- il y a 20 heures
Dans ce nouveau numéro de "Têtes à Clash", le débat fait rage : faut-il réarmer l’Europe, ou la France doit-elle d’abord défendre sa propre souveraineté ? Certains estiment que les projets européens de défense, souvent pilotés par l’Allemagne et dépendants des armes américaines, affaiblissent plutôt qu’ils ne protègent. Pourquoi financer une Europe de la défense inefficace, alors que les Etats-Unis pourraient se désengager et que l’Allemagne manque de détermination ? Un débat sans concession sur TVLibertés : faut-il miser sur l’autonomie nationale ou risquer de perdre notre indépendance dans une Europe divisée ?
Portables et réseaux sociaux : l’État doit-il remplacer les parents ?
Un sujet qui divise la France : faut-il interdire les portables à l’école, et jusqu’à quel âge ? Pour les uns, l’urgence est claire : cyberharcèlement, addiction aux écrans, exposition précoce à des contenus choquants… L’Etat doit agir, car trop de parents, débordés ou irresponsables, laissent leurs enfants livrés aux dangers du numérique. Certains réclament même une interdiction totale jusqu’au collège, avec des sanctions pour les élèves qui contourneraient les règles. Qui doit poser les limites – l’État ou les parents ? Et jusqu’où aller pour protéger nos enfants sans les priver de liberté ?
Portables et réseaux sociaux : l’État doit-il remplacer les parents ?
Un sujet qui divise la France : faut-il interdire les portables à l’école, et jusqu’à quel âge ? Pour les uns, l’urgence est claire : cyberharcèlement, addiction aux écrans, exposition précoce à des contenus choquants… L’Etat doit agir, car trop de parents, débordés ou irresponsables, laissent leurs enfants livrés aux dangers du numérique. Certains réclament même une interdiction totale jusqu’au collège, avec des sanctions pour les élèves qui contourneraient les règles. Qui doit poser les limites – l’État ou les parents ? Et jusqu’où aller pour protéger nos enfants sans les priver de liberté ?
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00:00Chers amis, leur projet, faire disparaître les médias indépendants avant 2027.
00:13Aujourd'hui, Emmanuel Macron propose de labelliser les bons médias.
00:18Et derrière ce mot se cache un plan scandaleux.
00:20Décider de ce qui est fiable et de ce qui ne l'est pas.
00:23Créer une censure globale, totale.
00:26C'est une attaque violente contre le pluralisme.
00:28Regardez TV Liberté, suppression de nos comptes bancaires, perte massive de dons qui est le nerf de la guerre.
00:34On essaie encore de nous étouffer financièrement parce que nous gênons.
00:39Et l'avenir dira si des services de l'État, normalement dédiés à la sécurité, ont pu intervenir pour tenter de tuer notre chaîne.
00:48Voilà la méthode contre TVL.
00:50Frapper au porte-monnaie et ainsi faire taire ceux qui ne se plient pas.
00:54Si l'on nous attaque, c'est que nous avons de l'audience et de l'influence.
00:58Chaque don, chaque soutien devient alors une victoire contre ceux qui veulent nous réduire au silence.
01:03Aujourd'hui, le combat est clair.
01:05Défendre TV Liberté, c'est défendre la liberté des médias alternatifs.
01:09C'est défendre notre droit à une information non soumise à un label du pouvoir macroniste et des réseaux de l'ultra-gauche.
01:17Nous ne plierons pas.
01:18On ne se tait pas.
01:19On ne se vend pas.
01:20On résiste.
01:21Avec vous.
01:22Bonjour à tous.
01:44Nouvelle émission de Tête à Clash.
01:45Quatre invités, deux sujets.
01:48Les invités d'abord.
01:49Cyril Benazard, bonjour.
01:50Bonjour.
01:51Hilaire de Crémieux, bonjour.
01:53Crémier.
01:53Crémier, oui, oui.
01:54Je vous ai ajouté un nix qui n'était pas...
01:57Bonjour.
01:57Bonjour.
01:59Antoine Guénaud, bonjour.
02:00Bonjour.
02:01Et Éric Richermose.
02:03Absolument.
02:04Je ne sais jamais.
02:05Habituellement, les noms savoyards prononcent le Z, mais Richermose, la façon dont mon nom est
02:09prononcée, est une exception, donc Richermose.
02:11Richermose, très bien, parfait.
02:12Les deux sujets, c'est l'Europe ou la France confrontée au réarmement à des ennemis.
02:20On va parler de tout ça parce qu'on va voir s'il n'y a que la Russie qui est le grand,
02:23grand méchant loup ou pas.
02:25Et puis, le deuxième sujet, c'est l'État qui demande, à travers Macron, à supprimer
02:31le portable des écoles, voire même à l'interdire.
02:35Donc, on va voir si c'est la place de l'État de faire tout ça ou si c'est aux parents
02:38d'être responsables.
02:40Allez, rendez-vous dans quelques secondes.
02:41Ah oui, j'allais oublier, pardon, pardon, pardon, pardon, pardon.
02:44Pensez au pouce si vous aimez cette émission.
02:46Ça fait monter dans le référencement.
02:49C'est très bon pour nous.
02:50Et n'oubliez pas d'écrire, de nous engueuler.
02:53Ça nous va très bien aussi.
02:54C'est lu, parfois répondu.
02:56Dans tous les cas, on apprécie vos feedbacks.
03:00Merci beaucoup.
03:01Et donc, rendez-vous dans quelques secondes.
03:02Là, c'est bon.
03:05Alors, la France, l'Europe, doivent-ils se réarmer ?
03:09Contre quels ennemis ?
03:10Puisque, évidemment, actuellement, le grand ennemi, c'est la Russie.
03:14L'ours est sorti de sa tanière.
03:16Mais je voudrais qu'on creuse un petit peu cette question parce que la réponse me paraît
03:19un petit peu simpliste.
03:21Il y a aussi le contexte du désengagement des États-Unis.
03:24Trump qui, clairement, veut sortir de l'OTAN.
03:28Est-ce que ça a de l'importance ?
03:30Donc, c'est tous ces petits sujets-là.
03:32Enfin, des petits sujets, pardon.
03:34Ce n'est pas des grands sujets.
03:35Surtout quand le président de la République dit qu'il faut remobiliser une armée de métiers
03:41et que le chef d'État-major dit qu'il faut que la France soit capable de perdre ses enfants.
03:49Je pense qu'on n'avait pas entendu ça depuis très, très longtemps.
03:52Éric Richermoz, comment vous vous positionnez ?
03:55Il y a plusieurs choses.
03:56C'est très vaste.
03:57L'armée française est à l'os depuis extrêmement longtemps.
04:00Donc, plus de budget pour l'armée française est absolument nécessaire.
04:03Mais la question, c'est qu'est-ce qu'on veut ?
04:04Qu'est-ce qu'on attend de notre armée ?
04:06Qu'est-ce qu'on veut qu'elle fasse ?
04:07Quelles sont les missions qu'elle doit remplir ?
04:09Et là, ce vers quoi l'Union européenne, les Allemands, les États-Unis et l'Europe de l'Est
04:14veulent nous emmener, c'est dans une confrontation avec la Russie.
04:17Ce qui n'est pas dans nos intérêts, ce ne sont pas les intérêts de la France.
04:19Notre armée, toute notre flotte aussi,
04:23notre cyberarmée, l'armée de l'air,
04:28il doit y avoir beaucoup d'investissements
04:29parce que la France a le deuxième espace maritime au monde.
04:33Donc, il y a énormément d'eau territoriale qu'on n'est pas capable de défendre,
04:36qu'on n'est pas capable de sécuriser.
04:37Il faudrait notamment aller sur ça.
04:38Il faudrait moderniser énormément de choses.
04:40Mais préparer une guerre avec la Russie, ce n'est pas nos intérêts.
04:43C'est les intérêts de qui ?
04:44Les pays de l'Est, la Pologne, les pays baltes
04:46ont envie de faire la guerre avec la Russie
04:48pour des raisons historiques depuis très longtemps.
04:50Ça les regarde, mais ce n'est pas nos intérêts.
04:51Ils ont envie ou ils se sentent menacés
04:52avec la guerre en Ukraine qui va avoir 4 ans.
04:56Les Otaniens, les Etats-Unisens leur disent
04:58« Allez-y, poussez à la confrontation
05:04et on sera là, etc.
05:06On vous vend des avions. »
05:07Mais ce n'est pas notre intérêt.
05:10Nous, notre intérêt, c'est d'avoir du gaz pas cher,
05:13c'est d'être souverain.
05:15Les Allemands ont une économie dans un état catastrophique.
05:17Leurs infrastructures sont dans un état lamentable.
05:20Leur industrie automobile se casse la gueule complètement.
05:23Je vous coupe parce que les Allemands ont un atout.
05:27C'est qu'ils n'ont pas le déficit que nous avons.
05:29Donc, ils ont une grande capacité à mobiliser
05:32les dizaines ou les centaines de milliards,
05:35à la fois pour se réarmer,
05:36mais également, tout simplement,
05:38pour redéployer leur économie,
05:40la retourner.
05:41Mais que les Allemands veuillent investir dans ça,
05:43à la limite, ça les regarde.
05:44C'est inquiétant d'avoir des Allemands armés
05:46près de chez nous.
05:47Mais là, le problème, c'est que c'est nous qui devons payer.
05:51Tout ce qui est armement envoyé à l'Ukraine
05:53ou payé pour nous-mêmes pour que les Français s'engagent
05:56en mer Baltique, en mer Noire,
05:58à la frontière ukrainienne, etc.,
05:59c'est nous qui payons, ça ne va pas.
06:00Et derrière tout ça,
06:01ce que je vois de manière évidente,
06:03du côté des Allemands,
06:05mais aussi du côté bruxellois,
06:06c'est qu'il y a un certain nombre de personnes,
06:08dont fait partie Emmanuel Macron,
06:09qui veulent une confrontation,
06:11une nouvelle guerre froide,
06:13une nouvelle guerre qui permettra de créer
06:15un État européen avec transfert de bombes atomiques, etc.
06:18Éric Richermoz, vous avez 30 ans.
06:21Vous êtes donc mobilisable.
06:22Sans doute, Antoine, vous aussi.
06:25Il est peu probable qu'Hilère et moi
06:26soyons appelés au front.
06:28Cyril, compte tenu de sa grande forme,
06:32peut-être pas, mais peut-être quand même.
06:34J'aimerais bien être mobilisable,
06:35mais je crois que j'ai passé la journée.
06:36Donc on est trois où il y a peu de risques.
06:39Vous deux, vous risquez d'y aller.
06:40Vous en pensez quoi, Antoine Guénaud ?
06:43Ça vous fait peur ?
06:45Ou vous vous dites,
06:46moi, s'il y a besoin de défendre la France,
06:49j'irai ?
06:51Oui, bien sûr.
06:51Il y a d'autres problèmes aussi.
06:53Par exemple, le problème se poserait
06:54du service militaire qui a été,
06:56pas supprimé, mais qui a été suspendu,
06:58où on n'a pas de formation militaire.
06:59Ça, c'est un gros problème, par exemple.
07:01Puisque de toute façon,
07:02je reprends en même temps sur le sujet,
07:04mais réarmer la France,
07:05on n'aurait jamais dû la désarmer.
07:06Les dividendes de la paix,
07:07on voit bien que ça ne marche pas,
07:08on n'aurait jamais dû la désarmer.
07:09Pourtant, pendant longtemps,
07:11légitimement,
07:12il n'y a pas eu de conflit majeur en Europe,
07:14il y a eu de la Bosnie,
07:16personne ne l'oublie,
07:17mais globalement,
07:18on vit en paix depuis 80 ans.
07:19C'est toujours le risque,
07:20et c'est connu depuis l'Antiquité,
07:22civis passem, parabellum.
07:23Si tu veux la paix, prépare la guerre.
07:25Et encore une fois,
07:28pour la paix, pourquoi ?
07:29Parce qu'avec une armée puissante,
07:30on a une diplomatie puissante.
07:32Si on n'a pas d'armée,
07:33la diplomatie, c'est bien gentil,
07:34mais tout de suite,
07:35on est beaucoup moins intéressants.
07:35Vous pensez que la dissuasion n'était pas assez ?
07:37On n'aurait pas dû...
07:38On a beaucoup appuyé sur la dissuasion nucléaire.
07:40La dissuasion nucléaire, aujourd'hui,
07:41comme beaucoup de pays l'ont,
07:42finalement,
07:43c'est une dissuasion qui marche beaucoup moins.
