il refond la France sur RTL.
17:09C'est évidemment une journée
17:10qu'on peut qualifier d'historique
17:12pour le Rassemblement National.
17:13Il vient de faire voter
17:15pour la première fois
17:16dans une de ses niches
17:17un texte qui est extrêmement important pour nous.
17:20Et avec Alberto Toscano,
17:22John Henley,
17:22Mirella Antosch et Thor Keller,
17:24on revient donc pour
17:26cette première historique.
17:28On entendait Marine Le Pen
17:29commenter donc
17:31le fait que le Rassemblement National
17:32a réussi à faire voter
17:33un de ses textes à l'Assemblée.
17:35Alors c'est une proposition
17:36de résolution
17:38visant à dénoncer
17:39les accords franco-algériens
17:41de 68.
17:42Ce n'est pas un texte de loi
17:43visiblement,
17:45mais c'est un texte
17:46officiel
17:47adopté par 185 voix
17:50pour 184 contre.
17:52Donc on votait
17:53tous les députés RN,
17:54mais aussi 26 LR,
17:5517 horizons,
17:573 non inscrits,
17:582 liottes,
17:58et comme il manquait pas mal
17:59de députés du Bloc Central,
18:01et bien c'est passé.
18:02C'est passé limite,
18:03mais c'est passé.
18:04C'est évidemment très symbolique.
18:06Est-ce que c'est un tournant ?
18:08Est-ce que c'est une première
18:09qui pourrait préfigurer
18:11ce que certains espèrent,
18:13à savoir
18:14l'union des droits ?
18:15John Henley ?
18:16Moi je pense qu'il faut
18:17d'abord relativiser
18:18en disant que
18:21c'est le fait
18:22que ce n'était pas
18:22un vote contraignant,
18:24qui n'avait pas
18:24vraiment d'enjeu,
18:25qui n'avait pas vraiment
18:26de conséquences concrètes,
18:29ça a quand même joué
18:30je pense un rôle
18:30qui n'avait pas beau.
18:31Je pense que si
18:32ça avait été
18:33un projet de loi
18:34vraiment
18:35avec des vraies conséquences,
18:38ça aurait pu être
18:38bien différent,
18:40je pense.
18:40D'accord,
18:41mais c'est quand même
18:41très symbolique.
18:42Il faut dire aussi
18:43que c'était un piège
18:44assez habile
18:45dans le sens
18:45où Marine Le Pen
18:47a proposé
18:49plusieurs votes
18:51sur des sujets
18:52dont elle sait
18:53qu'il y avait
18:54du soutien
18:55des autres parties
18:56dans l'Assemblée.
18:58Donc c'était un piège.
18:59Mais oui,
18:59le cordon sanitaire
19:00a sauté.
19:01Il faut bien le constater.
19:03Le cordon sanitaire
19:04a sauté
19:04et c'est extrêmement
19:06dangereux.
19:07Il y a une règle,
19:09le cordon sanitaire
19:10ça veut dire qu'en fait
19:11peu importe
19:13si l'extrême droite
19:14vote pour
19:15vos projets
19:16de loi,
19:18on ne peut pas
19:18les empêcher
19:19de voter,
19:19etc.
19:20Mais on ne vote pas
19:22pour des propositions.
19:24Même si on est d'accord
19:25avec,
19:25c'est-à-dire qu'on entendait
19:27des députés LR
19:28ou d'horizon.
19:29C'est compliqué,
19:29il faut anticiper,
19:31il faut porter
19:32des amendements,
19:33mais on ne peut pas
19:35se permettre
19:36de voter
19:37avec cet extrême.
19:38On le voit
19:38partout en Europe
19:40et c'est toujours
19:41c'est les partis
19:42de centre-droite
19:43qui s'approchent
19:45des positions
19:46de l'extrême droite
19:47qui normalisent
19:48ces positions,
19:50qui les rendent
19:50acceptables
19:51pour les électeurs
19:52et qui,
19:53voilà,
19:54c'est comme ça
19:55que toutes ces idées-là
19:57rentrent dans le débat public.
