Linda Kebbab, policière et secrétaire nationale du syndicat Un1té Police, était l'invitée du Face-à-Face sur BFMTV et RMC de ce vendredi 5 décembre. Elle a été interrogée sur l'attaque à Castres de trois agents visés par des tirs de carabine.
00:00disant que des individus étaient en train de tirer un piège littéralement un piège et qui sont visés comme des gibiers on parle de policiers qui sont visés on parle de policiers qui sont encerclés qui sont attaqués et qu'est-ce qu'on a en face des communiqués on a toujours les mêmes mots qui sont recyclés les mots indignation inadmissible inacceptable ils seront sanctionnés alors qu'à la fin ils ne sont jamais sanctionnés et vous savez ce que font les criminels ils ne recyclent pas des communiqués eux ils innovent ils s'arment ils tabassent et ils tirent
00:30on est toujours un coup de retard on est dix coups de retard madame de malherbe on est en fait face à un état qui est en train de perdre cette bataille c'est vrai que cette perte elle se fait au détriment des 7000 policiers qui tous les ans sont blessés du fait d'une agression du fait d'un tiers on est nous les policiers je vous dis très sincèrement pas seulement en première ligne de l'action mais aussi en première ligne des blessés de ceux qui payent lourdement le prix de cet état qui est en faillite je vais parler au nom de mes collègues les policiers ne veulent plus de communiquer
00:59ils veulent des actions fortes ils veulent autre chose que des tapes sur l'épaule une fois qu'ils sont blessés ils veulent autre chose que des grades à titre posthume ils veulent autre chose que des familles qui soient réveillées en pleine nuit parce qu'ils sont blessés voire pire voilà ce que les policiers veulent ils veulent aussi il faut dire les choses et bien une action disons les choses concrètement parce qu'on peut faire aujourd'hui de grandes envolées lyriques mais concrètement qu'est-ce qu'il faut il faut des effectifs qui tiennent le territoire
01:29les réseaux notamment les réseaux criminels de ceux qui agressent qui violentent qui font dans le narcotrafic parce que tout cela communique entre eux il faut aussi des parquis qui soient renforcés il faut aussi des magistrats du siège qui se sentent un peu investis de leur mission et qui n'aient pas le sentiment de devoir servir la harangue d'Oswald Baudot
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