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TVTranscription
00:00Des chasseurs américains s'apprêtent à intercepter un avion d'affaires.
00:08Tout le monde savait qu'il y avait un gros problème.
00:11Attendez, je vois mal.
00:14Il ne s'agit pas d'une mission de combat.
00:17On devait évaluer la situation.
00:20Mais d'une urgence.
00:22Bravo Alpha, Jacksonville, accusé réception.
00:26Ce Learjet a fortement dévié de sa route.
00:30Pourquoi est-ce que l'équipage ne répondait plus aux contrôleurs ?
00:35Il voit dans le cockpit.
00:37L'avion volait vers une zone urbaine.
00:41Appelez Learjet pour savoir combien de temps l'appareil peut voler.
00:45Le crash de l'avion ferait de nombreuses victimes.
01:008h30, aéroport international d'Orlando, en Floride.
01:23Feu de navigation.
01:23Allumé.
01:26Radio.
01:27Les pilotes d'un Learjet privé passent en revue la checklist pré-vol.
01:32Réglé.
01:34Ils attendent des VIP.
01:37Prêts pour roulage.
01:40Juste à temps.
01:42Voilà la vedette.
01:45Bonjour.
01:46Le golfeur professionnel Payne Stewart va à Dallas, au Texas, avec des associés.
01:54La cible est large, mais si on la rate, le bunker est cauchemardesque.
01:59Payne Stewart était un golfeur très haut en couleur.
02:02A 42 ans, il vient de renouer avec la victoire en remportant l'US Open, une des plus grandes compétitions du circuit.
02:13Mais il doit presque autant sa célébrité à son palmarès qu'à ses tenues vestimentaires.
02:19C'était quelqu'un d'extraverti et d'attachant.
02:23Son père, qui portait toujours des blazers aux couleurs vives, lui avait dit qu'il fallait qu'il se démarque.
02:28Donc, Payne mettait des knickerbockers et une casquette.
02:31Du coup, même les gens qui ne s'intéressaient pas au golfe le connaissaient.
02:36Voilà mon bunker.
02:39Il a l'intention de rester dans le milieu du golfe après la fin de sa carrière
02:43et compte faire construire un parcours à l'université de Dallas, où il a fait ses premières armes.
02:51En plus de l'équipage, il volait avec ses agents, Van Ardern et Robert Frehley.
02:57Et avec Bruce Borland, de Niklaus Design Group.
03:01Ce trou de 460 mètres sera dur.
03:05Le champion emprunte régulièrement ce Learjet 35, un appareil qui doit son nom à son concepteur.
03:13Bill Lear avait travaillé sur un chasseur pour la Suisse qui ne l'a finalement pas construit.
03:18Mais il a rapporté les plans aux Etats-Unis et il a créé le Learjet.
03:27Bravo Alpha, autorisé décollage.
03:31Prête ?
03:34Ok, c'est parti.
03:36Poussez au décollage.
03:39Ex-pilote de l'armée de l'air américaine et instructeur de vol,
03:44le commandant de bord Michael Kling est hautement qualifié.
03:47Beaucoup d'anciens militaires appréciaient le Learjet parce qu'ils leur rappelaient les performances auxquelles ils étaient habitués.
03:55C'était le bolide de l'aviation d'affaires.
04:03V1
04:03A l'inverse, la copilote Stéphanie Bell-Garig compte moins d'une centaine d'heures de vol sur ce type d'appareil.
04:11Rotation.
04:15Le décollage a lieu à 9h15.
04:22Bonjour Jacksonville.
04:2447 Bravo Alpha, montons au niveau 260.
04:26L'équipage contacte le centre de circulation aérienne.
04:3247 Bravo Alpha, montez et maintenez au 390.
04:36Ce jour-là, Wesley Cooch est de service.
04:41L'équipage était très pro, enjoué.
04:45Rien que de très ordinaire.
04:48Bonjour, comment ça va ?
04:49On a vérifié l'altitude, la route.
04:5247 Bravo Alpha a compris.
04:54Montons et maintenons au 390.
04:59Le contrôleur autorise l'avion à continuer à monter jusqu'à 39 000 pieds.
05:05Les Learjet volent plus haut que les avions commerciaux.
05:10À cette altitude élevée, où l'air est raréfié, l'avion consomme moins de carburant.
05:16C'est plus économique pour aller d'un point A à un point B.
05:19Le plan de vol prévoit que le Learjet ira en direction de Cross City avant d'obliquer plein ouest pour rallier Dallas sans escale.
05:3214 minutes après le décollage, l'appareil a parcouru 130 kilomètres et il est temps de le confier au contrôleur suivant.
05:39Les aiguilleurs du ciel sont ce qu'on appelle des transferts.
05:45Ça consiste à confier un avion aux collègues d'un autre secteur.
05:50Contactez Jacksonville Center sur 135 décimale 65.
05:56L'équipage doit changer de fréquence pour appeler le contrôleur suivant.
05:59« Accusé réception »
06:02Pas de réponse.
06:08Loupé un changement de fréquence, ça n'a rien d'inhabituel.
06:12L'avion venait de décoller, donc j'ai supposé que l'équipage était débordé.
