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📉 NAO 2026 : pourquoi les augmentations vont encore ralentir — et ce que ça change pour les salariés et les entreprises.

• 📊 Hausse des salaires en net ralentissement : les NAO 2025 ont déjà plafonné à 2,3% et 2026 s’annonce encore plus faible.
• 🏦 Premiers accords : banques et restauration ouvrent le bal avec des hausses autour de… 1% seulement.
• 🧭 Cinq tendances lourdes : accords moins nombreux, décisions unilatérales, budgets en baisse, fin des augmentations collectives, montée des primes ponctuelles.
• 👔 Cadres : seulement 53% augmentés en 2025, mobilité moins attractive.
• 🎓 Jeunes diplômés : recherche d’emploi plus longue, concessions salariales devenues la norme.

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Transcription
00:00N-A-O, trois lettres pour négociation annuelle obligatoire.
00:16Un rendez-vous majeur dans toute entreprise de plus de 50 salariés
00:20où direction et représentant du personnel ouvre le dossier,
00:24particulièrement sensible des rémunérations,
00:27y compris la prime de partage de la valeur.
00:31Après deux années de rattrapage marquées par la flambée des budgets salariaux,
00:35le mouvement s'est nettement ralenti en 2025.
00:38Avec le reflux de l'inflation et la modération des revalorisations du SMIC,
00:43les hausses négociées sont retombées à 2,3% en moyenne
00:46parmi les entreprises ayant augmenté les salaires.
00:50Cette année, tout indique que ce sera encore moins.
00:53Il est évidemment trop tôt pour dresser le bilan des négociations portant sur 2026.
01:00Toutes n'ont pas été engagées, loin s'en faut.
01:02Mais 1, la tendance observée tout au long de 2025 confirme l'atterrissage des politiques salariales
01:08et 2, les premiers accords qui entreront prochainement en vigueur
01:11ne laissent guère espérer un rebond.
01:15Le secteur bancaire qui ouvre traditionnellement le bal des N-A-O en donne une illustration.
01:20BNP Paris-Bas, aucune augmentation générale,
01:25mais une prime de partage de la valeur et des mesures ciblées comme l'intéressement.
01:29Augmentation collective de 0,5% au crédit agricole,
01:33de 1% au crédit mutuel Alliance et au CIC.
01:38Dans la restauration, Elior se limite aussi Ă  1%.
01:41Les exemples bloqués autour de 1% se multiplient.
01:45L'exercice 2026 s'annonce clairement dans la continuité de 2025
01:49avec en ligne de mire le renforcement de 5 tendances déjà bien visibles.
01:56Le nombre d'accords salariaux diminue.
01:59Les hausses proposées s'éloignent des revendications du personnel
02:02et l'évolution des salaires est de plus en plus fixée par décision unilatérale des employeurs.
02:08Les enveloppes salariales se réduisent, voire disparaissent,
02:12tandis que progresse le nombre d'entreprises sans budget d'augmentation
02:16dans un contexte économique et politique toujours plus incertain.
02:20L'inflation avait ravivé les augmentations collectives.
02:25La parenthèse est close.
02:26La logique individuelle reprend clairement le dessus.
02:30Le modèle se polarise.
02:32Hausses générales ou individuelles, sans approche mixte.
02:37De plus en plus d'accords n'intègrent plus de hausses pérennes
02:40mais uniquement des mesures périphériques.
02:42Primes de partage de la valeur, primes ponctuelles,
02:46avantages repas, mobilité, jours de congés supplémentaires, etc.
02:51Les cadres et les jeunes diplômés seront en première ligne.
02:55Les premiers ont parfaitement intégré la situation.
02:57En 2025, seulement 53% des cadres ont été augmentés,
03:02soit 7 points de moins qu'en 2024.
03:04Et la mobilité n'apparaît pas comme une échappatoire.
03:08Moins de 40% estiment qu'ils seraient mieux rémunérés en changeant d'entreprise.
03:14Rester en poste, même au prix d'une hausse limitée, s'impose comme la nouvelle norme.
03:22Les seconds ont également parfaitement intégré qu'il est devenu impératif de faire des concessions pour trouver un emploi.
03:29Interrogés en juin 2025, 84% des Bac plus 5 diplômés en 2024 jugent leur recherche d'emploi difficile,
03:38soit 23 points de plus que la promotion 2022 arrivait sur le marché du travail avant son retournement.
03:44Pour décrocher leur premier poste, ils ont multiplié les candidatures davantage que leurs aînés.
03:51Et 38% ont mis plus de 6 mois à être recrutés.
03:55Une période de recherche qui s'est considérablement allongée.
03:59Résultat, une majorité est prête à faire des concessions salariales.
04:03Sans parler d'austérité, les salariés entrent dans une année où les augmentations seront rares et limitées.
04:12Les cadres et les jeunes diplômés seront en première ligne.
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