07:45Si on rentrait en guerre
07:46contre un pays nucléarisé aussi,
07:49le problème,
07:49c'est qu'aucun des deux pays
07:50n'enverrait une bombe nucléaire.
07:52C'est le pari de la dissuasion.
07:54Est-ce qu'on en a à la certitude absolue ?
07:56On n'en a pas de certitude.
07:57Il y a un petit risque, quand même.
07:58On n'a pas à la certitude absolue,
08:00mais bon,
08:00à moins d'un cas de force majeure,
08:02disons,
08:02on sait très bien que sinon,
08:03la planète sauterait.
08:04J'exagère.
08:05Antoine, je vais creuser la question.
08:07Attendez, attendez.
08:08Question.
08:09Le territoire national,
08:11vous êtes appelés tous les deux,
08:13trentenaires,
08:13dans l'armée.
08:15C'est quoi ?
08:15Il faut définir les frontières
08:18qui s'arrêtent à la géographie,
08:20actuellement.
08:21Ou alors,
08:21il faut aller,
08:22il faut que l'armée française
08:23s'engage,
08:24parce que si l'Allemagne est menacée,
08:26si la Pologne est menacée,
08:27si les Pays-Baltes sont menacés.
08:29Parce que c'est ça.
08:30Ce n'est pas nos intérêts,
08:31ce n'est pas notre pays.
08:33On n'a pas d'intérêt dans ces pays-là.
08:36Et je pense que beaucoup de Français
08:38sont prêts à se battre,
08:39contrairement à ce qu'il peut être dit,
08:41sont prêts à se battre pour défendre leur patrie,
08:42pour défendre leur pays.
08:44Mais notre patrie,
08:45notre pays,
08:45ce n'est pas l'Ukraine,
08:47ce n'est pas les Pays-Baltes,
08:48ce n'est pas la Pologne.
08:49Nous,
08:49on est prêts à défendre notre pays,
08:51mais pas à aller faire des guerres n'importe comment.
08:53C'est bien égalétique, ça.
08:56Ils veulent nous envoyer n'importe comment.
08:57Je vais peut-être faire le tour un petit peu de Céline Benazard.
09:00Moi, je suis d'accord avec ça.
09:01Ce n'est pas notre intérêt direct,
09:03ce n'est pas notre pays.
09:04Mais est-ce que nos intérêts
09:05se limitent à la défense du territoire ?
09:08Je ne crois pas.
09:09On appartient aussi à un continent
09:11et à un modèle de société.
09:14C'est-à-dire que c'est l'Europe
09:15et c'est le monde libre.
09:16Ce sont un certain nombre aussi.
09:18Je sais que c'est...
09:19C'est un Gard,
09:20c'est les années 90.
09:20Oui, c'est les années 90.
09:22Moi, je trouve que c'est terriblement d'actualité,
09:24le fait d'appartenir au monde libre
09:25et d'être confronté à un autre monde
09:27qui n'a pas les mêmes...
09:27C'était les arguments pour la guerre en Irak, ça ?
09:29Oui.
09:30Et du coup, on a bombardé des gens,
09:31on a tué des gens pour rien,
09:32on s'est ruiné.
09:32Le monde libre,
09:33ce n'était pas les arguments
09:34pour la guerre en Irak.
09:35Si, si, si.
09:36La croisade de George Bush,
09:38fils, c'était ça.
09:39Il y avait de ça.
09:40Il y avait une croyance un peu naïve
09:41qu'en instaurant la démocratie,
09:42on arriverait à pacifier la région.
09:44Vous avez raison,
09:46c'est très années 80,
09:47mais maintenant, on n'y croit plus.
09:48Je crois que c'est totalement d'actualité.
09:50C'est-à-dire qu'on est confronté
09:51à des pays qui ont d'autres modèles
09:53et qui veulent les imposer,
09:53peut-être pas à nous tout de suite,
09:55pas directement,
09:55mais qui veulent,
09:56je pense,
09:57enfin, on parle de Poutine, là.
09:58Poutine veut reconstituer
09:59l'Empire soviétique.
10:01Quand il aura pris l'Ukraine,
10:02il le dit,
10:03il l'annonce.
10:03Alors, je ne vois pas pourquoi
10:04on douterait de sa parole.
10:05Il continuera.
10:06Sa prochaine proche,
10:07ce sera l'Empire soviétique.
10:09L'Alsace,
10:10ce n'est pas dans l'Empire soviétique,
10:11la Bretagne,
10:11ce n'est pas dans l'Empire soviétique.
10:11Quand bien même,
10:12on prendrait ça.
10:14Je suis d'accord.
10:14Attendez, attendez.
10:15Je crois qu'avec ce genre de prédateurs
10:18qui ont des vies expansionnistes,
10:19ils ne s'arrêtent que quand on les arrête.
10:21Mais ils ont fait 150 kilomètres
10:22en trois ans.
10:23Oui, oui, rien ne dit
10:24que après les Pays-Baltes,
10:26quand il se met à vouloir
10:28faire main basse sur la Pologne
10:30et sur tous les pays
10:31qui ont été...
10:31Ils n'ont pas une base russe en Pologne.
10:32Non, mais peu importe.
10:34Il n'y a pas de minoterie.
10:34Ça a été ce qu'ils appelaient
10:37un pays frère
10:38qui était un pays vassalisé
10:39et il veut faire...
10:40Il n'y a pas de minorité russe.
10:41Ce n'est pas comme l'Ossétie.
10:42Attendez, vous savez,
10:43si on parle tous ensemble,
10:44d'abord, il y a Hitler de Crémier.
10:45Aujourd'hui, il s'appuie sur les minorités
10:46comme Hitler le faisait pour...
10:48Et la place de l'OTAN dans tout ça ?
10:50Et la place de l'OTAN dans tout ça ?
10:51La place de l'OTAN,
10:52c'est justement des pays
10:54qui ont choisi
10:54de tourner le doigt l'Union soviétique
10:56pour rejoindre le modèle européen,
10:58le modèle de la liberté,
11:00le modèle de la démocratie.
11:01Vous y croyez vraiment ?
11:02Ah, mais j'y crois vraiment.
11:05On s'en fout que j'y crois.
11:07Ce sont les Baltes qui y croient.
11:08Ce sont les Baltes qui...
11:08Ah oui, mais ils ont leur intérêt,
11:10ils ont leur histoire.
11:10Ce sont les Ukrainiens qui...
11:11Oui, ils ont l'histoire.
11:12Mais l'histoire ne condamne pas
11:14à perpétuité à des pays
11:15qui sont au bord d'un empire
11:16à être vassalisés.
11:18Mais là, c'est vassalisé par les États-Unis.
11:19Ça se tourne.
11:20Est-ce qu'on peut revenir quand même
11:21au début de la guerre en Ukraine ?
11:22Attendez, il y a Hitler de Crémier
11:23qui n'est pas...
11:24C'est un autre modèle.
11:25Et je pense que les laisser tomber,
11:26d'abord, moralement,
11:28même si c'est un mot
11:28qui est en politique...
11:29Oui, oui, mais je comprends bien
11:32ce que je veux dire.
11:33On a tellement abusé de la moraline
11:35qu'aujourd'hui,
11:35on est prêts à jeter la morale avec.
11:36Je crois qu'on a un devoir historique.
11:39On a laissé tomber ces pays
11:40derrière leur rideau de fer
11:41pendant 70 ans.
11:42Aujourd'hui, l'Union soviétique
11:44s'est effronée.
11:44Ils se sont tournés vers nous.
11:45Ils ont opposé notre modèle.
11:46On a le devoir...
11:47Et c'est notre intérêt aussi
11:49de les garder dans notre...
11:51Quel lien historique on a avec l'Ukraine ?
11:52Il n'y a pas de lien historique.
11:54Pourquoi pas avec le Soudan ?
11:56Pourquoi pas avec le Congo ?
11:56Pourquoi pas avec d'autres pays ?
11:57Voilà, c'est la solidarité avec tout le monde.
11:59Parce que le Soudan n'a pas manifesté...
12:01Juste parce qu'ils sont blancs, en fait.
12:02C'est par suprématisme blanc, je ne sais pas.
12:03Non, non, non, ça n'a rien à voir.
12:05C'est un autre incident.
12:06Le Soudan n'a pas exprimé le souhait
12:08de nous rejoindre dans nos valeurs,
12:09dans notre façon de pouvoir...
12:10L'Ukraine a interdit plein de partis politiques,
12:11plein de médias,
12:12et corrompu jusqu'à l'os.
12:13Ce n'est pas les valeurs
12:14que vous voulez défendre, si ?
12:15Il l'air de crémier.
12:15La corruption, ce n'est pas une valeur
12:17qui nous est totalement étrangère.
12:19Ce n'est pas le musèlement de la fraise
12:21et l'assassinat des opposants.
12:23Je pense que par rapport au reste,
12:24c'est un péché veignet.
12:25Il l'air de crémier.
12:27Comment vous vous positionnez
12:28dans la question du réarmement,
12:31la question de la France dans l'Europe,
12:33et la position de l'OTAN vis-à-vis de la Russie,
12:36même si on peut estimer
12:37qu'il y a peut-être d'autres ennemis ?
12:38Je pense que le problème majeur,
12:40c'est le problème de notre président de la République.
12:43D'accord.
12:43C'est lui qui crée cette atmosphère
12:46de pré-bataille, de pré-guerre,
12:49et qu'il a créée volontairement.
12:51Son idée, depuis très longtemps,
12:53depuis son arrivée au pouvoir,
12:56c'est de passer à la structure de l'Europe,
13:00d'une Europe souveraine, comme il dit,
13:02puisque pour lui, la souveraineté n'existe qu'au plan européen,
13:05et il veut la créer dans le cadre
13:07de la communauté européenne de défense,
13:09la CED, que les Français ont refusée en 1954.
13:12Et c'est ça, c'est son objectif.
13:14On le voit très, très bien depuis le début.
13:18Et quand il parle de réarmement,
13:21il ne parle de réarmement qu'à ce niveau-là,
13:23ce qui ne veut rien dire.
13:25En France, le budget de la défense,
13:27c'est environ 60 milliards,
13:29dont en réalité, à peu près 50 sont opérationnels,
13:32le reste étant les anciens combattants
13:35et les pensions, etc.
13:37Et avec ces 50 milliards,
13:39on n'arrive pas, comme vous l'avez très bien dit tout à l'heure,
13:43on n'arrive pas à assurer notre propre défense.
13:45Nous n'avons qu'un échantillonnage.
13:47C'est ça.
13:48On parle d'armée bonsaïe.
13:49C'est intéressant ce terme.
13:51On sait tout faire,
13:52mais en tout petit à chaque fois.
13:54Mais chacun sait,
13:55et ça a été dit par des généraux expérimentés,
13:58qu'en réalité,
14:00il y aurait une guerre de haute intensité,
14:01on tiendrait trois jours.
14:02C'est ça.
14:02On n'a même pas les munitions qu'il faudrait.
14:05Donc, on tient des discours guerriers
14:08sans avoir la suffisance nécessaire.
14:11Et alors, on a fait...
14:12Je dirais qu'on a la suffisance,
14:14mais on n'a peut-être pas les moyens.
14:16Non, mais Macron a fait des plans pluriannuels.
14:18C'est facile d'étaler 150 milliards sur 10 ans.
14:22Mais chacun sait qu'à chaque fois,
14:23le budget sur lequel on rogne,
14:25c'est le budget de la Défense nationale.
14:27Ça s'est arrêté depuis quelques années.
14:29Oui, on fait un petit peu attention,
14:31parce qu'on s'est rendu compte,
14:32ne serait-ce que même pour la dissuasion,
14:34on devient fragile,
14:35y compris sur ce plan-là.
14:37Mais votre raisonnement ne va-t-il pas dans le sens
14:39de renforcer, finalement, l'armée européenne ?
14:43Non, française.
14:44Oui, j'entends.
14:45Mais si on est une armée bonsaïe,
14:49est-ce qu'on n'a pas intérêt
14:49à s'allier avec d'autres pays
14:51qui auraient d'autres compétences ?
14:53Bien sûr, on peut toujours faire des alliances,
14:54mais il ne faut pas se tromper.
14:57À chaque fois qu'on a cherché
14:59une entente prétendument,
15:02par exemple avec l'Allemagne,
15:04l'Allemagne a cherché à mettre la main
15:06sur la technologie française,
15:08que ce soit le scav,
15:09que ce soit le char.
15:13le char.
15:15Tout, il faut bien comprendre cela,
15:17c'est que les Européens
15:19ont une défense
15:21essentiellement américanisée,
15:24otanisée.
15:25C'est vrai.