06:17Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter.
06:19« Contactez Jacksonville Center sur 135 décimale 65. »
06:25Dans ces cas-là, n'importe quel contrôleur va se dire
06:29« Les pilotes n'ont pas accusé réception du changement de fréquence,
06:33donc je vais faire autre chose et je réessayerai plus tard. »
06:36Et c'est ce que j'ai fait.
06:39Bravo Alpha, Jacksonville Center.
06:42Quoi ?
06:43Solidarjet.
06:46Il est muet.
06:47Il a quitté la fréquence ?
06:50Il peut y avoir un tas d'explications.
06:55« On va voir s'il se met en palier. »
07:01L'avion est presque à son altitude de croisière de 39 000 pieds.
07:08« Il grimpe encore. »
07:10« Que dit le plan de vol ? »
07:15« Quand il a passé 39 000 pieds,
07:19tout le monde a compris qu'il y avait un gros problème. »
07:23« Il doit tourner à Cross City. »
07:32« Espérons-le. »
07:35« J'essaie une autre fréquence. »
07:38Bravo Alpha, Jacksonville.
07:40Accusé réception.
07:41Au même moment, des pilotes qui volent dans les environs
07:44essaient eux aussi d'appeler le Learjet.
07:46Les pilotes ont tous l'esprit de corps.
07:53En cas d'ennui, l'un d'eux peut peut-être intervenir
07:56et régler le problème.
07:58Si les radios du Learjet étaient endommagées, par exemple,
08:02un pilote pourrait éventuellement servir de relais
08:04entre l'avion et le sol.
08:07Un pilote a-t-il un contact avec le Learjet ?
08:11« Non, aucune réponse. »
08:16L'avion a décollé d'Orlando depuis 20 minutes
08:18et les contrôleurs aériens, impuissants,
08:21le regardent approcher de Cross City.
08:25L'heure est grave.
08:27D'un instant à l'autre,
08:28le Learjet devrait obliquer vers l'ouest,
08:30en direction de Dallas.
08:31L'attention était à son comble.
08:36On aurait entendu une mouche volée.
08:47Merde !
08:48Il n'a pas changé d'route.
08:53Il y avait un gros souci.
08:54Jacksonville Center, j'ai une urgence.
09:03On était tous sous le choc.
09:11Benzon ?
09:12Les contrôleurs préviennent le NTSB,
09:14l'équivalent américain du bureau d'enquête et d'analyse.
09:18Une carte.
09:18Quand les contrôleurs ont su que l'avion
09:25n'en faisait qu'à sa tête,
09:26façon de parler,
09:28il a fallu savoir pourquoi.
09:31Détournement, problèmes techniques,
09:33incapacité de l'équipage,
09:36il est là.
09:44Des chasseurs F-16 s'envolent
09:46pour surveiller le Learjet Fugger.
09:48Les pilotes étaient-ils frappés d'incapacité ?
09:54L'avion avait-il un problème ?
09:57L'équipage ne répondait plus
09:58et notre boulot, c'était d'aller voir pourquoi.
10:10Après plus d'une heure de silence radio,
10:13le problème se fait de plus en plus pressant.
10:15En effet, l'avion s'approche d'une zone très peuplée,
10:19la ville de Memphis.
10:24Appelez Learjet pour savoir combien de temps l'appareil peut voler.
10:28L'avion volait vers une zone urbaine.
10:31Et s'il échappait à tout contrôle
10:33ou s'il tombait en panne de carburant,
10:35que se passerait-il ?
10:37Enquêteur chez Learjet,
10:44Jim Tidbo l'intègre aussitôt l'équipe du NTSB.
10:48Où est-il ?
10:49Sa première tâche ?
10:51Calculer jusqu'où l'avion peut voler
10:53avec le carburant qu'il a emporté.
10:55Donnez-moi les performances du 35.
11:00L'appareil n'a pas tourné.
11:02Il a poursuivi son chemin en direction de Memphis.
11:06Sachant qu'au-delà,
11:07il y a Saint-Louis, puis Minneapolis,
11:10donc de grandes zones urbaines.
11:12S'il s'écrasait,
11:14l'avion ferait de nombreuses victimes.
11:16Un vol de routine
11:18vient de se transformer en urgence nationale.
11:20Nous apprenons qu'en ce moment même,
11:26un Learjet civil...
11:28L'Amérique se passionne pour cet avion privé
11:31qui a dévié de plusieurs centaines de kilomètres
11:33de son itinéraire.
11:39Montre le son.
11:43Les enquêteurs du NTSB gardent un œil
11:45sur les chaînes d'information
11:46qui sont sur la brèche.
11:48On a réuni une équipe
11:51et on a suivi ce qui se passait à la télévision
11:53comme beaucoup d'Américains.
11:56L'avion a fait le plein de carburant.
12:00C'était un cas de figure inhabituel.
12:08Au grand soulagement de tous,
12:12l'avion va au moins épargner Memphis.
12:15Ah oui, c'est déjà ça.
12:21Mais le répit s'annonce de courte durée.
12:25Les contrôleurs ignorent toujours
12:27pourquoi l'avion reste muet.