19:58Mais en même temps,
19:59vous allez entendre
20:00ces députés
20:00qui vont vous dire
20:01écoutez,
20:02pourquoi je ne voterai pas
20:04ce texte
20:05que je soutiens
20:06sur le fond,
20:07là,
20:08il s'agit
20:08d'énoncer
20:10les accords
20:10franco-algériens
20:11de 68
20:11sous le prétexte
20:13qu'il est présenté
20:14par le Rassemblement
20:14National ?
20:15Parce que c'était
20:15présenté par des partis
20:17qui,
20:18même s'ils sont devenus
20:19extrêmement normalisés
20:21et vraiment,
20:22ils font partie
20:23du paysage politique,
20:25sur le fond,
20:26ils ne sont pas
20:28des partis
20:28comme les autres.
20:29On entend
20:30votre point de vue,
20:31en tout cas,
20:31celui que vous développez
20:32dans The Guardian.
20:34John Henley,
20:35Thor,
20:36quelle est-elle ?
20:36Ce qui est important
20:37de dire là,
20:38c'est qu'il y a une chose
20:39pareille qui est en train
20:40de se passer
20:40petit à petit
20:41au Parlement européen
20:43où la droite
20:45s'alliait
20:45de plus en plus
20:46avec l'extrême droite,
20:48avec les partis
20:49de Mélanie,
20:50etc.,
20:51pour faire passer
20:51des textes,
20:52pas nécessairement
20:53directement avec eux,
20:55mais avec une menace
20:56de s'allier avec eux
20:57pour mettre la pression
20:58sur le sociodémocrisme
20:59et les libéraux
21:00de Macron,
21:01etc.
21:02Et ça marche
21:02assez bien
21:03sur certains sujets.
21:04Sur ces questions-là,
21:06au Danemark,
21:07on avait aussi
21:07une sorte de courte
21:08en sanitaire
21:09avant les années 90.
21:11Fin des années 90,
21:13la droite
21:13s'alliait directement
21:14avec l'extrême droite
21:15comme parti
21:16qui soutenait
21:17le gouvernement
21:18de droite.
21:18Et pendant 10 ans,
21:20c'était la règle
21:21que la droite
21:22votait
21:23avec l'extrême droite.
21:24Donc pour moi,
21:25en tant que Danois,
21:26j'ai déjà vu ça
21:27s'est passé
21:28chez nous.
21:29Et ce qui se passe,
21:30c'est que, oui,
21:31chaque fois qu'il y a
21:31un vote,
21:32l'extrême droite
21:32prend de plus en plus
21:34de place,
21:35aussi idéologique.
21:36C'est Jean-Marie Le Pen
21:37qui avait le mieux dit.
21:39Jean-Marie Le Pen
21:40qui avait dit
21:40que les électeurs,
21:41en règle générale,
21:43ils préfèrent
21:43l'original
21:44à la copie.
21:45et chaque fois qu'un parti
21:48de centre-droite
21:49modéré,
21:50traditionnel,
21:51en Europe
21:52s'allie
21:53avec l'extrême droite,
21:55les prochaines élections,
21:57c'est le parti
21:58de centre-droite
21:58qui perd.
22:00Est-ce qu'une digue
22:01a sauté ?
22:03Est-ce que,
22:04en tout cas,
22:05certains partis de droite,
22:06et je pense notamment
22:07au parti horizon
22:08d'Édouard Philippe,
22:10a mis là le doigt
22:11dans un engrenage
22:13dont il ne sait pas
22:13quand il va s'arrêter ?
22:14Oui, tout à fait.
22:15Mais si on parle maintenant
22:16de l'extrême droite
22:17et du rassemblement national,
22:19on est bien d'accord
22:20tous ici
22:23que l'extrême droite
22:25en France,
22:26pure et dure,
22:27ça n'existe pas.
22:28Ce n'est plus le parti
22:29de Jean-Marie Le Pen.
22:30Exactement.
22:31C'est dilué un petit peu
22:32le discours,
22:33s'approche vraiment
22:34proche de républicains,
22:37de droites conservatoires
22:38comme on dit.