15:26Et Trump le sait suffisamment
15:27pour savoir que,
15:29même si lui dit
15:30débrouillez-vous,
15:32l'OTAN est assez forte
15:33pour contraindre
15:35Polonais,
15:36Balte,
15:37Allemands
15:37à acheter
15:38à l'Américain.
15:39De manière que tout le monde
15:40achète à l'Américain.
15:41Mais bien sûr.
15:42Presque tout le monde.
15:43Oui, il y a la Grèce
15:44qui achète Rafale,
15:45très bien.
15:46Mais c'est nous qui payons,
15:47c'est Nicolas qui paye.
15:48Oui, bien sûr,
15:48en plus de ça,
15:49c'est nous qui payons.
15:51Mais est-ce que,
15:51attendez,
15:51c'est intéressant
15:52cette histoire de notre guerre.
15:53J'ai entendu Éric
15:54crier charmeuse,
15:55c'est leur guerre,
15:56ce n'est pas notre guerre.
15:57Vous êtes sur cette position-là ?
15:58C'est-à-dire,
15:59si demain,
16:00les Pays baltes
16:01étaient envahis,
16:02si la Pologne
16:03était menacée,
16:04est-ce que c'est leur guerre
16:06ou est-ce que c'est notre guerre ?
16:07Mais si elles le sont,
16:08écoutez Poutine.
16:10Non, non,
16:10elles ne le sont pas.
16:11Elles ne le sont pas.
16:12Il annonce ce qu'il va faire.
16:14Il annonce quoi ?
16:14Il annonce ce qu'il va marcher
16:15sur Tallinn,
16:16sur Régas,
16:16sur Vénus,
16:17sur Kaunas ?
16:17Il a annoncé ça ?
16:18Ah oui.
16:18Là, c'est une faillite dose totale.
16:20Non, non, non.
16:21Pas ces jours-ci,
16:22mais depuis longtemps,
16:23il annonce
16:23que son ambition,
16:25c'est de reconstituer
16:26l'Empire soviétique.
16:27Il a annoncé qu'il allait...
16:28Je vais vous citer
16:33quelque chose
16:33de visionne expansionniste.
16:36Est-ce que vous connaissez
16:37un site qui s'appelle...
16:37On peut regarder ailleurs
16:38et faire la sourde oreille,
16:39mais...
16:39Est-ce que vous connaissez
16:40un site qui s'appelle
16:40Le Grand Continent ?
16:42Il a traduit un article
16:43qui sort de la dernière
16:45revue officielle
16:46de la diplomatie russe.
16:47Donc, on ne peut pas dire
16:47que ça ne peut pas
16:48être plus officiel.
16:49Et son titre,
16:50c'est Tout brûlé
16:51jusqu'à la manche.
16:54Réponse
16:54au chef d'État-major français
16:57qui dit qu'il faut se réagir
16:58à l'armée.
16:59Là, ça vient de la Russie.
17:01C'est étonnant, ce texte.
17:02Oui, mais en Russie,
17:04il y a autant de fous
17:06qu'en France.
17:07Et des gens qui parlent,
17:09y compris à la Douma,
17:11et qui tiennent des propos
17:12complètement extravagants.
17:15On est pareil sur Saddam Hussein.
17:17La deuxième armée du monde
17:18pour nous faire peur,
17:19pour nous emmener à la guerre,
17:20pour qu'on paye,
17:21pour créer des crimes de guerre atroces.
17:24Ce que vous dites,
17:25c'est qu'on est manipulé.
17:26C'est ça que vous êtes en train de dire.
17:27On nous fait croire,
17:28on nous fait croire il y a quelques semaines
17:29que la France serait perçue
17:31comme la première menace
17:32pour la Russie
17:32au sein du continent européen.
17:34Ceux qui ne le disent absolument pas.
17:36Là, on essaye de nous opposer
17:37n'importe comment.
17:39Là, je vois de manière très claire
17:41ce qui est en train de se passer là.
17:42C'est exactement ce qui s'est passé
17:44il y a un peu plus d'un siècle,
17:46il y a 150 ans,
17:47pour la création du Reich allemand.
17:49D'abord,
17:50un Tzolferhein,
17:51une union économique,
17:52chose qu'on a en Europe de l'Ouest
17:54depuis une ou deux générations.
17:56Et ensuite,
17:57pour passer le pas suivant,
17:58avoir un État,
17:59avoir un Reich allemand,
18:00créer une guerre,
18:02une confrontation,
18:03et ensuite avoir...
18:04Vous parlez de la première guerre mondiale,
18:06de Bismarck.
18:07La guerre de 70.
18:08La guerre de 70, pardon.
18:09Avec Bismarck,
18:10qui montre,
18:11qui crée le Reich allemand
18:12dans sa guerre de saille,
18:14etc.
18:15Ils sont exactement en train de faire ça.
18:16Ils ont besoin de cette guerre.
18:17Parallèlement,
18:17il y a des intérêts économiques.
18:19L'industrie allemande
18:19qui a besoin de se relancer,
18:21etc.
18:21Mais ce n'est pas notre intérêt.
18:23On a des services publics
18:24qui sont complètement à l'os.
18:26On a des taxes
18:27qui sont en train
18:28de s'envoler complètement.
18:29On a les enfants
18:31qu'on nous dit
18:31qu'il faut emmener à la guerre.
18:33Là, déjà,
18:33les gens et les jeunes générations
18:35n'ont pas de quoi
18:36avoir autant d'enfants
18:37qu'ils le souhaiteraient.
18:37On a un problème de démographie,
18:39on a un problème de budget.
18:40On est à 1,5,
18:401,6 par femme.
18:41Et notamment pour des questions
18:42économiques qui sont majeures.
18:45Et là,
18:45on veut dire qu'on va balancer
18:47des dizaines de milliards
18:48pour l'Ukraine
18:50pour aller faire la guerre
18:50en Europe de l'Est.
18:51Ce n'est pas notre guerre.
18:52Antoine Guénaud.
18:53Et encore une fois,
18:53en s'inventant un ennemi imaginaire,
18:56alors qu'avec des amis
18:57comme ceux qu'on a,
18:58on n'a pas besoin d'ennemis.
18:59Parce que je suis désolé,
19:00mais depuis des années,
19:01qui ne détruit notre base industrielle
19:03au-delà de la défense,
19:04mais toute notre base industrielle ?
19:05C'est les Américains
19:06qui nous rachètent
19:07toutes nos boîtes.
19:08Alstom,
19:08Exelia,
19:10toutes.
19:10Tout va y passer.
19:11De l'autre côté,
19:11c'est aussi beaucoup les Chinois
19:13qui créent des industries
19:14qui nous mettent à terre.
19:16Pourquoi ils ont créé
19:17ces industries ?
19:17Ces industries,
19:18on les a délocalisés là-bas.
19:21C'est déjà de notre faute.
19:23Les délocalisations,
19:23la plupart des délocalisations
19:24françaises depuis 30 ans,
19:26il y en a un petit peu en Asie.
19:27C'est intra-européenne.
19:28C'est justement en Pologne,
19:29c'est justement en Roumanie,
19:30en Bulgarie,
19:32etc.
19:32D'avantage salaire
19:33par rapport au salaire...
19:34Et de l'autre côté du Rhin,
19:36excusez-moi,
19:36mais on a quand même
19:37un pays
19:38qui a voulu
19:38saboter notre nucléaire
19:40parce que nous avons
19:41un avantage compétitif majeur
19:43comme ils ont abandonné le nucléaire,
19:44qui ont saboté notre nucléaire
19:45avec le marché européen
19:46et l'électricité,
19:46mais aussi par un lobbying intense.
19:48Absolument.
19:49Y compris dans les administrations françaises.
19:51Dans les administrations françaises.
19:52Comme l'a très bien montré,
19:53Bouglet.
19:53Tout à fait.
19:54Pour saboter notre industrie.
19:55Donc avec des amis pareils,
19:56si on peut appeler ça des amis,
19:57on n'a vraiment pas besoin d'ennemis
19:58ou de s'en inventer.
19:59Parce que finalement,
20:00on en a.
20:04Il y a une guerre sur le terrain,
20:04mais il y a une guerre économique.
20:06Il y a une guerre propagandale, etc.
20:08Mais d'ailleurs,
20:09la Russie est accusée
20:10de guerre multimodale
20:11à travers de la désinformation,
20:13à travers des proxys
20:15qui viennent mettre des croix gammées.
20:17On pourrait le mettre
20:18sur les Américains,
20:19sur les Chinois,
20:19sur tout le monde.
20:20À travers la propagande
20:21qui diffuse en Afrique
20:22et qui fait que les Africains
20:23sont persuadés
20:23que les soldats français...
20:24Il faut être près du micro.
20:25Les soldats français
20:26massacrent des Maliens.
20:27On s'est fait virer
20:28de l'Afrique à cause de ça.
20:29Mais là-dessus,
20:30moi je suis prêt à vous suivre là-dessus.
20:31Je suis tout à fait d'accord
20:32sur le fait qu'en Europe même,
20:33il y a des rapports de force
20:34et qu'on s'est très mal défendu,
20:36voire pas défendu du tout,
20:37et qu'il faut absolument
20:38reprendre la main.
20:39Face effectivement
20:39à l'énergie,
20:41à la demande,
20:42avec le dumping social
20:43des pays de l'Est,
20:44tout ça,
20:44je suis tout à fait d'accord.
20:45Même avec les Américains,
20:46on aurait dû depuis longtemps
20:47attamer un bras de fer
20:48et on s'est reposé,
20:49on s'est couché,
20:50on les a laissés
20:51depuis nos industries.
20:52Maintenant,
20:52je voudrais revenir
20:53sur la question vraiment
20:54du réarmement
20:55et notamment sur l'extrait
20:56du discours
20:56du chef d'état-major
20:57qui a beaucoup été décrié.
20:59Moi,
21:00je l'ai trouvé absolument
21:00remarquable ce discours.
21:02Absolument.
21:03Oui,
21:03oui,
21:03je...
21:04Vous l'avez vu
21:06ou vous l'avez vu en totalité ?
21:07Oui,
21:08je n'ai pas lu la totalité.
21:08On s'est arrêté
21:09sur ce qu'il disait.
21:10C'était un très long discours.
21:12L'essentiel de ce qu'on a vu.
21:14Je l'ai trouvé martial
21:15sans être brutal.
21:16Il nous rappelle simplement
21:17à une chose qui tient en deux mots,
21:19c'est la force morale.
21:20C'est la force morale
21:21qui nous manque.
21:21Sacrifier les enfants,
21:22c'est moral
21:23pour une guerre
21:24qui n'aime pas la nôtre.
21:25Là,
21:26on n'a pas le même avis,
21:27mais sacrifier ses enfants,
21:28si on n'est pas prêt
21:29à le faire,
21:30c'est quoi ?
21:30C'est la capitulation
21:31et c'est la soumission.
21:31On n'est pas prêt
21:32à le faire
21:32pour les autres guerres ?
21:34Pour qui ?
21:34Pour nous défendre nous-mêmes ?
21:35C'est une question...
21:36C'est très intéressant.
21:37On est au cœur
21:38de la question.
21:38La force morale,
21:39c'est la seule chose
21:40qui nous manque.
21:40Il a rappelé
21:41que démographiquement,
21:42militairement,
21:42économiquement,
21:43on était à l'échelle européenne,
21:45sans parler de l'Union européenne,
21:46simplement l'alliance
21:47de trois ou quatre principaux pays.
21:49On faisait tout à fait le poids
21:50face à la Russie.
21:51Et ce qui nous manquait,
21:51c'est la force morale.
21:52Et la force morale,
21:54c'est être prêt
21:54à faire des sacrifices économiques,
21:56c'est-à-dire...
21:57Mais on en fait déjà...
21:58Mais on en fait déjà...
21:59Arrêtez de défiler
22:00pendant des mois
22:00pour ne pas augmenter
22:02l'âge de la retraite.
22:04Mais parce que,
22:04vous l'avez très bien dit,
22:05civis passem par abellum.
22:07C'est-à-dire que la seule façon
22:08réaliste, sérieuse...
22:09La préparer.
22:10Laissez-moi finir, s'il vous plaît.
22:11Sérieuse d'éviter la guerre,
22:12c'est de la préparer.
22:13C'est d'être prêt
22:14et de dissuader Poutine
22:16d'avoir ses...
22:16Et là, c'est qui veut la guerre,
22:17prépare la guerre, là,
22:17que vous nous proposez.
22:18Qui veut la guerre,
22:19prépare la guerre.
22:19C'est de montrer à Poutine.