12:30Et il se dirige vers plusieurs grandes villes.
12:32Si le Learjet ne change pas de route,
12:42la chasse pourrait être obligée
12:44de prendre des mesures draconiennes.
12:46Si la décision devait être prise de l'abattre
12:49plutôt que de le laisser survoler une zone urbaine,
12:53elle serait prise à la Maison-Blanche.
12:54La FAA surveille un avion en détresse
12:59et le président a été informé de la situation
13:02pendant la réunion de ce matin.
13:04Je crois que j'ai quelque chose.
13:20Jim Tidball a défini le périmètre
13:22où l'avion se retrouvera en panne sèche.
13:24Les contrôleurs nous transmettaient
13:28en temps réel des infos sur l'avion.
13:30Sa position, son cap, etc.
13:33Donc, on a toujours su où il était.
13:36En calculant sa consommation selon l'altitude,
13:39on a déterminé jusqu'où il irait.
13:42Ma meilleure estimation, c'est le Dakota du Sud.
13:45Peut-être du Nord.
13:47Je ne peux pas être plus précis.
13:49S'il dit vrai, on évitera le pire.
14:02C'était l'inconnu la plus sinistre.
14:05Touchera-t-il une maison, une ville ?
14:08Le Midwest, c'est vaste et tout était possible.
14:16Les F-16 ont rattrapé l'avion fugueur.
14:19Attendez, je vois mal.
14:26Dès l'interception, pour comprendre ce qui se passe,
14:30on observe l'avion.
14:35Zéro dégâts.
14:38Il ne manquait aucun panneau.
14:40Il n'y avait pas de fuite de liquide
14:42ni aucun dégât visible de l'extérieur.
14:44Les pilotes tentent également de communiquer avec l'équipage
14:50en effectuant une manœuvre plutôt risquée.
14:53Je vais les réveiller.
14:55En traversant le souffle du moteur
14:59et les turbulences de sillage d'un chasseur,
15:01l'équipage réagirait peut-être.
15:03C'était le but.
15:17Mais rien ne se passe.
15:18Il voit dans le cockpit ?
15:24Attendez, je m'approche.
15:27Bien que son F-16 soit conçu pour voler
15:29à des vitesses bien plus élevées,
15:32le colonel Kent Olson ralentit encore
15:35et s'approche.
15:35C'était pas évident, surtout à haute altitude.
15:53C'était très bizarre de se demander
15:55ce qui se passait à bord.
15:58Les surfaces vitrées fournissent un indice inquiétant.
16:00Aucun mouvement.
16:06Tout est givré.
16:09Quand on a appris que le pare-brise
16:12semblait geler à l'intérieur
16:14et que les hublots étaient tous opaques,
16:18on s'est inquiétés.
16:23Si les occupants avaient été conscients,
16:25ils auraient essuyé la condensation
16:27pour voir dehors.
16:28Comme ça n'était pas le cas,
16:31on s'est demandé dans quel état
16:32étaient l'équipage et les passagers.
16:36Il faut se rendre à l'évidence.
16:39Le pare-brise couvert de givre
16:41et le poste de pilotage
16:43et la cabine plongée dans le noir
16:45signifiaient que l'équipage
16:46n'était sûrement plus de ce monde.
16:49Le Learjet est un avion fantôme.
16:56On peut affiner l'emplacement ?
16:58Tout espoir étant perdu pour les occupants,
17:02il faut déterminer où l'avion va s'écraser.
17:06C'était une information essentielle
17:08puisqu'il faudrait qu'on y aille
17:10le plus tôt possible.
17:13Mais ils en sont réduits
17:14à patienter devant la télé.
17:16Quand j'ai appris que Payne Stewart
17:18était sûrement à bord,
17:20ça m'a fait quelque chose.
17:24À l'US Open,
17:25il avait empoigné le visage
17:27de Phil Mickelson.
17:28Il avait soulevé le trophée.
17:29Au bout de près de 4 heures de vol,
17:39le Learjet 35
17:40approche de la ville d'Aberdine.
17:43Compris.
17:47La fin est proche.
17:51À en croire les calculs,
17:53l'avion est au bord de la panne sèche.
17:55Elle se produit à midi 10.
18:01Après l'extinction d'un des moteurs,
18:06j'ai dû dire un truc du genre
18:07« Attention, l'avion tourne.
18:10Je ne sais pas où il va aller,
18:12mais c'est pour bientôt. »
18:17Le Learjet 35
18:18qui transporte 6 personnes
18:20tombe comme une feuille morte.
18:22« Il va s'écraser. »
18:27Mais où ?
18:29Le F-16
18:33tente de le suivre
18:34mais l'avion disparaît
18:37avalé par les nuages.
18:43Puis il disparaît
18:44cette fois-ci
18:45de l'écran radar.
18:46Ça, je vois l'épave.
19:00Ça nous a fichu un coup.
19:17D'autant qu'on n'avait rien pu faire
19:18cette journée.
19:19L'avion d'affaires
19:27s'est écrasé
19:28dans un champ
19:29du Dakota du Sud
19:30et il n'y a aucun survivant.
19:34Les gens
19:35qui étaient à bord
19:35avaient une famille,
19:38des amis,
19:38une histoire.