22:39Et maintenant,
22:40je pense qu'il y a
22:41un programme,
22:42si vous voulez,
22:43une doctrine,
22:44une politique
22:44assez évidente.
22:47Vous parlez
22:48d'Édouard Philippe,
22:49mais souvenez-nous,
22:51Édouard Philippe
22:53est très proche
22:54de la droite.
22:55Il était dans le cabinet
22:56d'Alain Juppé.
22:57Bien sûr.
22:57Alors,
22:58c'est une famille,
22:59si vous voulez,
23:00à la racine
23:01un peu de droite.
23:03Et maintenant,
23:04et avec ça,
23:06je donne la parole
23:07à notre confrère,
23:09Marine Le Pen
23:10est en train
23:11de gagner
23:12une victoire
23:13d'image,
23:14on est bien d'accord,
23:15une victoire
23:15de communication.
23:17Elle est vraiment
23:18dans son rôle.
23:19Même quand elle parle
23:21dans l'Assemblée nationale,
23:24elle parle
23:24comme une actrice,
23:27si vous voulez.
23:28Elle est dans son rôle.
23:29Elle touche,
23:30comme vous dites,
23:31avec le doigt,
23:32toutes les familles politiques
23:33parce qu'elle ne gouverne pas.
23:36Il y a évidemment
23:38des nuances
23:38avec ce qui se passe
23:40en Italie.
23:42Mais quand même,
23:44il y a aussi
23:45beaucoup de points communs.
23:47Il y a des points communs.
23:49Ce qu'on voit
23:50aujourd'hui
23:51en Europe
23:52est l'existence,
23:54je crois,
23:55pas d'une extrême droite,
23:56mais de deux extrêmes droites.
23:58D'ailleurs,
23:58il y a deux groupes
24:00parlementaires
24:01d'extrême droite
24:02au Parlement européen,
24:03deux groupes et demi,
24:04parce qu'en plus,
24:05il y a l'AFD allemande
24:06qui n'est ni dans l'un
24:09ni dans l'autre.
24:10Il y a une extrême droite
24:11à tendance sociale,
24:12une extrême droite
24:12à tendance libérale.
24:14Non.
24:15À mon avis,
24:16il faut partir
24:16de la société
24:17et des problèmes.
24:18Il y a des problèmes
24:19que la politique traditionnelle
24:20a du mal à résoudre
24:21et ça provoque
24:23une colère
24:24dans l'opinion publique.
24:25Cette colère
24:26dans l'opinion publique
24:27ouvre un chemin
24:29au populisme,
24:30sans doute.
24:31Quand un parti,
24:33comme le Rassemblement
24:34national,
24:35arrive à plus ou moins
24:3612 millions
24:37d'électeurs,
24:39on a du mal
24:40à baser
24:41tous les discours
24:42sur le cordon sanitaire.
24:43C'est une telle...
24:45Quand il a,
24:46dans les sondages,
24:47le 30
24:47et plus
24:49pour cent
24:49de voix,
24:50qu'est-ce qu'on fait ?
24:51Un cordon sanitaire
24:52contre une grande partie
24:53de la population ?
24:54Non.
24:54Le problème
24:55est de concevoir
24:57une politique
24:59et des solutions
25:00qui soient
25:01dans le domaine
25:03de la démocratie
25:03et de la constitution
25:04et pas dans la rupture.
25:07Et on a,
25:08je disais,
25:08deux extrêmes-droites.
25:09Il y a une extrême-droite
25:10style Méloni
25:11qui,
25:12une fois au pouvoir,
25:14après qu'elle a pris
25:15le pouvoir,
25:15avant,
25:16elle était extrémiste,
25:17antisystème,
25:18démagogique,
25:19populiste au plus haut
25:20degré.
25:21Une fois au pouvoir,
25:22elle a essayé
25:23de mettre
25:23beaucoup d'eau
25:25dans son vin noir
25:26et de se homologuer.