22:21Vous êtes un vatant-guerre,
22:22vous voulez préparer
22:23toutes les conditions.
22:24Je ne suis pas un vatant-guerre.
22:24Je veux sauver la paix
22:25en préparant la guerre.
22:26Parce que c'est la seule façon
22:27d'y arriver.
22:28Il n'y en a pas d'autre.
22:29Face à des gens comme Poutine,
22:30il n'y en a pas d'autre.
22:31Il a l'air de crémi...
22:31Vous êtes d'accord
22:32sur ce que disait Mando ?
22:33Qui est Glucksmann ?
22:33Sur la morale...
22:35Je me fous de rejoindre Glucksmann
22:37quand il dit des choses vraies.
22:38Je n'ai pas une position systématique.
22:40Un Glucksmann macroniste.
22:41Maintenant, ce que vous dites
22:41sur l'agenda de Macron,
22:42je suis tout à fait d'accord avec vous.
22:44Aussi, la communication erratique
22:45de Macron,
22:46les sans-rafales
22:47qu'il nous promettait
22:47il y a deux semaines
22:48et puis pas totalement oublié,
22:49tout ça est totalement ridicule
22:51et absurde.
22:51Mais si on se concentre
22:54sur le discours
22:54du chef d'état-major,
22:55je le trouve remarquable
22:56et on ferait bien de l'écouter.
22:57Hylère de Crémier,
22:58c'est vous qui allez avoir
22:59à peu près le mot de conclusion.
23:00Ah bon ?
23:01Cet honneur, vous l'avez.
23:03Je trouve que ce n'est pas
23:04le travail
23:06d'un chef d'état-major
23:07d'aller
23:08à une assemblée
23:10de maires de France
23:11pour faire
23:12les déclarations
23:13qu'il a faites.
23:13Qu'il les fasse
23:14dans les états-majors,
23:16très bien,
23:17c'est son métier.
23:19Mais là,
23:19il s'est fait,
23:20pardonnez-moi,
23:21il s'est fait la voix
23:22du président de la République
23:24et comme je le dis
23:25et je le répète...
23:27On a vu,
23:27c'était une entreprise
23:28de communication.
23:29qui sont pris
23:29par le plan
23:30de Macron.
23:32Et Macron a un plan
23:33qu'il poursuit
23:34imperturbablement
23:35et même s'il échoue,
23:37parce qu'il est en train
23:37d'échouer,
23:38mais complètement,
23:39mais il le poursuit
23:40imperturbablement
23:41et il mettra
23:42tous ses atouts
23:43là-dedans,
23:44uniquement là-dedans.
23:45Sauf que Macron
23:45est parti dans 18 mois.
23:47Mais,
23:47en principe,
23:48est-ce que...
23:48Mais vous savez,
23:50il n'y pense pas.
23:52Il pense...
23:52Ah non, mais attendez,
23:53on dit toujours
23:54qu'il se reporte
23:55à 32,
23:56mais il pense
23:57encore à 27
23:58et ce qu'il aurait
23:59voulu faire,
24:00ce qu'il aurait voulu faire
24:01et qui se faisait,
24:03c'était de créer
24:04une ambiance telle
24:06qu'il puisse se mettre
24:07à la tête
24:08de la CED.
24:09Voilà,
24:09c'est ça ce qu'il voulait,
24:10la communauté européenne
24:11de défense.
24:12et ça lui donnait
24:13un statut
24:14qu'il mettait
24:15à équivalence
24:16avec Ursula von der Leyen.
24:18Et c'était ça
24:18ce qu'il visait.
24:19Et alors,
24:20c'est vrai qu'il a échoué,
24:21mais c'est ce plan
24:23qu'il obsède.
24:24Et ça continue
24:25à l'obséder.
24:26Et il est prêt
24:27à n'importe quoi.
24:29On l'a bien vu.
24:30Entre nous,
24:31soit dit,
24:31il a livré
24:32quand même
24:32des trésors français
24:33à l'Allemagne
24:34et aux anglo-saxons.
24:36Vous pensez à quoi ?
24:37Moi, je pense en particulier
24:39au moteur d'Ariane 6.
24:41Il l'a cédé aux Allemands.
24:43C'était les Français.
24:45Et il est prêt
24:45à n'importe quoi
24:46pour arriver
24:47à se créer suffisamment
24:48d'amitié en Europe
24:50pour qu'il soit choisi
24:51par l'Europe
24:51comme le monsieur
24:52de la défense européenne.
24:54Autrement dit,
24:55Macron n'aurait pas
24:56de vision
24:57à très long terme
24:58pour le pays.
24:59Ce serait tout pour lui.
25:00Exactement.
25:01Ce n'est que ça, Macron.
25:02Ce n'est que son ambition
25:03personnelle.
25:04C'est l'aventurier de passage
25:06qui a pris le pouvoir
25:07et qui n'arrive pas
25:09à imaginer
25:10qu'il ne l'aura plus.
25:12OK.
25:12Président des Etats-Unis d'Europe.
25:13Il a illustré
25:14tous les casques à pointe.
25:15On n'y est pas encore
25:17aux Etats-Unis d'Europe.
25:19J'espère pas.
25:20Ça peut aller très vite.
25:22C'est en gradé choix.
25:23Mais au lieu de regarder
25:24la réalité,
25:25il continue son rêve.
25:27Très bien.
25:28Messieurs, merci
25:28pour ce sujet
25:30sur le réarmement.
25:31On se retrouve
25:31dans quelques secondes
25:32pour les portables à l'école.
25:33A tout de suite.
25:33Alors, le portable à l'école,
25:49faut-il confisquer
25:51le portable à l'école
25:52des petites sections,
25:55on va dire,
25:56rares sont les enfants
25:57vraiment équipés,
25:58jusqu'au bac,
26:00autrement dit,
26:00jusqu'aux 18 ans des enfants.
26:01Est-ce que c'est à l'État
26:04d'imposer cette interdiction ?
26:06Ou est-ce que finalement,
26:07on est en train
26:07de déposséder
26:10les parents
26:10de leur autorité ?
26:12Voilà.
26:13C'est autour de ça
26:13que je pense
26:14que le débat doit tourner.
26:16Et Cyril Benazard
26:17est le premier
26:18parce que Cyril,
26:18sans révéler trop de choses,
26:20vous êtes déjà venu
26:21avec votre dernier garçon.
26:24Oui, j'ai un fils
26:24qui a 10 ans
26:24qui est de CM2.
26:25Vous êtes au cœur
26:26de cette histoire.
26:27Alors, elle ne se pose pas.
26:28Il n'y a pas de portable
26:28chez nous.
26:29Il n'en aura pas
26:30avant très longtemps.
26:30On va reculer au maximum
26:32parce que les études
26:34et même l'expérience sensible,
26:35c'est-à-dire que les échos
26:36qu'on a de parents d'élèves
26:37qui ont eu des enfants
26:38à qui ils ont donné
26:38des portables trop tôt,
26:41nous disent que c'est
26:41une catastrophe.
26:42Ils nous implorent
26:43de ne surtout pas
26:44donner un portable
26:44à un enfant.
26:45Ils voient la différence
26:46entre un enfant
26:47qui réussissait à l'école
26:48et puis du jour au lendemain
26:49avec le portable,
26:50les résultats scolaires
26:51s'effondrent,
26:53la concentration n'est plus là,
26:54les enfants sont ailleurs.
26:56Et je pense que,
26:57évidemment,
26:57c'est à l'État.
26:58On ne peut pas laisser
26:59les parents responsables
27:00de ces choses-là
27:01parce que je vois
27:02beaucoup de parents
27:03qui ne sont pas responsables.
27:04Et pourquoi pas ?
27:05Hier,
27:06ils choisissent
27:06pour leurs enfants.
27:08Je pense que l'école
27:09doit être un sanctuaire
27:10qui doit se préserver
27:11aussi dans certains domaines
27:13des parents.
27:14Je prends un exemple.
27:15Hier,
27:15aux informations,
27:17ça se passe
27:17dans une école primaire.
27:19Les enfants sont
27:19intenables à la cantine.
27:21La mairie fait intervenir
27:22la police municipale,
27:23pas pour les matraquer
27:24et les mettre en prison,
27:24simplement pour faire
27:26figure d'autorité
27:27et un peu impressionner
27:28les enfants
27:28pour qu'ils se tiennent
27:29tranquilles.
27:30Et on a des témoignages
27:31de parents qui s'insurgent,
27:32qui disent
27:32c'est scandaleux,
27:33comment est-ce qu'on a pu
27:34faire entrer la police
27:35dans l'école ?
27:35Nos enfants,
27:36au lieu de s'excuser
27:37d'avoir collé à l'école
27:38des enfants mal élevés
27:39qui sont intenables,
27:40les enfants prennent
27:41le parti des...
27:41Les parents prennent
27:43le parti des enfants
27:43qui auraient été traumatisés
27:45par la présence de policiers.
27:47Je trouve que ça montre
27:47qu'il y a des parents
27:48qui sont totalement irresponsables
27:49là-dessus.
27:50Il y a des parents
27:50qui passent leur journée
27:52sur leur portable.
27:53Moi, j'ai assisté
27:54à des réunions
27:55de parents d'élèves
27:55de présentations
27:56où les parents,
27:58au bout de 20 minutes,
27:58avaient décroché
27:59et étaient là
28:00sur leur portable
28:01pendant que le maître
28:02expliquait l'école,
28:05la pédagogie.
28:06Et je pense que,
28:07évidemment,
28:08c'est à l'état.
28:09On ne peut pas laisser...
28:10D'abord,
28:10il faut que la loi
28:11soit la même pour tous.
28:12Imaginez une école
28:13dans laquelle certains parents
28:14autoriseraient leurs enfants
28:15à venir avec le portable
28:16et puis d'autres non.
28:17Eh bien, c'est foutu.
28:17Ça ne marche pas.
28:18Il va y avoir
28:19un agglutinement
28:20dans la cour de récréation
28:21pour voir le portable.
28:22Il faut que ce soit
28:23pour tout le monde.
28:24Et il faut absolument
28:24préserver les enfants de ça.
28:26D'ailleurs,
28:27l'Australie vient d'interdire
28:30les réseaux sociaux
28:30au plus de 16 ans.
28:32Et les grands patrons
28:33des magas
28:34qui ont lancé
28:35tout ce monde numérique
28:37ont mis leurs enfants.
28:38Des GAFA, pardon.
28:39Des GAFA, excusez-moi.
28:40Ils ont interdit leurs enfants.
28:41Voilà.
28:41C'est-à-dire qu'eux
28:42mettent leurs enfants
28:42dans des écoles déconnectées
28:44avec un tableau
28:45où on écrit à la craie
28:46avec des cahiers
28:47où on écrit...
28:48Ça, c'est pour moi,
28:49la chose la plus révélation.
28:50Pour tout le reste du monde,
28:51c'est les tablettes à l'école,
28:52au collège,
28:53c'est le numérique.
28:54Et ça, ça prouve bien
28:55qu'il y a quand même
28:55quelque chose
28:56de totalement nuisible.
28:57Je bascule de côté.
28:59Je ne crois pas
28:59que vous ayez des enfants
29:00ni l'un ni l'autre.
29:01Encore.
29:02Mais, OK, des petits.
29:04Donc, vous allez en avoir
29:05probablement.
29:06Quelle sera votre position
29:07si vous êtes capable
29:08de la définir actuellement ?
29:10Ben, Antoine,
29:11vous avez des petits-enfants.
29:12J'en ai un.
29:135 ans, vous allez être
29:14confronté à ça.
29:14En l'instant, oui.
29:155-10 ans, vous allez être
29:16très loin.
29:17Mais, effectivement,
29:18non, non, c'est une question
29:19qui est très intéressante.
29:20Moi, je suis,
29:21en tant que juriste,
29:22par principe,
29:22contre l'interdiction.
29:23Pour moi, c'est la liberté.
29:24Avant, l'exception,
29:25l'interdiction.
29:27Pour moi, là,
29:27ce n'est pas forcément
29:28à l'État d'interdire.
29:29Il y a deux responsabilités.
29:30Il y a la responsabilité
29:30des parents,
29:31et ça, je rejoins complètement.
29:32C'est sûr que,
29:33de toute façon,
29:33jusqu'à 18 ans,
29:34les parents sont responsables
29:35de leur enfant
29:35et de leur éducation.
29:36C'est clair et net.
29:37L'État a aussi
29:38une part de responsabilité,
29:40en tout cas,
29:40dans l'école.
29:41Cette part de responsabilité
29:42est qu'aujourd'hui,
29:44l'école...