19:40Et on avait fait partie
19:41de la fin de cette histoire,
19:42malheureusement.
19:43C'était une très triste affaire.
19:45C'est fini.
19:59En quelque sorte,
20:01on a été soulagé
20:02que l'avion s'écrase
20:03en race campagne
20:04et pas sur une grande zone urbaine.
20:06L'avion s'est écrasé
20:10après un vol
20:11de 2400 kilomètres
20:12et de 4 heures
20:13qui lui a fait traverser
20:14la moitié du pays.
20:16Ben Stewart,
20:17double vainqueur
20:18de l'US Open,
20:19était à bord.
20:23Les journalistes,
20:24les joueurs
20:24et leurs proches
20:25finissent par former
20:26une communauté très soudée.
20:29Et quand un membre
20:30de cette famille
20:30disparaît
20:31de manière aussi tragique,
20:32c'est vraiment triste.
20:36Dans le Dakota du Sud,
20:42les habitants
20:43sont sous le choc
20:44à l'annonce du drame.
20:46Après s'être retourné
20:48plusieurs fois,
20:49l'avion a piqué
20:50et il a percuté le sol
20:51au bout d'une douzaine
20:52de secondes.
21:03Première chose à faire
21:04pour les enquêteurs,
21:06le lever topographique
21:07du périmètre
21:08et la mise en place
21:09d'un caroyage,
21:10un quadrillage.
21:12Doucement !
21:13Il ne faut rien oublier !
21:15Le caroyage,
21:17c'était une bonne façon
21:18de procéder
21:19pour savoir
21:19où on avait fouillé
21:21et quand passer
21:22au carré sur.
21:24Ça permettrait
21:25de savoir
21:25où on pouvait
21:26et où on ne devait
21:27pas marcher.
21:28l'impact
21:31à 800 km heure
21:32a fait se désintégrer
21:34l'avion
21:34et s'enterrer
21:35l'essentiel
21:36des débris.
21:39L'appareil
21:40était en miettes
21:40et souvent
21:41en toutes petites miettes.
21:47Je me suis dit
21:48qu'on aurait du mal
21:49à réunir des preuves.
21:51Les techniciens
22:02creusent le sol,
22:03passant au tamis
22:04chaque pelletée de terre.
22:08On aurait dit
22:09des fouilles archéologiques.
22:10On avançait
22:11couche après couche.
22:14Un bon enquêteur
22:16ne s'appuie pas
22:17uniquement
22:18sur les renseignements
22:18initiaux.
22:20Il lui faut
22:20toutes les données
22:21possibles
22:22pour bien travailler.
22:24Les enquêteurs
22:25indiquent sur un plan
22:26l'emplacement
22:27des principaux éléments
22:28de l'épave.
22:30Et ils cherchent
22:31la queue
22:31et l'enregistreur phonique
22:32qu'elle contient.
22:34En cherchant
22:36les débris
22:36dans le cratère,
22:37on a découvert
22:38des morceaux
22:39qui s'étaient trouvés
22:39non loin
22:40de cet enregistreur.
22:42Donc,
22:43on savait
22:43qu'on fouillait
22:44au bon endroit
22:44et on était presque sûr
22:46de mettre la main dessus.
22:50Pendant ce temps,
22:50Bob Benzon
22:52dresse la liste
22:53de ce que le NTSB
22:54sait déjà.
22:56Bon,
22:58faisons le point.
22:59Chose inhabituelle,
23:00la surveillance
23:01du Learjet
23:02lui a permis
23:02de prendre
23:03de l'avance.
23:04Pour un enquêteur,
23:06découvrir qu'un accident
23:07va se produire,
23:08c'est aussi rarissime
23:09qu'étrange.
23:11Et c'est triste.
23:13Mais pour une fois,
23:15on prépare
23:15ses bagages avant
23:16et non après.
23:20Les moteurs
23:21fonctionnaient.
23:23Grâce aux traînées
23:24de condensation,
23:25les pilotes
23:26des F-16
23:26ont vu
23:26que les deux moteurs
23:27fonctionnaient
23:28et qu'il y avait
23:28de l'électricité
23:29parce que les feux
23:30de navigation
23:31et les feux
23:32anti-collision
23:32marchaient.
23:34Il y avait du courant.
23:35Quoi d'autre?
23:43Les pilotes de chasse
23:45ont également remarqué
23:46les fluctuations
23:47inhabituelles
23:48de l'altitude
23:48du Learjet.
23:51Attendez,
23:52je m'approche.
23:54L'avion montait
23:55et descendait
23:56à un rythme régulier
23:58appelé
23:58marsouinage.
24:01Ça tenait certainement
24:02au fait
24:02que le pilote automatique
24:04était en mode monté.
24:05L'avion essayait
24:07de prendre
24:07le plus d'altitude possible.
24:09Mais comme il était
24:10limité par son aérodynamisme,
24:12il montait
24:13jusqu'à son plafond,
24:14puis il redescendait
24:15et ainsi de suite.
24:19Jamais des pilotes
24:20n'effectueraient
24:20une telle manœuvre.