25:30Et il y a
25:30une extrême-droite,
25:31par contre,
25:31qui garde
25:32des positions
25:33et une logique
25:34de rupture
25:35et antidémocratique.
25:37Alors,
25:37là,
25:38l'opinion publique
25:39doit se mesurer
25:40dans cette...
25:42Et regardez
25:42à quelle extrême-droite
25:43elle a affaire,
25:44si je vous comprends bien.
25:46Merci Alberto.
25:47On marque une petite pause
25:48et puis dans un instant,
25:49on va ouvrir un dossier
25:50qui n'est pas très réjouissant,
25:52même si ce qu'on a évoqué
25:53jusqu'à présent
25:54n'était pas non plus forcément.
25:55Mais là,
25:57il s'agit quand même
25:57de la sécurité planétaire,
25:59voyez-vous.
26:00Les essais nucléaires
26:01vont-ils reprendre ?
26:03Est-ce qu'on est reparti
26:04pour la guerre
26:05à l'armement ?
26:06A tout de suite.
26:07RTL.
26:08Ils refont la France
26:09avec Vincent Parizeau.
26:11France.com
26:12Jusqu'à 20h,
26:14ils refont la France
26:15sur RTL.
26:16Vincent Parizeau.
26:17Ils refont la France
26:18ce soir sur RTL.
26:20Mirella Antos,
26:21la correspondante
26:21pour la télévision publique
26:22roumaine en France.
26:24John Henley,
26:24correspondant
26:26pour le quotidien britannique
26:27Guardian,
26:28Alberto Toscano,
26:30qu'on ne plus en plus
26:30écrivain.
26:33Imprésentable.
26:34Imprésentable.
26:35Mais très fréquentable.
26:36Et victorialiste,
26:37évidemment.
26:38Et puis,
26:39Thor Keller,
26:39correspondant en France
26:40du Média Danois.
26:41Dag Bladet,
26:42Information,
26:43est-ce que je l'ai bien dit ?
26:44Voilà, c'est super.
26:45Il y a environ 3 minutes,
26:47nos radars ont détecté
26:48un missile balistique
26:49au-dessus du Pacifique.
26:50La trajectoire actuelle
26:51est cohérente
26:51avec un impact
26:52quelque part
26:53sur le territoire
26:54des Etats-Unis.
26:55Si on gère mal
26:56cette histoire,
26:57aucun de nous
26:58sera vivant demain.
27:00Il n'y a pas de plan B.
27:02Voilà pour ce film
27:05qui fait actuellement
27:06un carton sur Netflix.
27:09C'est le film
27:09dont tout le monde parle,
27:10House of Dynamite,
27:12qui raconte
27:15les premières minutes
27:18à partir du moment
27:18où, à la Maison-Blanche,
27:20on se rend compte
27:20qu'un missile nucléaire
27:22a été tiré.
27:24Qui prend les décisions ?
27:26Comment on prend les décisions ?
27:27Sur quelle base
27:28on prend les décisions ?
27:29Et quelles décisions ?
27:31Évidemment,
27:32là, dans ces moments-là,
27:33il faut aller vite.
27:34Alors, si on se pose
27:36la question,
27:37c'est que la semaine
27:38a été marquée
27:38par une annonce,
27:40surprise quand même,
27:41de Donald Trump
27:42qui explique
27:44qu'il veut
27:45ou qu'il va reprendre
27:46les essais
27:47d'armes nucléaires.
27:48Alors ça,
27:49c'est évidemment
27:50très nouveau.
27:51Aucune puissance
27:52n'a officiellement
27:53procédé
27:54à un essai nucléaire
27:55depuis 30 ans
27:57à l'exception
27:58de la Corée du Nord.
28:00Alors,
28:00s'il a annoncé ça
28:01en étant un petit peu flou
28:02sur la question
28:03est-ce qu'on essaie
28:04la tête nucléaire
28:05ou est-ce qu'on essaie
28:06le lanceur,
28:08le vecteur ?
28:08C'est un petit peu flou.