29:45C'est pour ça que le problème
29:45du téléphone,
29:46moi, me fait rire un peu,
29:47dans le sens où c'est...
29:48Je ne pense pas que ce soit
29:48le problème majeur
29:49de l'école aujourd'hui.
29:50Il y a les infrastructures,
29:51il y a le salaire des profs,
29:52il y a tout un tas de choses,
29:53les programmes.
29:54Ce qu'il faut arrêter,
29:54c'est le contrôle des compétences
29:55ou le contrôle des connaissances,
29:56par exemple.
29:57Bon, je pense qu'il y a
29:58énormément de choses à faire
29:59pour que cette école
29:59aille beaucoup mieux.
30:01Et je ne pense pas
30:02que le téléphone
30:02soit le plus gros souci.
30:03Mais au contraire,
30:04certains disent...
30:05Oui, que ça empêche.
30:06Non, non, au contraire,
30:08le téléphone, c'est bien
30:09parce que c'est
30:10de l'éducation de mairie,
30:11c'est de l'éducation à l'IA,
30:13c'est savoir se débrouiller
30:15dans un monde
30:16où tout est de plus en plus
30:17immatériel.
30:18Pour moi, ça pourrait.
30:20Mais c'est handicapé
30:21les enfants, certains disent.
30:22Ce n'est pas forcément
30:22handicapé les enfants.
30:23Je veux dire qu'à la maison,
30:24moi, je suis assez d'accord,
30:25je ferai à peu près
30:25la même politique
30:26le plus tard possible,
30:27les écrans.
30:27Le problème, c'est qu'on est
30:28dans un monde
30:32et je suis, j'allais dire
30:33exactement cet exemple
30:34sur les patrons de GAFAM
30:35qui n'en donnent pas
30:36à leurs enfants.
30:37Je pense qu'il faut retarder
30:38le plus loin possible l'échéance.
30:40Mais il faut quand même
30:40arriver à un apprentissage de ça.
30:42La question, c'est le curseur.
30:44Oui.
30:44Est-ce que c'est pas avant la 6e ?
30:47Est-ce que c'est pas avant la 2e ?
30:49Est-ce que c'est pas avant 18 ans ?
30:52Le portable, les réseaux sociaux
30:54dont parlait Cyril.
30:55Qu'est-ce que vous en pensez,
30:56Hilaire de Crémy ?
30:57Vos enfants, vous, sont déjà...
30:59C'est trop tard.
31:00Oui, je n'avais pas d'enfants.
31:00Oui, vous n'avez pas d'enfants.
31:02Pardon, alors.
31:03Mais je partage
31:04les points de vue-là
31:06qui sont communiqués.
31:08Je pense quand même
31:10qu'à l'heure actuelle,
31:11en dépit de ce que vous dites,
31:13avec les écrans,
31:14il y a un problème
31:15de créténisation du citoyen.
31:18Je prends le train,
31:19je prends les transports en commun
31:21et il suffit de voir les gens
31:23dans une rame,
31:25tous, tous,
31:26avec leur écran sous les yeux,
31:28incapables de lire un journal,
31:29incapables de lire un livre,
31:31sauf une ou deux exceptions.
31:33C'est frappant, ça.
31:34Dans chaque wagon,
31:35il y a deux personnes
31:35qui lisent un livre
31:36et les autres.
31:37Oui, je suis le seul
31:37à lire le journal,
31:38ou à lire un livre,
31:39tout le reste.
31:41Et quand vous regardez
31:42ce qu'il regarde,
31:44vous êtes effrayé
31:45du niveau mental
31:48où on réduit
31:49le citoyen actuel.
31:51C'est vrai.
31:51Donc, c'est à l'État
31:52de dire stop ?
31:54Je pense qu'il y a
31:54un problème d'État,
31:56mais ce n'est pas nécessairement
31:57à l'État,
31:59parce que je crois
32:00qu'il y a un très gros problème
32:02en France,
32:03c'est que l'école dépend
32:05totalement de l'État,
32:06l'éducation dite nationale.
32:07s'il y avait une véritable
32:10liberté scolaire,
32:12mais même dans le cadre
32:13de l'État,
32:14l'État dite nationale,
32:15s'il y avait des directeurs
32:17responsables et des professeurs,
32:19je crois que ces problèmes
32:20de discipline interne,
32:22parce que ça relève de cela,
32:23se résoudraient d'elles-mêmes.
32:26Bon, il y aura toujours
32:27des parents complètement braques,
32:28surtout dans le monde actuel,
32:30malheureusement.
32:31Il y aura toujours
32:32des enfants braques,
32:32parce que dans le monde actuel,
32:34c'est comme ça.
32:35Non, mais on est en train
32:36de faire des générations...
32:37Attendez, vous avez dit un truc,
32:40vous avez dit...
32:40Je pense que c'est une question
32:42de liberté et de liberté
32:44responsable, de responsabilité.
32:46Comment vous voyez les choses ?
32:48Vous êtes au pouvoir demain,
32:49vous êtes ministre de l'Éducation,
32:50et vous avez 5 ans devant vous.
32:53Non, mais faisons un peu
32:54de politique.
32:54Écoutez, prenons quelques exemples.
32:56J'ai connu personnellement
32:58des... ne serait-ce que Béroux
33:00ou que Robien,
33:03ils ont vaguement tenté
33:06de mettre un peu d'ordre
33:08dans la rue de Grenelle.
33:10Personne n'y est jamais arrivé.
33:12Personne n'y est jamais arrivé.
33:12Donc vous pensez...
33:13Je vous fais ministre de l'Éducation,
33:15vous n'y arrivez pas.
33:16Les gens de droite
33:17ou des gens nationaux,
33:19ils n'arriveront à remettre
33:20de l'ordre du côté de Bercy
33:21ou du côté de Grenelle.
33:23Pourquoi ?
33:23Parce que ce sont des institutions
33:25et que ce sont des gens
33:26qui tiennent ça.
33:27Il faut des moyens aussi.
33:28Je vais vous provoquer.
33:29Soit on achète des chars,
33:30soit on embauche des profs,
33:31soit on les paye correctement.
33:32Il est, je vais vous provoquer,
33:35mais vous êtes macroniste
33:36en l'espèce.
33:37Non, pas du tout.
33:38Pas du tout.
33:38Eh bien, je ne vous brasse pas
33:40dans le sens du plat.
33:41Vous êtes macroniste
33:42parce que vous dites,
33:43en gros,
33:43la position de Macron
33:44qui consiste à dire
33:45l'État doit interdire,
33:47c'est le seul moyen
33:48d'y arriver,
33:49finalement,
33:49vous êtes aligné avec lui.
33:50Macron, surtout que Macron,
33:51il veut faire passer
33:52sa vérité officielle.
33:54Alors ça, c'est absolument...
33:56Ça vous fait allusion
33:56à quelque chose de récent,
33:58mais...
33:58Ah oui,
33:58vous connaissez très bien.
34:00Oui,
34:00mais c'est ce vers quoi on va.
34:02C'est ce vers quoi on va.
34:03C'est-à-dire la formation
34:04labellisée.
34:05Non, moi,
34:06je crois à la responsabilité
34:07de la liberté.
34:08D'accord.
34:09Mais pour ça,
34:10il faudrait avoir
34:10un régime
34:11qui ne soit pas dépendant
34:13de ce dont nous dépendons
34:15complètement aujourd'hui,
34:17c'est-à-dire de l'argent,
34:18du...
34:19Et on n'a plus d'esprit.
34:21La France est malade
34:22parce qu'elle n'a plus d'esprit.
34:24Ok.
34:25Enfin, ok,
34:26je suis loin de...
34:27Ok.
34:28Éric Richard-Moz.
34:29J'avoue de ne pas forcément
34:30vous suivre à 100%
34:32sur la légitimité ou pas
34:34de l'État
34:35de faire les règles
34:36au sein d'un établissement scolaire.
34:37Ça a toujours été le cas
34:38pendant toute la Troisième République.
34:40L'État,
34:40pour le meilleur
34:41comme pour le pire d'ailleurs,
34:42a pu...
34:42Pour le pire,
34:42très souvent.
34:43Et on n'oublie pas.
34:44Mais c'est l'État
34:45qui détermine la règle,
34:46par exemple,
34:46de ne pas avoir le droit
34:47d'amener d'argent à l'école.
34:48C'est l'État
34:49qui détermine
34:49de ne pas avoir le droit
34:51de s'allier de telle ou telle façon.
34:52L'État plus les directeurs
34:54d'établissement, bien sûr.
34:55Voilà.
34:55Pourquoi pas laisser
34:56cette responsabilité
34:57pour les directeurs d'établissement ?
34:57L'autorité des parents
34:59à l'école,
34:59elle est de loin.
35:01C'est compliqué de dire.
35:01Donc, les règles, globalement,
35:02il faut se mettre d'accord
35:03collectivement sur des bonnes règles.
35:04Mais après,
35:05c'est au niveau étatique
35:06et au niveau des établissements scolaires
35:08que cela doit être fait.
35:09Je veux dire,
35:09le fait de...
35:10On ne doit pas se dire
35:11que, par exemple,
35:12les enfants,
35:13s'ils ont le droit
35:14de fumer des clopes ou pas,
35:15ce n'est pas aux parents
35:15de déterminer
35:16qu'ils ont le droit
35:16ou pas de fumer des clopes
35:17en primaire.
35:18C'est au niveau de l'État
35:19d'interdire ça
35:20et au directeur d'établissement
35:21et toute la vie scolaire
35:22de faire appliquer...
35:23En quoi votre point de vue
35:23est-il différent de celui
35:25en avant par un...
35:26La légitimité de l'État
35:27de faire des règles,
35:29de faire certaines règles
35:30et de les faire appliquer
35:32dans les établissements scolaires,
35:33ça, ça va sur le principe.
35:34Après, il y a la question
35:35des téléphones
35:36qui est autre chose.
35:37On va se poser la question
35:37de si c'est bien ou pas.
35:38Mais moi, je vois beaucoup...
35:40Dans ce sujet-là,
35:41plus largement,
35:42Monsieur l'a cité tout à l'heure,
35:43il y a la question
35:44de la...
35:44Cette panique morale
35:45sur le téléphone
35:46permet de ne pas parler
35:48de ce que tu vas parler
35:49tout à l'heure.
35:50Les moyens...
35:50On est l'un des pays
35:51de l'OCDE
35:51avec le plus d'élèves par classe,
35:52avec les profs
35:53les moins bien payés
35:54par rapport au coût de la vie.
35:55Il y a un moment donné...
35:55Faire parler de tout ça...
35:57Je ne dis pas
35:58que ce n'est pas un vrai sujet,
35:59mais parler de tout ça,
35:59ça permet d'éviter
36:00de parler des moyens
36:01qu'il y a pour les établissements scolaires.
36:02Il y a plein d'établissements scolaires
36:03avec des postes d'enseignants
36:05non remplacés,
36:06avec des établissements
36:07qui ne sont même pas isolés
36:08correctement,
36:09dans lesquels il fait froid,
36:11n'essayez pas de chauffage,
36:11etc.
36:12Si on veut avoir une école
36:14et des établissements scolaires
36:15qui réussissent
36:16à faire leur travail,
36:17il faut leur donner
36:18des moyens à un moment donné.
36:19Et donc,
36:19c'est des choix budgétaires
36:20qui sont à faire en la matière.
36:22Et là,
36:22tout ça,
36:22on n'en parle pas.
36:24Et pendant ce temps-là,
36:26les débats budgétaires
36:26avec des coupes budgétaires
36:28énormes dans les services publics,
36:29dont l'éducation nationale,
36:30mais aussi des impôts
36:32qu'on nous balance
36:33dans tous les sens.
36:34Antoine Gannot.
36:35Moi, je voulais rebondir.
36:36Moi, je suis complètement d'accord.
36:37Et pour continuer,
36:38en rebondissant
36:39sur ce que disait
36:39M. de Crémier,
36:41je ne pense pas
36:42que ce soit le téléphone
36:43qui soit à la base
36:43de la crétinisation.
36:44Je pense que la crétinisation
36:45est là.
36:46C'est ce qui est dedans.
36:47La crétinisation
36:48est là avant
36:49et c'est ce qui fait
36:50que ces gens-là
36:51vont regarder
36:51des bêtises,
36:54des erreurs,
36:54des conneries,
36:55c'est vraiment le mot,
36:56dans leur téléphone portable
36:57parce que le téléphone portable,
36:58comme toute technologie,
36:59la technologie,
36:59c'est un pharmacone.
37:00Ça peut être un bien
37:00comme un mal.