24:23Ils étaient inconscients
24:24ou pire,
24:25à l'arrivée des chasseurs.
24:28Très vite,
24:29l'enquêteur
24:30s'intéresse à une piste.
24:35Aucun mouvement.
24:45Tout est givré.
24:49Les pilotes des F-16
24:50nous ont dit
24:51que le givre
24:52recouvrait au moins
24:5390% du pare-brise
24:55à l'intérieur.
24:57Preuve qu'à un moment,
24:58il s'était manifestement
24:59mis à faire
25:00très froid dans l'avion.
25:01Ça ne répondait
25:04évidemment pas
25:04à toutes nos questions,
25:07mais ça trahissait
25:08sûrement un problème
25:09de pressurisation.
25:19Les enquêteurs
25:20viennent peut-être
25:21de faire un pas
25:21de plus vers la solution
25:23en exhumant
25:24l'enregistreur phonique.
25:26Au boulot !
25:28C'est le seul enregistreur
25:30qui était à bord.
25:31Il était en piteux état
25:33et on avait peur
25:35de ne rien pouvoir en tirer.
25:45Pourvu qu'on puisse
25:46l'exploiter.
25:50On l'a envoyé aussitôt
25:51au laboratoire
25:52et les techniciens
25:54du NTSB
25:55ont fait un travail
25:56formidable
25:57pour le faire parler.
25:59C'est bon ?
26:00Allez.
26:01Ne figure que les sons
26:04émis lors des 30 dernières
26:05minutes de vol.
26:07Mais cela suffit
26:08aux enquêteurs
26:08pour faire une découverte
26:09troublante.
26:12À bord,
26:12personne ne parlait.
26:15C'était sinistre
26:16parce que l'avion volait,
26:19mais on n'entendait
26:20pas une seule voix.
26:22Mais les sons audibles
26:24peuvent être
26:24autant d'indices
26:25qu'il convient d'identifier.
26:27plus fort.
26:29On entendait notamment
26:34les alarmes
26:34dans le poste
26:35de pilotage.
26:36Donc c'était
26:37des renseignements
26:38précieux.
26:40L'alarme
26:42d'altitude cabine.
26:46C'est un accident
26:48de pressurisation.
26:48L'enregistrement
26:51confirme
26:52l'intuition
26:52de Bob Benzon.
26:54L'avion a subi
26:55une décompression.
26:59Plus l'altitude augmente,
27:01plus la pression
27:01de l'air diminue.
27:02« Bonjour Jacksonville,
27:0747 bravo Alpha.
27:09Montons au niveau
27:10260. »
27:12Au-delà de 10 000 pieds,
27:14la densité de l'air
27:15extérieur est si faible
27:16que celui de la cabine
27:17doit être pressurisé
27:19pour que passagers
27:20et équipages
27:21aient assez d'oxygène
27:22pour respirer.
27:24Cette pressurisation
27:25évite un problème mortel
27:27appelé hypoxie,
27:29qui peut en quelques instants
27:30seulement provoquer
27:31l'incapacité
27:32d'un équipage,
27:33comme l'explique
27:34le docteur Garber.
27:35« Tout un chacun
27:37a une réserve
27:38d'oxygène
27:39d'environ 4 à 5 secondes
27:41dans le cerveau,
27:42plus une de 12 à 15 autres
27:44dans le sang.
27:46Au-delà,
27:47l'état de l'individu
27:48se dégrade très fortement
27:49et très rapidement. »
27:53Se dessine alors
27:54un scénario
27:54qui fait froid
27:55dans le dos.
27:56L'alarme d'altitude cabine
28:03retentit jusqu'à quelques secondes
28:05de la fin des 30 minutes.
28:08Il faut donc élucider
28:10un double mystère.
28:12Qu'est-ce qui a provoqué
28:12la baisse de la pressurisation
28:14de la cabine
28:14et pourquoi l'alarme
28:16n'a-t-elle pas permis
28:17d'éviter le drame ?
28:19C'est maigre.
28:33Du système de pressurisation,
28:36il ne subsiste
28:36que quelques vannes
28:37endommagées.
28:41On doit travailler
28:42avec ce qu'on a,
28:43pas avec ce qu'on aimerait avoir.
28:46La vanne de régulation
28:48de débit
28:48gère la quantité
28:50d'air aspiré
28:50depuis les moteurs
28:51jusque dans la cabine
28:52et sa panne
28:53expliquerait la décompression.
28:57« Même si les pièces
28:59sont très abîmées,
29:00dans ce métier,
29:01on apprend à déterminer
29:02comment elles fonctionnaient
29:03avant un accident. »
29:06« Qu'as-tu à nous dire ? »
29:10Avec un microscope
29:14à très fort grossissement,
29:16Bob Benzon examine la vanne
29:18et fait une découverte
29:19importante sur le métal.
29:23Il est légèrement éraflé.
29:27À l'impact,
29:28les pièces et les composants
29:30qui sont à l'intérieur
29:31s'entrechoquent
29:31et ça laisse des traces.