28:10Toujours est-il
28:10que ça vient ponctuer
28:11une semaine
28:12marquée par
28:13des annonces
28:14de Vladimir Poutine
28:15sur un missile
28:17à propulsion nucléaire,
28:19sur,
28:20je crois,
28:21des drones sous-marins
28:23à propulsion nucléaire.
28:25Voilà.
28:25on a l'impression
28:26que depuis quelque temps
28:28et notamment
28:28depuis la guerre
28:28en Ukraine,
28:29on prononce
28:30le terme
28:30de nucléaire
28:31un peu légèrement
28:33alors que pendant
28:34des décennies,
28:35c'était le terme tabou.
28:37En fait,
28:38il ne fallait surtout
28:39pas en parler.
28:40Absolument.
28:40Il y a une explosion
28:41au niveau
28:42de la rhétorique.
28:44Ça, c'est clair.
28:45Au niveau des paroles.
28:47Mais là,
28:47c'est plus que des paroles
28:48parce que là,
28:48il annonce
28:49la reprise des essais.
28:50Sauf que,
28:51comme vous dites,
28:53c'est flou.
28:54C'est vraiment
28:55extrêmement flou.
28:56Il n'y a pas de calendrier.
28:58Il n'y a pas de site.
29:02Il n'y a pas de budget.
29:02Alors,
29:03vous dites que c'est pas clair.
29:05Vous dites que c'est flou.
29:06Je vais vous citer
29:07son ministre de la Défense,
29:08Peter Exet,
29:09qui a dit
29:09le président a été clair.
29:11Nous devons avoir
29:12une décision nucléaire crédible.
29:14Reprendre les essais
29:15est une manière
29:16assez responsable
29:16de le faire.
29:17Mais quel genre de test ?
29:18Tu vois,
29:19des tests
29:20souterrains,
29:21j'ai des tests dans l'air,
29:22des tests...
29:22Parce qu'on a arrêté
29:23des tests un peu partout
29:25parce que tout...
29:26Il est complet.
29:26Et en fait,
29:27on fait des tests
29:28parce que les tests modernes,
29:30ils sont surtout techniques.
29:32C'est ce que vous faites
29:33en Grande-Bretagne
29:33comme en France,
29:34c'est-à-dire des simulations.
29:35Exactement.
29:35Il n'y a pas besoin
29:35de faire des explosions.
29:38On moniteure tout
29:39avec les ordinateurs
29:41et tout.
29:41Et c'est ça,
29:42les tests.
29:43Donc,
29:43qu'est-ce qu'il veut dire ?
29:45Est-ce que c'était
29:46une réponse directe
29:48à Poutine
29:49qui a fait ses annonces
29:50avec ses nouvelles technologies,
29:53etc.
29:54Est-ce que c'était...
29:55C'était sur les Chinois,
29:57peut-être ?
29:57C'était sur les Chinois
29:57parce qu'il allait rencontrer
29:59Xi Jinping
29:59deux jours plus tard
30:01en Corée du Sud.
30:04Comme toujours avec Trump,
30:06on est vraiment
30:07dans le flou
30:07le plus total.
30:09Et voilà.
30:10Je pense que
30:11quand on a besoin
30:12de dire
30:12j'ai été clair,
30:14c'est normalement
30:15parce qu'on n'a pas été clair.
30:17C'est très bien.
30:18C'est vrai que c'est un débat
30:20qui existe en Europe aussi.
30:21On a discuté
30:22depuis un certain temps
30:23le programme nucléaire français,
30:26le programme britannique.
30:28Est-ce qu'il faut faire
30:29quelque chose
30:29avec les Allemands
30:30en Europe plus large
30:32pour mettre ensemble
30:33nos ressources
30:34pour avoir
30:35un programme nucléaire européen
30:39ou au moins quelque chose
30:40qui est soutenu
30:40économiquement
30:41par des autres pays
30:42pas que par la France.
30:44Donc c'est un thème
30:45c'est une thématique
30:46qui n'existait pas
30:46quand j'ai grandi
30:47et qui est revenue.