37:01Ça dépend comment on l'utilise.
37:02Vous savez ce que disait
37:03Platon sur les livres ?
37:04Tout ce que disait
37:05Platon sur les livres.
37:06Platon disait
37:06les livres vont détruire
37:08la connaissance
37:08parce que les gens
37:09vont avoir les bouquins
37:10et ils n'apprendront plus.
37:11On peut dire la même chose
37:12des téléphones.
37:12Le problème,
37:13c'est que la crétinisation
37:13est là avant.
37:14C'est pour ça que je parlais
37:14tout à l'heure
37:15des budgets,
37:16des programmes,
37:17des changements de mentalité
37:18dans l'éducation nationale
37:19parce que la crétinisation,
37:20c'est ce que Brigadier
37:20appelait la fabrique du crétin.
37:22La fabrique du crétin
37:23arrange ces gens-là.
37:24Arrange Macron.
37:25Pardon,
37:26la crétinisation,
37:27c'est TikTok.
37:28Tout le monde est à peu près
37:28d'accord pour dire
37:30que la vaste majorité
37:31des tic-tocs
37:32est nulle.
37:33Je suis d'accord
37:33que effectivement...
37:34Donc ça veut dire
37:35qu'il faut interdire TikTok
37:36parce que c'est un accès
37:36à la crétinisation ?
37:37Je ne parle pas d'interdire
37:38moi depuis tout à l'heure.
37:39Là, je parle de responsabilisation.
37:41Je vais dire l'autre moyen.
37:42C'est juste qu'il y a une éducation.
37:44Il y a une éducation.
37:44Ah, la crétinisation
37:45dans les écoles
37:46ne vient pas des téléphones.
37:47Elle vient d'avant,
37:47de ce qu'appelle
37:48la fabrique du crétin.
37:49Brigadier appelle ça
37:50la fabrique du crétin
37:50parce qu'à l'école,
37:51il y a aujourd'hui
37:52des contrôles de...
37:53Pardon.
37:54De performance,
37:55de machin,
37:56qui ne sont plus
37:56des contrôles de connaissances
37:57comme on avait avant.
37:59Effectivement,
37:59on est dans un monde
38:00où ce n'est plus les années 70,
38:01il y a des accès...
38:01Ce n'est plus l'ORTF,
38:03j'allais dire,
38:04qui diffuse les dossiers de l'écran.
38:05Il y a moyen d'avoir
38:06des choses complètement hallucinantes,
38:07des TikTok, etc.
38:08Oui,
38:08et en même temps,
38:09c'est une variété
38:10d'autres sources d'informations.
38:11On en témoigne.
38:12C'est pour ça.
38:12On est là
38:13et c'est heureusement
38:14que nous sommes là.
38:15Je suis pour que l'école
38:16refabrique des esprits libres,
38:19des esprits,
38:19j'allais dire sains,
38:20des esprits libres,
38:21en tout cas,
38:21des gens qui savent réfléchir
38:22pour savoir vers quoi aller
38:23sur leur téléphone portable.
38:25C'est tout.
38:25Il n'y a pas que des trucs.
38:26Ou comprendre
38:27que après,
38:27c'est pour rigoler.
38:30Non mais voilà.
38:31Tout à fait.
38:32Pour moi,
38:32c'est ça le but de l'école.
38:33C'est les bennes à ça.
38:34Je suis d'accord,
38:34mais il faudra
38:35un gros effort
38:36et un gros changement
38:37quand même pour l'école
38:37parce que je suis d'accord
38:39avec vous,
38:40c'est un sujet
38:41et il y en a des tas d'autres
38:42dont on ne parle pas.
38:43Et pas seulement,
38:44il n'y a pas seulement
38:45un problème de moyens
38:45à l'école.
38:46Moi, je vais vous donner
38:46un exemple.
38:47Mon fils,
38:47il a 10 ans,
38:49il n'a jamais appris
38:50à l'école
38:50une fable de La Fontaine.
38:51Par contre,
38:52il est revenu à l'école,
38:53il est capable
38:54de nous parler
38:55du tri des déchets
38:56et des stéréotypes sexistes.
38:58Donc là,
38:58il y a vraiment aussi
38:59un problème idéologique
39:00qui fait que là,
39:04n'a absolument rien à faire
39:05dans ces questions-là.
39:06Faire venir les lobbies LGTB
39:07pour parler de la possibilité
39:08d'être homosexuel,
39:09ça n'a rien à faire
39:10dans l'école.
39:11Je suis d'accord.
39:12Mais vraiment sur l'histoire
39:13des portables
39:14et l'idée de remettre
39:16la question
39:16aux chefs d'établissement,
39:18je ne crois pas
39:19que ce soit une bonne idée
39:20que l'État se défausse
39:21sur les chefs d'établissement
39:22quand il n'arrive pas
39:23à trancher une question.
39:24On a vu ça
39:24sur la question du voile.
39:26Là, la question du portable,
39:28on s'appuie sur des études,
39:29il y a un débat national.
39:30L'État décide
39:31que ça n'est pas bon
39:34aux primaires et puis
39:35il l'impose.
39:36Parce que sinon,
39:37transmettre ce truc-là
39:38aux chefs d'établissement,
39:39c'est à la fois une lâcheté
39:41et puis une fausse bonne idée.
39:42C'est le cas déjà
39:43puisque les portables
39:44sont interdits à l'école
39:45au niveau des écoles,
39:47donc jusqu'en CM2
39:49et ensuite jusqu'en 3e
39:50au collège.
39:51Il y a une centaine
39:52d'établissements
39:52qui ont été...
39:53C'est difficilement applicable.
39:55La question,
39:56c'est de l'extension
39:57à ça
39:58jusqu'à 18 ans,
40:00en gros,
40:01et peut-être même
40:02l'interdiction
40:03des réseaux sociaux.
40:04Est-ce que là,
40:05il n'y a pas
40:05une action vigoureuse
40:07à mettre en place ?
40:08Ça, c'est un vrai truc.
40:08Le narratif macroniste
40:10nourrit ça abondamment.
40:12Ça ne lui permet
40:12de ne pas parler
40:12du budget alloué
40:14à l'éducation nationale.
40:15On en a parlé tout à l'heure.
40:16Mais il y a aussi
40:16le fait de...
40:18Donc, dans ce narratif macroniste,
40:19d'en faire des tonnes,
40:20d'en rajouter,
40:21sur des problèmes
40:21qui peuvent exister,
40:22mais d'en rajouter
40:22pour faire justement
40:23cette panique morale
40:24sur les téléphones,
40:25avec quoi en tête derrière ?
40:27Continuer à verrouiller
40:29la démocratie
40:30avec le sujet
40:32de l'interdiction
40:32des téléphones
40:33et des réseaux sociaux
40:34en dessous d'un certain âge.
40:36Beaucoup de macronistes
40:37voudraient faire ça.
40:39Mais derrière,
40:39vous avez évoqué
40:40tout à l'heure
40:40l'exemple...
40:41Mais ce n'est pas transpartisan,
40:42ça ?
40:43Bien sûr que non.
40:44Moi, j'ai le sentiment
40:45que beaucoup de gens...
40:47Toutes les nuances politiques
40:48sont finalement assez proches.
40:50Dès que quelqu'un a des enfants,
40:52en gros,
40:52se rend compte
40:53à quel point les enfants
40:54passent des heures et des heures.
40:55Mais on ne parle pas
40:56d'une heure ou deux.
40:57On parle de sept,
40:58huit heures par jour
40:59sur son téléphone.
41:00Et là,
41:00ce n'est pas uniquement
41:01un récit macroniste.
41:01Mais les parents
41:03élèvent leurs enfants
41:05comme ils l'entendent.
41:06Il n'y a pas de souci
41:07par rapport à ça.
41:07La question, c'est
41:08est-ce qu'on doit,
41:09oui ou non,
41:09mettre notre carte d'identité
41:11pour pouvoir accéder
41:13aux réseaux sociaux ?
41:14Parce que c'est ça
41:14l'idée derrière.
41:15Si on veut pouvoir créer
41:15des comptes
41:16sur les réseaux sociaux
41:17en fonction de l'âge,
41:18il y a forcément
41:19que d'une manière
41:20ou d'une autre,
41:21il peut y avoir des verres,
41:21mais il y a forcément
41:22un contrôle de l'identité.
41:24Et ça, c'est un énorme problème
41:25puisqu'on a vu que
41:26depuis le milieu
41:27des années 2010,
41:28la liberté sur Internet
41:30n'a cessé de se restreindre.
41:31À part avec Twitter
41:33ces dernières années
41:33avec Elon Musk,
41:34mais à part ça,
41:35ça n'a cessé de se restreindre.
41:36On voit Emmanuel Macron
41:38qui veut faire des labels
41:39et faire quasiment
41:40un ministère de la vérité.
41:41On voit que
41:42la censure sur TikTok,
41:44on l'a vu avec
41:44la commission d'enquête
41:45il y a quelques mois
41:46à l'Assemblée nationale,
41:48on est de plus en plus...
41:49Les macronistes,
41:51les européistes
41:51et beaucoup de gens
41:52aujourd'hui
41:52qui sont des ennemis
41:53de la liberté,
41:54il faut les appeler
41:54comme ils sont,
41:55des ennemis de la liberté.
41:56On a vu d'ailleurs
41:57TV Liberté
41:57qui a été attaquée
41:58au niveau bancaire,
42:00au niveau de censure.
42:01Depuis le milieu
42:02des années 2010,
42:03beaucoup de gens
42:03se sont rendus compte
42:04que le monopole
42:05de l'information
42:05des médias mainstream
42:06était terminé
42:07et que par conséquent
42:08les réseaux sociaux,
42:10les chaînes alternatives,
42:11etc.
42:11sont des alternatives
42:12informationnelles
42:13et d'influence
42:14sur tout ça
42:14et ils veulent verrouiller
42:15tout ça,
42:16voire interdire tout ça
42:17et avoir le droit
42:18de vie et de mort
42:19informationnelle
42:20sur les personnes.
42:21Si je conclue
42:21pour essayer de synthétiser,
42:24finalement vous êtes favorable
42:25à zéro interdiction
42:26parce que c'est une contrainte
42:28vis-à-vis de la liberté
42:30et vous préférez
42:31que chacun,
42:32que les parents
42:33tiennent le contrôle
42:34de leurs enfants
42:35mais que ce ne soit pas
42:36à l'état de le faire.
42:37Sur ce qui est
42:38des établissements scolaires,
42:39je n'ai pas une idée
42:40hyper arrêtée
42:41sur ce qu'il faut faire.
42:42Mais par contre,
42:43sur le fait de ne pas
42:44avoir un contrôle
42:46de l'âge
42:47pour être sur les réseaux sociaux,
42:49ça non,
42:49ça c'est autre chose.
42:49Pourtant,
42:49ça a été la solution
42:50qui a été adoptée
42:51pour les sites pornos.
42:53Puisqu'autrement,
42:54les enfants très jeunes
42:56et 12 ans
42:58avaient vu des films pornos.
42:59On parle de protection
42:59des enfants
43:00pour nous censurer.
43:01C'est pareil sur Telegram.
43:01On a dit que c'était
43:02Pavel Duroff,
43:03on a parlé très largement.
43:05Il a été mis en geôle
43:08pendant quelques temps
43:09et il a été extrêmement embêté
43:11par le gouvernement français
43:12officiellement
43:13pour pouvoir
43:14censurer les contenus
43:15pédo, etc.
43:16et pour la protection
43:17des enfants.
43:18En pratique,
43:18il le dit extrêmement clairement,
43:19c'est un verrou démocratique
43:21parce qu'on lui demandait
43:22d'intervenir
43:22sur les élections
43:23en Roumanie
43:24et qu'on lui demande
43:26toujours de faire
43:27de la censure politique.
43:28Et donc,
43:28ça va bien, bien, bien
43:29au-delà de la protection
43:29des enfants.
43:30Cyril Benazza,
43:31vous allez avoir
43:31le mot de code
43:32de la fin.
43:33Je suis d'accord avec ça.
43:34Moi, je suis pour une liberté totale
43:35pour les adultes consentants.
43:37Dans tous les domaines,
43:38la prostitution,
43:39la drogue,
43:40je suis sans limite là-dessus.
43:42Par contre,
43:42il faut absolument
43:43protéger la jeunesse.
43:44C'est absolument indispensable
43:45et c'est le rôle de l'État.
43:46C'est le rôle d'un État.
43:48Maintenant,
43:48je voudrais finir
43:49par une phrase de Renaud Camus
43:50parce que la question
43:51est quand même difficile.