29:33« C'est presque la photo
29:36de ce qui est arrivé. »
29:40« Bingo ! »
29:43« Ces traces indiquaient
29:45sans équivoque
29:46que la vanne de régulation
29:47de débit était fermée
29:49au moment de l'impact. »
29:53Il n'y avait donc pas
29:54de circulation d'air
29:55pour maintenir
29:56la pressurisation
29:57de la cabine.
29:58« Alarme d'altitude
30:01cabine. »
30:03« Le fait que cette vanne
30:04ait été fermée
30:05était un élément clé.
30:07On s'approchait
30:08de la raison de l'accident. »
30:11Régler la vanne
30:12fait partie
30:13de la procédure
30:14au décollage.
30:14« Soit elle a cassé
30:16soit l'équipage
30:19a oublié. »
30:29« Ça donne quoi ? »
30:32Pour vérifier l'hypothèse
30:33de la défaillance mécanique,
30:35les enquêteurs
30:36ont besoin de plus
30:37de pièces du système
30:38de fermeture
30:39et d'ouverture
30:40de la vanne.
30:42On a acheté
30:43et loué
30:44des détecteurs
30:44de métaux
30:45et les gens
30:46étaient à genoux
30:47pour tamiser
30:48des tas de terres
30:49et dénicher
30:49des pièces.
30:55Ils récolteront
30:56des débris
30:57par caisse entière.
30:59« C'est ce qu'on cherche ? »
31:02Mais jamais
31:03le mécanisme
31:04de la vanne.
31:07« Quand on déniche
31:09une preuve
31:09mais qu'on ne peut pas
31:11l'exploiter pleinement,
31:12on est forcément frustré.
31:14on sait qu'on tient
31:16un élément de preuve
31:17mais pas à sa totalité. »
31:22« Écoutons.
31:25La partie avant
31:26le décollage. »
31:28Bob Benzon
31:29exploite également
31:30les échanges
31:31avec l'équipage
31:32enregistrés
31:33par le contrôle
31:33de la circulation aérienne.
31:35« Orlando Doudour
31:38demandons roulage. »
31:42Il veut découvrir
31:42à quel moment
31:44la décompression
31:44a commencé.
31:47L'air qui pressurise
31:49l'avion
31:49vient des moteurs.
31:51Il est donc
31:51parfois un peu chaud.
31:53Raison pour laquelle
31:54certains pilotes
31:55attendent le dernier moment
31:57pour ouvrir
31:57la vanne
31:58de régulation
31:58de débit.
31:59« V1. »
32:01Ceux-ci ont-ils
32:02oublié de le faire ?
32:04« Rotation. »
32:11« 47 bravo alpha,
32:13montez et maintenez
32:14au 3-9-0. »
32:17Si les pilotes
32:22ont omis
32:23d'ouvrir la vanne,
32:25ils ont commencé
32:25à manquer d'oxygène
32:26juste après avoir
32:27franchi la barre
32:28des 10 000 pieds.
32:33« Les symptômes
32:34sont très perceptibles
32:35au niveau
32:35de la capacité
32:36à réfléchir
32:37et à prendre
32:37des décisions.
32:39Et c'est pour ça
32:39que l'hypoxie
32:40est si grave. »
32:43Bob Benzon
32:44compare attentivement
32:46la façon
32:46dont les pilotes
32:47parlaient à terre
32:47par rapport
32:49à leur façon
32:49de s'exprimer
32:50en altitude
32:50où il y avait
32:51moins d'oxygène.
32:55« C'était important
32:56de déterminer
32:56à quel moment du vol
32:58les choses
32:58avaient commencé
32:59à mal tourner.
33:03Jusqu'ici,
33:03ça va.
33:05Avancez un peu.
33:07Après 10 000 pieds. »
33:10Un changement
33:10d'élocution
33:11pourrait correspondre
33:12à la baisse
33:12de pression.
33:14« La voie
33:15peut devenir
33:15pâteuse
33:16et le débit
33:17se ralentir
33:17comme en cas
33:19de consommation
33:19de stupéfiants
33:20ou d'alcool. »
33:22« Bonjour Jacksonville,
33:2347 Bravo Alpha.
33:25Montons au niveau
33:262-6-0. »
33:29« Pas de différence. »
33:34RAS jusqu'à la dernière
33:38liaison radio.
33:40Les communications
33:41de la copilote
33:42indiquaient
33:43qu'à cette altitude,
33:44tout allait bien.
33:49Radio.
33:52Réglé.
33:53Tout indique
33:55que l'équipage
33:56a réglé la vanne
33:57correctement
33:57avant de décoller.
33:59Air cabine.
34:00« Surnormal. »
34:04Il s'est passé
34:05quelque chose
34:06entre la dernière
34:07liaison radio
34:07et la perte
34:08du contact.
34:12Les transmissions
34:13des pilotes
34:13étaient claires.
34:14Ni elle
34:15ni lui
34:15ne portaient
34:16son masque
34:16à oxygène
34:17à 28 000 pieds.
34:20Mais 4 minutes
34:21plus tard,
34:22l'avion en montée
34:23avait dépassé
34:24les 36 000 pieds
34:25et les contrôleurs
34:26aériens
34:26n'arrivaient plus
34:27à joindre personne.