30:49Et pourtant vous avez
30:50quand même grandi
30:51j'allais dire
30:51au moment
30:53au pire moment
30:53de la course
30:54aux armements nucléaires
30:57mais c'était jamais
30:58brandi
30:58comme une menace
30:59possible, crédible.
31:01Mais on est en train
31:02d'oublier
31:02que c'était la guerre froide.
31:04C'est ça.
31:05Voilà quand
31:06les grands blocs
31:08russes
31:09et les américains
31:10on a fait les tests
31:11avec ça
31:12on a testé ça
31:13on a vu ça
31:14et la France
31:15faisait des essais nucléaires
31:16en Polynésie
31:18mais je pense
31:22que Donald Trump
31:23avale
31:24avec beaucoup
31:25de difficultés
31:26le refus
31:27de Vladimir Poutine
31:28de venir à Budapest
31:29pour parler
31:30de la paix.
31:32En plus
31:32il a vu
31:33Donald Trump
31:34a vu
31:35Vladimir Poutine
31:36en Alaska
31:37sans résultat
31:38pour nous
31:40on ne sait pas
31:41les discussions
31:42de couloir
31:42on n'a pas
31:44de détails
31:45et maintenant
31:46cette question
31:47avec l'Ukraine
31:47ça commence
31:48à la gasse
31:49parce que
31:50à la gasse
31:51parce qu'il a
31:52un projet
31:53complètement différent
31:55avec l'Asie
31:56avec
31:57les questions
31:58de l'Indo-Pacifique
32:00la Chine
32:00Corée
32:01etc
32:02ça c'est vraiment
32:03où ça commence
32:04avec la reprise
32:06des essais nucléaires
32:07il se dit
32:07je vais faire peur
32:08à Poutine
32:08en relançant
32:10les essais nucléaires
32:11qu'est-ce que vous en pensez
32:12M. Alberto ?
32:13C'est un discours
32:14d'Halloween
32:14j'avais
32:1714 ans
32:18au moment
32:19de la crise
32:20de Cuba
32:21de 1962
32:22et je me souviens
32:23parfaitement
32:24de l'atmosphère
32:25j'étais évidemment
32:26en Italie
32:26de peur
32:27de vraie peur
32:28qui existait
32:29à ce moment
32:30d'une vraie
32:32guerre nucléaire
32:33c'était peut-être
32:34la seule fois
32:35où on était vraiment
32:36sur le point
32:39de l'explosion
32:40d'une guerre nucléaire
32:42qui heureusement
32:42n'a pas eu lieu
32:43mais aujourd'hui
32:45je crois que
32:46Trump doit se mesurer
32:49à Poutine
32:50et Poutine
32:51est un fou
32:52criminel
32:54parce que
32:54très vite
32:55quelques mois
32:57après le déclenchement
32:58de la guerre en Ukraine
32:59il a commencé
32:59à brandir
33:00la menace nucléaire
33:00à prononcer
33:02le mot
33:02qu'on n'avait pas prononcé
33:03dans l'Europe
33:03depuis des années
33:04utilise la menace
33:05nucléaire
33:06tous les jours
33:07pour faire des pressions
33:09pour gagner
33:09une guerre
33:10d'invasion
33:11qui a déclenché
33:12contre l'Ukraine
33:13et qui refuse
33:15toute possibilité
33:17de compromis
33:18ce mot
33:20ce mot
33:20ce mot
33:20revient
33:21et pour
33:24au moins
33:25geler
33:26une situation
33:27sur le terrain
33:27et cette guerre
33:28continue
33:29et il fait
33:30cette surenchère
33:32et Trump
33:32utilise à son tour
33:34l'arme
33:35de la surenchère
33:36contre Poutine
33:37c'est une folie
33:39vous êtes
33:40moins inquiet
33:41quand même
33:41qu'à l'époque
33:42des mystiques
33:42beaucoup moins inquiet
33:43en plus
33:44comment dirais-je
33:46j'ai déjà vécu
33:47une grande partie
33:47de ma vie
33:48entre 62
33:49aujourd'hui
33:50vous êtes un gamin
33:52allez une petite pause
33:54et puis dans un instant
33:55puisque vous nous avez dit