43:52Renaud Camus
43:53qui a cité,
43:54qui a écrit la préface.
43:55C'est mon roman.
43:56J'en suis très honoré.
43:57Je comprends.
43:59Il y a une phrase qui dit,
44:00il dit,
44:00éduquer un enfant aujourd'hui,
44:01c'est l'inadapté.
44:03C'est-à-dire qu'il y a
44:03cette question qui se pose.
44:04C'est-à-dire que si on veut
44:05des têtes bien faites,
44:07que les enfants se consacrent
44:09à la lecture,
44:10les privés d'écran,
44:10jusqu'à les privés de télé.
44:12Parce que ma femme,
44:13qui est professeure de lettres,
44:13voit une différence abyssale
44:15entre les enfants
44:16qui ont eu la télé
44:17quand ils étaient jeunes
44:18et ceux qui ont lu.
44:19C'est net.
44:21Donc il y a quand même
44:22cette question,
44:22c'est-à-dire est-ce qu'on veut
44:24absolument adapter nos enfants
44:26au monde tel qu'il est
44:27sans restriction
44:27ou alors est-ce qu'on essaye
44:29d'en faire des futurs adultes
44:31qui sont capables de raisonner,
44:32d'avoir une pensée propre
44:33et qui seraient d'une certaine façon,
44:36si on les prive des écrans,
44:37oui peut-être un peu
44:38pendant leur adolescence,
44:39inadaptés au monde extérieur
44:41à leurs copains qui en auraient.
44:42C'est un sacrifice
44:43qu'il faut savoir faire.
44:44S'il y a une responsabilité de l'État,
44:45ça dépend quelle télé.
44:46Ça dépend avec laquelle télé
44:48on a été élevé.
44:49Oui, non, je ne parle pas
44:50d'interdiction.
44:51Dans vos rêves, par exemple,
44:52il y avait des émissions,
44:52enfin, pardon,
44:53dans le mien aussi un peu plus,
44:54mais comme vous êtes un peu plus âgé,
44:56il y avait des émissions
44:56beaucoup plus intéressantes.
44:58Et la télé était bien faite.
44:59Il y a toujours des émissions intéressantes.
45:00Il y a toujours des émissions intéressantes.
45:01Il y a tout un panel de chaînes.
45:04Avant, il y avait des émissions,
45:05je prends les dossiers de l'écran
45:07comme exemple,
45:07où ça peut être Michel Polak.
45:08Vous n'avez pas connu
45:09les dossiers de l'écran ?
45:09Bien sûr que non,
45:10je n'ai pas connu.
45:10Je ne raconte pas d'histoire,
45:11c'est tout le temps.
45:12Mais oui, mais il y avait
45:14une télé bien faite.
45:15Il y avait une télé bien faite.
45:16Il y avait des émissions sérieuses.
45:17Il y en a toujours,
45:18on est d'accord,
45:18mais de moins en moins.
45:19Et peut-être que c'est ça aussi.
45:21La responsabilité de l'État,
45:22c'est de remettre
45:22une politique culturelle
45:23à la télévision.
45:24Attendez,
45:25parce que là,
45:25vous êtes en train de prêcher
45:26pour le retour de l'ORTF
45:28et le contrôle des chaînes
45:30qui seraient durées et robinées
45:32à diverses gaullistes.
45:34Non, mais évidemment,
45:35il y a une télévision de qualité.
45:35Nous sommes pour le développement
45:36de TV Liberté.
45:37Il y a une télé de qualité
45:39et il y a des émissions
45:40très pédagogiques.
45:41Le problème,
45:42c'est le rapport à la lecture,
45:43en fait.
45:43Oui, tout à fait.
45:44Les enfants qui ont la télé
45:46ne lisent plus.
45:47C'est net.
45:48Et un enfant qui est privé
45:50de lecture,
45:50il manque de tout,
45:51de syntaxe,
45:52de vocabulaire,
45:53de tout.
45:54C'est une catastrophe.
45:55Merci beaucoup.
45:56Allez, on se retrouve
45:57dans quelques secondes
45:58pour les coups de gueule
45:59et les coups de cœur.
46:00Mais on aura conclu
46:00sur la lecture.
46:01Vous me faites très plaisir.
46:02Cyril,
46:03Allez, à tout de suite.
46:04Retrouvez et achetez
46:05les livres des invités
46:06de TVL
46:07dans la boutique
46:10de votre chaîne
46:11sur tvl.fr
46:13Alors, on recommence
46:22par les coups de gueule
46:22et les coups de cœur
46:23et c'est Cyril
46:24qui s'y colle
46:24avec son coup de gueule.
46:26Alors moi,
46:26mon coup de gueule
46:27aujourd'hui,
46:27c'est contre Donald Trump
46:29que je trouve absolument...
46:31qui pourrait nous servir
46:33d'exemple
46:33et qui doit le faire
46:34dans des tas d'autres domaines
46:35sauf dans sa politique étrangère
46:37notamment,
46:37on va retomber dans le sujet,
46:39par rapport à la guerre
46:39en Ukraine.
46:41Je trouve que
46:41la façon dont il s'est comporté
46:43depuis le début
46:44avec Zelensky
46:44et sa position
46:45par rapport à l'Ukraine,
46:46je comprends
46:48que les États
46:48sont des monstres froids,
46:49qu'il n'y a que
46:50des rapports de force,
46:51que le chef d'un État
46:52c'est de défendre
46:53les intérêts
46:54de son État
46:55mais quand même au-delà,
46:56on va retomber,
46:57je vais encore
46:57provoquer des rires
46:58et être moqué,
46:59je le sais,
47:00mais je pense que
47:01on ne peut pas
47:03se débarrasser totalement
47:04de la morale
47:05même en politique internationale
47:07et dans tous les domaines
47:09de la vie en réalité,
47:10quand on est le plus grand
47:11et le plus fort
47:11dans une cour de récré,
47:12on ne laisse pas les petits
47:13se laisser écraser
47:14sans réagir,
47:15on a un devoir moral
47:16et je pense que
47:17il relève de la mission historique
47:19d'une grande nation
47:20comme dans les États-Unis
47:21d'essayer un petit peu
47:23quand même
47:23dans la mesure du possible,
47:24évidemment sans déclencher
47:25des glares mondiales,
47:26de faire régner
47:26un peu de justice
47:27et sa façon
47:28de courir après la paix
47:29comme d'ajouter
47:29à son palmarès
47:31une paix supplémentaire
47:32à tout prix
47:33en sacrifiant
47:34la justice
47:35et le fait
47:36qu'il y a un agresseur,
47:36un agressé
47:37et puis qu'il y a un territoire
47:38qui pourrait être souverain
47:40et qui a failli être
47:41totalement annexé,
47:43sa façon
47:43de réagir
47:44à ça
47:45et de liquider
47:45cette affaire,
47:46je la trouve indigne.
47:48Merci beaucoup
47:49et vous avez en plus
47:50tenu parfaitement
47:50la minute 30.
47:52Merci.
47:53Hilaire,
47:54alors votre coup de gueule.
47:55Ah ben ça va vous surprendre.
47:57Oui.
47:57Moi j'en veux terriblement
47:59au cardinal Fernandez.
48:01C'est même pas qui c'est.
48:02Eh ben c'est celui
48:03qui est le préfet
48:04de la Congrégation
48:04pour la doctrine
48:05de la foi
48:06et des mœurs.
48:07Il a été nommé
48:08par le pape actuel ?
48:09Par le pape François.
48:10Ah François.
48:11Son prédécesseur
48:12qui était son ami.
48:13D'accord.
48:13Il a été nommé
48:14pour un certain nombre
48:15de choses
48:15et qui consiste
48:17essentiellement
48:18à préparer
48:20les catholiques
48:21à changer leur foi
48:23pour l'adapter
48:23au monde moderne
48:25comme on dit.
48:27Et donc là
48:27il vient de commettre
48:28en particulier
48:29un texte
48:30sur la Vierge Marie
48:32et sous prétexte
48:34de documentisme
48:35pour enlever
48:36à la Vierge Marie
48:37des titres
48:38qui lui étaient reconnus
48:40par les papes précédents
48:41et par les autorités
48:43ecclésiastiques
48:44d'une manière générale
48:44et par la tradition
48:45de l'Église
48:46notamment de médiatrices
48:47de toutes grâces
48:48et même de co-rédemptrices.
48:51Évidemment
48:51il ne s'agit pas
48:52de faire de la Vierge Marie
48:52une déesse
48:53il n'en a jamais été question
48:55mais sous prétexte
48:57que ça pourrait avoir
48:57ce risque
48:58donc Fernandez
49:00a fait un texte
49:01où il a mis en garde
49:02avec une violence extrême
49:04je le dis bien
49:05une violence extrême
49:07parce que
49:07théologiquement
49:08il n'y a pas
49:09de plus grande violence
49:10que celle qui s'exerce
49:11prétendument
49:12au nom de Dieu
49:13pour régler des débats
49:14notamment théologiques
49:15dans le cadre
49:15de l'Église catholique.
49:17Donc il a usé
49:17de son autorité
49:18préfet de la Congrégation
49:20pour la Doctrine
49:21de la Foi
49:21et pour
49:24empêcher les catholiques
49:27d'avoir une véritable piété
49:29envers la Vierge Marie
49:30telle qu'il la pratiquait
49:32depuis des siècles
49:33et je trouve ça
49:33d'une gravité extrême
49:35et je pense
49:36qu'il serait grand temps
49:37que le pape
49:38Léon XIV
49:39se débarrasse
49:40de la clique
49:41qui a entouré François
49:43et qui a prétendu
49:44transformer la foi catholique
49:45pour l'adapter
49:46aux imaginations
49:49de François.
49:50Merci beaucoup.
49:52Antoine Guénaud
49:53votre coup de gueule.
49:55Alors moi mon coup de gueule
49:56ira
49:56comme d'habitude
49:57mais à l'Assemblée Nationale
49:58qui a fait
50:00cette proposition
50:00de résolution
50:01pour enjoindre
50:02le gouvernement
50:03à ne pas voter
50:05ne pas signer
50:06le Mercosur
50:07donc qui a été voté
50:08évidemment à l'unanimité
50:09il y a eu un vote
50:11non mais c'était
50:11une erreur
50:12donc voilà
50:12donc à l'unanimité
50:13c'est génial
50:14c'est génial
50:15mais le problème
50:16est que
50:16le gouvernement français
50:17n'a aucun pouvoir
50:18puisque ce n'est pas
50:19un accord mixte
50:20l'Union Européenne
50:21a divisé en deux
50:22un accord mixte
50:23le gouvernement
50:24les gouvernements
50:24auraient un droit de veto
50:26disons mais là
50:26ils ont séparé en deux
50:27l'accord de partenariat
50:28d'un côté
50:28et l'accord commercial
50:29de l'autre
50:29l'accord commercial
50:30est compétence exclusive
50:32de l'Union Européenne
50:33les Etats n'ont rien à dire
50:34donc ce qu'ils ont fait
50:36ne sert à rien
50:37donc deux choses
50:38l'une
50:38soit
50:39ils ne connaissent pas la loi
50:40et ils ne sont pas dignes
50:42d'être députés
50:42je pense un petit peu quand même
50:44et dans un autre sens
50:46ce serait
50:46qu'ils arrêtent de nous prendre
50:48pour des cons
50:48puisque c'est du théâtre politique
50:51c'est du théâtre politique
50:52donc c'est un énorme coup de gueule
50:54qu'ils fassent quelque chose d'utile
50:55qui serait par exemple
50:56de voter un RIC
50:57pour qu'on puisse faire
50:57un référendum sur l'Union Européenne
50:59voilà
50:59ou que les partis
51:00se décident à enfin
51:01se mobiliser pour le Frexit
51:04voilà quelque chose d'utile
51:05et pas des propositions
51:06qui ne servent absolument à rien
51:07Amen
51:08Merci beaucoup
51:09Eric votre coup de gueule
51:11Je vais faire un coup de gueule
51:12qui va prolonger ton coup de gueule
51:14justement
51:14je ne sais pas si vous avez vu
51:15dans le département du Doubs
51:17il y a eu un abattage
51:18de tout un cheptel
51:20de 82 vaches je crois
51:22dans le village de Pouillet français
51:24ça ne s'invente pas
51:25au moment où
51:27le Mercosur
51:28est passé
51:29il va être une destruction totale
51:32pour l'agriculture française
51:34au moment où
51:36nos agriculteurs
51:37et en particulier nos éleveurs
51:38sont dans des situations
51:39absolument catastrophiques
51:40175 gendarmes
51:42ont été envoyés
51:43il y a eu du tir de LBD
51:44il y a eu du gazage
51:46et le cheptel a été tué
51:48parce qu'il y avait
51:48il y a eu un cas
51:50je crois que ça s'appelle
51:51le DCN
51:52quelque chose comme ça
51:53il y a eu une maladie
51:53alors que tout le troupeau
51:54est vacciné
51:55et que
51:56il y a eu un refus
51:57de nouvelle analyse
51:59sur l'animal en question
52:00donc
52:01c'est une règle européenne
52:03c'est toujours pareil
52:04toujours pareil
52:05et ceux qui prétendent dire
52:06qu'on peut se battre
52:07au sein de l'Union Européenne
52:08on peut rien faire
52:09et là
52:09ceux qu'on envoie
52:11réellement à l'abattage
52:12aujourd'hui
52:12c'est toute notre agriculture
52:14et tout notre élevage
52:15et tant qu'on restera
52:16dans l'Union Européenne
52:16on ne pourra pas sortir de ça
52:17je profite des 26 secondes
52:19qui me restent
52:19pour répondre à mon interlocuteur
52:20M. Bernard
52:21deuxième coup de gueule
52:22sur tous les néocons
52:23tous les néoconservateurs
52:24qu'on entend
52:25au moment même
52:26où les Etats-Unis
52:27avec Trump
52:28sont en train de sortir
52:29de cette fin de l'histoire
52:30et de cette toute puissance
52:31des guerres
52:32néo-impériales états-uniennes
52:35aujourd'hui
52:35on a
52:36des macronistes
52:38des gluxmaniens
52:38etc.