34:28Donc,
34:29il s'était passé
34:30quelque chose
34:30de sacrément important
34:31entre ces deux altitudes
34:33en 4 minutes.
34:38Ce quelque chose
34:39a pu faire
34:40se fermer
34:40la vanne de régulation.
34:42Mais il est impossible
34:43de dire
34:43s'il s'agit
34:44d'une erreur humaine
34:45ou d'une panne mécanique.
34:48Compte tenu
34:48de la nature chaotique
34:49des accidents,
34:51on manque parfois
34:52d'indices.
34:52Mais ça ne signifie
34:53pas pour autant
34:54qu'on baisse les bras.
34:55d'investigating.
35:06Autre détail déroutant,
35:08le Learjet
35:09disposait
35:09de masques
35:10à oxygène.
35:12Masque !
35:13Masque !
35:14Quelle que soit
35:16l'origine
35:16de la décompression,
35:17l'équipage
35:18aurait donc dû
35:19pouvoir respirer
35:19suffisamment longtemps
35:20pour se poser.
35:23En cas d'alarme
35:24d'altitude cabine,
35:25la première chose
35:26à faire,
35:27ça devrait être
35:28de mettre le masque.
35:30Je ne peux pas respirer.
35:31Et toi ?
35:32Non !
35:33L'alimentation
35:42de secours
35:43en oxygène
35:43était-elle défaillante ?
35:46Les enquêteurs
35:46épluchent
35:47le livret d'entretien
35:48du Learjet.
35:49Tout marchait.
35:53Lors de vols précédents,
35:55les pilotes
35:55avaient utilisé
35:56leur masque
35:56sans difficulté.
36:02On a constaté
36:03qu'il y avait
36:03de l'oxygène à bord
36:04et que l'équipage
36:05aurait pu l'utiliser.
36:07Restez à savoir
36:08pourquoi
36:08ils ne l'avaient pas fait.
36:14Changeons de méthode.
36:14En montée.
36:24Pour en savoir plus
36:25sur ce qui s'est passé
36:26après le dernier appel
36:27passé depuis le Learjet,
36:29les enquêteurs
36:30décident de faire
36:31une simulation du vol.
36:35Alarme.
36:36Top chrono.
36:38On a au mieux
36:39une quinzaine de secondes
36:40pour réagir
36:41avant de se retrouver
36:42dans un environnement
36:43privé d'oxygène.
36:46Checklist urgence.
36:47Ben voilà.
36:49Bob Benzon
36:50passe en revue
36:50la checklist
36:51que les pilotes
36:52du Learjet
36:52ont utilisée.
36:55C'est peut-être
36:55elle qui renferme
36:56la clé du mystère
36:57et la raison
36:59pour laquelle
37:00l'avion s'est écrasé
37:01dans un champ
37:01du Dakota du Sud.
37:03On avait tous
37:11tendance à s'imaginer
37:12que dès qu'une alarme
37:14se déclenchait
37:14pour signaler
37:15une décompression,
37:17la checklist indiquait
37:18qu'il fallait d'abord
37:19et avant tout
37:19enfiler son masque
37:21à oxygène.
37:25Sauf que la simulation
37:26révèle qu'il n'en est rien.
37:30Le premier point
37:31de la checklist urgence
37:32est tout autre.
37:35À une altitude cabine
37:37de 10 000 pieds,
37:37la pression de commande
37:38de la vanne de régulation
37:39est bloquée.
37:42Au premier abord,
37:43la tournure de phrase
37:44était très déconcertante.
37:46Mais elle devait l'être
37:47encore plus
37:48pour un équipage
37:48dans une situation stressante
37:50qui essayait
37:51de la déchiffrer.
37:53Cela désactive
37:54le mode automatique
37:55et empêche
37:55l'altitude cabine
37:56d'augmenter
37:57en cas de panne
37:57du contrôle automatique
37:58et dire qu'on a toujours
38:00pas nos masques.
38:00Ça nous a surpris
38:03et pas qu'un peu
38:04de voir qu'il fallait
38:05d'abord régler
38:06le problème
38:06de pressurisation
38:07et que c'était
38:08uniquement
38:09si on n'y arrivait pas
38:10qu'il fallait mettre
38:11le masque à oxygène.
38:14Pour nous,
38:15ça n'était non seulement
38:15pas logique
38:16mais c'était même
38:17contraire à toute logique.
38:18La première étape,
38:20ça aurait dû être
38:20de mettre le masque.
38:23Bon,
38:24on arrête.
38:26J'ai compris.
38:27les enquêteurs
38:32commencent à entrevoir
38:33un scénario
38:33susceptible
38:34d'expliquer le drame.
38:36Tout va bien
38:37jusqu'à 24 000 pieds
38:40et puis survient
38:42le problème
38:42de pressurisation.
38:50Alarme d'altitude cabine.
38:54Checklist urgence.
38:57Les pilotes
39:01essaient de réparer.
39:03Ça dit quoi ?
39:06À une altitude cabine
39:07de 10 000 pieds,
39:08la pression de commande
39:09de la vanne de régulation
39:10est bloquée.
39:12Ils ont trouvé
39:12la checklist,
39:13ils l'ont lue
39:14et ils étaient perplexes
39:15et les masques
39:16à oxygène attendaient.