33:56c'est Halloween
33:57un petit clin d'oeil
33:59sur cette situation
34:00sur le nucléaire
34:01le vrai Halloween
34:02on va en parler
34:03vous allez nous dire
34:04comment ça se passe
34:04chez vous
34:05au Danemark
34:06en Angleterre
34:07en Italie
34:08et au pays de Dracula
34:10la Roumanie
34:11tout de suite
34:12RTL
34:13ils refont la France
34:15avec Vincent Parizeau
34:16jusqu'à 20h
34:19ils refont la France
34:20avec Vincent Parizeau
34:22on voulait vous faire peur
34:28vous donner quelques frissons
34:29avec ce rire
34:30historique
34:31évidemment
34:31de Michael Jackson
34:32dans Thriller
34:34alors je ne sais pas
34:34si le rire
34:35c'était de lui d'ailleurs
34:35en tout cas
34:36on est avec
34:36Alberto Toscano
34:37John Henley
34:38avec Mihaela Antoche
34:40et avec notre ami
34:41Torkeller
34:42danois
34:43pour parler d'Halloween
34:44mais alors vous
34:45c'est la version originale
34:46oui en fait
34:47ce soir on fait Halloween
34:48tout le monde fait Halloween
34:49mais on a une origine
34:51on a une tradition originale
34:53qui se passe normalement
34:54en février
34:55qui s'appelle
34:55Fast Elan
34:56et qui ne fait pas
34:57beaucoup moins peur
34:58parce que
34:59à l'époque
35:00on mettait un tonneau
35:01on avait tous les petits-enfants
35:02qui avaient
35:03chacune
35:04chacun leur propre
35:05une batte
35:06pour battre le tonneau
35:07et dedans
35:08il y avait
35:08un vrai chat
35:10ah oui
35:11il y a très longtemps
35:13parce que maintenant
35:14avec la souffrance animale
35:15en question
35:16ça ne marcherait plus
35:16aujourd'hui
35:17c'est des bonbons
35:18heureusement
35:18donc mon problème
35:20c'est que cette tradition
35:21danoise
35:22qui existe aussi
35:23dans les autres pays
35:24scandinaves
35:24en Allemagne
35:25est en train d'être
35:26grand remplacé
35:27par cette tradition
35:28américaine
35:29qui n'a pas de racines
35:30qui n'a aucune valeur
35:32sentimentale
35:33donc moi je ne suis pas content
35:35j'espère que tout le monde
35:36soit heureux
35:37avec cette journée
35:38dans toutes les mauvaises nouvelles
35:39qu'on entend
35:39mais je préférais quand même
35:41l'original
35:42oui alors
35:43et alors en France
35:43on vous dit que ça n'existait pas
35:45du tout
35:45jusque dans les années 90
35:47et que c'est quand même
35:48avant tout
35:49une opération commerciale
35:50toujours est-il
35:50que ça fait le bonheur
35:51des enfants
35:51et que quand les enfants
35:53sont contents
35:53les parents le sont
35:54aussi
35:55comment ça se passe
35:56en Angleterre
35:57parce que
35:58tout ce qui vient
35:58des Etats-Unis
35:59c'est un petit peu
36:00complètement
36:01on a complètement
36:02ouais on a tout à avaler
36:04on a toutes les traditions
36:07ça c'est depuis longtemps
36:08quand vous étiez
36:09il y avait une belle tradition
36:11ancienne
36:13en Angleterre
36:14qui s'appelait
36:14apple bobbing
36:15il fallait
36:16fallait attraper
36:17on mettait des pommes
36:19dans un
36:20dans un seau d'eau
36:20et il fallait
36:21attraper des pommes
36:22avec sa bouche
36:24et tout
36:25ça c'est 31 hectares
36:26mais ça c'était
36:27ça c'était la tradition
36:29à la base
36:30mais depuis
36:30on a
36:31on a vraiment
36:32ouais
36:32vous avez convoqué
36:33les sorcières