52:39qui sont en train
52:40de défendre
52:40toutes les guerres
52:41toutes les guerres impérialistes
52:43etc.
52:43de l'OTAN
52:44les Etats-Unis
52:46sont le pays
52:46qui a fait le plus de morts civiles
52:47le plus de crimes de guerre
52:48depuis la deuxième guerre mondiale
52:49c'est absolument pas
52:50un exemple de démocratie
52:51à suivre
52:51et ce n'est pas nos intérêts
52:52non mais
52:53sans les guerres américaines
52:54on aurait peut-être
52:55un monde communiste
52:56je veux dire
52:57on n'a pas le choix
52:58de faire la guerre
52:59les enfants irakiens
53:01vous remercient
53:02on va passer
53:04au coup de gueule
53:05alors mon coup de coeur
53:06c'est un gros coup de coeur
53:08c'est pour Donald Trump
53:09pour la façon dont il règle
53:11la question migratoire
53:12enfin
53:12en tout cas
53:13des immigrants illégaux
53:14aux Etats-Unis
53:15votre coup de gueule
53:16était contre Donald Trump
53:17et votre coup de coeur
53:17oui
53:18parce que dans un domaine
53:19je le trouve indigne
53:20et puis dans l'autre domaine
53:21je trouve que
53:22c'est une phrase
53:23qui fait souvent bondir
53:24les bien-pensants
53:25mais je trouve qu'il redonne
53:26à la politique
53:27ses lettres de noblesse
53:28pas sur la forme
53:29parce que sur la forme
53:29ça laisse à désirer
53:30pour nous européens
53:31qui sommes attachés aux formes
53:33à une certaine forme
53:33de diplomatie
53:35on est parfois choqué
53:36par ces manières brutales
53:37de promoteurs immobiliers
53:39à la limite mafieux
53:40ou de la simplicité
53:41de son vocabulaire
53:42oui oui
53:42mais sur l'efficacité
53:44de son travail
53:45et de
53:46le respect
53:47de la parole donnée
53:48aux électeurs
53:49la façon dont il se bat
53:51pour faire appliquer
53:51son programme
53:52je trouve vraiment
53:53qu'il refait de la politique
53:54et qu'il nous montre
53:55que c'est possible
53:55que les choses sont possibles
53:56parce que c'est quand même ça
53:57la politique
53:58c'est de rendre possibles
53:59les choses
53:59quand elles sont
54:00collectivement désirées
54:02et là
54:03il se bat
54:04sur le renvoi des clandestins
54:06il mobilise tous les services
54:06de l'état
54:07les douanes
54:08les impôts
54:09les services d'allocations
54:10familiales
54:10pour regrouper
54:11il a une
54:11l'ice
54:12il a une compagnie
54:13qui a fait un travail
54:14extraordinaire
54:15c'est à dire que
54:16comme c'est un état de droit
54:17on n'est pas en Russie
54:17ça n'est pas
54:18avec autorité
54:20qui décide ça
54:21et puis ça s'applique
54:22parce que tout le monde
54:22a la trouille
54:23il y a un état de droit
54:24qui se met en marche
54:24il y a des juges fédéraux
54:25qui se mobilisent
54:26il y a des associations
54:26qui se battent
54:28et bien ils ne se couchent pas
54:29devant l'obstacle
54:30comme nos présidents
54:31depuis toujours
54:31dès que la justice
54:32leur dise non
54:32ils se battent
54:34ils revoient sa copie
54:35ils représentent sa loi
54:36ou ils envoient
54:37ses services
54:39faire le boulot
54:41et le boulot est fait
54:42la frontière au Mexique
54:43est fermée
54:44et je trouve que
54:45c'est absolument remarquable
54:46et puis ça devrait servir
54:47d'exemple à nos politiques
54:48Merci beaucoup
54:50il est l'air de crémer
54:51votre coup de coeur
54:53c'est la même chose
54:54mais là c'est
54:55Personne ne s'est concerté
54:57Non
54:57non non mais c'est
54:59là mon coup de coeur
55:00c'est pour le pape
55:01Léon XIV
55:02on a un pape
55:04qui s'intéresse aux catholiques
55:06à la foi des catholiques
55:07Donc vous étiez contre
55:08Fernandez
55:09Oui
55:09et pour Léon XIV
55:11Et j'espère que
55:12Léon XIV
55:13va poursuivre son action
55:15j'ai admiré son voyage
55:17pas simplement en Turquie
55:18mais au Liban surtout
55:19Il vient de se terminer
55:21Oui il vient de se terminer
55:22On a un pape
55:24qui encourage les catholiques
55:25et qui encourage
55:27les chrétiens
55:27qui ont la foi
55:28et qui ne cherchent pas
55:31à les détourner
55:32de leur tradition
55:33de leur voix
55:34de leur conception
55:36du monde
55:37de leur conception
55:37du salut
55:38et ça c'est pour moi
55:39c'est capital
55:40et c'est un changement
55:42c'est un grand changement
55:43on retrouve quelque chose
55:45de Benoît XVI
55:46quelque chose
55:47de Jean-Paul II
55:48on retrouve une grande
55:49tradition catholique
55:50et je souhaite
55:51à ce pape
55:51de réussir
55:53et je ne vous cache pas
55:55en plus de ça
55:56il a un visage
55:56extrêmement sympathique
55:58ce qui change
55:59Qui a parlé français
56:00au Liban d'ailleurs
56:01Merci beaucoup
56:02Antoine Guénaud
56:04votre coup de coeur
56:05Alors mon coup de coeur
56:06c'est
56:07ça se passe
56:09dans un média
56:11concurrent
56:11mais en Miami
56:12c'est sur Toxin
56:12c'est l'émission historique
56:14d'Eric Branca
56:15sur Toxin
56:16qui est pour moi
56:17un énorme coup de coeur
56:19parce que ça me fait penser
56:20à ces émissions
56:21que je n'ai pas vues
56:21mais que j'ai revues après
56:22vu mon âge
56:23mais d'Alain Decaux
56:24ou d'Henri Guillemin
56:26on les trouve très facilement
56:27sur Youtube
56:27qu'on trouve maintenant
56:28très facilement
56:29et d'autres
56:30ça peut être
56:31Jean Tullard aussi
56:31tous ces grands historiens
56:33et c'est de cet acabit là
56:35et puisque c'est
56:36comment dire
56:37au delà d'être historique
56:38mais là on revient
56:38sur les origines
56:39par exemple de l'Union Européenne
56:40du plan Marshall
56:41etc
56:41ce qui nous donne
56:42une lumière sur le présent
56:43et ce qui nous donne
56:44une lumière sur le présent
56:45forcément sur notre avenir
56:46et je trouve ça
56:47je trouve ce format
56:48absolument génial
56:49j'espère que
56:50d'autres médias le feront
56:52si la télé pouvait le faire aussi
56:54je pense que c'est mal parti
56:55mais je trouve que
56:56c'est un format exceptionnel
56:57avec une personne exceptionnelle
56:58qui est Eric Branca
56:59qui fait des livres exceptionnels
57:00sur l'impérialisme américain
57:02par exemple
57:03et sur ses origines historiques
57:06par exemple sur l'Union Européenne
57:07je conseille à tout le monde
57:07l'ami américain
57:08qui est absolument fascinant
57:10l'ami américain
57:11et fascinant sur
57:12comment dire
57:14la prise de pouvoir américaine
57:16sur les institutions françaises
57:18et sur la France
57:18vous savez que l'histoire
57:19est au coeur du concept
57:21de TV Liberté
57:22puisqu'on a une émission historique
57:24depuis le début
57:24oui oui
57:25bien sûr
57:25mais j'aime beaucoup celle
57:27d'Eric Branca
57:27qui est je trouve
57:28un historien
57:29un journaliste
57:30pour le coup
57:31un historien
57:31qui fait oeuvre d'historien
57:32absolument génial
57:33et qui va vraiment très loin
57:34c'est fouillé
57:35c'est dans les archives
57:36des archives déclassifiées
57:38de la CIA
57:38etc
57:39c'est vraiment très très fouillé
57:40on peut pas remettre en doute
57:42ce qu'il dit
57:42c'est vraiment à écouter
57:43parce que ça peut vraiment
57:44servir à tout le monde
57:46en ce moment
57:46merci beaucoup
57:48monsieur Richard Mose
57:50Eric de votre prénom
57:51votre coup de coeur
57:52c'est quoi ?
57:53mon coup de coeur
57:53c'est bravo les gars
57:55TV Liberté
57:56un million d'abonnés
57:56oui vous avez vu
57:57un peu plus de 10 ans
57:59je pense que vous êtes
57:59le premier média
58:00qui est
58:00on s'est pas concerté
58:01pour dire ça
58:02etc je le précise
58:02un peu plus de 10 ans
58:04vous êtes les premiers
58:05à franchir la barre symbolique
58:07des un million d'abonnés
58:07j'adore que ce soit vous
58:08qui le disez
58:08c'est un travail énorme
58:11en termes d'information
58:13de réinformation
58:14d'éducation populaire aussi
58:15puisque c'est accessible
58:16gratuitement à tout le monde
58:18donc bravo à Martial
58:20bravo à Élise
58:21bravo à toi
58:22bravo à Eric
58:22à tous ceux qui bossent sur ça
58:24c'est précieux
58:25à fortiori aujourd'hui
58:27dans un moment
58:28où la liberté sur internet
58:29est de plus en plus
58:30attaquée
58:31par les banques
58:33par le gouvernement
58:34par l'Union Européenne
58:36par tout un tas
58:36de réglementation absolument
58:37dangereuse
58:38inique
58:38liberticide
58:39de se féliciter aussi
58:41de ce qui fonctionne
58:42et en l'occurrence
58:43vous n'êtes pas les seuls
58:44il y a un certain nombre
58:45de médias alternatifs
58:45qui existent
58:47mais TV Liberté
58:49moi j'ai envie de vous dire
58:49tirez mon chapeau
58:50parce que
58:51un million d'abonnés
58:52j'espère que vous continuerez
58:54longtemps sans être censurés
58:56et que
58:57je vous souhaite
58:58la meilleure continuation
58:59la meilleure continuation possible
59:00le million
59:01le million
59:01le million
59:02je pense que c'est
59:03dans la peau poche
59:03Cyril
59:05je pense que le million
59:06peut nous faire d'autant plus plaisir
59:07que dans le même temps
59:08France Inter a perdu
59:08460 000 auditeurs
59:10c'est un chiffre qui est sorti
59:11ces jours-ci
59:12oui
59:12que ce soit un million
59:13oui oui
59:13c'est en route je crois
59:15ok
59:16écoutez messieurs
59:17merci
59:17c'était fort intéressant
59:19donc n'oubliez pas
59:20le pouce en haut
59:21si vous aimez cette émission
59:22c'est bon pour nos classements
59:24vos commentaires
59:25et rendez-vous dans 15 jours
59:27ce sera la dernière émission
59:28de l'année
59:29à très vite donc
59:30au revoir
59:35merci
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