39:18Ce serait
39:19le prélèvement d'air.
39:21Cela désactive
39:23le mode automatique
39:24et empêchent
39:26l'altitude cabine
39:27d'augmenter
39:27en cas de panne
39:29du contrôle automatique.
39:30De panne de quoi ?
39:37Au bout d'une quinzaine
39:38de secondes seulement,
39:40l'équipage,
39:41victime d'hypoxie,
39:43est complètement désorienté.
39:44recommence.
39:51Tout dépend de la vitesse
39:53à laquelle survient
39:54l'hypoxie.
39:55Elle varie d'ailleurs
39:56beaucoup d'un individu
39:57à l'autre.
39:57Mais ce qu'on constate
39:59le plus souvent
39:59et qui est le plus important,
40:01ce sont les difficultés
40:03à réfléchir.
40:05À 10 000,
40:06la pression de contrôle...
40:08La réflexion
40:11est de moins en moins
40:12fiable.
40:14On perd connaissance
40:15petit à petit.
40:19Et sans apport d'air,
40:21on finit par mourir
40:22par manque d'oxygène.
40:26Ils ont perdu conscience
40:27avant de résoudre
40:28le problème.
40:29D'une certaine façon,
40:36la checklist
40:37faisait faire une erreur
40:38au pilote.
40:43Sans masque,
40:47ils étaient perdus.
40:48A la place d'une alarme
40:59très bruyante,
41:00une simple annonce
41:01disant « mettez vos masques
41:03à oxygène »
41:04aurait été plus efficace.
41:06Plus efficace
41:08que de demander aux gens
41:09de comprendre
41:09le pourquoi de l'alarme
41:11et de prendre les mesures
41:12adéquates pour régler
41:13le problème.
41:18La famille
41:21et les amis
41:21de Payne Stewart
41:22ainsi que les fans
41:23de golf
41:24de tout le pays
41:25sont en deuil.
41:29Je suis profondément
41:31attristé
41:31par la mort
41:32de Payne Stewart.
41:36Il a fait
41:36une carrière incroyable
41:38qui a marqué
41:38son sport.
41:40Payne
41:41était quelqu'un
41:42d'insouciant,
41:43de sympa
41:44avec tout le monde
41:45et d'une grande
41:46sincérité.
41:49Payne n'aurait pas voulu
41:50qu'on porte trop le deuil,
41:51quelle que soit
41:52la cause de son décès.
41:54C'était un homme optimiste,
41:56jovial,
41:56qui adorait la vie,
41:58ses proches
41:58et les bons moments.
42:00Ça ne lui aurait pas plu.
42:02Il aurait préféré
42:03qu'on rende hommage
42:04à sa vie
42:04et qu'on soutienne
42:05sa famille.
42:12V1,
42:13rotation.
42:14Le NTSB
42:17n'a jamais pu
42:18définir
42:18avec certitude
42:19l'origine du problème.
42:23La décompression
42:24peut avoir été
42:24le résultat
42:25d'un joint défectueux
42:26sur une trappe,
42:28d'une petite fuite
42:29de la taille
42:30d'un crayon
42:30dans le fuselage,
42:31d'une panne mécanique.
42:34On ne sait pas.
42:37En revanche,
42:38les pilotes
42:38auraient certainement
42:39résolu le problème
42:40s'ils avaient
42:41enfilé leur masque.
42:43Dans son rapport,
42:45le NTSB
42:45a pointé le fait
42:46que s'ils avaient
42:47inhalé de l'oxygène
42:48à temps,
42:50il n'y aurait
42:50vraisemblablement
42:51pas eu d'accident.
42:54Alarme d'altitude
42:55cabine.
42:56Checklist urgence.
42:59Le NTSB
42:59recommande
43:00de complètement
43:01réécrire
43:01la checklist.
43:05On a beaucoup
43:06insisté
43:07pour que
43:07cette checklist
43:08urgence,
43:09dont on supposait
43:10qu'elle avait mis
43:11l'équipage en danger,
43:12soit modifiée
43:13pour être plus clair
43:14et plus utile.
43:17La FAA,
43:19l'aviation civile
43:19américaine,
43:21impose que le port
43:22du masque à oxygène
43:23figure désormais
43:24en tête
43:24de la checklist
43:25pour les Learjet
43:26et pour tous
43:27les avions similaires.
43:31C'est positif.
43:34La checklist
43:35du Learjet
43:36a été modifiée,
43:37mais la FAA
43:38a insisté
43:38pour que tous
43:39les fabricants
43:40d'avions d'affaires
43:40s'assurent
43:41que les Lear
43:42étaient faciles
43:43à comprendre.
43:46Pour moi,
43:48le plus important
43:49c'est que
43:50les checklists
43:51d'urgence
43:51soient compréhensibles.
43:53Parce que
43:53si elles existent,
43:56ça n'est pas
43:56pour rien.
43:57Elles ont un objectif.
44:00La sécurité.
44:00est un objectif.
44:01C'est un objectif.
44:01Sous-titrage Société Radio-Canada
44:01est un objectif.
44:02Sous-titrage Société Radio-Canada
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