36:34les toiles d'araignée
36:35les sorcières
36:36les monstres
36:36les squelettes
36:37les citrouilles
36:38tout
36:39vraiment tout
36:40et il y a des quartiers
36:42de Londres
36:42où c'est
36:43dans les grandes villes
36:45toutes les grandes villes
36:46botaniques
36:47mais moi
36:47je me souviens
36:48quand j'étais
36:48à Londres
36:49il y a 10 ans
36:50j'ai habité
36:50à Londres
36:52avec des enfants
36:52qui étaient en âge
36:54d'apprécier ça
36:55et c'était
36:56impressionnant
36:57ah oui
36:57c'est certain
36:59que
36:59ça a beaucoup changé
37:01ça a beaucoup évolué
37:02mais moi je voudrais savoir
37:03puisque je présente un petit peu
37:05au pays de Dracula
37:06mais la Roumanie
37:07est-ce qu'il est aussi
37:08à l'heure
37:08d'Halloween
37:09aujourd'hui ce soir
37:10oui
37:11il y a un avant
37:13et un après
37:13la révolution rommelle
37:14en 1989
37:16oui mais avant
37:17parce qu'après
37:18on voit
37:18qu'est-ce qu'il y a
37:19opération marketing
37:20c'est-à-dire que
37:21Ceausescu
37:22n'était pas très Halloween
37:23mais avant
37:24c'était
37:25entre les deux fêtes
37:27religieuses
37:28pour les enfants
37:29des citrouilles
37:30avec des lumières
37:31des bullies
37:32en intérieur
37:33ou pour les mères
37:35de préparer
37:36les tartes
37:37à la citrouille
37:38d'accord
37:38ça c'était la tradition
37:40c'était un moment
37:41de joie
37:42de partage
37:42dans les familles
37:43de partage
37:44des amis
37:44des enfants
37:45c'était plutôt la joie
37:46pourquoi ?
37:47parce que c'était
37:48la joie
37:48que le temps
37:49est arrivé
37:50entre deux fêtes
37:51religieuses
37:53après ça
37:53on voit
37:54qu'est-ce qui se passe
37:55bonbon
37:56marketing
37:58business
37:58business
37:59comme en Italie
38:00Alberto Toscano
38:01en Italie
38:02il y a un problème
38:02culturel
38:04des racines
38:06parce que
38:06l'Italie
38:07est un pays catholique
38:08et l'église catholique
38:09a toujours vu
38:10cette fête
38:11pseudo-religieuse
38:15qui arrivait juste
38:16avant Noël
38:17dont dérangeait
38:19le calendrier
38:19religieux
38:20c'était
38:21pas une fête
38:22religieuse
38:22mais dérangeait
38:23le calendrier
38:23de la religion
38:25catholique
38:25mais aujourd'hui
38:26même dans les paroisses
38:28on fête
38:28à l'huile
38:29donc ça a été
38:31homologué
38:31même aujourd'hui
38:33dans les paroisses
38:34on fête
38:37à l'huile
38:37merci à Alberto Toscano
38:40à John Henley
38:41à
38:42Michaela Antoche
38:44qui reviendra
38:45évidemment
38:45et à Torque Lair
38:47d'avoir réalisé
38:48cette émission
38:48en tout cas
38:49on fête Halloween
38:49également
38:50sur RTL
38:51avec ce soir
38:52mon cher André
38:53Dussolier
38:54une soirée
38:55spéciale frisson
38:56bonsoir Vincent
38:57ce soir
38:58pour notre soirée
38:59spéciale frisson
39:00je vais vous raconter
39:01l'histoire
39:01de l'exorciste
39:02du tournage
39:03maudit
39:04au film culte
39:05qui a terrorisé
39:06le monde entier
39:07à tout de suite
39:08sur RTL
39:09et bien à tout de suite
39:10on a envie de frissonner
39:11avec vous
39:12il est quasiment 20h
39:13à tous
39:14on a envie de frissonner
39:16et bien à tout de suite
39:17on a envie de frissonner
39:17et bien à tout de suite
39:18on a envie de frissonner
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